AGOUDJIAN
(Antoine) Le feu
sous la glace. Arménie 1989-1990. Photographies.
Texte d'Alberto Moravia. Marseille, Parenthèses,
1990. In-8° à l'italienne broché, 123 p.,
nombreuses reproductions en noir, couverture un peu frottée.
Avant-propos de l'auteur
:
7
décembre 1988, le séisme...
Je suis parti pour l'Arménie le 3 février
1989. Ce que j'allais faire importait, peu.
L'essentiel était d'agir. Au cours des
deux premiers mois, la distribution des vivres et des vêtements
a été l'action prioritaire. Trier, préparer,
donner : ces gestes répétitifs rythmaient
une mission moralement éprouvante, j'avais alors le sentiment
de donner si peu à un peuple qui souffrait de tant de
besoins. Participant à une distribution de vêtements
destinés à un groupe d'orphelins de Leninakan,
j'ai pu partager des instants privilégiés, nourris
de dialogues simples et profonds. C'est grâce à
ces enfants que j'ai, pour la première fois, tissé
de réels liens affectifs avec des sinistrés. J'ai
perçu leur besoin vital de dialogue, leur soif d 'échange
avec des adultes, j'ai été bouleversé par
la magie de leur fête ; ils sont la magie ; ils
sont la fête.
J'avais alors compris que les enfants étaient
au cur de ma mission.
Avec une équipe de pédiatres,
de kinésithérapeutes, d'éducateurs, de danseurs,
de peintres et de musiciens, nous avons coordonné des
séjours de villégiature pour les orphelins ou handicapés
sur les rives du lac Sevan. Cinq mois durant, plus de six cents
enfants ont partagé leurs joies et leurs jeux, souvent
entrecoupés de larmes et de peurs, ce qu'il nous fallait
admettre et comprendre.
Lorsque, à la fin de cette première
mission, dix mois après le séisme, je suis rentré
en France, j'ai été confronté à un
complet décalage. Mais comment exiger de vos proches qu'ils
perçoivent une émotion que l'on est soi-même
incapable d'argumenter ou de décrire ? Car les mots,
en ces circonstances, ne dégagent qu'un sens stérile
face à une réalité qui nous a profondément
transformé. Hier je croyais en l'amour. Aujourd'hui, je
suis convaincu que rien n'est possible sans lui et que l'amour
est le commencement de tout, même de la haine.
Aimer, c'est savoir regarder ; et tout
au long de mon passage sur la terre d'Arménie, c'est cet
amour qui m'a guidé, photographiant comme un acteur au
cur d'un univers régulièrement meurtri depuis
des siècles.
La photographie devient ainsi une preuve d'amour,
un acte de création que l'on destine aux siens, tel un
présent ; tout simplement, et avec joie.
10 euros (code de commande
: 24739).
AUDRAIN (Michel) et SAMIVEL (Paul
Gayet-Tancrède) Trésor de l'Égypte. Photographies
de Michel Audrain. [Grenoble], Arthaud, 1962. In-8°
sous reliure toilée gaufrée blanche (d'après
la maquette de Pierre Faucheux) et son Rhodoïd (déchirure
sans perte), 210 p., belles reproductions en héliogravure
et quelques-unes en couleurs, un tableau chronologique et une
carte à déplier, (collection « Belles
Pages Belles Couleurs »), bel exemplaire.

Couverture et planches
52 & 53 : Colosse de Memnon et La bergère des
colosses.
20 euros (code de commande
: 21254).
Au
long de la Volga - Langs de Volga. Maîtres
de la photographie russe au XIXe siècle - Meesters van
de 19e-eeuwse russische fotografie.
Bruxelles, Europalia International, 2005. In-4° broché,
96 p., nombreuses illustrations, édition bilingue
(français - néerlandais), exemplaire en parfait
état.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée à la Bibliothèque
royale de Belgique, à Bruxelles, du 21 octobre 2005 au
11 février 2006.
En quatrième de couverture :
La Volga, l'un des plus grands fleuves
du monde, est un symbole cher à la Russie. Chantée
par de nombreux poètes et écrivains, elle s'est
également imposée comme l'un des sujets favoris
des premiers grands photographes russes.
Les albums du XIXe siècle évoquent
ainsi les paysages, les villes et les marchés mais aussi
les populations Kalmouks, Tchouvaches, Mordves, Tatars
ou Bachkirs des multiples régions traversées
par la Volga, de sa source, près de Tver, jusqu'à
la mer Caspienne. L'ensemble en vient à proposer, avec
une étonnante acuité visuelle et une rare poésie,
un reflet fidèle de la Russie profonde de l'époque
pré-révolutionnaire.
30 euros (code de commande
: 21686).
[AVEDON
(Richard)]. Avedon. Photographies
1947-1977. Mise en pages Elizabeth
Paul. Introduction par Rosamond Bernier. Préface
par Richard Harold Brodkey. [Paris], Denoël-Filipacchi,
[1978]. In-4° sous cartonné et Rhodoïd imprimé
(un peu défraîchi) d'éditeur, [232] p.,
162 reproductions photographiques, exemplaire en bel état.
Introduction :
Mode
et théâtre font un. La mode a ses auteurs, ses metteurs
en scène, ses acteurs et ses actrices ; elle peut
atteindre un public sans bornes. La mode est un art, mais aussi
une grande affaire ; c'est un commerce, aux complexités
multiples, aux ramifications nombreuses, mais, à son apogée,
elle touche à la poésie.
La mode a ses variables de grands
noms qui vont et viennent et ses constantes. L'activité
de Richard Avedon depuis plus de trente ans est une de ces constantes...
Avedon est de toute évidence un des plus brillantes photographes
de tous les temps. Mais c'est aussi un historien, un philosophe,
un moraliste, un poète et un homme d'esprit.
Aussi curieux que cela paraisse, c'est au cours
de son service dans la marine marchande, pendant la Seconde Guerre
mondiale, qu'il apprit cette technique de la photographie qui,
plus tard, devait lui être si utile dans le monde de la
mode.
Il y entama ses travaux dès la fin de
la guerre, à un moment ou la situation de la mode en France
était parfaitement inconnue aux États-Unis, et
pour de bonnes raisons : il n'y avait rien à montrer
ni à vendre. Mais la couture française, se refusant
à mourir, envoya à New York un groupe de petites
poupées, habillées comme des femmes, des vraies,
le seraient dès la réouverture des maisons de couture.
Cette exposition intitulée « Le Théâtre
de la Mode » fut escortée, entre autres, par
Christian Bérard, le plus brillant décorateur de
théâtre de l'époque.
L'exposition fit grand bruit et, les maisons
de couture françaises ayant recommencé à
fonctionner en 1946-1947, les revues américaines se rendirent
à la nécessité d'y envoyer leurs équipes,
entre autres Richard Avedon, qui faisait ses débuts à
Paris pour la revue Harper's Bazaar. Ce fut le moment
décisif dans son évolution professionnelle. Avedon
ne connaissait de Paris que ce qu'il en avait vu dans les films
des années 1930. Il fut ébloui, non seulement par
la ville même, mais aussi par le monde de la haute couture,
avec son mélange d'élégance et de perfection
technique.
Avedon était à Paris le jour
ou un homme timide, au visage rond, du nom de Christian Dior,
dévoila sa première collection devant un public
de femmes dont les jupes atteignaient à peine les genoux.
Ses mannequins, naviguant parmi les salons débordés
comme des frégates par temps vif, pirouettaient ici et
là ; leurs jupes longues et amples, qui tournoyaient
en murmurant, fouettaient leurs jambes et faisaient envoler les
cendriers. C'était le New Look, la preuve que Paris
menait encore la danse, que le monde entier suivrait toujours ;
bref, un spectacle qui faisait pleurer les spectateurs, atteints
d'une émotion indicible. C'était aussi la vente
de kilomètres de tissus français, et des années
de salaire pour les petites mains qui allaient fabriquer tant
de torsades, de fleurs, de ceintures, de boutons et de broderies.
Les artisans spécialisés de la haute couture se
trouvaient revêtus de leurs fonctions.
Avedon, photographe de mode, connut ses premiers
grands succès dans cette atmosphère de tension
électrique et d'émotion délirante qui accompagnait
la renaissance de Paris. Le New Look incarnait l'intelligence,
l'esprit et l'artisanat français. Il annonçait
toute une vie d'activité créatrice pour quelques
hommes de génie et de nombreux hommes et femmes de talent ;
et quelle exaltation pour la dignité, la fierté
d'une France récemment sortie de l'humiliation.
À cette époque-là, on
prenait encore le reportage des collections au sérieux.
Le mannequin destiné à porter les nouveaux modèles
était choisi longtemps d'avance à New York et entouré
de soins préparatoires comme une vestale destinée
à un rite magique. Avedon se rendait à Paris bien
avant la date fatidique, pour choisir et arranger ses décors.
L'équipe tout entière de la revue se sentait obligée
de passer trois semaines à Paris pour enregistrer les
collections. Rien n'était laissé au hasard ;
ce qui semblait spontané ou accidentel ne l'était
jamais. À l'opposé de l'instantané journalistique,
les reporters de mode préparaient soigneusement chaque
scène à l'avance : la concierge devant sa
porte, la vie de la rue (encore inchangée alors), les
rencontres inattendues, même le nuage de pigeons aux ailes
déployées.
Avedon vivait et travaillait dans le monde
fermé de la couture et des robes qu'il devait photographier.
Il passait toutes ses journées dans les décors
choisis, toutes ses nuits dans le petit studio de la rue Jean-Goujon.
Pour lui, Paris, c'était sa petite équipe :
le mannequin, son assistant, un électricien et le vieux
livreur à bicyclette qui lui apportait les grands cartons
des couturiers. Il restait loin du monde qu'illustraient les
photos de Harper's Bazaar et, plus tard, de Vogue.
Avedon, solitaire par choix et par besoin,
n'essaya pas, à l'âge de vingt-quatre ans, de conquérir
Paris. Mais alors même qu'il prenait ses photos au Palais-Royal,
il savait que, derrière une des fenêtres du second
étage, Colette écrivait à la lumière
de son fanal bleu et que Jean Cocteau, qui habitait aussi le
Palais-Royal, pouvait en sortir à tout moment, sa crinière
aux savantes ondulations agitée par la brise, pour aller
déjeuner chez Véfour.
Paris, dans les années qui suivirent
la Libération, était une ville pleine d'amertume
et de récriminations. Le froid était intense, le
courant électrique incertain, et les téléphones
cacochymes semblaient animés d'une étrange vie
autonome. Et pourtant, la vie renaissait, encouragée par
le plus créateur des programmes économiques :
le plan Marshall.
Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault entamaient
un nouveau répertoire au Théâtre Marigny,
sous les marronniers nus, qui enchantait le public parisien.
Quelques années plus tard, les Barrault offriraient l'hospitalité
de leur petite salle d'en haut à Pierre Boulez. Assis
sur des chaises particulièrement inconfortables, les Parisiens
y entendraient Schoenberg, Berg, Webern et, pour la première
fois, les compositions de Boulez lui-même. Jean-Paul Sartre
et Simone de Beauvoir écrivaient et recevaient leur cour.
Albert Camus et André Gide revenaient d'Afrique du Nord,
l'austère et splendide Nadia Boulanger répandait
encore le flot de ses enthousiasmes, de ses intuitions et de
son savoir pour le plus grand profit d'une nouvelle génération
de musiciens dans son appartement glacé de la rue Ballu.
La tradition des divertissements populaires
mais intelligents persistait. Pendant qu'avenue Georges-V Balenciaga
créait de superbes robes noires, aussi raides de broderies
que des icônes, de l'autre côté de la Seine,
rive gauche, Juliette Gréco, habillée d'un chandail
et d'un pantalon noir usé, chantait des chansons désabusées
que Sartre et Queneau avait écrites pour elle. Et, bien
sur, Piaf, le petit moineau du chagrin, habillée de son
informe robe noire, fendait le cur de son public en chantant
La Vie en rose.
Ces pages de l'époque parisienne sont
le témoin de son évolution. Dès le début,
Avedon ne ressemblait en rien aux photographes célèbres
qui l'avaient précédé : le baron de
Meyer, Steichen, Man Ray, Hoyningen-Huene, Beaton, Horst. Il
avait pris le parti de regarder le monde de l'élégance
professionnelle sans jamais y participer. À ce monde,
il apportait son esprit, une vitalité que ne cachait pas
tout à fait son angoisse sous-jacente et un talent qui
savait distiller le frivole pour en tirer le dramatique. Il faisait
tout à sa façon et se refusait aux éclairages
à contrastes illuminant coiffure et profil, au tremblement
ectoplasmique de décors flatteurs, aux poses statiques
agrémentées d'une colonne grecque. Les mannequins
d'Avedon sont rarement immobiles ; ils courent, sautent,
marchent à pas de géants.
Les robes elles-mêmes acquièrent
une brève et nerveuse énergie ; les panneaux
volent, les poufs font saillie, les manteaux s'avancent et s'enroulent.
Les chaussures se font monuments. On remarque un sens extrême
de la matière ; Avedon voit aussi bien la fumée
de cigarette filtrant le soleil sur une joue que l'épanouissement
champignonnesque d'un chapeau de daim ou le lustre de la fourrure
supposant à la laine rugueuse.
Les photos nous parlent de son histoire d'amour
avec Paris : le regard en coin s'attarde sur les pavés
inégaux, sur la surface usée d'un mur, sur la courbe
d'une chaise de café, sur les lumières aqueuses
d'un pont, sur la bouteille d'eau de Seltz posée sur une
table de bistro, sur l'enseigne aux lettres démodées
qui orne la vitrine d'un magasin ou sur les arabesques Art nouveau
qui surmontent une porte cochère.
Les photos de mode montrent déjà
un sens de l'art du portrait qui va en s'accroissant pour atteindre
son apogée dans les années 1960. On voit des journalistes
de mode français se presser autour d'un mannequin en robe
du soir, ou l'état-major de Dior entourer une de ses créations.
Avedon sait juxtaposer des gens de tous les jours à l'insolite
perfection des beautés de métier.
Il y a des moments de qualité cinématographique
des épisodes d'une histoire jamais écrite,
à l'action encore indéfinie. Il s'est passé,
il va se passer quelque chose ; nous ne savons jamais quand
ni quoi. Des mini-drames ironiques sont un commentaire indirect
sur le monde qu'ils nous offrent. On voit, dans une image, une
jeune femme assise dans un wagon de chemin de fer (l'Anna Karénine
d'Avedon ?). Elle serre son petit chien contre elle et son
frêle visage est tout mouillé de larmes. Cette photo
fut refusée par la revue : « Personne
ne pleure sous un chapeau de chez Dior. » (La plupart
de ces photos avaient été prises dans le cadre
de travaux pour Harper's Bazaar et Vogue, mais
parmi celles que l'on verra plus bas, quelques-unes les
préférées d'Avedon sont restées
inédites.
La fin de la première partie de ce livre
marque aussi la fin du grand amour, remplacé par des préoccupations
neuves : l'humour, la frénésie, la satire
ironique. La gaieté est plus frénétique
qu'exubérante, les rires à gorge déployée
n'ont pas de sens, tout le monde se met à fumer. L'ennui
se mêle aux beaux corps allongés sur les plages.
Une évolution radicale redéfinit les normes du
beau et de l'acceptable. Les premiers seins nus apparaissent.
Le premier mannequin noir fait son entrée.
Et maintenant, la haute couture s'identifie
à la haute voltige. Avedon photographie un monde en représentation.
Les mannequins anonymes de l'après-guerre cèdent
la place à des jeunes femmes dont chacune devient une
célébrité. En même temps, il se révèle
que, comédiennes ou riches héritières, ravies
de tomber dans le domaine public, elles ne demandent pas mieux
que de présenter les dernières créations.
Beauté, célébrité, un certain abandon
élégant, tels sont les éléments qui
composent ces images ou Avedon extrait la quintessence d'une
des plus curieuses époques de notre histoire sociale.
Avec les années 1960, voici venir les
modes agressives, les bijoux mastocs, les masques ressemblant
à des tatouages maoris, les lunettes orbitales, les cheveux
embroussaillés. Le photographe-Monsieur Loyal pousse ses
sujets au mouvement, à toujours plus de mouvement :
les voilà qui tournent, sautent et gambadent en plein
air.
Ces modes agressives correspondent au changement
radical d'un monde qui, à la fin des années 1960
et au début des années 1970, s'effondrait sans
espoir de retour. La mode abandonnait le silence capitonné
des maisons de couture pour chercher son inspiration dans la
rue. On ne pouvait rien faire de trop étrange, ni de trop
extrême ; impossible d'abandonner plus complètement
cette perfection sophistiquée qui avait été
le but de la haute couture. C'est un moment visuel aux extrêmes
incontrôlés ; et déjà, moins
de dix ans après, ces modes semblent aussi loin de nous
que les costumes déchaînés du Directoire.
Mais Avedon était là. Ces modes frénétiques,
les sujets de ses photos, devinrent la matière de son
travail tout comme les nymphéas l'avaient été
pour Claude Monet.
Les derniers portraits délaissent l'univers
des discothèques pour l'isolement tranquille du studio
d'Avedon. Ils nous parlent autant de l'homme derrière
l'appareil de photo que des huit femmes qui y sont représentées.
Ici, tout est simplicité de
robe, de pose sans artifice aucun ; seul le
mur blanc du studio sert de décor à la simple pose
de pleine face. Alberto Giacometti disait : « Ce
qui compte pour moi, en sculpture, c'est de capter le regard.
Les autres traits du visage ne sont que le cadre du regard. Une
fois le regard attrapé, le reste tombe en place. »
Or c'est là, justement, que se trouve-bien souvent-la
réussite de Richard Avedon.
100 euros (code de commande
: 25739).
BALLOT
(Jean-Christophe) Les
trente-six vues de la Sainte-Victoire. Jean-Christophe Ballot
photographe. Peter Handke écrivain. Extrait de La
leçon de la Sainte-Victoire (traduit de l'allemand
par Georges-Arthur Goldschmidt). Préface de François
Barré. Paris, Gallimard, 2010. In-8° oblong sous
cartonnage d'éditeur, 127 p., reproductions photographiques
en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
En
quatre saisons, Jean-Christophe Ballot a arpenté la montagne
Sainte-Victoire jusqu'à s'y fondre, s'y dissoudre, en
quête d'une révélation.
En écho aux Trente-six vues du mont
Fuji gravées par Hokusai, l'artiste retient une séquence
de 36 vues de la montagne, en 46 tableaux. Il y restitue les
variations incessantes des jeux de l'air et de la lumière.
Avant lui, en hommage à Paul Cézanne,
Peter Handke avait traduit dans La leçon de la Sainte-Victoire
la nécessité qui s'était imposée
à lui de découvrir et d'interroger cette montagne
provençale.
En mêlant les images de Jean-Christophe
Ballot à des extraits du texte de Peter Handke, l'ouvrage
force la rencontre inédite de deux uvres et de deux
regards intemporels et poétiques sur un site inscrit dans
le patrimoine naturel, culturel et vivant.
18 euros (code de commande
: 25140).
BENOIT-LEVY (Jean) Les
grandes missions du cinéma. Montréal,
Lucien Parizeau, 1945. In-12 broché, 313 p., illustrations
hors texte.
9 euros (code de commande
: 3585).
BLUMENFELD
(Erwin) Jadis et Daguerre. [Titre
original : Einbildungsroman.] Traduit de l'allemand
par Chantal Chadenson. Préface de David Rousset.
Paris, La Martinière, 1996. In-8° collé, 416 p.,
illustrations hors texte, exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
« Voici
une odyssée du XXe siècle, singulière, insolite
et violente. Elle commence à Berlin le 5 mai 1897 "dans
les ténèbres de minuit". Elle s'achève
à New-York en l'été 1969 par la description
d'une mort violente, brève et douloureuse, qui se produira,
riposte exacte du réel, trois mois plus tard à
Rome, le 4 juillet 1969. » David Rousset parle ainsi
de Erwin Blumenfeld, l'un des très grands photographes
de ce temps qui se révèle également ici
un écrivain d'un talent exceptionnel.
Né à Berlin à la fin du
siècle dernier, de parents juifs, il vécut le double
effondrement d'un monde à travers la démence des
deux guerres mondiales et n'en réchappa que par une incroyable
volonté de vivre. Son témoignage dépasse
la simple autobiographie. C'est, dit encore David Roussel, « du
roman pratiqué par Balzac, mais que la cruauté
lucide et amère de Céline a transposé »...
Balzac, Céline : mélange assez détonant
pour mettre à l'abri de toute comparaison l'originalité
puissante, dans l'humour et la violence, de ce livre totalement
et tragiquement unique, dans tous les sens du terme.
15 euros (code de commande
: 19561).
BRASSAÏ
- MORAND (Paul) Paris de nuit. 60 photos inédites
de Brassaï. Paris, Arts
et Métiers Graphiques, 1933. In-4° sous reliure spiralée
d'éditeur, [76] p., 62 héliogravures, petit
cachet humide ex-libris à la page 3, exemplaire en bon
état malgré le bord frotté, peu courante
édition originale.
En quatrième
de couverture de la réédition chez Flammarion,
en 2001 :
Usant
comme personne du noir profond de l'héliogravure, Brassaï
a fixé à jamais dans Paris de nuit le monde
nocturne de la capitale dans les années trente. Un Paris
mystérieux et en même temps très réel,
celui des bas-fonds et des cabarets, des clochards et des aristocrates,
celui aussi des travailleurs de nuit, boulangers, maraîchers,
imprimeurs de journaux et « agents cyclistes »
...
Brassaï considérait les années
1932 et 1933 comme les plus importantes de sa vie, puisqu'elles
correspondaient à une époque où coup sur
coup il avait fait la connaissance de Picasso, publié
son Paris de nuit et collaboré à la revue
Minotaure avec les surréalistes. Mais il ajoutait
aussitôt, comme pour se démarquer du groupe :
« Le surréalisme de mes images ne fut autre
que le réel rendu fantastique par la vision. Je ne cherchais
qu'à exprimer la réalité, car rien n'est
plus surréel... Mon ambition fut toujours de faire voir
un aspect de la vie quotidienne comme si nous la découvrions
pour la première fois. » La poésie insolite
et envoûtante de Paris de nuit, son premier livre
de photographies, traduit fidèlement ce credo dans les
réserves inépuisables du quotidien.
La première édition de cet ouvrage
mythique est paru en 1933 aux Éditions Arts et Métiers
Graphiques.
800 euros (code de commande
: 25766).
BUÑUEL
(Luis) Mon dernier soupir. Paris,
Laffont, 1982. In-8° collé, 316 p., illustrations
hors texte, (collection « Vécu »), couverture
un défraîchie.
En troisième
de couverture :
« Je
ne suis pas un homme d'écriture, dit Luis Buñuel.
Après de longues conversations, Jean-Claude Carrière,
fidèle à tout ce que je lui ai dit, m'a aidé
à écrire ce livre. »
Mon dernier soupir est le fruit de dix-huit
années de travail et d'amitié entre Luis Buñuel
et Jean-Claude Carrière. Ensemble, ils ont fait six films
et quels films ! : Le journal d'une femme de chambre,
Belle de jour, La voie lactée, Le charme
discret de la bourgeoisie, Le fantôme de la liberté,
Cet obscur objet du désir. Le livre est né,
spontanément, de leurs entretiens, en Espagne et au Mexique,
dans l'intervalle des séances de travail, l'un évoquant
ses souvenirs Buñuel est né avec le
siècle, il y a quatre-vingt-deux ans dans une petite ville
d'Aragon qui vivait encore son Moyen Âge , l'autre
recueillant les propos de son ami, les notant. Et, ainsi, ce
sont la voix et les mots mêmes de Luis Buñuel qui
s'entendent dans Mon dernier soupir...
10 euros (code de commande
: 26531).
CALMÉJANE
(Christian) et MOREAU (Marcel) Saulitude. Photographies de Christian Calméjane.
Paris, Accent, 1982. In-4° carré broché sous
étui d'éditeur, [72] p., petite tache en quatrième
de l'étui sinon exemplaire en très bel état.
Avant-propos :
J'ai
écrit ce livre, j'ai voulu ces photos non tant pour faire
acte d'écologie que pour accorder les enracinements de
mon enfance à mes errances d'homme mûr.
Ces désarticulés étaient
déjà mes complices à l'époque où
je m'acharnais à ne plus être celui que l'on voulait
que je fusse. Je suis entré en eux, je me suis frotté
à leurs blessures, à leurs convulsions, comme si
j'avais pressenti que je créerais un jour quelques personnages
à leur ressemblance. Mais je n'étais qu'un gosse,
et j'aimais surtout jouer avec les choses imparfaites, les images
du bizarre, les douteuses épiphanies.
Aujourd'hui, j'ai cessé de jouer, et
ces arbres à nuls autres pareils ont depuis longtemps
reçu en moi, de l'histoire même de mes phantasmes,
des sèves nouvelles et extravagantes, dont la parole.
Transplantés au cur de toutes mes apostasies, ils
semblent les rappeler sans cesse au devoir essentiel : l'amour
de la différence, la passion du dépassement de
soi. En quoi je dédie cette uvre à mon village
natal, haut lieu de mes premiers schismes et berceau de mon entêtement.
35 euros (code de commande
: 25788).
CARJAT
(Étienne) et FLOR O'SQUARR (Charles) Gambetta.
Paris, Baschet, [1877].
In- f°, 4 p., une planche hors texte, (collection « Galerie
Contemporaine Littéraire Artistique », 2e série
- n° 17), couverture un peu défraîchie
mais photographie en parfait état.
Le cliché du portrait de Gambetta
par Étienne Carjat a été imprimé
en photoglyptie (191 x 239 mm.) par Goupil et Cie et monté
sur carton légendé.
Cette photographie de Gambetta est moins courante
que celle que l'on trouve habituellement collée dans ce
fascicule de la Galerie Contemporaine.
45 euros (code de commande
: 23636).
CARNÉ
(Marcel) La vie à belles dents. Souvenirs.
Paris, Ollivier, 1975. In-8° broché, 482 p.,
illustrations hors texte, exemplaire dédicacé par
l'auteur.
En quatrième
de couverture :
Marcel
Carné n'a pas que ce talent qui fait de lui l'un des plus
grands metteurs en scène : il a aussi de la mémoire.
Et quelle mémoire ! Elle a des yeux
pour voir, des oreilles pour entendre, des bras pour étreindre...
et des dents pour mordre !
Festival de l'amitié et de l'enthousiasme,
ce livre est également un réquisitoire contre les
hypocrites, les nigauds ou les malveillants qui ont peur de la
vie et de ses sourires.
Non, ce livre de souvenirs n'est pas comme
les autres.
Marcel Carné ne se contente pas de survoler
son passé et sa carrière Si le cinéma et
ses étoiles de première grandeur (Jules Berry,
Arletty, Jean Gabin, Michèle Morgan, Gérard Philipe,
etc.) tiennent le premier rôle dans ce texte tour à
tour tendre, drôle et furieux, Carné s'affirme aussi
comme le témoin lucide de son temps.
Il parle de la guerre, de l'argent et de la
misère, du courage et de la lâcheté, des
sales combines et des bons moments...
Le lecteur, emporté dans cette merveilleuse
sarabande, retrouvera bien sûr le créateur des Enfants
du Paradis, des Visiteurs du Soir, des Tricheurs
et de tant d'autres chefs-d'uvre. Mais il découvrira
aussi, avec émerveillement, un Marcel Carné pour
qui l'écriture devient un nouveau moyen de créer
le plus fascinant des spectacles : celui de la Vie.
Cette Vie que le lecteur, à son tour,
voudra dévorer à belles dents...
15 euros (code de commande
: 18105*).
CLAUDE
(Robert), BACHY (Victor) et TAUFOUR (Bernard) Panoramique
sur le 7me Art. Préface
de Federico Fellini. Deuxième édition. Paris,
Éditions Universitaires, 1959. In-8° broché,
223 p., nombreuses illustrations.
Sur la couverture :
Depuis
la guerre, les amateurs de vrai cinéma se sont multipliés.
De ce fait, entre les happy few, ayant accès aux
revues spécialisées et aux ouvrages de maîtres,
et la masse, qui « va au cinéma »
plus qu'elle ne va « voir un film » de
valeur, s'insère grandissante une classe de spectateurs,
de plus en plus friande d'initiation. Insatisfaite d'un simple
article de journal, elle se heurte à l'hermétisme
des revues et livres spécialisés.
Le vu des auteurs : faire avec ce
grand public soucieux de culture, avec ce peuple sympathique,
un bout de chemin, et le conduire au carrefour d'où, seul
et soucieux d'une vision plus riche et plus nuancée, il
pourra rayonner sur les avenues royales du septième art.
Les ouvrages sur le cinéma se limitent
ordinairement à une seule perspective : technique,
esthétique, culturelle ou morale. Ce livre est une petite
« somme », un regard « panoramique »
sur les problèmes variés soulevés par le
septième art. Il voudrait aider le grand public à
discerner, à travers la fascination et la complexité
des détails, les lignes de force de cet art de notre siècle ;
et à trouver en lui, au-delà d'un délassement
de qualité, un enrichissement psychologique, artistique
et moral, un approfondissement humain.
13 euros (code de commande
: 24798).
COT (Michel) et MAC ORLAN (Pierre) La
glace à 2 faces. Un
essai de Pierre Mac Orlan. 40 portraits de Michel Cot.
40 autoportraits. Paris, Arthaud, 1957. In-8° sous reliure
toilée et jaquette d'éditeur, 168 p., illustrations,
photographies contrecollées, bel exemplaire.
Sur le rabat de la
jaquette :
Peintres,
écrivains, acteurs, musiciens, leur nom, leurs traits
nous sont familiers, passivement, quotidiennement, l'écran
ou les magazines les alignent sur une sorte de boulevard d'images
où souvent leurs visages semblent avoir l'apparence de
masques pour utilisation publique.
C'est parce qu'il aime les visages et non les
masques, que Michel Cot s'est aventuré, de théâtre
en atelier, de studio en demeure provinciale, avec chacun d'entre
eux, il a tenté une expérience : voici comment
je vous vois, montrez-moi maintenant comment vous vous voyez.
L'expérience a séduit tous les artistes que vous
retrouverez ici. En effet, au miroir apparemment objectif de
l'il photographique, Michel Cot a voulu en ajouter un autre,
qui n'est que l'image d'un être à travers son propre
regard : tel est le sens de ces autoportraits qui accompagnent
chacune des photographies, cette confrontation souvent imprévue
restitue à chacun de ces visages un mystère où
Pierre Mac Orlan s'aventure pour nous en faire partager la multiple
richesse.
Liste des 40 artistes : Jean-Louis Barrault,
Sidney Bechet, Bernard Blier, Alain Bombard, Georges Braque,
Pierre Brasseur, Bernard Buffet, Leslie Caron, Maria Casarès,
Blaise Cendrars, Marc Chagall, Maurice Chevalier, Jean Cocteau,
Colette, Jean Giono, Fernand Idoux, Fernand Léger, Serge
Lifar, Pierre Mac Orlan, Jean Marais, Marcel Marceau, André
Maurois, Paul Meurisse, Yves Montand, Jeanne Moreau, Michèle
Morgan, Niedzielski, François Périer, Gérard
Philippe, Pablo Picasso, Jacques Prévert, Jean Renoir,
Jean Rostand, Raymond Rouleau Françoise Sagan, Jean-Paul
Sartre, Georges. Simenon, Maurice Utrillo, Boris Vian, Maurice
de Vlaminck.
60 euros (code de commande
: 23879).
[DOISNEAU
(Robert)]. La science de Doisneau. Paris,
Hoëbeke, 1990. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
63 p., 59 reproductions photographiques.
Sur la jaquette :
Voici
enfin en chair et en os les savants et les chercheurs de l'imaginaire
collectif, déjà incarnés dans les B.D. d'Hergé
et de Tardi. Dans les archives de Robert Doisneau, c'est par
centaines que des clichés, la plupart inconnus, illustrent
ce sujet. Les plus anciens datent de 1943, les plus récents
des années quatre-vingt-dix.
Mais toujours, au Muséum national d'histoire
naturelle comme au parc zoologique, Doisneau porte un regard
vif et amusé sur la vie quotidienne de la science :
on fait les ongles aux éléphants avec des limes
de menuisier, on peigne les girafes avec des balais spécifiquement
mis au point. Et, comme par miracle, ces êtres mystérieux,
ces lunatiques, ces distraits que sont les scientifiques, nous
les comprenons, nous les apprécions. Soudain, ils nous
touchent tout autant que les gamins de Paris chers au photographe.
15 euros (code de commande
: 16408).
DOTY
(Robert) Photo-Secession.
Photography as a fine Art. Foreword by Beaumont Newhall.
New York, The George Eastman House, 1960. Grand in-8° sous
cartonnage et jaquette d'éditeur, 103 p., reproductions
en noir, petit cachet humide ex-libris en bas de la page de titre,
très bon exemplaire.
Table of contents:
- Foreword.
I. Introduction.
II. The Background.
III. Stieglitz and American Photography.
IV. The Photo-Secession.
V. The Little Galleries.
VI. The Dresden and Buffalo Exhibitions.
VII. The New Art.
- Portfolio : Plates I-XXXII.
- Notes to the Text.
- Selected Bibliography.
- Exhibition Schedule.
- Members of the Photo-Secession.
12 euros (code de commande
: 25785).
 FABRE (Charles) Aide-mémoire de photographie
pour 1890 publié sous les auspices de la Société
Photographique de Toulouse par C. Fabre. Quinzième année
- Deuxième Série - Tome V. Paris, Gauthier-Villars,
[1890]. [Paris / Gauthier-Villars et Fils, Libraires-Éditeurs
/ 55, quai des Augustins] In-12 sous cartonnage de percaline
bordeaux d'éditeur un peu frotté, XV (publicité),
340, [2 (publicité)] p., quelques illustrations en
noir dont une hors texte en frontispice, bon exemplaire.
Préface :
Le
but de l'Annuaire photographique est de mettre l'opérateur
au courant de ce qui se fait dans un art qui progresse tous les
jours et dont les applications se multiplient et se perfectionnent
de plus en plus ; il est donc appelé à faciliter
à la fois les travaux des photographes et les recherches
des nombreux amateurs qui cultivent aujourd'hui cet art utile
et charmant.
Nous nous sommes efforcé de réunir
dans ce petit volume les renseignements qui nous ont paru les
plus intéressants pour les uns comme pour les autres,
et dans ce but nous avons divisé notre travail en trois
parties : Photographie théorique ; Photographie
pratique ; Photographie industrielle.
La première partie est surtout une revue
des progrès accomplis pendant l'année qui vient
de s'écouler ; elle contient aussi une liste complète
des Sociétés et des publications photographiques.
Dans la deuxième partie, nous avons cherché à
résumer les principes fondamentaux de la photographie.
Les renseignements, formules, tableaux que nous donnons seront
suffisants, croyons-nous, pour rappeler à l'opérateur
les notions pratiques qu'il a déjà acquises, mais
qu'il peut ne plus avoir présentes à la mémoire.
La troisième partie s'adresse plus spécialement
au commerçant ; il aura là, pour ainsi dire
sous la main, la liste de ses clients, et l'amateur et le praticien
trouveront réunies, dans cette partie, des indications
fort utiles qui pourront leur éviter des recherches longues
et souvent difficiles.
Un Agenda termine le volume ; il
permettra d'écrire des notes qui, peu à peu, viendront
compléter cet Annuaire du photographe.
Dans la revue des travaux accomplis pendant
l'année, nous insistons spécialement sur les procédés,
appareils, produits chimiques qui nous ont donné de bons
résultats ou qui ont réussi entre les mains d'expérimentateurs
compétents qui ont bien voulu nous rendre compte de leurs
expériences. Nous croyons être de cette manière
plus utile à ceux qui font de la photographie qu'en nous
bornant à une sèche énumération des
nombreuses formules qui remplissent les journaux photographiques.
Nous saisissons cette occasion pour insister sur ce fait :
notre publication, essentiellement indépendante, est étrangère
à tout esprit de spéculation ; nous écrivons
pour tous, et non pour ou contre telle maison ou tel procédé ;
ce que nous tenons à dire bien haut.
Qu'il nous soit permis, en terminant, de remercier
les nombreux lecteurs qui ont bien voulu nous soumettre leurs
observations ; ils peuvent se convaincre qu'elles ont été
mises à profit et que nous tenons à honneur de
ne rien négliger pour rendre notre modeste travail aussi
utile à l'amateur qu'au photographe de profession.
25 euros (code de commande
: 26287 - vendu).
[FASSBINDER
(Rainer Werner)]. Rainer Werner Fassbinder. Edited by Laurence Kardish in collaboration
with Jumiane Lorenz. New York, The Museum of Modern Art,
1997. In-8° broché, 112 p., nombreuses illustrations,
exemplaire en parfait état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée au Museum of Modern Art, à New York,
du 23 janvier au 20 mars 1997.
Extrait de l'avant-propos :
Rainer Werner Fassbinder was born in Bad
Worishofen, Germany, on May 31,1945, fifty years after motion
pictures were first projected, and barely three weeks after the
Third Reich surrendered to the Allied Forces. Cinema was well-established
as a popular art, and Germany had yet to reinvent itself.
Twenty-one years later, Fassbinder made his
first film (a short, now lost), and in the thirteen years following
he completed forty-three more. These films reconfigured the grammar
of cinema and charted, with a passionate ferocity, the nature
of contemporary German society. Although his was a nation in
which the cultural divide between generations was as wide as
servility is from dissent, Fassbinder, with acute psychological
insight, located the universal in the idiosyncratic behavior
of his protagonists. Thus, as grounded as the filmmaker was in
his native Germany, his works instantly illuminated the lives
of audiences the world over. Prolific and ever able to astonish,
Fassbinder emerged as one of the major artists of the late twentieth
century.
The Museum of Modern Art is pleased and honored
to have worked with the Rainer Werner Fassbinder Foundation in
Berlin to present a complete retrospective of the director's
films for the first time in the United States.
13 euros (code de commande
: 20986).
[FELLINI (Federico)]. LEVERGEOIS
(Bertrand) Fellini. La Dolce Vita du Maestro. Paris, Éditions de l'Arsenal, 1994. In-8°
broché, 295 p., illustrations hors texte.
6,50 euros (code de commande
: 3610).
GASSMAN (Vittorio)
Mémoires dans une soupente. Traduit
de l'italien par Jacques Michaud-Paterno. Paris, De Fallois,
1991. In-8° broché, 260 p.
6,50 euros (code de commande
: 3611).
GIUGLARIS
(Shinobu et Marcel) Le cinéma japonais (1896-1955).
Paris, Éditions du
Cerf, 1956. In-8° broché, 245 p., illustrations en
noir, (collection « 7e Art »), couverture
un peu frottée, rare.
Table des matières
:
Préface,
par Jean d'Yvoire.
Première Partie : Le mystère
des films japonais.
I. Un cinéma a deux
visages.
II. Le cinéma dans
la vie des japonais.
III. Comment travaille-t-on
dans un studio japonais ? Combien coûte un film ?
Deuxième Partie : Histoire du cinéma
japonais.
IV. La naissance du cinéma
japonais et l'âge des Pionniers (1896-1912).
V. À la recherche
d'un langage (1912-1920).
VI. La création de
l'industrie cinématographique (1920-1932).
VII. De l'apparition du parlant
au début de la guerre du pacifique (1931-1941).
VIII. Le cinéma de
guerre (1941-1945).
IX. Les films japonais démocratisés
(1945-1949) et les films étrangers (1945-1955).
X. L'âge d'or du cinéma
japonais (1950-1955).
XI. Les faits nouveaux.
- Les grands réalisateurs.
- Les grands acteurs masculins.
- Les grandes vedettes féminines.
- Index des films cités.
20 euros (code de commande
: 19197).
[GONDRY
(Michel)]. THÉVENIN (Nicolas) et POKÉE (Morgan)
Entretiens avec Michel Gondry. Nantes, Répliques, 2015. Grand in-8°
collé, 135, [12] p., nombreuses illustrations en
couleurs, exemplaire en très bel état.
Il s'agit
du premier numéro hors-série de la revue Répliques.
Extrait :
Michel Gondry est le sujet unique de ce
premier numéro hors-série de Répliques.
De ses premières réalisations jusqu'à son
dernier long métrage en date. Conversation animée
avec Noam Chomsky, son parcours est abordé en détails,
à la faveur d'entretiens inédits, constituant l'échange
le plus étendu jamais publié avec le cinéaste.
Les multiples directions que prend son travail, les champs nombreux
que son imagination investit (le cinéma, les clips, les
publicités, l'art contemporain, la bande dessinée,
la musique) imposait l'identification d'une trame ; la chronologie
de la visibilité de ses réalisations en France
a donc été retenue. Impossible à envisager
de manière exhaustive, la profusion de ses créations
est, dans les pages qui suivent, considérée aussi
comme une incitation pour le lecteur à prolonger la (re)découverte.
15 euros (code de commande
: 26393).
GRINDAT
(Henriette) Méditerranée.
Texte de Mimica Cranaki. Lausanne, La Guilde du
Livre, 1957.
In-4° sous reliure souple d'éditeur, 12, 92 héliogravures,
(collection « Guilde du Livre », n° 289),
édition originale (achevé
d'imprimer le 15 juin 1957), exemplaire hors commerce numéroté
et réservé aux membres de la Guilde du Livre numérotée
(n° 4641),
en très bel état.
Extrait :
L'homme
méditerranéen finit par se prendre à son
propre mythe. Il se regarde en ce miroir que lui tend le Nord.
Il se cherche. Il s'imite. Il se joue lui-même. Tantôt
il se fait des grimaces, il s'exagère en Tartarin, en
Marius. Tantôt il réfléchit aux sources de
son humanisme.
Ainsi réfléchit M. Teste. Par
son français hellénisé, latinisé,
ostensiblement classique, Valéry ne cherche-t-il pas à
fixer la vie dans une langue morte et, par conséquent,
immuable, ce qui signifie encore : divine ? Recréé
de l'intérieur, le mythe méditerranéen prend
chez lui l'allure à la fois modeste et hautaine de la
mythologie qui traitait les dieux comme des essences humaines.
Ce n'est plus la lucidité agressive de Zarathoustra qui
l'inspire, mais la lumière des ports et des golfes. Il
médite sur les travaux des hommes et de la nature en observant
les formes d'un navire ou celles d'un coquillage. Quelle leçon
en retient-il ? Le « rien de trop »
antique. « Il faut, résume-t-il, conserver
dans nos esprits et dans nos curs la volonté de
lucidité, la netteté de l'intellect, le sentiment
de la grandeur et du risque, de l'aventure extraordinaire dans
laquelle le genre humain, s'éloignant peut-être
démesurément des conditions premières et
naturelles de l'espèce, s'est engagé, allant je
ne sais où ! »
25 euros (code de commande
: 24378).
HUET
(Michel) Danses
d'Afrique. Préface de Jean Laude. Notes
ethnographiques de Jean-Louis Paudrat. Paris, Chêne,
1978. In-4° sous cartonnage et jaquette d'éditeur,
241 p., très nombreuses reproductions en noir et
en couleurs, exemplaire en très bel état.
Sur la jaquette :
Sans
doute Danses d'Afrique est-il d'abord un album de photographies.
Michel Huet a sélectionné, parmi
les milliers de clichés qu'il a pris au cours de trente
années de missions photographiques, quelque deux cent
cinquante documents d'un intérêt plastique exceptionnel.
Mais ces images de Danses d'Afrique ne sont pas imagerie
de l'Afrique. Telles qu'elles sont ici, proposées, elles
ne cherchent pas à conforter un quelconque exotisme. L'on
n'y retrouvera pas les inévitables couchers de soleil,
dépouillés de fauves ou autres baignades joyeuses
dans les marigots. Pas plus, d'ailleurs, que les corps frénétiques
des Bamboulas imaginés par la littérature coloniale.
Danses d'Afrique constitue vraisemblablement le premier
ouvrage où pour une vaste étendue géographique :
côte de Guinée, savanes soudanaises, Afrique équatoriale
et pour un temps relativement long : de la fin de la Seconde
Guerre mondiale à aujourd'hui, sont présentées,
dans leur contexte culturel, les interactions de l'art et du
rite.
Dès lors, ce n'est plus un aspect :
la danse, la musique, le masque qui est privilégié
mais l'insertion de chacune de ces catégories dans un
ensemble plus vaste : celui de la culture propre à
chaque ethnie.
Ce n'est plus l'« art nègre »
tel que le musée ou la collection l'exhibe et parfois
le mutile, mais l'expression par l'art du corps en mouvement,
d'une des dimensions les plus importantes de l'esthétique
des civilisations africaines. Corps masqués, corps marqués,
corps parés apparaissent non plus dans la fascination
pour l'étrange mais au sein d'institutions et d'attitudes
où se disent la vie, l'art et la pensée des cultures
de l'Afrique subsaharienne.
35 euros (code de commande
: 19564).
HUGOT
(Henri J.) Maroc millénaire. Photos : Maximilien Bruggmann. Paris,
Bibliothèque des Arts, 1988. In-4° sous reliure et
jaquette d'éditeur, 224 p., nombreuses illustrations en
noir et en couleurs, exemplaire en parfait état, épuisé.
Sur la jaquette :
« Parmi les plus beaux pays du monde,
il en est un où la lumière est si riche, les ombres
si fraîches ou si chaudes, les parfums si sensuels et si
violents que, si vous avez au cur cette rage de vivre qu'éprouvent
les âmes fortes, il vous faut y aller au plus vite, avant
que l'étreinte mortelle du progrès n'en défigure
à jamais la beauté précieuse, les riches
paysages et la sereine dignité. Car le Maroc est cette
terre de lumière où les plus étonnants contrastes
s'offrent à l'esprit du voyageur. Pays méditerranéen,
l'empire chérifien a vaste façade sur l'Atlantique.
Saharien au sud, le Maroc est si tempéré au nord
que ses hivers n'« ignorent » pas tous
la neige. À vrai dire, c'est un finistère et les
Anciens déjà y situaient l'une des colonnes d'Hercule,
tant est frappante l'idée d'une porte gardant l'accès
de l'Atlantique. Un finistère et aussi un isolat, au sens
le plus rigoureux du terme, car c'est l'un des pays d'Afrique
les plus difficiles à pénétrer pour qui,
par le Continent, vient de l'Est. En effet, les chaînes
de l'Atlas prennent le Maroc en écharpe depuis la frontière
algérienne, à son extrême nord, et vont buter
en oblique, dans le sud lointain, sur les rives de l'oued Draa.
Et quelles chaînes ! Il leur arrive de dépasser
quatre mille mètres.
Pays d'art et de beauté, pays de légende
et de tradition, pays où la race est belle, les hommes
fiers et l'amitié profonde, le Maroc est aussi un creuset
où se sont fondues de multiples et subtiles influences.
Il a su en faire une culture originale. L'islam a une part éclatante,
les influences de l'Orient sont partout visibles. Mais, pour
autant, il garde un aspect universel résultant de la vieille
souche berbère et des héritages spirituels et culturels
qu'il a su accepter.
Ainsi le Maroc s'apprête à entrer
dans le XXIe siècle avec toutes les chances d'un pays
où l'esprit souffle au-dessus du progrès. Les images
qu'en rapportent ceux qui ont la chance de le parcourir sont
une part de cet esprit. Si l'on veut bien comprendre le Maroc,
il ne faut pas oublier que les choses sont ici pauvres avec grandeur,
belles avec élégance, sobres avec faste. Une nuit
de mars sous les orangers en fleur de Marrakech, à l'heure
où le ciel est cloué de mille étoiles d'argent
et qu'un vent doux à peine perceptible ajoute aux frais
parfums de l'orangeraie les odeurs d'ambre venues du sud, est
l'un de ces sortilèges dont le Maroc est riche. »
40 euros (code de commande
: 12201).
Images des hommes. 18 photographes
européens.
Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1978. In-8°
broché, 131 p., nombreuses reproductions.
15
euros (code de commande :
Art/ 5308).
[IMSAND
(Marcel)] Luigi le berger. Texte
de Jean-Henry Papilloud. Notices de Bertil Galland.
Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 2004. In-4° broché,
207 p., très nombreuses photographies en noir, exemplaire
en très bel état.
Avant-propos :
Qui
sont les moutonniers de la transhumance ? Marcel Imsand
s'est lié d'amitié avec l'un d'eux. Sept hivers,
Luigi a conduit son troupeau à travers le Pays de Vaud,
aidé de ses chiens et d'un âne, bravant le brouillard
et la neige à la recherche de pâtures, passant chaque
nuit clans la forêt avec ses bêtes.
Derrière la beauté des images,
on perçoit ici la forte personnalité d'un berger.
Originaire de Parre, près de Hergame, il poursuit une
longue tradition. Ses ancêtres étaient bergers.
Ses frères sont bergers. Les relations pastorales entre
sa région natale et la Suisse durent, selon les documents,
depuis plus de 800 ans. On devine en vérité un
lignage encore bien plus ancien dans la noblesse de ce nomade,
dans ses attitudes de chef, dans sa dévotion à
la brebis, dans sa perception du sol. Il fallait un grand photographe
pour dépasser le pittoresque. Marcel Imsand révèle
par l'image et par l'amitié les dimensions de l'homme,
l'envoûtement des saisons qu'il affronte, les gestes de
la tradition, le comportement des bêtes qu'il aime.
Dans les pas du moutonnier, ce livre nous fait
découvrir les campagnes dans les mois où nous ne
savions plus les regarder. Mieux encore, il nous transmet, dans
une dimension métaphysique et planétaire, la leçon
du nomade. Quand Luigi allume son feu dans une clairière
en plein décembre, entre son troupeau endormi et son campement,
il défend ce qui compte davantage pour lui que le froid
ou la solitude: sa liberté.
20 euros (code de commande
: 19557).
INOSE
(Kou) Inose Kou. Introduction
par Ito Toshiharu. Kyoto, Korinsha Press & Co, 1998.
In-8° carré sous reliure toilée et jaquette
(un peu frottée) d'éditeur, 95 p. (collection « Visions
of Japan »).
Sur la jaquette :
Magical
and elaborate signs prevail in Inose's photographs...
Vestiges of the dreams we had while in our
mother's wombs-dreams that are beyond our imagination, dreams
we thought no longer retained in the memory of our brains
are actually concealed under the thin surface of body and mind,
waiting to emerge at any trivial incident... Inose Kou's photographs
throw a strange light into the depths of our minds making us
embrace shuddering depths.
(from Ito Toshiharu's introduction to the book.)
18 euros (code de commande
: 20945).
IZIS
(Israëlis Bidermanas)
Paris des rêves. 75 photographies. Lausanne,
la Guilde du Livre, 1950. In-4° broché sous jaquette
et cristal (jauni) d'éditeur, 157 p., exemplaire bien complet des deux petits
feuillets volants imprimés de la traduction des deux textes
de Henry Miller (dans les tirages suivants, les traductions seront
imprimées dans le texte),
édition originale, tirage réservé aux membres
de la Guilde (volume
n° 149), très bon
exemplaire malgré une petite déchirure sans perte
en bas du premier plat.
Textes de Audiberti, Dominique Aury,
Marc Bernard, Jean-Richard Bloch, Gaston Bonheur, André
Breton, Henri Calet, Francis Carco, Blaise Cendrars, Gilbert
Cesbron, Agnès Chabrier, Gaston-G. Charlet, Georges-E.
Clancier, Jean Cocteau, Lise Deharme, Georges Duhamel, Paul Eluard,
Pierre Emmanuel, Luc Estang, Maurice Fombeure, André Frénaud,
Paul Gilson, Robert Giraud, Georges Hugnet, C.F. Landry, Robert
Margerit, Loys Masson, Jacques Mercanton, Henry Miller, Pierre
Mornand, Jean Paulhan, Louis Pauwels, Henri Pichette, Francis
Ponge, Tristan Rémy, Gustave Roud, René Rougerie,
Jean Rousselot, Claude Roy, Pierre Seghers, Jules Supervielle,
Jean Tardieu, Edith Thomas, Louise de Vilmorin et André
Virel.
60 euros (code de commande
: 22739).
KELLY
(Thomas L.) Tibet. La
roue de la vie. [Titre original :
Tibtet. Reflections from the Wheel of Life.] Textes de
Carroll Dunham et Ian Baker. Kelly. Préface
du XIVe Dalaï-Lama. Traduit de l'anglais par Clémence
Guibout. Paris, Abbeville, 1993. In-4° carré sous
reliure et jaquette d'éditeur, 203 p., illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.
Sur la jaquette :
Cet ouvrage trace un portrait intime du Tibet
et de son peuple, en suivant son pèlerinage à travers
la roue de la vie.
Vivant et attachant, intimiste et sensuel,
drôle et tragique, Le Tibet fourmille d'histoires sur les
Tibétains, révélatrices de leur perception
extraordinaire de la vie quotidienne. Selon la croyance tibétaine,
l'existence est un cycle infini de naissances, de morts et de
renaissances.
Dans ce livre aux illustrations magnifiques,
les auteurs, Caroll Dunham et Ian Baker, nous entraînent
dans un pèlerinage à travers la roue de la vie,
depuis la naissance et l'enfance, l'adolescence, le mariage,
jusqu'à la vieillesse et la mort.
Avec pour arrière-plan la beauté
des paysages de montagnes, aussi bien que le combat encore actuel
des Tibétains contre la domination chinoise, te Tibet
nous montre les différentes faces d'un peuple tourné
tant vers l'ici-bas que l'au-delà, très imprégné
d'un riche héritage qui le conduit, bien au-delà
du pèlerinage de la vie, jusqu'à la grande libération
finale.
20 euros (code de commande
: 22855).
[KUROSAWA
(Akira)]. ZERNIK (Clélia) Les Sept Samouraïs
de Akira Kurosawa. Chorégraphies. Crisnée, Yellow Now, 2013. In-12 broché,
110 p., illustrations, (collection « Côté
Films », n° 22), exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Les
Sept Samouraïs d'Akira Kurosawa est d'abord un film
d'action. Mais derrière les questions de pouvoir et de
survie se joue avant tout un art de la mise en scène des
corps : corps souffrants, fébriles, humiliés,
mais aussi corps qui s'éduquent et s'articulent avec un
groupe. Brisant la bidimensionnalité de l'écran
cinématographique, Kurosawa inscrit la tension des muscles,
le surplus de la chair et du physiologique au cur de l'image
et donne à voir l'engendrement du corps social à
partir de la diversité des corps physiques. Avec une grande
économie de mots, il construit une allégorie de
l'institution sociale et politique qui fait varier très
subtilement les relations interindividuelles uniquement par le
traitement de l'espace et des corps. Les Sept Samouraïs
est un film chorégraphique.
8 euros (code de commande
: 22501).
LATREILLE
(Francis) Mammouth. Texte
de Bernard Buigues. Préface d'Yves Coppens.
Paris, France Loisirs, 2000. In-4° sous reliure et jaquette
d'éditeur, 187 p., très nombreuses reproductions
en couleurs, exemplaire en très bel état.
Sur la jaquette :
La
belle histoire du mammouth Jarkov commence comme la plus improbable
des chasses au trésor. Un jour de décembre 1997,
au cur du Taymir, à l'extrême nord de la Sibérie,
Bernard Buigues découvre un bout d'os qui sort du sol
gelé de la toundra. Un indice infime, presque banal dans
ce pays où les Dolgans, nomades éleveurs de rennes,
pêcheurs et chasseurs, vivent aussi des pièces d'artisanat
qu'ils façonnent dans les morceaux de défenses
ramassés au gré de leurs déplacements. Mais
le premier jalon d'une extraordinaire aventure est posé.
Quelques mois plus tard, les Jarkov, une famille dolgane, amènent
Bernard Buigues au même end. oit, là où ils
ont trouvé deux étés plus tôt une
paire de pointes d'ivoire de trois mètres de long, intactes.
C'est assez, cette fois, pour se lancer véritablement
sur la piste du mammouth. Dès lors, trappeurs, chasseurs
et savants se côtoient dans la quête miraculeuse
qui va permettre, étape après étape, de
mettre au jour un mammouth entier mort à quarante-neuf
ans et vieux de vingt mille ans ! En octobre 1999, Jarkov
est arraché à sa sépulture millénaire
par un Ml 26, l'hélicoptère le plus gros du monde,
et transporté à 300 kilomètres de là
dans une cave gelée en permanence pour garantir la qualité
de sa conservation. Depuis, les scientifiques du monde entier
s'efforcent de percer les nombreux secrets qui entourent encore
cet animal mythique, figure emblématique de l'imaginaire
collectif. Pour la première fois, ils ont toutes les chances
d'y parvenir...
Témoin privilégié des
moments forts de l'incroyable épopée emmenée
par Bernard Buigues, Francis Latreille a également su
capter la grandiose beauté sauvage d'une région
méconnue, leTaymir, et l'irréductible fierté
d'un des derniers peuples nomades de la planète, les Dolgans.
À la frontière entre l'exploration, l'histoire,
la science et la science-fiction, ses photos invitent à
découvrir, à voyager et à rêver.
20 euros (code de commande
: 21232).
LEPROHON (Pierre) Présences contemporaines.
Cinéma. Gance - Lherbier - Duvivier - Clair
- Renoir - Gremillon - M. Allegret - Ophuls - Ch. Jacque - Decoin
- Pagnol - Carné - Clouzot - Autant-Lara - Delannoy -
Y. Allegret - Cayatte - Bresson - Becker - Cocteau - Clément
- Le Chanois - Tati - Astruc - Lamorisse. Paris, Nouvelles
Éditions Debresse, 1957. Fort in-8° broché,
523 p., illustrations hors texte.
13 euros (code de commande
: 3589).
[LUMIÈRE
(Louis)]. BESSY (Maurice) et LO DUCA
Louis Lumière inventeur. Paris, Éditions
Prisma, 1948. In-4° sous reliure et jaquette (un peu défraîchie)
d'éditeur, 130 p., 130 p., nombreuses reproductions, exemplaire
numéroté (n° 245), peu courant avec la
jaquette.
Table des matières
:
1.
Une vie. Louis lumière.
2. Les Lumière.
3. Les précurseurs.
4. Le cinématographe.
5. 28 décembre 1895.
6. Les films de Lumière.
7. Couleur et relief.
8. Violons d'Ingres.
9. Comment naît une légende :
vie et miracles de Lumière.
10. Bibliographie.
50 euros (code de commande
: 23878).
[MARAIS
(Jean)]. COCTEAU (Jean) Jean Marais. Paris, Calmann-Lévy, 1951. In-8°
broché sous jaquette d'éditeur, 121 p., un
portrait en frontispice, (collection « Masques et
Visages »), exemplaire numéroté sur
Alfama filigrané du Marais (n° 704).
Table :
- Préface.
- De l'acteur.
- Du peintre.
- De son chien.
- Où Jean Marais reste en coulisse.
- Où Jean Marais sort des coulisses.
- Liste des uvres interprétées
par Jean Marais.
- Premier intermède.
- Deuxième intermède.
- Annexe.
30 euros (code de commande
: 23717).
MIKHAILOV
(Boris) Look at
Me I Look at Water. Or Perversion of Repose. Göttingen,
Steidl, 2004. In-4° sous cartonnage illustré d'éditeur,
[132] p., reproductions en couleurs, première édition,
très bon exemplaire.
Preface :
This
collection, or book, was composed in 1999 at the suggestion of
the Heiner Muller Society ; my name had been found in one
of Heiner Muller's notebooks. I can't claim that Heiner Muller's
style is preserved throughout the book, but it seems to me that
many of the photographs can be set alongside his writings.
Despite the evident quantity of surface trivia
here, the inner tension, the overall mood and the combination
of different elements (apart, that is, from Muller's epic quality)
remind me of his aesthetic approach.
This was a time in my life of much travelling
from East to West, and back again and
it coincided with a certain loss of identity. It was a time in
which moral qualities seemed shaken : the focus of my attention
altered, latching onto the possibility of moral changes. The
gaze which searches over the surface of things held sway over
a more analytical response to the visual. I feel that this book
may be of interest, trying as it does to reflect the initial
period associated with the processes of emigration. The pictures
describe a range of unstable states, and also the intensity of
some obscure quest, a quest which is also a sort of experiment.
From the aesthetic point of view, the choosing
of combinations of photographs is something of a curator's project,
reflecting a weariness with the domination of one accepted form
of presentation for all sorts of different photographs. Here
you can see a throwback to the time when photographers still
walked the streets with their camera.
Le mot de l'éditeur :
Rarely has anyone photographed reality in such
an unprettified way as Boris Mikhailov. He captures the unadorned
and the natural ; in pictures devoid of aesthetic exhaltation,
he concentrates on people and their living conditions. On his
journeys through Russia, Germany, and his Ukrainian homeland,
Mikhailov has equally observed the poor, the well-to-do, the
outcasts, and the homeless. Look at Me, I Look at Water
was composed in 1999 at the suggestion of the Heiner Müller-Society
when Boris Mikhailov's name was found in one of Heiner Müller's
notebooks. With this book Mikhailov is continuing, thematically
and conceptionally, what he began with his artist's book Unfinished
Dissertation in 1985. The photographs are accompanied by handwritten
Russian commentaries, which together give the impression of a
private album which narrates stories from a chapter in the artist's
life.
20 euros (code de commande
: 22449).
MONTEBELLO
(Denis) Fouaces et autres viandes célestes.
Photographies de Marc
Deneyer. Cognac, Le Temps qu'il Fait, 2004.
In-8° broché, 139 p., illustrations.
En quatrième
de couverture :
Un livre où on ne cherche pas à
édifier, où on n'éprouve pas le besoin de
codifier une pratique, de transmettre un savoir, n'est pas un
livre de cuisine. C'est un recueil de saveurs. Une invitation
à voyager dans les mots et dans le temps. À revivre,
avec la fouace et avec Rabelais, la révolution néolithique.
À remonter avec la tortue au Tartare, ou avec le tourteau
fromage. À faire coïncider enfin ce que les archéologues
appellent dans leur langue matière noire, par quoi
ils désignent ce qui échappe à l'histoire,
et « l'enfance revenue, pour parler comme Robert Pinget,
la découverte éblouie du langage. »
« L'image fait loi, rassemble le
passé. » C'est ce qu'invitent aussi à
vérifier les photos de Marc Deneyer.
10 euros (code de commande
: 15119).
MORAVIA
(Alberto) Trente ans au cinéma. De Rossellini à Greenaway. Textes rassemblés par Elena Andreas.
Traduit de l'italien par René de Ceccatty. Lettre-Préface
de Federico Fellini. Paris, Flammarion, 1990. In-8°
collé, 362 p., illustrations hors texte, bel exemplaire,
épuisé.
En quatrième
de couverture :
Dans sa Lettre-Préface à Trente
ans au cinéma Federico Fellini écrit à
Alberto Moravia :
« II y a autre chose que je voudrais
dire et qui m'a toujours surpris à la lecture de tes critiques
cinématographiques dans L'Espresso. C'est ton indépendance
absolue par rapport aux jugements des autres journalistes. On
dirait que tu n'en tiens aucun compte, que tu ne les as même
jamais lus : tes critiques ne laissent rien paraître de
la rumeur qui peut extérieurement entourer un film ;
le système auquel tu te réfères est toujours
« moravien » ; il n'appartient qu'à
toi, c'est une chose en soi, qui se nourrit d'elle seule, qu'elle
parte d'une observation sociologique, d'un présupposé
philosophique ou d'une source littéraire. En te lisant,
on s'aperçoit que, pour toi, écrire sur un film,
c'est toujours une façon de comprendre le monde, l'occasion
d'une aventure intellectuelle qui, forte de ton savoir, de tes
lectures et de l'expérience humaine qui est la tienne,
finit par placer l'uvre cinématographique sous une
lumière très particulière et qui ne saurait
se confondre avec nulle autre. »
Ce livre contient un choix des articles que
le grand écrivain italien a consacré au cinéma:
un regard unique sur les principaux films qui ont marqué
ces trente dernières années.
15 euros (code de commande
: 14762).
NADAR
(Félix Tournachon, dit) et DELORME (René)
Gustave Droz. Paris,
Baschet, [1877]. In- f°, 4 p., une planche hors texte,
(collection « Galerie Contemporaine Littéraire
Artistique », 1re série - n° 97),
couverture un peu défraîchie mais photographie en
parfait état.
Le cliché du portrait de Gustave
Droz par Nadar a été imprimé en photoglyptie
(189 x 238 mm.) par Goupil et Cie et monté sur carton
légendé.
45 euros (code de commande
: 25866).
[NADAR (Félix)]. COMETTANT (Oscar)
Baron Taylor. Paris,
Baschet, [1877]. In- f°, 4 p. (dont la reproduction
d'un manuscrit), une planche hors texte, (collection « Galerie
Contemporaine Littéraire Artistique », 1re
série - n° 87), exemplaire en très bel
état.
Cette belle épreuve au charbon
(190 x 240 mm.) du portrait du baron Taylor par Félix
Nadar (191 x 239 mm.) a été montée sur
carton légendé.
Bibliographie :
- Nadar. Les années créatrices
1854-1860, pp. 140-141 (n° 90).
45 euros (code de commande
: 26543).
[OP
DE BEECK (Hans)]. Hans Op de Beeck. A selection of works 1996-2001.
Bruxelles, Dorothée
de Pauw Gallery & Cera Foundation, 2001. In-8° oblong
sous cartonnage illsutré, 208 p., nombreuses reproductions
en couleurs.
Table des matières
:
- Interview
par Marie-Pascale Gildemyn (traduction du néerlandais
en anglais par Kaatje Cusse).
- Images.
- Index.
- Biography.
- Exhibitions (solo-exhibitions - group-exhibitions).
- Publications.
20 euros (code de commande
: 20667).
OZU
Voyage à Tôkyô. Traduit du japonais par Michel et Estrellita
Wasserman. [Paris], Publications Orientalistes de France, 1986.
In-8° broché, 77 p., illustrations hors texte, (collection
« Cinéastes du Japon »), ouvrage
« définitivement indisponible »
au catalogue de l'éditeur, exemplaire en très bel
état.
@ Il s'agit du scénario et des
dialogues d'un des plus célèbres films d'Ozu, réalisé
en 1953 et sorti en France en 1978.
« Le style du film est inspiré
par le désir de préserver un équilibre entre
d'une part le constat lucide d'un certain assèchement
du cur chez les enfants et d'autre part la résignation
non moins lucide, devant les circonstances qui peuvent expliquer,
sinon justifier, cette attitude d'égoïsme. Equilibré
aussi, le ton de l'auteur, entre la plainte et la sérénité.
Voyage à Tokyo est le type même de l'uvre
élégiaque où l'auteur fait sentir sa douleur
tout en refusant qu'elle vire au noir absolu. »
& Jacques Lourcelles, Dictionnaire
du cinéma. Les films, pp. 1581-1582.
10 euros (code de commande
: 11999).
[PASOLINI]. SICILIANO (Enzo) Pasolini, une vie. Traduit
de l'italien par Jacques Joly et Emmanuelle Genevois. Paris,
la Différence, 1984. In-8° broché, 487 p.,
cachet d'appartenance.
15 euros (code de commande
: 7333).
PETIT
(Pierre) et LABARTHE (Paul) Velpeau. Paris, Baschet, [1877]. In- f°, 4 p.,
une planche hors texte, (collection « Galerie Contemporaine
Littéraire Artistique », 2e série -
n° 39), couverture un peu défraîchie mais
photographie en parfait état.
Le cliché du portrait de Velpeau
par Pierre Petit a été imprimé en
photoglyptie (191 x 239 mm.) par Goupil et Cie et monté
sur carton.
45 euros (code de commande
: 23549).
 PHILIPPE (Claude-Jean)
Le roman du cinéma.
Tome I : 1928-1938. Tome II : 1938-1945.
(Complet.) Paris, Fayard, 1984-1986. Deux volumes in-8°
brochés, 365 et 392 p.
En quatrième
de couverture :
Tome I
:
L'autre titre de ce livre aurait pu être
Le Film des années, ou bien encore L'Écran
Révélateur. Le cinéma est historien
en effet par nature, puisqu'il prélève du temps
réel, « historique », afin d'y inscrire
ses propres récits.
Il était donc terriblement tentant de
lire la pellicule des deux côtés, côté
support et côté image, côté mat et
côté brillant, comme disent les techniciens.
Côté support : l'histoire
réelle, politique, littéraire, métaphysique
et sentimentale de la période qui va de 1928 à
1938.
Côté image : l'idée même
qu'à travers les fictions cette avant-guerre veut donner
d'elle-même.
Je jure que je ne me doutais pas, en entreprenant
ce livre, de tout le luxe d'interactions qui me serait offert
pour en jouer, à la façon d'un romancier ou d'un
monteur scrutant un document devant sa table.
Je me suis permis de romancer cette histoire
et de camper les personnages qui l'ont à mes yeux vécue
de façon exemplaire : Greta Garbo et Michel Simon,
Marlène Dietrich et Jean Renoir, Ernst Lubitsch et Jean
Cocteau, Jean Vigo et Josef von Sternberg, Luis Buñuel
et Charles Chaplin.
J'ai tenté, en somme, de poursuivre
la diablesse fiction dans ses retranchements historiques et de
lui faire une cour pressante, afin qu'elle me confie une part
de ses secrets.
Tome II :
1939. Autant en emporte le vent ;
La Règle du jeu ; Alexandre Newsky ;
La Chevauchée fantastique.
1940. Le Dictateur ; Citizen
Kane.
1943. L'Ombre d'un doute ; Jour de
colère ; Ivan le Terrible.
1944. Les Enfants du Paradis ; Les
Dames du bois de Boulogne ; Le Port de l'angoisse.
Ces années de guerre auront été
de grandes années de cinéma : l'histoire continue
déjouer son rôle de bain révélateur
où se fixent les images de film.
Je me suis donc tenu aussi précisément
que possible à la rampe chronologique pour inscrire le
roman vrai des cinéastes, des acteurs, des auteurs, des
producteurs, sur son fond nécessaire, celui du déroulement
d'un paysage historique en feu.
Je n'ai jamais eu besoin de romancer pour mettre
au jour, au long de cette période, le grand mouvement
romanesque des angoisses, des révoltes, des volontés
d'oubli, des destinées, qui commence avec Le Dictateur
et La Règle du jeu et qui s'achève avec
Monsieur Verdoux et Rome, ville ouverte.
Les deux volumes : 25
euros (code de commande : 16947).
Photographie de presse pour le film
de Cecil B. De Mille L'Odyssée du docteur Wassell, avec Gary Cooper et Stanley Ridges.
Paramount Pictures, 1944. 255 x 205 mm., collée en partie
sur une feuille A4 200 gr., traces des punaises dans les angles
des marges, traces de frottements.
12 euros (code de commande
: 25289).
Photographie de presse pour le film
de Cecil B. De Mille Les Conquérants du nouveau Monde, avec Gary Cooper et Paulette Godard.
Paramount Pictures, 1947. 255 x 205 mm., collée
en partie sur une feuille A4 200 gr.
15 euros (code de commande
: 25290).
La
Photographie japonaise de l'entre-deux-guerres. Du pictorialisme au modernisme. Paris, Ministère de la Culture, de la
Communication et des Grands Travaux - Mission du Patrimoine Photographique,
1990. In-8° carré broché sous jaquette, 127 p.,
nombreuses reproductions en noir, bel exemplaire.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée au Palais de
Tokyo, à Paris, du 15 novembre 1990 au 4 février
1991.
Extrait du texte de Pierre Borhan :
À la mort de l'empereur Meiji, Taishô
accéda au trône, en 1912. Son règne se caractérise
à la fois par une montée en puissance du Japon
sur la scène mondiale et par d'importants troubles sociaux
(révoltes du riz provoquées par les paysans et
ouvriers à la suite de l'insupportable augmentation du
prix de cette nourriture de base). La naissance des partis s'accompagna
de l'extension du droit de vote en 1925 à tous les hommes
majeurs. Ce n'est pourtant pas cette histoire politique, économique
et sociale qui intéressa passionnément les photographes
de l'ère Taishô : au rendez-vous avec l'actualité,
ils préférèrent celui avec l'art intemporel,
sous l'influence du pictorialisme puis des autres mouvements
artistiques européens. Des photographes comme Nakayama
qui vécut à New York et à Paris jouèrent
un rôle majeur dans l'introduction au Japon des évolutions
et révolutions plastiques occidentales, des pensées
qui les ont suscitées, des esthétiques qu'elles
ont créées. La sortie des Japonais hors de leurs
frontières bouleversa leur sens presque inné de
l'harmonie au point de transformer leurs visions traditionnelles,
au point même d'ouvrir des brèches dans leur amour
mélancolique de la nature.
Après l'ère Taishô, commença
l'ère Shôwa quand l'empereur Hiro-Hito monta sur
le trône en 1926. Les partis politiques incapables d'enrayer
le désordre généralisé laissèrent
se développer une forte pression réactionnaire
civile et militaire. La guerre contre la Chine en 1936 fut un
prologue à la guerre dans le Pacifique, les Japonais s'étant
dès le début du deuxième conflit mondial
alliés aux Allemands. Ils firent preuve, dans le combat,
d'un dévouement total, sinon aveugle. Pourtant Midway
fut le revers de Pearl Harbour. Les bombes atomiques déchirèrent,
calcinèrent Hiroshima et Nagasaki. Le 14 août 1945,
l'empereur dut « accepter l'inacceptable ».
Les destructions de la guerre expliquent qu'il
reste peu de clichés et tirages de l'âge d'or de
la photographie japonaise, du pictorialisme au modernisme.
C'est beaucoup plus tard, dans les années 1960, que l'industrie
photographique japonaise deviendra prépondérante
sur le marché mondial. Au début du siècle,
tous les matériaux devaient être importés ;
les taxes étaient exorbitantes. La photographie, pour
les Japonais, fut d'abord une technique et un moyen d'expression
venus d'ailleurs, qu'ils durent intégrer dans leur économie
et leur art. Acquérant ce savoir-faire d'origine occidentale,
ils furent naturellement inspirés sinon influencés
par des maîtres ou des mouvements de la photographie européenne.
Ainsi, dans les années 1930, adoptèrent-ils les
idées non ou anti-rationalistes des cubistes et surréalistes
qu'ils incorporèrent dans leur tradition plastique éminemment
subjective. Beaucoup devinrent également anti-naturalistes.
La photographie japonaise de l'entre-deux-guerres
n'est pas principalement une photographie d'observation, d'analyse,
de documentation, de témoignage ; elle est moins
descriptive que celle d'August Sander ou Albert Renger-Patzsch,
moins socialement et politiquement engagée que celle de
Roy Stryker ou Dorothea Lange ; moins journalistique que
celle de Félix Mari, Alfred Eisenstaedt ou Robert Capa ;
plus suggestive que celle d'Edward Weston ; plus imaginative
que celle de Henri Cartier-Bresson. La fantaisie et la liberté
poétiques y comptent plus que la prégnance du réel.
À l'événement précis et daté,
les Japonais de cette époque préfèrent l'esprit
en suspens, la chose immuable dans sa permanence, et c'est précisément
en suspens qu'ils laissent les amateurs de photographie ;
ils ne les placent pas face à des faits prouvés,
indéniables ; ils ne leur transmettent pas des messages
qui auraient l'allure de leçons. Ils évoquent.
Des maîtres de l'ellipse.
25 euros (code de commande
: 21092).
[PIRON].
Trois générations de photographes. Le studio
Piron, Namur (1894-1970). Bruxelles,
Labor, 2003. In-4° broché, 159 p., très
nombreuses illustrations, exemplaire en parfait état.
Ouvrage édité
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
à la Maison de la Culture de la Province de Namur, à
Namur, du 6 septembre au 19 octobre 2003.
En quatrième de couverture :
Au printemps de l'année 2000, le Musée
de la Photographie à Charleroi recevait le fonds photographique
du studio Piron à Namur. Un ensemble de près de
300.000 négatifs représentant le travail de trois
générations de photographes et présentant
un intérêt historique considérable.
Les premiers propriétaires, Eugène
Deton et son épouse Césarine Cornand, véritables
pionniers de la photographie professionnelle en Belgique, débutèrent
à Charleroi en 1885. Très vite, ils développent
leur affaire en ouvrant des succursales à Anvers, Bruges,
Mons, Namur et Lille. Dès le début, leur ami Joseph
Piron fut associé à leur entreprise et c'est vraisemblablement
lui qui fut chargé de la gestion de la succursale namuroise,
avant d'en devenir le propriétaire en 1894. Sous son impulsion,
le studio accroît très vite le volume de ses activités.
À sa mort, c'est son fils Hector qui reprend la direction
de la maison, avant de voir lui-même son fils Pierre lui
succéder.
Le présent ouvrage retrace donc, par
le texte et l'image, près d'un siècle de photographie
professionnelle à Namur dans ce studio situé, aujourd'hui
encore, dans les lieux qui l'ont vu naître à la
fin du XIXe siècle.
À travers plus de 120 clichés
défilent des visages, des rencontres avec le passé,
des joies familiales, des poses fantaisistes ou solennelles,
des vies à la fois si lointaines et si proches. Un regard
émouvant, sociologique et historique à la fois.
20 euros (code de commande
: 14707*).
PRÉVERT (Jacques) Charmes
de Londres. Photographies
d'Izis-Bidermanas. Lausanne, La Guilde du Livre, 1952.
In-4° broché, 128 p., 64 reproductions photographiques
en héliogravure, (collection « Guilde du livre »,
n° 184), exemplaire numéroté et en bel
état de cette édition originale.
L'achevé d'imprimer est
daté du 1er décembre 1952.

Couverture et photographie de la p. 116.
100 euros (code de commande
: 20958).
QUEFFÉLEC
(Yann) Bretagne.
Le soleil se lève à l'ouest. Photographies
de Jean-Marc Durou. Paris, Laffont, 1994. In-4° sous
reliure toilée et jaquette un peu frottée d'éditeur,
156 p., nombreuses reproductions photographiques en couleurs.
Sur le rabat de la
jaquette :
Voici
ma Bretagne. Elle est natale, vivante, elle a mon âge en
plus du sien, elle est en chair, en os, en eaux vives et granit,
en souvenirs et futur. Elle veille sur ma liberté. Elle
monte et reflue sur les grèves, elle s'évade au
gré des ciels qui magnifient l'élan des cathédrales
ou celui des pierres levées, ou celui des pierres versées
par le chaos dans la mer. Elle patiente en haut des clochers,
entre les pattes des crabes tapis au pied des môles barbus
d'algues vertes.
Je dédie ce livre au vent d'ouest, à
l'Aber-Ildut, mon village d'enfance, à tous ces hauts-fonds
sur lesquels j'ai failli plus d'une fois déchirer mes
bateaux, à mes frayeurs de gamin pris dans la brume, à
mes souvenirs et mirages, au Roch Melen, à la tante Sabote
qui n'existe pas, aux tessons des bouteilles qui m'ont écorché
les pieds, à ce besoin d'errer que j'éprouvais
déjà petit garçon. C'est bien ce flottement
que je veux tenter de formuler ici, cette oscillation propre
aux Armoricains, du plus terrestre au plus voyageur, cette hantise
de Tailleurs et d'un autre temps supposé réconcilier
tous les âges, glorifiant la lumière créatrice
au premier jour du monde, s'il eût jamais lieu. Enfin je
dédie ce livre à petit frère alias moi-même
: un moi suffisamment détaché pour qu'il symbolise
une enfance où chacun peut puiser à son gré...
Je dédie ce livre à mes illusions retrouvées.
20 euros (code de commande
: 20687).
REVAULT
D'ALLONNES (Fabrice) La lumière au cinéma.
Paris, Cahiers du Cinéma,
1991. In-8° broché, 205 p., illustrations, (collection
« Essais »), pli au premier feuillet de
la couverture.
En quatrième
de couverture :
Au commencement du cinéma était
la lumière. La lumière ou les lumières ?
L'analyse du cinéma découpe de grandes écoles
esthétiques : lumière classique ou baroque d'une
part, lumière moderne d'autre part. Autour de ces catégories
se forment des constellations d'auteurs : Murnau, Lang, Dreyer,
Sternberg, Welles, Visconti, Bergman, Tarkovski, Bresson, Godard...
Et l'histoire du cinéma devient aussi celle des principaux
styles photographiques, des pionniers à nos jours, suivant
l'évolution de la pratique et de la technique.
L'auteur élabore ici une analyse inédite
et systématique du langage lumineux, sériant ses
diverses fonctions. Il dessine l'évolution de ce langage,
s'appuyant sur l'étude très concrète de
films aussi divers que L'Aurore, L'Atalante, Quai
des brumes, Pickpocket, Citizen Kane, Persona
ou Boy Meets Girl.
Dans un même mouvement, il enquête
sur la pratique de ceux qui « font » la lumière
tout au long de la genèse d'un film, dégageant
les contraintes et les choix qui la déterminent, depuis
le scénario et le tournage jusqu'au laboratoire.
10 euros (code de commande
: 14761).
RIEFENSTAHL
(Leni) Les Nouba des hommes d'une autre
planète... Traduit de l'allemand par Laurent Dispot.
Paris, Chêne, 1976. In-4° sous reliure toilée
et jaquette d'éditeur, 205 p., très nombreuses
reproductions, la plupart en couleurs en couleurs, exemplaire
en bel état.
Première
édition française.
Sur la jaquette :
Leni Riefenstahl compte parmi les femmes
metteurs en scène et photographes les plus significatives
de notre temps. Grâce à une autorisation spéciale
du gouvernement soudanais, elle a pu être, entre 1962 et
1969, la première femme blanche à vivre au milieu
des mystérieuses tribus Nouba, dans les vallées
difficiles d'accès du Centre du Soudan. Elle a étudié
leur mode de vie et fixé pour toujours, par des photos
tout à fait fascinantes, le cycle complet de la vie Nouba.
Dans cette région d'Afrique, comme dans les autres, la
vie proche des origines et cette structure tribale actuelle des
Nouba sont condamnées par l'avance silencieuse de la civilisation,
à une fin inéluctable. C'est justement ce qui confère
à ces documents photographiques rapportés par Leni
Riefenstahl une signification anthropologique, ethnologique et
culturelle unique.
Qui sont ces Nouba ?
On compte environ un demi-million de Nouba
dans la province du Kordofan, au Centre du Soudan ; mais
ils ne sont que 8000 à 10000 à vivre encore à
l'écart de toute civilisation. Encerclés par une
zone où sont implantés les Arabes, les peuples
Nouba se distinguent entre eux par leurs différentes langues,
bien que leurs origines et leur histoire soient communes. Leurs
ancêtres habitaient jadis la savane, dans la plaine, mais
ils durent s'enfuir dans un monde de montagnes difficilement
accessible, il y a huit à dix générations,
devant la guerre que leur faisaient des tribus nomades et des
trafiquants d'esclaves arabes. De nos jours, ils vivent en paix
avec leurs voisins arabes.
Les ethnologues n'ont accordé jusqu'à
présent que peu d'intérêt aux tribus Nouba
qui n'ont d'ailleurs aucun rapport avec les « Nubiens »
de l'Antiquité : il s'agit là d'une des grandes
lacunes de la science. Depuis l'anthropologue autrichien S.F.
Nadel, qui visita le territoire des tribus Nouba à la
fin des années 30 et a publié une étude
scientifique à la suite de ce voyage, aucun Blanc n'avait
plus entrepris d'étudier dans leur ensemble la vie, les
rites et les coutumes des Nouba.
Ce volume remarquable aussi bien par le texte
que par les illustrations constitue l'ultime hommage de Leni
Riefenstahl à ce peuple pacifique d'Afrique ; elle
le confie à la postérité.
45 euros (code de commande
: 19566).
ROITER
(Fulvio) Mexique. Zurich,
Atlantis, 1970. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
[226] p., très nombreuses reproductions photographiques
en héliogravure et autres illustrations en couleurs, (collection
« Orbis Terrarum »), exemplaire à
l'état de neuf.
Sur la jaquette :
« Ce livre est le résultat
de deux voyages prolongés à travers le Mexique.
Par sa diversité et par l'intensité de ses éclairages,
ce pays est une source intarissable d'inspiration pour le photographe.
Des ruines Maya perdues dans la forêt vierge de Chiapas,
des Indios d'Altiplano au Yucatàn jusqu'aux formes audacieuses
de l'architecture moderne, Roiter a su saisir ces contrastes
avec la maîtrise d'un grand photographe. Ses prises de
vue témoignent d'une interprétation à la
fois personnelle et véridique du Mexique d'aujourd'hui.
Né à Meolo près de Venise,
Fulvio Roiter s est créé une réputation,
au cours des quinze dernières années, parmi les
photographes de pointe de l'Italie, et même de l'Europe.
Son uvre est caractérisée par une clarté
de style et un effort constant dans la poursuite de la perfection.
Sa technique n'est pas une fin en soi, mais un moyen qui sert
à exprimer la vision du photographe, qu'elle soit l'homme,
la vie, un paysage ou même des formes abstraites. En 1956,
Fulvio Roiter reçoit le prix Nadar, à Paris, pour
son livre Ombrie, terre de Saint François. Ses
uvres Liban, lumière des siècles et
Naquane ont rencontré un succès remarqué.
Roiter collabore à de nombreuses revues. »
25 euros (code de commande
: 12540).
ROITER
(Fulvio) Terre d'Abruzzes. Marseille,
Jeanne Laffitte, 1984. In-4° oblong sous jaquette et étui
illustré d'éditeur, [112] p., 100 photographies
en couleurs, exemplaire en parfait état.
Sur la jaquette :
« Au-delà des Abruzzes »,
faisait dire Boccace à l'un de ses personnages pour exprimer
l'idée du lointain, de l'isolé, du fabuleux. Et
son expression peut sans doute revêtir une signification
proverbiale pour désigner la condition et l'histoire abruzzaines
ou du moins ce qu'elles furent jusqu'à il y a quelques
décennies. Les diverses barrières montagneuses
qui séparent les Abruzzes des régions limitrophes
en de nombreuses unités autonomes et aux intercommunications
difficiles, la rareté et la praticabilité parfois
insuffisante des routes d'antan, le manque de ports ainsi que
la réalité politique, qui jusqu'en 1860 faisait
de cette contrée une région-frontière pour
laquelle Naples était lointaine et les échanges
avec le Latium, l'Ombrie et les Marches rares et difficiles,
ont contribué à en faire un paysage secret et donc
isolé où la persistance des traditions prévalait
sur le changement ; ce qui, dans le substrat ethnique, dans
les coutumes, dans la manière d'être, dans la qualité
de la vie et dans celle même des sentiments, donnait une
impression mythique et intemporelle. C'est pour cette raison
qu'aux alentours de la fin du XIXème siècle, les
Abruzzes étaient considérés comme un territoire
privilégié, voire un cas d'espèce par les
spécialistes du folklore, inspirant une littérature
originale. Et ce n'est pas par hasard que ses deux plus grands
écrivains, D'Annunzio et Silone, malgré leur manière
différente de ressentir et d'éprouver, ont tous
deux cédé à la même suggestion lorsqu'ils
ont décrit les Abruzzes, l'un en termes de paganisme primitif,
l'autre en termes de médiévalité chrétienne. »
30 euros (code de commande
: 13823).
ROITER
(Fulvio) Turquie. Texte
Freya Stark. Dessins de Avni Arbas. Textes et légendes
traduits de l'anglais par Anne-Michèle Étienne.
Zurich, Atlantis, 1971. In-4° sous reliure toilée
et jaquette d'éditeur, [264 p.], 168 photographies en
noir et en couleurs, (collection « Orbis Terrarum »),
exemplaire en parfait état.
Sur la jaquette :
« La Turquie présente une image extrêmement
diversifiée à celui qui la visite. Son histoire,
les civilisations qui s'y sont succédées, comme
ses structures sociales et raciales, se composent de couches
superposées. C'est ce que tente d'expliquer l'écrivain
et voyageuse bien connue Freya Stark, en commencant ainsi son
texte :
« Un palimpseste, d'après mon dictionnaire, est
un manuscrit qui a servi deux fois, le premier texte ayant été
en partie effacé. Cette définition ne me paraît
pas absolument exacte, car, même s'il comporte plusieurs
inscriptions superposées, ce manuscrit reste un palimpseste...
Tout pays est semblable à un manuscrit, et c'est son aspect
incomplet qui ajoute à l'intérêt et à
l'excitation du voyage. Tel le lecteur entraîné
dans des profondeurs inconnues, le voyageur découvre de
nouvelles dimensions au monde... Le palimpseste, pourtant, ne
dévoile pas tous ses secrets. Il laisse apparaître
imperceptiblement le passé à travers le présent.
Les anciens caractères quelques paraphes de-ci
de-là servent de base à ceux des temps plus
récents, juste assez clairs encore pour tisser dans le
vêtement du Temps leur trame faite du mouvement éternel,
de fuite et de capture ... »
Le photographe italien Fulvio Roiter sait admirablement faire
alterner ses prises de vue entre présent et passé.
La Turquie contemporaine prend forme à travers les monuments,
témoins des différentes civilisations. Derrière
le présent se dresse le passé. Freya Stark, écrivain
anglais, a sillonné toute la Turquie à dos d'âne
dans sa jeunesse. Son texte, d'une érudition pleine de
vie et de charme, est parsemé d'expériences vécues.
»
45 euros (code de commande
: 8619).
[ROSAY
(Françoise)]. La traversée d'une vie. Souvenirs recueillis par Colette Mars
et présentés par Charles Ford. Préface
de Jean Anouilh. Paris, Laffont, 1974. In-8° broché,
316 p., deux cahiers hors texte d'illustrations, (collection
« Vécu »), couverture un peu jaunie
et dos passé sinon bon exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Échec
au roi, Le procès
de Mary Dugan, Le grand jeu, Pension Mimosa,
La kermesse héroïque, Jenny, Un
carnet de bal, Drôle de drame, Les gens du
voyage cent autres films (plus de quatre-vingt-dix,
en vérité) et bon nombre de pièces (dont
Cher Antoine, de Jean Anouilh) ont fait de Françoise
Rosay, et pendant un demi-siècle, l'une des plus hautes
figures du monde du spectacle international. Mais qui était
Françoise Rosay ? Quelle femme vivait sous le masque
de ses personnages ? Quelle femme était-elle, les
masques rejetés ? Ici, elle parle, elle se raconte.
Elle parle à une amie en qui elle avait toute confiance,
Colette Mars. Et, si elle dit sa carrière le
théâtre à Paris et à Saint-Pétersbourg
avant 1914 ; le cinéma de l'entre-deux-guerres, avec
Jacques Feyder à Paris, Hollywood et Berlin ; le
cinéma et le théâtre encore jusqu'à
ce que la maladie la terrasse , elle dit aussi bien
d'autres choses plus secrètes : toute une vie de
femme, de l'enfance à la vieillesse. Sans rien cacher
des blessures, des passions, des brûlures et des bonheurs.
Et c'est une dame que nous entendons, une dame qui avait de l'allure
et de la noblesse, et aussi de l'humour et de la tendresse et
qui s'exprime avec « une drôlerie, un bonheur
d'expression constants, un art picaresque extraordinaire »,
écrit Jean Anouilh dans sa préface.
Françoise Rosay est morte le 28 mars
1974 ; elle allait avoir quatre-vingt-trois ans. La traversée
d'une vie (le titre est de Jean Anouilh), la traversée
de cette vie longue et riche qui fut la sienne, est beaucoup
plus qu'un témoignage sur un milieu et sur une époque,
c'est l'histoire vraie d'une femme qui fut véritablement
grande.
12 euros (code de commande
: 22363).
ROY
(Xavier) L'âme cubaine. Paris, Flammarion, [2004]. In-4° sous reliure
et jaquette d'éditeur, [124] p., nombreuses illustrations.
Sur la jaquette :
« Pour Xavier Roy, « le voyage, c'est la part de
rêve». Pendant des années, il a parcouru le
monde en menant de front sa carrière d'homme d'affaires
et en laissant libre cours à sa passion pour la photographie,
développée dès le plus jeune âge.
De l'Inde, du Brésil, de l'Égypte, de New York,
mais surtout de Cuba, il a ramené autant d'images résultant
d'une approche singulière et différente, loin des
clichés. Il rend ici un véritable hommage au peuple
cubain pour lequel il éprouve une grande tendresse.
Île musicale par excellence, Cuba vit au rythme fiévreux
de ses musiciens et poètes. De jeunes danseurs de salsa
se déhanchent dans un dancing, de vieux Cubains
le chapeau de paille vissé sur la tête rêvent
de chants révolutionnaires perdus, deux amoureux s'enlacent
sur un parapet totalement défoncé du front de mer
de La Havane...
Au fil du temps passé à Cuba, des paysages oniriques
dont il s'est imprégné et des visages qui se sont
offerts à lui, le temps d'un sourire ou d'un songe, Xavier
Roy a saisi de vrais instants de vie. Prises à l'ombre
d'arcades décrépites, au cur de quartiers
populaires ou le long de routes improbables, ses photographies
révèlent l'extrême dignité d'un peuple
complexe et finalement méconnu.
De ces images dont la sensualité teintée de mélancolie
fait acte de résistance face à l'étrange
atmosphère de délabrement qui plane, jaillit l'essence
même de l'âme cubaine. Une poésie du quotidien
faite d'émotions, de fabuleuses histoires et de sentiments
parfois contradictoires dont le mariage explosif constitue l'étoffe
de ce pays unique. »
18 euros (code de commande
: 10088).
SAND
(Shlomo) Le XXe siècle à l'écran.
Préface de Michel
Ciment. Traduit de l'hébreu par Yaël Shneerson
et Michel Bilis. Paris, Seuil, 2004. In-8° broché,
519 p., (collection « XXe Siècle »),
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
« Par sa large audience, le cinéma
constitue un témoignage privilégié des sensibilités
populaires, des adhésions et des rejets politiques d'une
époque donnée. Souvent, à l'insu du réalisateur,
le film de fiction en dit plus que le documentaire.
Le cinéma est aussi un des instruments
d'élaboration des mémoires collectives : le
film historique raconte le passé en le posant en concurrent
effronté des agents agréés et institutionnels.
À travers une centaine d'uvres
du cinéma occidental, l'auteur analyse les modes de représentations
audiovisuelles des grandes questions qui ont animé et
bouleversé le XXe siècle : la formation des
démocraties, la déclaration de la Première
Guerre mondiale, la naissance du communisme, l'avènement
des crises économiques, la montée du fascisme et
du nazisme, les affrontements de la Guerre froide et du colonialisme
ainsi que la décolonisation... »
15 euros (code de commande
: 12912).
[SCHROETER
(Werner)]. COURANT (Gérard) Werner Schroeter.
[Paris], [Goethe Institut
- La Cinémathèque Française], 1982. In-8°
broché, 133 p., illustrations, bon exemplaire.
Ce livre a été réalisé
à l'occasion de la rétrospective des fikms de Werner
Schroeter présentée par le Goethe Institut et par
la Cinémathèque Française en février
1982.
En quatrième de couverture :
Le cinéaste allemand Werner Schroeter
est né en 1945. Il est un de ceux qui aura le plus influencé
le cinéma des années soixante-dix.
Épris d'opéra, subjugué
par Maria Callas, son premier long métrage Eika Katappa
(1969) introduisit une esthétique nouvelle. Art total,
son cinéma intègre l'opéra, le théâtre
et la littérature. Chacune de ces composantes tient un
rôle majeur dans des films comme la Mort de Maria Malibran,
Salomé ou Willow Springs.
À partir du Règne de Naples
(1978), Schroeter se dirige vers un cinéma plus commercial
tout en préservant l'acquis de dix années d'avant-garde.
Plus politiques, ses derniers films ont provoqué de sérieux
remous en Allemagne.
Depuis 1972, il mène par ailleurs une
carrière de metteur en scène de théâtre
et d'opéra, en Allemagne comme en Italie.
Ce Werner Schroeter est le premier livre
en langue française qui lui soit consacré.
15 euros (code de commande
: 22048).
SCHWARTZ
(Daniel) La Grande
Muraille de Chine. Traduit de l'anglais par Mona de Pracontal.
Avec des textes de Jorge Luis Borges, Franz Kafka
et Luo Zhewen. Londres, Thames & Hudson, 2001. In-8°
oblong sous cartonnage et jaquette illustrée d'éditeur,
216 p., 149 très belles photographies duotone.
Sur le rabat de la
jaquette :
Daniel
Schwartz photographie depuis de nombreuses années la Grande
Muraille de Chine, qui compte aujourd'hui parmi les merveilles
incontestées de l'histoire de l'humanité. Il a
été le premier étranger à se voir
accorder par les autorités chinoises, à la fin
des années 1980, un accès privilégié
à la Muraille, et a eu la chance de pouvoir voyager à
plusieurs reprises à travers la Chine, du fleuve Jaune
jusqu'à l'Asie centrale, parcourant les montagnes, les
déserts et les steppes qui bordent cet ensemble de remparts
érigés tout au long de deux mille ans par toutes
les dynasties, ou presque, qui ont régné successivement
sur l'Empire du Milieu.
« Je suis allé en Chine pour
découvrir ce dont j'étais capable »,
déclare-t-il à l'époque de son premier voyage,
en 1987-1988. « Je voulais le faire parce que c'était
impossible. Je voulais découvrir où se situaient
les limites de l'impossible et jusqu'à quel point je pouvais
m'en approcher. » La récente politique d'ouverture
de la Chine l'a encouragé à poursuivre son enquête
et lui a permis de photographier des zones qui lui étaient
jusqu'alors restées fermées.
Document exceptionnel sur la Grande Muraille,
cet ouvrage est en outre un superbe essai photographique, un
étonnant livre d'artiste. Daniel Schwartz, mû par
une vision profonde et obsédante de la Grande Muraille,
réalise ici un livre qui constitue une uvre d'art
à part entière. Ses photographies, d'une rigueur
absolue qui souligne la beauté vertigineuse des paysages
traversés, sont accompagnées d'un texte de l'historien
chinois Luo Zhewen qui relate de manière à la fois
très concise et lumineuse l'histoire de la Grande Muraille.
Un texte de Jorge Luis Borges, La Muraille et les livres,
et un extrait de La Muraille de Chine de Franz Kafka offrent
en outre un contrepoint littéraire et philosophique à
ces images et permettent de mieux comprendre le mythe et la fascination
exercés par la Grande Muraille depuis plus de deux mille
ans.
15 euros (code de commande
: 25842).
[SIMENON
(Georges)]. L'il de Simenon. Paris,
Éditions du Jeu de Paume, 2004. Grand in-8° broché,
295 p., très nombreuses illustrations en noir et
quelques-unes en couleurs, exemplaire en parfait état.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée à la Galerie
nationale du Jeu de Paume, à Paris, du 13 janvier au 7
mars 2004.
Table des matières :
- Les doigts dans la prise, entretien
avec Michel Carly, par Valère Bertrand.
- Georges Simenon, photographe :
le témoin de passage, par Patrick Roegiers.
- Extraits de l'album : Voyages
en France et en Belgique, 1931-1933.
- Extraits des albums : Voyage
en Afrique, 1932.
- Un homme d'hier, par Catherine
Clément.
- Extraits de l'album : Voyages
en Europe, 1933.
- Extraits de l'album : Croisière
en Méditerranée, 1934.
- Extraits de l'album : Tour du
monde en 155 jours, 134-1935.
- Chronologie, par Michel Carly.
25 euros (code de commande
: 15655).
[SIMON
(Michel)]. LE GRAS (Gwénaëlle) Michel Simon.
L'art de la disgrâce. Paris, Scope, 2010. In-8° carré
collé, 128 p., illustrations, (collection « Jeux
d'Acteurs »), exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Acteur
atypique, car l'un des plus laids de sa génération,
Michel Simon n'en est pas moins devenu l'un des plus grands.
Or, il acquiert ce statut en ayant rarement le « beau
rôle » dans ses films. Il interprète
essentiellement des ratés, des cocus, des clochards, des
criminels, des fous, souvent mal aimés, raillés,
seuls ou grotesques. Paradoxalement, ce sont ces rôles
frappés par la disgrâce physique, morale ou sociale
qui lui permettent d'exploiter sa propre disgrâce qu'il
sait ériger en art, en source inspiratrice en tissant
son jeu dans l'empathie avec toujours une pointe de distance
ironique. Même s'il peut à l'occasion adopter avec
succès un jeu sobre, il trouve grâce dans l'excès
où il utilise sa laideur expressive. Elle est la matière
première de son jeu, atypique, pétri dans la chair.
Mais plus qu'un outil de jeu, son physique ingrat, informe et
parfois repoussant est à la fois sa fêlure et sa
plus grande richesse. Il en tire sa présence, monstrueuse
ou émouvante, mais aussi l'invention et la vérité
de ses personnages asociaux ou différents. Telle est sa
force. L'acteur a bâti sa carrière sur cette disgrâce
subversive, jouant sciemment, mais aussi sans doute malgré
lui, en marge des critères traditionnellement valorisés.
Cet ouvrage analyse cet art de la disgrâce qui forme l'essence
de la persona de Michel Simon, en nourrit son jeu et fait
de lui l'un des plus modernes des acteurs de la période
classique.
13 euros (code de commande
: 22273).
SPAAK
(Charles) et RENOIR (Jean) La Grande Illusion. Un film de Jean Renoir. Scénario de Charles
Spaak et Jean Renoir. Adaptation et Dialogues de Jean Renoir
et C. Spaak. Production et Distribution des Réalisations
d'Art Cinématographique.
Paris, La Nouvelle Édition, 1949. In-12 broché,
185 p., illustrations hors texte, (collection « Les Classiques
du Cinéma Français »).
En quatrième
de couverture :
« La guerre de 1914-1918. Un camp de prisonniers. Le drame
se joue entre trois hommes : l'officier de carrière, de
Boeldieu, l'ouvrier Maréchal et le commandant allemand
von Rauffenstein. Malgré les barrières qu'élève
la guerre entre les êtres, une complicité de classe
s'établira entre les deux officiers ennemis. Ce qui ne
saura, d'ailleurs, empêcher Boeldieu de se sacrifier pour
permettre à Maréchal de s'évader.
La Grande Illusion, qui connut en 1948 le même succès
qu'en 1938, peut recevoir suivant les exigences
de son public ou les contingences de l'histoire
des sens différents. Les uns y ont vu un manifeste pacifiste,
d'autres un appel à la collaboration, la majorité
du public, enfin, une uvre patriotique.
À travers ces métamorphoses successives
privilèges de l'uvre d'art que les
spectateurs et les critiques lui ont imposées, demeure
aujourd'hui de La Grande Illusion même
privé de ses images un texte dramatique
d'une force et d'une sensibilité remarquables, qui déjà
prend sa valeur sans en référer à l'histoire.
»
15 euros (code de commande
: 7521).
STIERLIN
(Henri) Les pharaons bâtisseurs. Photographies d'Anne et Henri Stierlin.
Paris, Terrail, 1992. In-4° sous cartonnage d'éditeur,
220 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire
en très bel état.
Table des matières
:
- Introduction
- De la brique crue à la pierre
de taille : l'uvre du pharaon Djezer à Saqqara.
- L'âge des grandes pyramides.
- Effondrement, révolution et renaissance
au Moyen Empire.
- Affirmation de la Haute-Égypte
: l'éclosion des arts du Nouvel Empire.
- La tombe : exaltation de la vie.
- Le duel entre Amon et Aton : entre Karnak
et Tell el Amarna.
- La gloire des Ramessides : une frénésie
de construction.
- Les temples « funéraires
» de Thèbes et les palais royaux.
- Renaissance de l'architecture sous les
Ptolémées.
- Le temple de Philae, ou les derniers
feux de l'art égyptien.
- Conclusion.
- Orientations bibliographiques.
- Carte.
- Glossaire.
- Orientations chronologiques.
15 euros (code de commande
: 17382).
STRAND
(Paul) Ghana.
Commentaire de Basil Davidson. Traduit de l'anglais
par Robert Latour. Paris, Chêne, 1976. In-4° sous reliure
toilée et jaquette d'éditeur, 120, [12] p.,
reproductions en noir, bibliographie, une carte, ex-dono discret
dans le bas de la page de faux-titre, petite déchirure
restaurée au dos de la jaquette légèrement
insolé, très bon exemplaire, peu courant.
Sur la jaquette :
Les
photographies de Paul Strand projettent une lumière sur
notre monde. Elles ne rendent pas compte : elles font connaître.
Elles composent un portrait du Ghana, paradigme des nations africaines,
la « colonie modèle », la première
à acquérir son indépendance. Son intuition
l'aidant à voir l'unité sous-jacente d'un continent,
son humanisme lui permettant de sentir le caractère de
ses peuples, Paul Strand a photographié le Ghana pour
nous montrer l'Afrique, pour célébrer les nations
qui « rejoignent leur histoire » après
les abus de la colonisation. Le Ghana est ici avec son art, son
passé, son peuple et sa politique.
Le continent appelé « noir »
et « mystérieux » est devenu politiquement
complexe et troublant ; mais ce livre remarquable est aussi
un guide. Basil Davidson, dont les ouvrages dépeignent
admirablement l'Afrique, a écrit un essai « afin
d'approfondir le portrait de Strand sans le répéter ».
Peu après 1960, Davidson présenta Paul Strand à
Kwame Nkrumah, le président de la jeune république ;
à présent il nous introduit dans le pays de Nkrumah,
dont le passé est deux fois millénaire et le présent
a vingt ans.
Le savoir de Davidson est vaste, ses accents
rationnels, sa démarche mesurée. La violence et
l'agitation sont placées dans une perspective clarificatrice.
Accompagnement idéal pour les photographies de Strand qui
ont une tranquillité, une concentration capables de distiller
un pays et non pas seulement de nous y faire goûter du
bout des lèvres le texte de Davidson nous
conduit à travers les événements qui ont
créé le pays en les triant méticuleusement.
Avec fermeté, il nous explique comment la colonisation
est arrivée, ce qu'elle a signifié, et ce qu'elle
a laissé dans son sillage pour l'Afrique.
Indiscutablement l'un des plus grands photographes
de notre époque, Paul Strand fête ses soixante ans
de vie professionnelle par ce volume : quartre-vingt-treize
photographies choisies par lui parmi les quatre cents
qu'avec sa femme Mazel il a ramenées d'un voyage de quinze
mille kilomètres au Ghana. Chacune d'elles est une uvre
qui retient le regard et défie l'esprit. Ce livre nous
apporte le don que Davidson attribue à Nkrumah :
élever le quotidien à un niveau de signification
tel qu'il devienne passionnant et mémorable, « donner
à la vie son entière importance ».
75 euros (code de commande
: 19567).
THIÉBAULT
SILBERMANN (Jean) Traité
pratique simplifié sur toutes les branches de la photographie
en général, et de la retouche à
l'huile et à l'aquarelle, suivi du procédé
du collodion albumine, réussite infaillible pour faire
les vues : par Thiébault, Inventeur du positif direct,
breveté s. G. d. G. pour la miniature à l'huile
appliquée à la photographie, le procédé
le plus beau et le plus solide de tous. [Paris], Chez
l'Auteur [1858]. [Se vend chez l'auteur, 31, Boulevard Bonne-Nouvelle,
31, et chez les principaux fournisseurs d'articles pour la photographie.]
In-8° broché, 48 p., rousseurs éparses, très
rare.
Table des matières
:
Chapitre
I. Daguerréotype sur plaque.
Chapitre II. Photographie sur Collodion.
Chapitre III. Tirage des positifs sur papier.
Chapitre IV. Positif direct sur verre.
Chapitre V. Collodion albumine.
Conclusion.
75 euros (code de commande
: 21903 - vendu).
Une
passion française. Photographies
de la collection Roger Therond. Sl, Filipacchi/Maison européenne
de la Photographie, 1999. In-4° sous reliure et jaquette
d'éditeur, 367 p., nombreuses reproductions, à
l'état de neuf, épuisé.
Sur la jaquette :
« Une passion française vous invite à
la visite privée d'une des plus importantes collections
du monde, celle de Roger Therond. Directeur général
et « l'oeil » de Paris Match, il montre pour la première
fois son « champ de rêves » : « En trente
ans, j'ai franchi les trois étapes du collectionneur :
jeu, chasse, aujourd'hui sérénité. Après
avoir beaucoup travaillé et beaucoup aimé, on se
surprend à revenir sur ce que l'on a réuni. On
s'aperçoit que s'inscrivent dans vos choix, en filigrane,
votre jeunesse, vos souvenirs, vos fantasmes, avoués ou
non. On se trouve sans s'être cherché. Votre démarche
est privée et rêvée. Comment s'imposent le
port de Sète, et Rome, et Athènes et Istanbul,
et l'Égypte des Pharaons et notre Narbonnaise ? Que viennent
faire ici les réminiscences d'une France médiévale
et son accès à la modernité ? Et la gloire
et la chute de l'Empire ? Pourquoi s'attarder sur ces hommes
et ces femmes du XXe siècle qui allaient bouleverser l'art
de la photographie ? Est-ce le fruit d'une élaboration
peaufinée, d'un hasard productif, d'une volonté
secrète ? D'une nonchalance égocentrique ?... Quoi
qu'il en soit, montrer sa collection c'est la perdre. Elle est
à vous. »
45 euros (code de commande
: 10308).
[VISCONTI
(Luchino)]. STIRLING (Monica) Visconti. Traduit de l'anglais par Caldue Saunier. Paris,
Pygmalion, 1986. In-8° broché, 383 p., illustrations
hors texte
En quatrième
de couverture :
« Homme de spectacle complet, Luchino Visconti a dominé,
trente années durant, la vie du théâtre et
du cinéma en Italie. Rien n'a échappé à
son talent de maître d'uvre et son apport à
la scène comme à l'écran reste exemplaire.
Perfectionniste, aristocrate politiquement engagé dans
des directions qui auraient stupéfié ses illustres
ancêtres, exigeant dans sa vie privée comme dans
son art, personnalité sensible et délicate, homme
fragile mais courageux, Viconti est suivi pas à pas. Sans
apprêt, comme à travers des notes consignées
chaque soir par un témoin méticuleux, à
l'état brut.
L'homme du Guépard, de Mort à Venise
et de tant d'autres chefs-d'uvres nous apparaît dans
sa majesté princière, triomphant du combat glorieux
qui fut sa vie, éclectique, novateur, passionné.
Il fut et reste un « grand. »
10 euros (code de commande
: 8768).
[VLIEGER]. Amsterdam. Amsterdam, J. Vlieger, [ca 1915]. Album in-8°
oblong (315 x 215 mm.) agrafé et collé, 27 photographies
en 24 planches en photogravure sépia de belle qualité,
mention manuscrite sur la couverture, exemplaire en bel état
de cet ouvrage peu courant.

Couverture et planche 13 : « Achterburgwal ».
35 euros (code de commande
: 19453).
[WAROCQUÉ
(Mary Orville)]. VAN DEN EYNDE (Maurice)
Les voyages de Madame Warocqué. Avec
une contribution de Georges Vercheval. Morlanwelz, Musée
de Mariemont, 1995. In-4° broché, 104 p., 89 planches
qui constituent l'album photo, (collection « Monographies
du Musée Royal de Mariemont », n° 8),
bon exemplaire.
Table des matières
:
- Avant-propos,
par Pierre-Jean Foulon.
- Les voyages de Madame Warocqué,
par Maurice Van den Eynde.
- Chronologie, par Maurice Van
den Eynde.
- Les albums photographiques de Madame
Warocqué. Catalogue, par Marie-Blanche Delattre.
- Ricordo di... La photographie de
voyage vers 1900, par Georges Vercheval.
- Album.
15 euros (code de commande
: 21194).
WEISBECKER
(Patrick et Christiane) Terre magique des Carpates.
Texte Éliane Georges.
Paris, Chêne, 1983. In-4° oblong sous reliure et jaquette
d'éditeur, [108] p., très nombreuses photographies
en couleurs.
Sur la jaquette :
Au Nord de la Roumanie, la région des
Carpates, encore peu ou mal connue, présente un milieu
rural traditionnel absolument unique en Europe. En effet, les
paysans des vallées de Maramures, d'Oas et de Bucovine
qui vivent dans des villages entièrement en
bois, s'éclairent au pétrole ou à la bougie
et puisent leur eau aux puits , évoluent à
l'écart du monde moderne et selon une relative autarcie.
Leur vie quotidienne est dominée par un christianisme
orthodoxe populaire, intimement mêlé à un
puissant courant archaïque de rites et de coutumes célébrant
les grands cycles de la nature. L'union de cet univers religieux
et de traditions païennes ancestrales, en vigueur depuis
des siècles, confère à ce microcosme un
caractère très particulier, tout à fait
étonnant.
20 euros (code de commande
: 14964).
WEISS
(Sabine) Intimes
convictions. Préface de Frédéric
Mitterrand. Paris, Contrejour, 1989. In-4° sous reliure
toilée et jaquette illustrée d'éditeur,
163 p., très nombreuses reproductions, petit cachet
humide ex-libris en bas de la page de titre, bel exemplaire de
ce peu courant recueil.
Ouvrage
publié à l'occasion de la rétrospective
Sabine Weiss à la Fondation Nationale de la Photographie,
à Lyon, en septembre 1989.
Sur la jaquette :
Depuis 1942, Sabine Weiss n'a cessé
de développer une uvre à la fois essentielle
et originale dans la lignée des grands photographes humanistes
français tels Doisneau, Boubat ou Ronis. Photographe de
publicité, de mode et reporter, elle entre à l'agence
Rapho avant d'être largement représentée
à la fameuse exposition « The Family of Man »,
organisée à New-York par Steichen en 1955. Cette
première monographie met en avant sa démarche si
particulière entre réalisme et poésie, tout
entière au service de l'homme, en même temps qu'elle
exalte à travers l'instantanéité les forces
vives de la lumière et de la composition.
50 euros (code de commande
: 25846).
WELCH
(Julie) Stars. Hommes. Préface
de Jane Russell. Traduction de Jeannine Ciment. Paris,
Chêne, 1985. In-4° sous reliure et jaquette (défraîchie)
d'éditeur, 224 p., très nombreuses reproductions
photographiques en noir.
Sur la jaquette :
Voici
réunies les stars masculines les plus célèbres
et les plus séduisantes de toute l'histoire du cinéma,
qui ont tourné la tête des femmes et fait battre
plus fort le cur des hommes.
Du romantique Douglas Fairbanks au bagarreur
Robert de Niro, de la fameuse cigarette de Bogart au célèbre
cigare de Clint Eastwood, du charme renversant de Mitchum au
charme fou de Woody Allen, ce livre rassemble trois cents photos
de plateaux et portraits publicitaires de ces héros du
Septième Art, idoles lointaines du muet ou superstars
internationales d'aujourd'hui.
Sélectionnées dans une collection
qui compte des milliers de documents, magnifiquement reproduites,
ces photos sont accompagnées d'un texte de Julie Welch
qui décrit, avec passion, la personnalité de chaque
acteur et sa carrière cinématographique.
10 euros (code de commande
: 23669).
WUILBAUT
(Alain) Empreintes
africaines. Charleroi, Imprimerie Provinciale Éditions
2002. In-8° oblong sous cartonnage d'éditeur, [88] p.,
67 photographies en noir et blanc, on joint le feuillet d'annonce.
En quatrième
de couverture :
Le
Burkina Faso, « pays des hommes intègres »,
occupe une place peu enviable dans la liste des pays les plus
pauvres du monde : ce pays du Sahel, sans accès à
la mer, a peu de ressources naturelles, et est frappé
régulièrement par de graves périodes de
sécheresse.
Alain Wuilbaut nous communique ses impressions
par un récit illustré de nombreuses photographies
en noir et blanc de grande qualité. Il a photographié
les gens rencontrés tout au long de son périple,
toujours avec un grand respect. Il montre et raconte la vie quotidienne,
les rencontres, les témoignages d'amitié, les sourires
d'espoir. Des commentaires d'amis burkinabé à propos
des photographies prises chez eux ajoutent une touche de complicité
à son témoignage...
Alain Wuilbaut préfère le noir
et blanc. Son travail nuancé accorde un rôle important
à l'élément humain et l'ambiance des lieux.
13 euros (code de commande
: 21844). |