Armonaque
dé Mons pou l'année 2015. Mons, Association des Montois Cayaux, 2014 In-8°
broché, 104 p.
Advertance :
2015 !
Ene année historique pou no p'tit trô d'ville !
« Ville européene de la culture » :
les Montois peuvent'té ette fiers que les geins du monde
intier aront leu r'gard tourné su no patrimoine qué
ça fusse l'architecture, les arts, l'histoire éyé
bé sûr el littérature.
Au mois d'juin, ça f'ra quarante années
qu' l'Association des Montois Cayaux défind no patrimoine.
Nos avons trouvé qu'c'étoit l'bon moumint d'rappeler
que nos avons à Mons ène littérature patoisante
qui mérite bé d'ette honorée ; d'ailleurs,
chaque année el vindrédi avant l'Ducasse, nos rindons
hommâge à tous ses auteurs qui, bé souvint
récriviont aussi bé in patois qu'in français.
C'n'année-ci, l'Armonaque vos
bay'ra l'occasion dé r'lire des bellés pages dé
nos littérateurs anciens.
In preume, ej voudrais rapp'ler qué
c'est grâce à Marcel Gillis qué l'association
des Montais Cayaux a vu l'jour il ara quarante ans au mois d'juin
qui viét.
Tant pire pou l'orde chronologique : el
prumier tesse que vos lirez est « l'credo »
des Montois Cayaux qué Marcel Gillis a récrit in
1971 : « Les Cayaux » ; c'étoit
quasimint s'testamint... il est dallé r'trouver el curé
Letellier in 1972 !
Justémint, i falloit r' mette in route
l'Armonaque qu'étoit insclumi dépuis 1890.
Pierre Coubeaux s'a mis à l'ouvrâche ;
in 1976, l'Armonaque dé Mons r'trouvoit ène deuxième
vie èyè il est co bé fertèyant...
puisqué vos êtes in train dé l'lire !
Pierre Coubeaux méritoit bé d'avoir el deuxième
place dins no lisse.
Bé sûr, choisi c'est arfuser ;
vos n'trouv'rez putète nié el canson qu'vo grand-pé
cantoit à les mariâges ou bé l'faufe qui
vos f'soit rire à tous les cabarets mais nos avons voulu
rinde hommâge à tous les littérateurs qu'ont
voulu définde el langue dé nos tayes èyè
nos ratayes.
J'espère que vos y trouv'rez vo bonheur
!
Claude
Gérin.
5 euros (code de commande
: 22298).
ARNOULD
(Marie) Maisières. Mons,
Hainaut Culture et Démocratie, 2012. In-8° carré
collé, 144 p., illustrations en noir et en couleurs,
(collection « À la Découverte de ma
Commune »).
Table des matières
:
- Présentation
des sceaux.
- Aspect historique.
- Aperçu de la géographie
et de la géologie du village de Maisières.
- Énumération des bourgmestres
:
- Comte Auguste Vincent
Cornet d'Elzius.
- Baron Arthur François
Amélie du Bois de Chantraine.
- Vicomte Adrien Stanislas
Paul Vilain XIIII.
- Nestor Nicaise.
- Gaston Claudoré.
- Albert Dewolf.
- Marcel Stiévenart.
- Les lieux-dits.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 19626).
AUDIN
(Alain) Mons - Borinage. Bruxelles,
Legrain, 1989. In-8° collé, 267 p., illustrations,
(collection « Mémoire de la Wallonie »),
exemplaire en bel état.
Table des matières
:
- Aux
origines : Waudru, Ghislain, Gilles de Chin.
- Mons, son folklore et ses joyaux.
- Le bruit des armes.
- Le purgatoire vu du paradis.
- Le Borinage.
- L'autre richesse industrielle.
- Quelques professions d'autrefois.
- Les communications.
- Une époque et ses mentalités.
- Le dialecte et ses expressions.
- L'école.
- L'âme de l'art.
- Usages et traditions.
- Les loisirs.
- Le contexte matériel.
- Montois et Borains à table.
- Bibliographie.
15 euros (code de commande
: 28734).
AUQUIER
(André) Quaregnon au fil du temps. S.l., [chez l'auteur], [2003]. In-8° broché,
96 p., nombreuses illustrations en noir.
Table des matières
:
- Préface.
- Après le passé minier.
- Hydrographie : les ruisseaux.
- Maîtres, maîtresses et élèves
d'antan.
- La vie théâtrale d'autrefois.
- 1940-1945 : pour que l'on n'oublie
pas.
- Les pionniers du sport.
- Le patrimoine artistique communal.
- Quelques souvenirs encore.
20 euros (code de commande
: 28215*).
BAROILLER
(Aurélien) Faire vivre le folklore. Dynamiques de transformation de la Ducasse de
Mons. Bruxelles, Fédération
Wallonie-Bruxelles, 2015. In-8° collé, 269 p.,
illustrations en couleurs, (collection « Études
d'Ethnologie Européenne », vol. 03).
En quatrième
de couverture :
La
Ducasse de Mons est une fête pluriséculaire dédiée
aux deux saints de la ville (sainte Waudru la fondatrice et saint
Georges le tueur de dragon) attendue chaque année avec
impatience par les Montois. Durant la seconde moitié des
années soixante, cette fête connaît une période
creuse, pendant laquelle elle est entachée de violences
tandis que la participation s'amoindrit. Mais, dans les années
septante, elle retrouve progressivement sa popularité
d'antan, jusqu'à atteindre des niveaux de participation
inégalés jusque-là. Tandis que la Ducasse
connaît cette ascension spectaculaire, de nombreux éléments
constitutifs de la fête sont transformés. Le déroulement
du cérémoniel officiel et sa scénographie,
les formes de participation à la festivité et les
jeux qui la ponctuent ont tous connu des transformations notables
jusqu'à nos jours. Si les premières dynamiques
de transformation festive émanaient des autorités
administratives et associatives gérant la fête,
d'autres catégories de participants ont rapidement accolé
à celle-ci leurs propres inventions. Cet ouvrage décrit
ces innombrables transformations en tentant de comprendre les
dynamiques sociales qui en sont la source.
15 euros (code de commande
: 27009 - indisponible).
BAVAY
(Gérard) Mons et nous. Bruxelles, Aparté, 2015. In-8° broché,
239 p., nombreuses reproductions en couleurs.
En quatrième
de couverture :
Souvent loin des sentiers battus, dix manières
de promener les pas et d'éveiller le regard à la
recherche de l'âme de Mons, de tout ce qui fait son charme
souvent secret.
De nombreuses photos campent le portrait de
la ville telle qu'elle est aujourd'hui. Elles conduisent aux
textes de Gérard Bavay pour, au fil des rues tortueuses,
découvrir ou redécouvrir la ville et son riche
patrimoine souvent surprenant.
Mais comment s'est formé ce cadre de
vie si particulier ? Comment comprendre son patrimoine exceptionnel,
son style d'architecture caractéristique, ses hôtels
de maître, ses refuges d'abbaye et ses anciens couvents,
ses places, ses jardins secrets et surtout son art d'habiter
et de vivre ?
Qui a contribué à créer
ce cadre de vie, à développer ce patrimoine, à
préserver cet héritage ? Comment Mons a-t-il
évolué pour devenir cette ville qui bâtit
son avenir, fière de son âme et de son passé ?
Table des matières :
- Introduction.
- La ville qui est une fête.
- C'est ducasse.
- Terre des chanoinesses et terre du
prince.
- Un projet cathédral
pour des chanoinesses.
- L'encloître,
cité enclose des filles de Waudru.
- Au sommet de l'escarpement,
un château veille sur la ville.
- Muraille comtale et
terre du prince.
- Attacat et chapelle
Sainte-Marguerite.
- Rue des Clercs.
- Des rues abruptes
percent les murailles de l'enceinte comtale.
- Un autre monde au bord de l'eau.
- La ville... côté
Trouille.
- La ville des bourgeois.
- Rue de Nimy. D'Isabeau
d'Antoing au Mundaneum.
- Rue d'Havré.
- Grand' Rue : comme
la colonne vertébrale du grand corps de la ville.
- Hôtel de ville
et Grand-Place.
- Une ville de couvents et de refuges.
- La ville au fil des
refuges...
- Mons... Place forte
des communautés religieuses en Hainaut.
- Rues secrètes.
- Autour de la Grande
Triperie.
- Dans l'ombre du Lombard
: la rue du Onze Novembre.
- Une vision transversale
de la ville, de la gare aux visitandines.
- Rue des Quatre Fils
Aymon.
- Autour du Marché
aux Herbes, ci-devant petit marché.
- Du côté
des Surs Grises, tradition gothique.
- Hôtel de Gages...
un palais magnifique pour un maître en maçonnerie.
- Habiter à Mons, un art hérité
du 18e siècle.
- Montois cayaux
et chambourlettes.
- La ville en mutation.
- Napoléon
a voulu l'hémicycle.
- Index.
- Pour aller plus loin.
25 euros (code de commande
: 22829/F).
BERNARD
(Véronique) À la découverte de
ma commune. Harmignies. Mons,
Hainaut Culture et Démocratie, 2011. In-8° carré
collé, 144 p., illustrations en noir et en couleurs.
Table des matières
:
- Présentation
des sceaux.
- Aspect historique, géographique
et hydrographique.
- Esquisse géologique du village
d'Harmignies.
- Petit historique de l'industrie extractive
à Harmignies, par Nicolas Dupont.
- Énumération des bourgmestres
:
- Léonard Louis
Dagobert Dejardin.
- Victor Louis Auguste
Dejardin.
- Edmond Joseph Albert
Victor Steurs.
- Victor Joseph Desolre.
- Henri Joseph Lermusiaux.
- Zéphirin Hallez.
- Henri Joseph Jacmain.
- Léon Joseph
Augustin Dereme.
- Jules Georges Étienne
Cornu.
- Gédéon
Léopold Berlanger.
- Camille Henri Alfred
Cusse.
- Lieux-dits anciens et modifications
consécutives à la fusion des communes de 1977.
- Perspectives d'une démarche.
- Remerciements.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 18292).
BERNARD
(Véronique) Nimy. Mons,
Hainaut Culture et Démocratie, 2014. In-8° carré
collé, 144 p., illustrations en noir et en couleurs,
(collection « À la Découverte de ma
Commune », n° 6).
Table des matières
:
- Présentation
des sceaux.
- Aspect historique.
- Aperçu de la géographie
et de la géologie du village de Nimy.
- Énumération des bourgmestres
:
- Fidèle Gérard.
- Narcisse Brunin.
- Théophile Massart.
- Augustin Libert.
- Édouard Mouzin.
Depuis le décès
de Théophile Massart en date du 16 août 1885, la
commune de Nimy sera gérée uniquement par des échevins.
Il s'agit de Bruno Lebrun et Édouard Mouzin, qui se succéderont
jusqu'en 1888.
- Félix Nihoul.
- Camille Leroy.
- Valéry Mattheys.
- Louis L'Heureux.
- Charles Mouzin.
- Jules Goffin.
- Fernad Joseph Bouteillier.
- Évariste Mantannus.
- Max Dewitte.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 21283).
[BERVOETS
(Marguerite)]. PEQUET (Émile) Marguerite Bervoets.
[Mons], Hainaut, Culture
et Démocratie, 2014. Grand in-8° carré broché,
191 p., illustrations, (collection « Les Carnets
de la Mémoire »).
En quatrième
de couverture :
« J'ai
péri pour attester que l'on peut à la fois aimer
follement la vie et consentir à une mort nécessaire. »
En cette courte phrase tirée d'une lettre
à Lucienne Balasse-De Guide, son ancien professeur de
français, Marguerite Bervoets, née le 6 mars 1914
et exécutée le 7 août 1944, a elle-même
résumé le sens de sa vie trop brève et de
sa mort héroïque. Aujourd'hui encore, ces mots résonnent
avec force et rappellent l'attachante personnalité d'une
jeune femme qui compta parmi les grandes figures de la résistance
belge et hainuyère, au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Rien dans son parcours de jeunesse ne laissait
prévoir cette trajectoire hors du commun : de bonnes
études primaires et secondaires à La Louvière
puis à Mons, une passion sincère et durable pour
la poésie qui la poussa à écrire et à
publier quelques textes, une licence en philologie romane et
une thèse, pratiquement achevée au cours des années
suivantes, à propos du poète André Fontainas,
une carrière d'enseignante entamée à Tournai
en 1937...
Ce parcours sans surprise est toutefois bouleversé
par l'irruption de la guerre. Refusant la capitulation, Marguerite
se lance à corps perdu dans la Résistance, dès
1941, et publie notamment une revue hebdomadaire clandestine,
La Délirance. Mais arrêtée en août
1942, à la suite d'une tentative d'espionnage du champ
d'aviation militaire allemand à Chièvres, elle
entame un long parcours de souffrance qui la mènera de
la prison de Mons à celles d'Essen puis de Leer en Allemagne,
pour être finalement guillotinée à Wolfenbüttel.
Rapatrié en 1947, son corps repose aujourd'hui à
Mons, dans la Pelouse d'Honneur.
Une trajectoire dramatique éclairée
sur la fin, malgré l'horreur des circonstances, par les
mots limpides et généreux qu'elle a su trouver
pour sa dernière lettre à ses parents, peu avant
son exécution : « Je vois vous quitter
pour avoir trop aimé la liberté, la beauté
du monde et notre chère Belgique. »
15 euros (code de commande
: 21341).
BODART
(Luc) Thulin, un peu de son passé. Chez l'Auteur, [1990]. In-8° broché,
101 p., illustrations en noir, exemplaire en très bel
état.
Table des matières
:
I.
Introduction.
II. Vues anciennes de Thulin.
III. Essai d'interprétation de
l'origine de Thulin.
IV. Quelques remarques de démographie.
V. Le pouvoir communal et son évolution
- ses réalisations. L'assistance publique. Honneur rendu
par la Commune à des jubilaires.
VI. Vie associative (Sociétés,
fêtes, kermesses, concerts, colombophilie (de 1881 à
1950) - Vie populaire, mariage ancien et moderne, sobriquets,
patois local).
VII. Cercles dramatiques (Entre les deux guerres
- Après la Seconde Guerre).
VIII. Folklore thulinois.
IX. Évolution de la vie socio-économique.
A. Thulin rural : activité
agricole et artisanat connexe.
B. Fabriques thulinoises
: la faïencerie, la cartonnerie, la papeterie, les commerçants.
C. Petits métiers
disparus.
D. Statistiques.
X. Thulin pendant la Seconde Guerre mondiale.
XI. La paroisse et l'administration religieuse.
L'église.
XII. L'enseignement.
XIII. Notes biographiques.
XIV. Épilogue.
13 euros (code de commande
: 28937).
[BORINAGE
- GRÈVE DE 1912]. Organe industriel commercial &
économique du Bassin de Liège. Paraissant le samedi soir.
20e année - N° 7 - 17 février 1912. Liège,
Organe Industriel Commercial & Économique du Bassin
de Liège, 1912. In-f°, 4 p.
Sommaire :
- La
grève du Borinage.
- Le relèvement des tarifs de transport.
- Leur incompétence.
- Marchés belges.
- Marchés étrangers :
France, Allemagne, Angleterre.
- Le renouvellement du Syndicat Houiller
Rhénan-Westphaien.
Extrait de l'article sur la grève du Borinage :
L'Association houillère du Couchant
de Mons vient de publier un historique de la grève du
Borinage. Il suffit de lire sa brochure, qui n'énonce
que des faits indiscutablement établis et qui reproduit
la correspondance échangée entre l'Association
et les Pouvoirs publics, pour se rendre compte d'une part, de
quel côté se trouvaient, dans toute cette affaire,
la justice et le bon droit, d'autre part à qui incombe,
en définitive, la responsabilité d'un conflit désastreux.
Nous ne croyons pas nous tromper, en disant
que l'article que nous consacrons ci-dessus à la grève
du Borinage est la conclusion logique qui se dégage de
la lecture de la brochure qui nous occupe, et nous constatons
que Le Peuple de ce matin, au lieu de « tomber »
les patrons, comme il en a l'habitude, per fas et nefas,
proclame, à son tour, que les pouvoirs publics sont les
seuls coupables.
8 euros (code de commande
: 28218).
BORTOT
(Marie Gabrielle) Charbon
et diamant. Reflets de vie au cur du Borinage. Saint-Ghislain,
Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Saint-Ghislain et
de la Région, 2018. In-8° collé, 138 p., quelques
illustrations, (collection « Publications Extaordinaires »,
n° 16).
En quatrième
de couverture :
Ni
journal, ni mémoires, ni chronique, ni roman : Marie Gabrielle
Bortot se souvient, et elle témoigne. Elle témoigne
par un récit de ce que fut l'itinéraire de ses
parents, venus en Belgique portés par le grand mouvement
de l'immigration italienne, dans le Borinage minier. Elle se
souvient de son enfance à l'ombre du charbonnage paternel
et dans une étroite insertion au sein d'une paroisse,
dans un quotidien fait de labeur et de foi chrétienne.
Joies et peines alternent, mais le vrai, le vécu sont
toujours là, en toile de fond. L'auteur fait revivre toute
l'ambiance d'un quartier, d'une époque, au fil d'un parcours
qui s'amorce et s'achève en Italie, celui de ses parents,
Carlo et Ada.
Marie Gabrielle Borcot est née à
Quaregnon en 1950. Après une enfance et une adolescence
boraines, elle a opté pour une vie religieuse qui l'a
conduite en Italie, en Ethiopie, en Belgique derechef puis à
nouveau en Italie pour y exercer de hautes fonctions dans sa
congrégation.
10 euros (code de commande
: 27649).
BOSQUÈTIA
(Joseph Dufrane, dit)
Centenaire de Bosquètia (Joseph Dufrane)
né à Frameries, le 23 décembre 1833).
5e édition de ses uvres, en 2 volumes. Tome I :
Prose et poésie. Tome II : Théâtre.
Préface par Ad. Demoustier. Frameries, Union des
Imprimeries, 1933. Deux volumes in-8° brochés, t. I
: XLII, 290 p., quelques planches hors texte, t. II :
347 p., petits cachets humides ex-libris, couvertures légèrement
défraîchies, le tome II n'a pas été
coupé
Extrait de la préface
:
[...]
la littérature, c'est le reflet de l'âme d'un peuple,
comme le langage en est l'expression et, pour être complète,
la région boraine eût dû avoir ses écrivains,
prosateurs ou poètes, évoquant dans le patois local
l'esprit et les murs du terroir.
Cette littérature qui manquait au Borinage,
c'est Joseph Dufrane qui la lui a donnée.
S'il fallait une confirmation de cette appréciation,
je ne pourrais mieux faire que de reproduire ici un extrait d'un
excellent article dû à la plume de M. Val. Van Hassel
[...] qu'il publia dans le journal La Province du 28 septembre
1913 à l'occasion de l'inauguration à Frameries
du monument élevé à la mémoire de
Jos. Dufrane :
« Avant l'apparition de l'uvre
de Dufrane, on avait édité, à Pâturages,
un Almanach Borain, ainsi que des traductions de nombreuses fables
de La Fontaine ; mais ces essais locaux appréciés
et admirés par quelques amateurs épris de leur
patois, n'avaient, en aucune façon attiré l'attention
du public ; ils constituaient alors, une manifestation isolée,
hardie, curieuse et pleine d'intérêt. Il fallait
la verve abondante, intarissable de Dufrane, le milieu si impressionnable,
si mobile, si enthousiaste de son village, l'esprit si passionné
de ses concitoyens « patriot' in l'âme »
pour répandre ses écrits et pour allumer le foyer
ardent de littérature wallonne, qui, depuis lors, flambe
avec tant d'éclat dans le Borinage.
L'attention du populaire enfiévré
fut aussitôt éveillée par ces publications,
qui firent germer en peu de temps une moisson abondante. Dès
ce moment, autour de Dufrane, se révélèrent
d'habiles écrivains dramatiques et de méritants
chansonniers.
Mais, dans cette foule, l'ancêtre dominait.
Il domine encore de toute l'abondance de ses productions et de
toute la jeunesse de son esprit inimitable.
L'uvre de Bosquètia est marquée
du sceau profond de sa personnalité. Elle est, en même
temps, l'expression de toute une race, de cette race boraine.
Elle restaure et consolide le Verbe héréditaire
de toute cette région ; elle assure son efflorescence
et sa perpétuité. Elle remet à son rang
et fait resplendir un idiome dédaigné, abandonné
au plus bas peuple, proscrit dans nos écoles, même
comme expression des rapports locaux, par les pédagogues
qui s'imaginent connaître la langue française, un
idiome que des inconscients voudraient faire disparaître,
parce qu'ils le trouvent grossier et déplacé, afin
de le remplacer par leur jargon incohérent.
De cet idiome, Dufrane a l'ait un langage vivant,
imagé, harmonieux, charmant à l'oreille, recréant
l'esprit et ravissant l'imagination. Le parler natif n'est-il
pas le seul dont on possède jamais toutes les souplesses ?
Il a édité une littérature vibrante et passionnée,
chaude de toutes les ardeurs d'un sang riche, reflétant
la nervosité enjouée, la moquerie vive et la mentalité
de sa race. La joie de vivre éclate dans les strophes
envolées de ses savoureux devis borains. »
Les deux volumes : 50
euros (code de commande : 28132).
[BOUSSU].
Le château de Boussu. Namur,
Ministère de la Région Wallonne, 1998. In-4°
broché, 207 p., nombreuses illustrations en noir
et en couleurs, (collection « Études et Documents
- Monuments et Sites », n° 8), exemplaire
en très bel état, épuisé au catalogue
de l'éditeur.
Table des matières
:
Préface.
Chapitre 1.
- L'architecte du
château : Jacques Du Brucq, par Isabelle
Lecocq.
- Chronologie,
par Isabelle Lecocq.
Chapitre 2.
- Historique du château,
par Marcel Capouillez.
Chapitre 3.
- L'environnement
du château, par Marcel Capouillez, Krista
De Jonge et Dirk Van de Vijver, avec la collaboration
de Kristof Fatsar.
Chapitre 4.
- Restitution d'un
château disparu, par Cécile Ansieau,
Marcel Capouillez, Teresa Cristina Patricio, Krista
De Jonge, avec la collaboration de Manolis Vourakis.
- Description
du château vers 1600, par Pierre Du Mont l'Ancien.
- Analyse
dendrochronologique d'échantillons provenant du château
de Boussu, par David Houbrechts.
- Restauration
de la statue de Charles Quint, par Dominique Driesmans,
Anne Lechat et Sylviane Mathieu.
- Prospection
glyptographique, par Jean-Louis Van Belle et Francis
Tourneur.
- L'investigation
architecturale par techniques d'anastylose, par Teresa
Cristina Patricio.
- Les
matériaux pierreux du château de Boussu, par
Francis Tourneur.
Chapitre 5.
- Le langage architectural
de Jacques Du Brucq : entre Rome et Fontainebleau,
par Krista De Jonge.
Sources et bibliographie.
25 euros (code de commande
: 28787).
[BRÈS
(Guy de)]. BRAEKMAN (Émile M.) Guy de Brès.
Un réformateur en Belgique et dans le Nord de la France
(1522-1567). Mons, Cercle
Archéologique de Mons, 2014. In-8° broché,
277 p. illustrations, (collection « Publications
Extraordinaires du Cercle Archéologique de Mons »,
nouvelle série, n° 3).
Table des matières
:
- Préface,
par Jean-Marie Cauchies.
- In memoriam Émile M. Braekman,
par Monique Weis.
- Introduction : Guy « de
Bray » ou « de Brès » ?
Première partie. Sa vie : de peintre
sur verre à confesseur de la foi.
Chapitre 1. La famille du
Bray.
Chapitre 2. La jeunesse d'un
Montois.
Chapitre 3. Le refuge à
Londres.
Chapitre 4. L'uvre
d'un prédicant à Lille.
Chapitre 5. Études
et mariage.
Chapitre 6. Tournai : une
Église-mère de la Réforme aux Pays-Bas.
Chapitre 7. Surveillant et
Ministre général à Tournai.
Chapitre 8. Au service des
Églises « sous la croix ».
Chapitre 9. Chapelain du
prince de Sedan.
Chapitre 10. Un intérim
à Anvers.
Chapitre 11. Dernier ministère
à Valenciennes.
Chapitre 12. La rébellion
de Valenciennes.
Chapitre 13. L'« heureuse
issue » d'un martyr.
Chapitre 14. La personnalité
de Guy de Brès.
Appendice. Sa descendance
à Sedan.
Deuxième partie. Ses écrits :
le défenseur de la foi contre l'Église romaine,
les anabaptistes et la tyrannie du roi d'Espagne.
Introduction. L'écrivain.
Chapitre 1. Le Baston
de la foy.
Chapitre 2. La Confession
de foy.
Chapitre 3. La Racine,
source et fondement des anabaptistes.
Chapitre 4. L'Histoire
notable.
Chapitre 5. Quatre opuscules
politiques.
Chapitre 6. Les interrogatoires
politiques.
Chapitre 7. Livre posthume
: Les Procédures.
Conclusion. Bresius Reformator
Redivivus.
- Bibliographie.
- Index des noms de personnes.
- Index des noms de lieux.
20 euros (code de commande
: 22417).
La
Capitale de la Culture. Préface
de Raoul Vaneigem. Illustration de couverture et frontispice
par Serge Poliart. Cuesmes, Éditions du Cerisier,
2015. In-8° collé, 108 p.
En quatrième de
couverture :
Au
Chiapas, l'Université de la terre offre à tous
(sans diplôme ni certificat) un apprentissage gratuit des
métiers et occupations les plus divers (cuisine, métallurgie,
travail du bois, musique. Informatique, fabrication de chaussures,
initiation artistique, peinture, sculpture...). La seule condition
est d'avoir le désir de s'instruire et d'aller ensuite
dispenser ses connaissances dans les villes et les villages.
Une éducation pratiquée sur de telles bases n'est-elle
pas la meilleure façon d'un finir avec la culture de marché,
l'anti-culture, la contre-culture et autres idées qui,
séparées de la vie, ne sont que des cadavres ?
Raoul
Vaneigem.
En matière
culturelle, les mécanismes produisant la notoriété
ou le contraire de celle-ci (l'indifférence, l'évitement,
la mise au ban, l'occultation) sont aux mains des instances légitimatrices :
leaders d'opinion (grands journalistes, professeurs d'université,
personnalités médiatiques, prescripteurs de tendance,
experts en expertise, archiprêtres savants, curateurs graves,
commissaires intransigeants et autres séduisants commissaires-priseurs),
leaders politiques (ceux qui subventionnent grassement tel projet
culturel et aucunement tel autre), banquiers aussi cultivés
qu'intéressés, leaders du marché de l'art
et du monde de la publicité.
Vincent Van Gogh en savait quelque chose. Andy
Warhol aussi.
La vraie question de la culture, ce n'est pas
d'être initié aux mystères permettant d'admirer
béatement tel ou tel objet de culture, c'est d'acquérir
la connaissance critique des rouages intimes qui font et défont
la valeur de cet objet.
Ainsi est-il question ici d'éducation
citoyenne, d'éducation à la pensée critique,
d'éducation populaire et non populiste, de culture au
sens propre et non d'exploitation politique, économique,
spectaculaire des traces de culture.
Jacques
Dapoz.
9 euros (code de commande
: 22403).
CAPOUILLEZ
(Marcel) Les charbonnages
Borains en cartes postales anciennes. Hornu, Ledent,
1978. In-8° broché à l'italienne, 8 p., 78
cartes postales reproduites avec l'explication en regard, envoi
de l'auteur.
Introduction :
Le
Borinage, s'il est un mot chargé de signification,
c'est bien celui-là !
Pour tous, il évoque charbonnages, usines,
corons, terrils, fumées, labeur inhumain.
Et pourtant, toutes ces évocations sont
devenues des clichés du passé ! Cette
région, si riche et si vivante autrefois, est aujourd'hui
décaractérisée à l'extrême.
Les ruines industrielles envahies d'herbes
folles, la population vieillie et aigrie, le sous-emploi remplacent
l'activité intense qui y régnait auparavant.
Moteur de la prospérité belge
au XIXe et au début du XXe siècle, cette terre
laborieuse a été la principale victime des mots
rentabilité et planification imposés
par la C.E.C.A.
Et ce ne sont pas les quelques zonings qui
l'entourent qui lui rendront sa splendeur passée.
Grâce à la carte postale, témoin
important de la vie au début de ce siècle, nous
allons nous replonger au fil des pages dans cet âge d'or
à jamais évanoui.
Comme la grande majorité de ces vues
est contemporaine des années proches de 1920, c'est cette
date qui a été retenue pour déterminer la
Société d'appartenance de chacun des charbonnages.
Le tableau indiquant la production et le nombre
d'ouvriers employés par chaque société est
lui aussi basé sur l'année 1920.
13 euros (code de commande
: 26350).
[CARION
(Marius)]. AUQUIER (André) Marius Carion (1898-1949)
mémorialiste de la terre boraine. [Wasmes], Chez l'Auteur, 1990. In-8° collé,
69 p., illustrations en noir, (collection « Notre
Passé »), exemplaire en très bel état.
Table des matières :
- Préface.
- Le Borain Marius Carion : d'une vocation
précoce au sommet de l'art.
- Une vocation précoce.
- Hommage à Marius Carion.
- Quelques réflexions.
- Quelques témoignages.
- Montage audio-visuel de 18 minutes -
76 dias.
- Émission « Marius Carion »
sur les ondes.
- Discours prononcé par M. Hector
Fauvieau, bourgmestre de Wasmes, aux funérailles de Marius
Carion, le 9 juin 1949.
- Les grandes étapes de la vie
et de la carrière de Marius Carion.
- Mons - exposition de Marius Carion.
- Huiles.
- Aquarelles.
- Gravures, lithos, reproductions.
20 euros (code de commande
: 28178).
[CHARBONNAGES].
Charles Deharveng 1881-1931. Livre
d'or de la manifestation de sympathie organisée par le
conseil d'administration de la Société Anonyme
des Charbonnages du Levant du Flénu, à Cuesmes,
en l'honneur de Monsieur Charles Deharveng, directeur-gérant,
à l'occasion du cinquantième anniversaire de son
entrée à la société. Bruxelles,
1932. In-8° broché sous une jaquette de papier parcheminé
restaurée avec de l'adhésif, édition anapistographique,
53 p., 9 feuillets reproduisant les signatures des invités,
quelques illustrations en noir, rare, bon exemplaire.
Déroulement
de la manifestation :
Des
discours ont été prononcés successivement
au nom :
1. Du Conseil d'Administration
de la Société, par M. Alexandre Galopin, Président ;
2. Du personnel du Charbonnage,
par M. Martin Marot, Ingénieur principal de la Société ;
3. De l'Association
Houillère du Couchant de Mons, par M. Léon Gravez,
Président ;
4. Du Conseil d'Administration
de la Fédération des Associations Charbonnières
de Belgique, par M. Louis Roisin, Président ;
5. Des Ouvriers, par
M. Fernand Demoustier, chef ajusteur ;
6. Au nom de l'Administration
des Mines, par M. le Directeur-Général des Mines,
Jean Lebacqz.
Ce dernier remit à M. Deharveng au nom
de M. Heyman, Ministre de l'Industrie, du Travail et de la Prévoyance
Sociale, la Cravate de Commandeur de l'Ordre de la Couronne,
aux acclamations de l'assistance.
En terminant son discours, M. Alexandre Galopin,
avait offert au Jubilaire une plaquette en bronze, uvre
du statuaire médailleur M. Joseph Witterwulghe de Bruxelles.
Chacun des participants à la cérémonie en
reçut une réplique sous forme de médaille
souvenir.
Enfin M. Victor Maistriau, Bourgmestre de Mons,
dans une improvisation alerte et spirituelle, complimenta M.
Deharveng, au nom de la Ville et du Collège échevinal.
Il rappela sa naissance à Mons, souligna l'intérêt
qu'il porte au développement de la Ville et sa participation
aux travaux de différents organismes, notamment de la
Régie des Eaux.
Il lui fit don d'une médaille due au
sculpteur Dubois et gravée au nom du Jubilaire avec la
mention « La Ville de Mons reconnaissante ».
La série des discours fut close par
celui de M. Charles Deharveng lui-même, pour remercier
et les orateurs et l'assistance.
Un lunch retint enfin les invités dans
une atmosphère de vibrante sympathie à l'égard
du héros de la fête.
30 euros (code de commande
: 27956).
Charleroi,
Mons, Valenciennes. Villes
de la frontière. Institut
français d'Architecture. Sous la direction de Maurice
Culot. Paris, Norma, 2001. In-4° sous reliure et jaquette
illustrée d'éditeur, 381 p., nombreuses illustrations
en noir et en couleurs, (collection « Villes de la
Frontière »), exemplaire en bel état.
Sur la jaquette :
Le
Hainaut. Froissart, le poète, le chroniqueur du temps
de la guerre de Cent Ans, y est chez lui. Stevenson descend les
rivières du Nord en canoë avant d'aborder sur l'Île
au trésor. Zola dresse les tréteaux de Germinal
dans les corons de Valenciennes. Rimbaud se régale d'une
assiette de jambon tiède et goûte un rare moment
de bonheur à Charleroi. Verlaine voit dans sa prison de
Mons « le meilleur des châteaux ».
À Marchienne, Marguerite Yourcenar, confrontée
aux portraits de ses ancêtres, dessine celui de Saint-Just,
qui fit incendier les grandes abbayes hennuyères. Chez
tous ces écrivains, l'écriture est entraînée
par la force de suggestion des architectures, des villes, des
paysages.
Ce livre se présente comme une critique
en plein air, un itinéraire en zigzag, là où
la frontière croise à angle droit l'axe du charbon
et de l'industrie, confrontant le tentaculaire et le bucolique,
le noir et le vert, l'eau impassible de canaux pourvus d'ascenseurs
et celle des ruisseaux, des rivières et des fleuves, l'Oise,
la Scarpe, la Sombre, l'Escaut.
Ici, tout est entremêlé et à
découvrir: les chefs-d'uvre d'ingénierie,
les perles de l'Art nouveau et de l'Art déco, les cités
minières emblématiques Grand-Hornu,
Bois-du-Luc, Wallers... et un florilège de
réalisations contemporaines, architectures-sculptures
de Székély, rougeoyant théâtre du
Phénix à Valenciennes, Mundaneum de Mons, cet insolite
musée du courant mondialiste sorti d'une bande dessinée
de Peeters et Schuiten, ou Parc d'aventures scientifiques de
Frameries dû à la virtuosité mimétique
de Jean Nouvel.
Sommaire :
- À l'espoir de l'Europe,
par Maurice Culot.
- L'amour, la poésie, les armes,
par Dominique Delaunay.
- Variations territoriales du « Petit
Pays », par Éric Furlan.
- Le Hainaut partagé, par
Jean Clinquart.
- Charleroi, une ville-territoire,
par Jean-Louis Delaet.
- Mons, de la cité à
la communauté urbaine, par Robert André.
- Valenciennes, chronique d'un siècle
de mutations, par William Maufroy.
- Promenades en Hainaut, par Maurice
Culot et Dominique Delaunay.
- De l'Oise à
l'Escaut.
- De Charleroi à
Valenciennes.
- Repères biographiques.
- Orientation bibliographique.
- Index.
20 euros (code de commande
: 27865).
COQUELET
(Marc) Montignies-sur-Roc. Pages d'histoire. (Tome1). [Montignies-sur-Roc], Chez l'Auteur,
[1991]. A4 sous reliure à spirale, 164 p., 15 illustrations,
envoi de l'auteur.
On joint la suite :
Monographie de Montignies-sur-Roc. Volume II.
L'économie, les traditions, Formes de sociabilité.
Montignies-sur-Roc, chez l'Auteur, 1992. A4 collé,
250 p. illustrations, envoi de l'auteur.
Avis au lecteur :
En
raison de l'ampleur du manuscrit, certaines matières n'ont
pu être insérées dans la monographie de Montignies-sur-Roc
qui sera publiée prochainement par le Cercle d'Histoire
et d'Archéologie de Saint-Ghislain et de la région.
Ces matières, exposées dans le présent ouvrage,
compléteront avantageusement la monographie et aideront
à mieux cerner l'histoire de la localité. Afin
de ne pas encombrer le texte de la partie relative à l'Ancien
Régime, nous n'avons pas fait état quoique
fort intéressant du terroir, dressé,
en 1569, mentionnant pour chacune des terres cultivables, la
contenance, la situation, le nom du propriétaire ou du
tenancier, le pourcentage de la dîme à lever ainsi
que le nom du chemin y attenant.
Le chapitre Anthroponymie aurait été
incomplet sans la liste des sobriquets ou surnoms. Ces derniers
ne faisant plus partie du parler local, nous croyons fermement
n'avoir offensé quiconque en les publiant. Au sujet de
quelques surnoms donnant lieu à des interprétations
différentes, nous avons retenu l'explication qui parait
la plus logique. La dernière partie « Au fil
du temps » reprend les faits divers qui se sont déroulés
chez nous depuis la période espagnole jusqu'aux environs
de 1975. Nous adressons nos plus vifs remerciements aux nombreuses
personnes qui, d'une manière ou d'une autre,
ont contribué à la réalisation de ce travail.
Les deux volumes : 35
euros (code de commande : 28074).
La
Collégiale Sainte-Waudru à Mons. Regards partagés.
Bruxelles, Atelier Ledoux, 1992. In-4° sous reliure et jaquette
d'éditeur, 126 p., nombreuses illustrations en bichromie,
on joint le bulletin de souscription.
Sur le bulletin de
souscription :
Un monument exceptionnel
À regarder...
Des photographies, pures et sans légendes ;
isolées par de grandes plages de blancs, afin que rien
ne vienne entraver les mouvements du regard.
Pour découvrir et admirer, prolonger
ou préparer une visite de la collégiale telle que
vous ne l'avez sans doute jamais vue : dans les galeries
du triforium ou des toitures, au travers des meneaux des fenêtres
ou encore depuis les immeubles environnants.
De la façade au chevet, du déambulatoire
à la tour, des grandes arcades aux vitraux du clair-étage,
des consoles du XVe siècle aux albâtres renaissants
de Jacques Du Brucq, une sélection de points de
vue étonnants et d'uvres connues ou délaissées
par le visiteur pressé, mais dont les détails présentés
ici vous surprendront par leur saisissante beauté.
...et à comprendre
Pourquoi une église à cet endroit ?
Pourquoi un édifice aussi important, dénommé
« collégiale », et pourquoi est-il
dédié au culte de sainte Waudru ? Comment
ce monument gigantesque a-t-il été financé ?
Est-il vrai que la tour devait atteindre 190 m de haut ?
Pourquoi est-il de style gothique brabançon alors qu'il
est bâti au cur du Hainaut ? Les meilleurs spécialistes
en histoire et histoire de l'art répondent à ces
questions et à bien d'autres encore. Ainsi le culte de
sainte Waudru et l'origine des revenus du chapitre sont largement
évoqués ; vous pourrez suivre également
l'histoire du projet de l'actuelle collégiale et revivre
tous les détails de sa construction ; les pièces
les plus intéressantes du mobilier sont expliquées
tandis que les grands événements qui animèrent
la ville, le comté et le monde durant la construction
trouvent place dans une chronique rétrospective.
Un glossaire illustré de plans et de
dessins accompagne les textes.
La collégiale Sainte-Waudru méritait
l'ouvrage qui vous est proposé aujourd'hui. C'est un livre
à regarder tout d'abord... à lire ensuite, à
partager enfin. Une référence indispensable pour
découvrir d'un il neuf ce prestigieux édifice
montois.
35 euros (code de commande
: 19960).
La collégiale Sainte-Waudru. Rêve
des chanoinesses de Mons. Sous
la direction de Gérard Bavay. Photographies de
Benoît Feron. Bruxelles, Racine, 2008. In-4°
sous reliure et jaquette d'éditeur, 169 p., très
nombreuses illustrations en couleurs.
@ Le auteurs ayant collaboré
à ce remarquable ouvrage sont : Jean Barthélemy,
Gérard Bavay, Richard Benrubi, Germain Bienaimé,
Laurent Busine, Jean-Paul Dessy, François De Vriendt,
Guérino D'Onofrio, Frans Doperé, Pierre Dufour,
Benoît Feron, Sandrine Gossuin, Jean-Philippe Huys, Léon
Lock, Francis Tourneur, Manuele Valentino, Yvette Vanden Bemden
et Joost Van der Auwera.
Sur la jaquette :
« La collégiale Sainte-Waudru.
Rêve des chanoinesses de Mons raconte l'histoire des
femmes et des hommes qui ont rêvé ce chef-d'uvre
d'élégance et de légèreté.
Le patient décryptage des signes des tailleurs sur la
pierre a enfin permis de retracer l'uvre des maîtres
de carrière attachés pendant plus de deux cents
ans au chantier de la collégiale Sainte-Waudru, auquel
se sont associés les maçons agençant et
retouchant les blocs de pierre, les verriers mariant la lumière
et les couleurs, les sculpteurs et les peintres...
Ce livre raconte aussi les châsses et
les innombrables témoins de la dévotion, les orfèvreries
qui attestent du goût et de la richesse des commanditaires
et la maîtrise des artistes, les stalles qui font resurgir
l'ombre de la collégiale Saint-Germain. Sans oublier les
statues de ces nobles chevaliers à genoux depuis 00 ans
et pour l'éternité.
Sous la conduite d'artistes, d'ingénieurs
et d'historiens qui conjuguent ici l'érudition de leurs
questionnements et les palettes de leurs sensibilités,
voici un regard radicalement neuf et humain pour comprendre ce
joyau de notre patrimoine. »
39 euros (code de commande
: 13598).
COLLET
(Hélène) Les minières néolithiques
de silex de Spiennes. Patrimoine
mondial de l'Humanité.
Avec la collaboration de Jean-Philippe Collin, Mona
Court-Picon, Quentin Goffette, Aurélie Salavert
et Ivan Thienpont. Namur, Institut du Patrimoine Wallon,
2015. In-8° agrafé, 55 p., nombreuses illustrations
en couleurs, (collection « Carnets du Patrimoine »,
n° 126).
En quatrième
de couverture :
- Un
patrimoine mondial.
- Un potentiel archéologique hors
du commun.
- L'épopée de la découverte.
- Les précurseurs.
- 1867, la tranchée
du chemin de fer.
- Les occupations humaines de la Préhistoire
au XIX' siècle.
- Le Paléolithique.
- Le Néolithique.
- Les âges des
Métaux.
- L'Époque romaine
et le début du Moyen Âge.
- Les Temps modernes
et la Révolution industrielle.
- Le cadre naturel, hier et aujourd'hui.
- Géologie, un gisement d'intérêt
pour les besoins en matières premières.
- La formation de la
craie et du silex.
- Le site.
- Étendue du
site : 50, 100, 150 ha qui dit mieux !
- La densité
en exploitations.
- La durée de
l'exploitation minière.
- Les vestiges.
- Les structures d'extraction.
- Les ateliers de taille.
- Des
spécialistes à l'uvre ?
- L'habitat.
- Les vestiges funéraires.
- Tirer
parti de tous les vestiges : os, coquilles, charbons, graines,
pollens et spores.
- La diffusion des produits de la minière.
- Spiennes, un centre
spécialisé au cur des échanges.
- L'aire de diffusion
des produits : état des connaissances.
- La
caractérisation du silex, un enjeu pour la recherche.
- Un phénomène européen.
- La place de Spiennes
en Europe.
- Perspectives.
- Les fouilles en cours.
- L'avenir de la recherche.
- La gestion et la mise
en valeur du site.
- Coup d'il sur un site d'intérêt
archéologique et paysager.
- « Petit-Spiennes »
- Le « Camp-à-Cayaux ».
- La vallée de
la Trouille et l'enceinte Michelsberg.
- Le
site Natura 2000 de la Vallée de la Trouille.
- Orientation bibliographique.
6 euros (code de commande
: 22751/F).
COLLETTE
(François) Ils ont construit Mons. Essai sur l'histoire de la ville. Tome premier : La genèse des origines
à la fin du XIIe siècle. [Illustrations par
Gérard Noirfalise]. [Préface de Jean-Marie
Cauchies.] Jumet, Imprimerie Provinciale, 2005. In-8°
oblong sous cartonnage d'éditeur, 192 p., illustrations,
à l'état de neuf.
Préface :
[...] Écrit pour un large public, Ils
ont construit Mons... n'en fait pas moins figure d'ouvrage
érudit, en ce qu'il invite le lecteur à s'informer
davantage, dans des notes opportunément baptisées
« Pour en savoir plus »...
À la différence de villes hainuyères
françaises si proches, telles Valenciennes et Maubeuge,
Mons attend toujours une « histoire », une monographie
digne de ce nom, type d'entreprise qui requiert aujourd'hui un
travail en équipe. L'un des mérites de François
Collette, remontant aux sources, est à mes yeux de préparer
le terrain à une initiative de ce genre, que tous les
historiens de notre province ne peuvent qu'appeler de leurs vux.
Son angle d'approche semble évidemment prédéterminé
: le sol, les édifices, la brique, la pierre... Mais ce
n'est pas seulement entre les murs des maisons religieuses ou
des demeures princières et seigneuriales qu'il entraîne
ses lecteurs, c'est aussi à travers rues et habitat de
toute la ville.
Mons doit bien faire l'aveu de ses origines
modestes et incertaines. On tenta d'ailleurs de les pallier à
l'aide de mythes fondateurs ou « promotionnels ».
Gislebert de Mons, chancelier de Baudouin V, homme d'une grande
érudition mais d'une moindre objectivité, aura
beau exalter au XIIe siècle la prédestination de
sa ville à une fonction de « capitale », caput
tonus Hannoniae. Les Montois, pour leur part, ont mille fois
raison de célébrer sainte Waudru en qualité
de patronne, vu l'impulsion qu'elle donna à l'essor du
lieu en y fondant une modeste communauté de moniales appelée
à devenir, après maintes tribulations, la prestigieuse
institution ecclésiastique que l'on sait. Mais il vaut
mieux éviter d'appliquer à l'illustre dame des
temps mérovingiens la qualification de « fondatrice
» de la ville elle-même. Au-delà d'un enracinement
religieux et sans préjudice pour de futures aspirations
bourgeoises, Mons est le fruit d'une volonté politique
des comtes de Hainaut, elle s'affirme avant tout comme bourgade,
naissante au Xe siècle, puis ville comtale.
Clarifier tout cela, le dégager de la
gangue des légendes et des idées reçues,
tel est pour ces siècles de « genèse »
l'objectif que s'est assigné François Collette.
Il le fait au prix d'hypothèses, parfois hardies
à propos notamment du célèbre dossier de
la bataille du Sabis mais toujours énoncées
comme telles. Il le fait aussi profession oblige...
en plaidant, par exemple, et on le fera volontiers avec lui,
pour une continuation des fouilles du « château ».
Il le fait surtout, et c'est ce qui impressionne le plus l'historien
de métier qui signe ces lignes, en tirant abondamment
parti de l'apport d'une discipline que nous disons auxiliaire,
la topographie, et d'une étude inégalée
du parcellaire, un témoin souvent délaissé
de la persistance de l'espace à travers le temps.
« Le vieux Paris n'est plus. La forme d'une ville change
plus vite, hélas ! que le cur d'un mortel... »
: les mots de Baudelaire, dans ses Tableaux parisiens,
ne détonnent pas ici, à propos de la « bonne
ville » hainuyère et médiévale de
Mons.
30 euros (code de commande
: 21880).
[CONFRÉRIE
DU SAINT-ESPRIT]. Description du Jubilé de deux cens
ans et plus de l'érection de la très-pieuse &
célébre Confrérie du Saint Esprit dans l'Eglise Paroissiale de sainte Elisabeth
en la Ville de Mons. Avec les Litanies du Saint Esprit, &
le Veni Creator en françois.
Mons, Plon, [1761]. [A
Mons, / De l'Imprimerie de Pierre Jean Joseph Plon, / Imprimeur
& Libraire rue de Nimi. / Avec Approbation & Permission.] In-8° broché sous sa couverture
d'attente, 16 p., bon exemplaire, rare.
Ce volume contient
:
- Bulle.
Notre S. Pere le Pape Clement XIII.
- Description du Jubilé de deux
cens Ans & plus, de l'érection de la très-pieuse
et célébre Confrérie du Saint Esprit.
- Litanies du Saint Esprit.
- Le Veni Creator.
- Dispositions relative aux festivités
du 10 mai, jour de la Pentecôte.
- Ordre de la procession.
Bibliographie :
- Rousselle (Hippolyte), Bibliographie
montoise, n° 726.
35 euros (code de commande
: 27462).
Les
Cours de justice de Mons.
Photographies de Pierre Peeters. Bruxelles, Luc Pire,
2008. In-4° carré cous cartonnage et jaquette d'éditeur,
132 p., très bon exemplaire, peu courant.
Sur la jaquette :
Le
2 mai 2007, en présence de Son altesse royale le Prince
Phillipe, les Cours de Justice de Mons furent inaugurées.
Elles font partie d'un vaste programme visant à doter
la « Justice » de nouvelles infrastructures
et sans doute les « affaires » qui ont
secouées [sic !] la Belgique dans les années
nonante ont été le déclencheur pour une
nouvelle image de la Justice.
Jacques Van Belle précise dans son texte
que « l'Institution judiciaire doit s'exercer, à
l'instar de l'Institution civile ou religieuse, au cur
de la Cité « Polis »
au sens grec , au milieu de l'activité urbaine.
Les édifices publics comme l'Hôtel de Ville, le
théâtre, le musée, l'église ou le
Palais de Justice sont des lieux majeurs de la ville : ils
représentent des signes, des points de repère et
d'identification, liés à ses activités institutionnelles.
Nier cela, c'est nier le sens de la ville. » Le site
en friche de l'ancien abattoir de la Cité du Doudou fut
choisi, et la rue du Marché au Bétail fut heureusement
rebaptisée « rue des Droits de l'Homme ».
Il fallait donc construire un complexe aux
dimensions importantes dans l'intra-muros montois, défier
le format triangulaire du terrain, intégrer la Tour valenciennoise
l'unique vestige hors sol de la deuxième enceinte
médiévale , offrir aux magistrats et
autres gens de Justice un bâtiment à l'image de
leur Institution, à la fois imposante et majestueuse mais
avant tout accueillante. Tel fut l'énorme défi
à relever pour les architectes.
Le chantier a été dirigé
par la Régie des Bâtiments, sous la responsabilité
du directeur de la Province de Hainaut, l'architecte Jacques
Van Belle, assisté de Jacqueline Fionville, ingénieur
architecte de la Faculté polytechnique de Mons. Quant
à l'auteur de projet, il s'agit du groupe A.U.R.A. (Atelier
d'Urbanisme, de Réhabilitation et d'Architecture) constitué
de trois architectes associés : Jean Barthélémy,
professeur émérite d'architecture à la Faculté
polytechnique de Mons et deux de ses anciens élèves
Benoît Jonet et Michel Poulain. Dans cette équipe,
c'est ce dernier qui, dès les premières esquisses
du projet jusqu'à la réception provisoire, a joué
le rôle d'associé principal, en parfaite symbiose
avec le premier nommé, en véritable « cheville
ouvrière » de ces Cours de Justice. Quant aux
entreprises, elles étaient constituées autour d'un
triumvirat formé des entreprises Galère, Dherte
et Blaton.
À travers le point de vue du Premier
Président de la Cour d'Appel, d'une historienne de l'art,
de l'architecte-concepteur, d'un sociologue et de l'architecte-directeur
de la Régie des Bâtiment, ce bâtiment vous
dévoilera une partie de ces secrets et de ces trésors
architecturaux.
Le photographe Pierre Peeters n'a pas voulu
faire un livre conventionnel d'architecture, il nous entraîne
avec ses images à regarder ce bâtiment où
la lumière naturelle omniprésente fait vivre le
bâtiment avec des jeux d'ombre et de lumière renforçant
les lignes courbes exploitées à l'extrême
par les architectes.
Au visiteur, obligé ou non, des Cours
de Justice de laisser courir son propre regard sur les murs noirs
de la salle des pas perdus et de le laisser poursuivre son chemin
au gré des lignes à la recherche des détails.
Ce livre offre une clef de lecture. Les Cours de Justice de Mons
resteront dans l'histoire de l'architecture moderne du 21e siècle
un exemple des plus remarquables et qui répondent à
la conception de la Justice d'aujourd'hui.
Table des matières :
- Préface, par Hervé
Hasquin.
- Une cathédrale-spatiale,
par André Stevens.
- En guise d'introduction, par Jean
Barthélemy.
- Inauguration des Cours de Justice,
par Jean Barthélemy.
- Rêveries d'un juge solitaire,
par Jean-Louis Franeau.
- Un autre regard, par Colette
Pierard.
- Au commencement était...,
par Colette Piérard.
- À propos de l'atmosphère
intérieure, par Jean Barthélemy.
- Le parti pris architectural,
par Colette Piérard.
- Mons : des nouvelles infrastructures
judiciaires à l'aube du 21e siècle, par Jacques
Van Belle.
- Deux réflexions complémentaires
à propos des Cours de Justice, par Francis Hambye.
- Bibliographie.
30 euros (code de commande
: 28442).
[DEFUISSEAUX
(Alfred)]. DELATTRE (Achille) Alfred Defuisseaux, un
homme, une période. Préface
de Léo Collard. [Charleroi], Institut
Émile Vandervelde, 1959. In-8° broché, 191
p., illustrations hors texte.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Les étapes du Suffrage Universel
en Belgique.
- Alfred Defuisseaux, sa famille.
- La situation sociale en 1870.
- Le peuple est conciliant mais sans résultat.
- Le Procès d'Hornu et Wasmes.
- La vengeance frappe aussitôt.
- Alfred Defuisseaux se lance dans la
bataille.
- Les lieutenants d'Alfred Defuisseaux.
- Le Catéchisme de Defuisseaux.
- L'auteur du Catéchisme du
Peuple est sévèrement condamné. Il passe
à l'étranger.
- La manifestation doit remporter la victoire
Alfred Defuisseaux en exil.
- La Chambre censitaire jette du lest.
- Les agents provocateurs entrent en lice.
- L'action, qui va se développant
sans cesse, fait de plus en plus impression.
- Victoire ! Mais le sang a de nouveau
coulé.
- Alfred Defuisseaux rentre et est incarcéré.
Les élections du 14 octobre 1894.
- Le Grand Complot d'un seul homme.
- La Grande Voix du Peuple se fait entendre
au Parlement.
- Apothéose.
15 euros (code de commande
: 28487*).
DELANOIS
(Henri) et BERNARD (Véronique) Spiennes. Mons, Hainaut Culture et Démocratie,
2012. In-8° carré collé, 144 p., illustrations
en noir et en couleurs, (collection « À la
Découverte de ma Commune »).
Table des matières
:
- Aperçu
de la géographie et de la géologie du village de
Spiennes
- Des faits historiques :
- Le silex, exploitation
préhistorique et contemporaine.
- Les Seigneurs de Spiennes.
- L'origine du nom de
Spiennes.
- Le sceau de Spiennes.
- Les périodes
de guerre et ses conséquences.
- Création du
cimetière des Anglais.
- Spiennes et son administration communale.
- Organisation de la vie communale.
- Énumération des bourgmestres:
Jean-Baptiste Toubeaux, Constant Pierart, Charles Tordeur, Pierre
Puisage, Victor Albert Deprez, Marins Fourez, Gustave Decastiau
et Albert Vienne.
- Le développement économique
- Les extractions et
les exploitations industrielles (le silex - les phosphates -
la houille).
- Les briqueteries.
- Les activités
agricoles.
- Les activités
commerciales : le moulin, les brasseries, les boutiques.
- L'évolution démographique.
- L'aménagement des voiries et
explications relatives au contexte social du village.
- Création de diverses institutions,
services publics et privés :
- Un service de transport
en commun.
- Par souci de salubrité
publique.
- Distribution d'eau potable.
- L'enseignement :
- L'infrastructure scolaire
au sein du village.
- L'organisation des
classes.
- « Le panzer le jardin le syllabaire
» du poète et écrivain Claude Bauwens.
- Le patrimoine religieux : l'église,
les chapelles, le presbytère, le cimetière, organisation
au sein de l'église.
- Les richesses culturelles :
- Les us et coutumes.
- Les activités festives,
les ducasses et les organisations sportives.
- Liste des hameaux et des lieux-dits.
- La perspective d'une démarche et la
bibliographie.
20 euros (code de commande
: 19413).
DEPASSE (André) Jemmapes 1792-1992.
S.l., Chez l'Auteur, 1991.
In-8° broché, 220 p., illustrations en noir et
en couleurs, envoi de l'auteur, exemplaire en très bel
état.
Table des matières
:
1.
Avant-propos.
2. La bataille.
1. Engagement de Boussu.
2. Rappel de la bataille
de Jemappes.
3. Évocation de la
personne de Dumouriez.
4. Des militaires d'origine
belge dans l'armée française.
5. Essai de réhabilitation
de Dumouriez.
3. Souvenirs de la bataille. Évocation
par...
1. Les sculpteurs.
2. Un petit tour en Autriche.
3. Retour en Belgique et
en France.
4. Les écrivains.
5. La musique.
6. L'affiche.
7. Les peintres.
8. L'armée française.
Les drapeaux.
4. Le monument de Jemappes.
1. L'idée.
2. Les Amitiés françaises.
3. L'inauguration de 1911.
4. Et l'opposition...
5. La guerre 1914-1918.
1. La destruction.
2. Jemappes et la guerre.
3. La reconstruction, l'inauguration
de 1922.
6. La guerre 1940-1945.
7. Les commémorations.
1. Aspect particulier du
160e anniversaire.
2. Et l'opposition...
3. Autres commémorations
et le Coq aujourd'hui.
8. Les morts de la bataille.
1. Le vide autour de leur
mémoire.
2. Questions et réponses
au sujet des fosses communes.
9. Supplément inédit. Histoire
de la bataille par ceux qui y prirent part.
10. Conclusion.
11. Bibliographie.
- Tables.
12 euros (code de commande
: 28337).
DETRY
(Bernard) et BERNARD (Véronique) Saint-Symphorien.
Mons, Hainaut Culture et
Démocratie, 2013. In-8° carré collé,
143 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection
« À la Découverte de ma Commune »).
Table des matières
:
I.
Avant-propos.
II. Introduction historique.
III. Un peu de géographie.
IV. Le Saint Patron du village.
V. Les témoins d'un riche passé.
1. Le mégalithe du
village.
2. La ferme gallo-romaine.
3. Le moulin à vent.
4. Le titre de baron de Saint-Symphorien
et le château du village.
5. Les dépendances
du château.
6.L'église et ses
trésors.
VI. Ordres religieux et Confréries.
1. L'ordre de Malte.
2. Les ministres du culte
de la paroisse de Saint-Symphorien.
3. La Confrérie Saint-Symphorien
et le Grand Tour.
4. La Confrérie Saint-Sébastien
ou Confrérie des Archers.
VII. Chroniques anciennes.
1. L'ordre public sous l'Empire.
2. Les bourgmestres du village.
3. Les chemins vicinaux.
4. Les anciens transports.
VIII. Les anciennes exploitations de phosphates.
1. La géologie.
2. La flore indigène.
IX. Les cimetières.
1. D'un cimetière
à l'autre.
2. Le cimetière « des
Anglais ».
X. La forteresse fantôme.
XI. Royales passions.
1. Le FCR Symphorinois est
devenu Royal.
2. La Royale Philharmonie
de Saint-Symphorien.
20 euros (code de commande
: 19802).
La
Ducasse de Mons. Nivelles,
Traditions et Parlers Populaires Wallonie-Bruxelles, 1995. In-4°
broché sous couverture rempliée, 104 p., nombreuses
reproductions en couleurs, (collection « La Tradition
par l'Image », n° 2), très bon exemplaire.
Table des matières
:
- À
propos de la Ducasse, par Jacques Hainaut.
- Les processions en l'honneur de Sainte-Waudru.
- Une ville en fête.
- Un culte multiséculaire.
- La procession historique du Car d'Or.
Notices de Michel van Herck.
[Avec des notices sur tous
les groupes participant à la procession.]
- Le combat légendaire dit « Lumeçon »,
par Jean-Pierre Ducastelle et Jean Fraikin.
- Le Lumeçon.
- Saint-Georges.
20 euros (code de commande
: 28180 - vendu).
La
Ducasse rituelle de Mons. Sous
la direction de Benoît Kanabus. Bruxelles, Racine,
2013. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 240 p.,
nombreuses illustrations en couleurs.
Table des matières
:
Dire
la Ducasse.
- La Ducasse rituelle
en quelques mots, par Pierre Favart et Benoît
Kanabus.
- Pourquoi une ducasse
à Mons ?, par Benoît Kanabus.
- La foule, acteur
naturel du sacré, par Gérard Bavay.
- Le Combat et la
Procession, des cas uniques ?, par François De
Vriendt et Corentin Rousman.
- Pourquoi dit Lumeçon
?, par Alixe Hanon de Louvet et Benoît Kanabus,
avec la collaboration de Corentin Rousman.
- Un hymne des plus
énigmatiques, par Alixe Hanon de Louvet et
Benoît Kanabus.
- El' Doudou, air
populaire montois, par André Foulon.
Madame sainte Waudru.
- Aristocrate, abbesse
et sainte, par François De Vriendt.
- Un corps saint,
des reliques sacrées, par Benoît Kanabus
et Benoît Van Caenegem.
- Le chapitre de
Sainte-Waudru, par Gérard Bavay et Benoît
Van Caenegem.
- Descendre la châsse,
par Benoît Kanabus et Benoît Van Caenegem,
avec la collaboration de Thierry Héroufosse.
- Comment dépendre
une châsse ?, par Fernand Kicq.
- Le dialogue de
la transmission, par Pierre Dufour.
- La musique de la
Descente de châsse, par André Foulon.
Histoire de la Procession.
- Une myriade de
processions, par François De Vriendt.
- Du rite sacré
au cortège civique, par François De Vriendt.
- Du premier char
au Car d'Or, par François De Vriendt.
- Entre réformes
autrichiennes et Révolution française, par
François De Vriendt.
- La renaissance
de la Procession, par Benoît Van Caenegem.
- La restauration
de la Procession, par Aurélien Baroiller et
Benoît Kanabus.
- Les processions
ont-elles un avenir ?, par Guy Harpigny.
Processionner le Car d'Or.
- Préparer
la Procession, par Henri Brouet.
- De la nef à
la rampe, par Benoît Van Caenegem.
- Comment freiner
le Car d'Or ?, par Fernand Kicq.
- Une Procession
de confréries et de Vierges, par Benoît Van
Caenegem, avec la collaboration de Benoît Kanabus.
- Qu'est-ce qu'une
confrérie ?, par Michel Van Herck.
- Une Procession
haute en couleur, par Michel Van Herck.
- La compagnie montoise
des Hallebardiers, par Emmanuel Godefroy.
- La musique dans
la Procession, par André Foulon.
- La Montée
de la rampe, par Georges Moucheron.
- Du service liturgique
au service de la cité, par Germain Bienaimé.
Monseigneur saint Georges.
- Martyr invincible,
patron militaire, icône chevaleresque, par François
De Vriendt.
- Saint Georges « belle
monture » et le dragon, par Patrick Absulon.
- La figure du roi,
par Richard Miller.
- La danse du cheval
et du dragon, par Jean-Pol Hecq.
- Deux dimensions
de l'être humain, par Léonardo Boff.
- Un lieu dédié
à la Ducasse rituelle, à saint Georges et au dragon,
par Manuela Valentino.
Histoire du Combat.
- Saint Georges à
Mons, une initiative laïque ?, par François
De Vriendt.
- La châsse
de saint Georges, par Benoît Van Caenegem.
- Saint Georges ou
Gilles de Chin ?, par Benoît Kanabus et Corentin
Rousman.
- Les origines du
Combat, par Corentin Rousman.
- Le renouveau des
fêtes locales, par Renaud Zeebroek.
- Du sauvetage du
jeu au maintien du rite, par Aurélien Baroiller.
- Le Lumeçon
en dehors de Mons, par Corentin Rousman.
Combattre dans l'arène.
- Générique
du Lumeçon, par Benoît Kanabus, Corentin
Rousman et Joëlle Wattier.
- La queue high
tech du Dragon, par Guy Guerlement.
- Préparer le
Combat, par Fabrice Levêque et Joëlle Wattier,
avec la collaboration de Didier Gerhards.
- De la cave à
l'arène, par Fabrice Levêque et Joëlle
Wattier, avec la collaboration de Didier Gerhards.
- La destinée
d'une cité, par Fabrice Levêque et Joëlle
Wattier, avec la collaboration de Didier Gerhards.
- Le Petit Lumeçon,
par Fabrice Levêque, Corentin Rousman et
Joëlle Wattier.
Épilogue.
- Quand les mystères
se font miracles, par Franco Dragone.
Sources et notes.
Index des uvres.
39 euros (code de commande
: 20938/F).
DUPRET (Marcel-Étienne) Un
joyau à découvrir. Harmignies, Dejardin et les
Épioux. Avec des
illustrations de Jean-Claude Servais. Mons, Mon's Livre,
2015. In-8° carré broché, 60 p., illustrations
en noir et en couleurs.
Table des matières
:
- Mot
de la présidente.
- Mot du CPAS de Mons.
- À propos de la commune de Florenville.
- Une collaboration avec Jean-Claude Servais.
- Introduction : propriété
du CPAS de Mons.
- Dejardin et les Épioux.
- La vente de 1887.
- Victor Dejardin, d'Harmignies
à Chiny.
- Les testaments de
Victor Dejardin.
- Un patrimoine d'exception.
- Les Hospices civils
de la Ville de Mons.
- Un lien avec Mons
: le chalet du « Ropieur ».
- La sauvegarde des
Épioux, un enjeu d'actualité.
- Au cur de la forêt de Chiny.
- Une histoire naturelle.
- Légende et
étymologies.
- Du comté de
Chiny à la Gaume d'aujourd'hui.
- L'abbaye Notre-Dame d'Orval.
- Le temps des maîtres de forges.
- L'industrie du fer
en Gaume.
- Les Épioux-Haut
et les forges Dumoustier.
- La forge Tamison.
- Les Épioux-Bas
et la forge Roussel.
- Le temps du domaine forestier.
- Pierre Bonaparte aux
Épioux-Haut.
- Edmond Picard aux
Épioux-Bas.
- Orientation bibliographique.
15 euros (code de commande
: 23617).
Les
enseignes remarquables de Mons. Anciennes
et modernes. Mons, Association
des Montois Cayaux, 2014. In-8° collé, 91 p.,
nombreuses illustrations.
En quatrième
de couverture :
L'association
des « Montois Cayaux » vous invite à
découvrir les superbes enseignes dont la ville de Mons
s'est parée au fil des siècles. Ce petit patrimoine
d'une très grande diversité constitue un véritable
trésor trop souvent méconnu.
Véritables noms propres attribués
aux maisons, elles permettaient de les localiser à une
époque où la numérotation des immeubles
n'existait pas et où la plupart des habitants étaient
illettrés. Certaines d'entre elles sont parvenues jusqu'à
nous.
Les légendes du passé, les traditions
locales, les allusions, les rébus, les mots plaisants,
ou tout simplement la fantaisie des propriétaires furent
à l'origine d'appellations poétiques et pleines
de charme. On peut s'interroger sur les motivations des créateurs
de ces petits chefs-d'uvre, mais aller à leur découverte,
c'est tenter de comprendre leurs intentions.
Il est dommage que la plupart de ces belles
enseignes aient disparu, car avec elles c'est tout un pan de
notre histoire locale qui s'en est allé. Celles qui subsistent
devaient être recensées pour sensibiliser les Montois
à l'intérêt de ce patrimoine et assurer sa
pérennité.
C'est la raison d'être de ce petit guide.
Nous n'avons par ailleurs pas hésité à ajouter
à ces témoignages du passé les quelques
enseignes contemporaines de qualité qui perpétuent
cette tradition.
Cent vingt-trois enseignes remarquables, anciennes
ou contemporaines, toujours en place, ou disparues, ou encore
déposées dans nos musées, sont présentées
classées par thème. En fin d'ouvrage, une liste
par rues renvoyant à un plan de la ville permet leur localisation.
10 euros (code de commande
: 21284).
FAEHRÈS
(André) Mémoire
Photographique de Mons. Mons de la Belle Époque à
la Tourmente 1887-1918. Photographies du Fonds d'Archives
Photographiques sur Mons d'André Faehrès. Mons, Maison de la Mémoire, 2014. In-4°
sous cartonnage d'éditeur (215 x 304 mm.), 208 p.,
très nombreuses reproductions de documents inédits.
André Faehrès a sauvegardé
plus de 10600 documents photographiques. Grâce à
ce travail, il nous propose à travers ses publications
un choix très intéressant qui montre de Mons de
nombreuses facettes jusqu'alors « invisibles »,
peu connues ou carrément ignorées. Il choisit les
meilleurs clichés, tant au niveau intérêt
historique que qualité artistique. Certaines sont particulièrement
émouvantes.
Chaque document est dûment commenté.
Avant-propos de l'auteur :
Mons de la Belle Époque à
la Tourmente 1887-1918 est le deuxième livre de la
collection « Mémoire Photographique de Mons ».
Il est en quelque sorte la continuation du livre précédent
Mons durant les grands travaux 1860-1905. Le sujet est
cependant différent. Ce nouveau livre représente
les événements qui ont rythmé la vie des
Montois depuis 1887 jusqu'à la fin de la Première
Guerre mondiale en novembre 1918.
La première partie du livre illustre
les nombreuses fêtes, manifestations, joyeuses entrées
princières et royales et les festivités pour le
75e anniversaire de la Belgique, qui se sont déroulées
à Mons à la Belle Époque.
Mais ces années euphoriques sont brutalement
interrompues par l'invasion de la Belgique par l'armée
allemande le 4 août 1914 : la Tourmente, deuxième
partie du livre. Le 23 août 1914, Mons est le théâtre
du premier contact entre l'armée britannique et l'armée
allemande. C'est la Bataille de Mons et sa célèbre
légende des anges dont on fête le 100e anniversaire
cette année. La ville de Mons souffre de l'occupation
allemande pendant 51 longs mois avant d'être libérée
les 10 et 11 novembre 1918 par les soldats canadiens de l'armée
britannique. Fait exceptionnel les soldats britanniques ont livré
leur première et dernière bataille de la Première
Guerre mondiale à Mons. Le dernier coup de canon y a été
tiré quelques minutes avant la déclaration de l'Armistice.
26
euros (code de commande : 21859).
FAEHRÈS (André) Mons
durant les Grands Travaux 1860-1905. Photographies du Fonds d'Archives Photographiques
sur Mons d'André Faehrès. Mons,
Maison de la Mémoire, 2007. In-4° sous cartonnage
d'éditeur, 200 p., très nombreuses reproductions
de documents, (collection « Mémoire Photographique
de Mons »), exemplaire en parfait état, épuisé.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Introduction.
- Cela s'est passé à Mons.
- La démolition des fortifications.
- La réalisation des boulevards.
- La nouvelle gare.
- La maison de sûreté.
- Le Tir communal.
- La caserne de gendarmerie.
- L'hôpital civil.
- Le Waux-Hall.
- Les boulevards.
- La statue de Baudouin de Constantinople.
- Une maison place de Flandre.
- Deux maisons de l'avenue d'Havré.
- Le boulevard Jean d'Avesnes.
- Un immeuble du boulevard Jean d'Avesnes.
- Deux immeubles au boulevard Jean d'Avesnes.
- L'école normale.
- Une maison du boulevard Jean d'Avesnes.
- Une maison de la place d'Avesnes.
- Deux maisons de l'avenue de Bertaimont.
- La Trouille : les moulins jumeaux
- la machine à eau.
- La démolition de l'abbaye du
Val des Écoliers.
- La tour du Val des Écoliers.
- La statue de Léopold Ier.
- La place Léopold.
- Le square Saint-Germain.
- Le monument Jean-Charles Houzeau de
Lehaie.
- La vie à Mons, durant les grands
travaux.
- La statue de Roland de Lassus - Le 300e
anniversaire de la mort de R. de Lassus.
- L'hospice Terrasse.
- La caserne de cavalerie.
- L'armée s'entraîne à
la plaine des manuvres.
- La ville vue de haut.
- Avant la Banque Nationale.
- La Banque Nationale.
- Une des premières maisons de
la rue Buisseret.
- Deux nouvelles rues.
- Les Montois se promènent.
- Le marché aux Herbes.
- La rue d'Havré.
- La rue de Boussu.
- Une maison de la rue André Masquelier.
- La plaine des manuvres.
- Le dégagement des abords de Sainte-Waudru.
- Le réaménagement du grand
escalier.
- Le grand escalier de Sainte-Waudru.
- L'aménagement du square Sainte-Waudru.
- Le dégagement de l'hospice des Incurables
- Le square Sainte-Waudru.
- La collégiale et ses abords après
les grands travaux.
- L'assainissement des chasses d'Havré.
- L'assainissement du quartier des Trois
Boudins.
- Les funérailles du général
Quenne.
- Le dispensaire Warocqué.
- Les activités sur la Grand-Place.
- La démolition de la pharmacie
Meunier.
- L'hôtel du téléphone.
- La place du Marché aux Poulets.
- La rentrée du fourrage place
Nervienne.
- L'hospice des Kanquennes.
- L'hospice Henri Glépin.
- La rue d'Havré.
- L'hôtel des postes.
- La rue de Houdain.
- L'École des Mines - L'inauguration
du monument Guibal et Devillez.
- Le plan Popp.
- Bibliographie.
30 euros (code de commande
: 26181).
FAGNIART (Élisa) Mes
loisirs de campagne. Par
Élisa Fagniart (Madame Antoine Sohier). Mons, Loret, 1889. [Mons. Typographie artistique de Léopold Loret,
Rue de la Raquette, 14 & 16. 1889]
In-8° demi-chagrin rouge, 127, [1 (colophon)] p., ornements
typographiques, rousseurs éparses.
25 euros (code de commande
: 21775YB).
FAIDER
(Paul) et DELANNEY (Henry)
Mons. Préface d'Edmond Puissant.
Mons et Frameries, Union des Imprimeries, 1928. In-8° broché,
191 p., illustrations in et hors texte, non coupé, rousseurs
éparses, bel exemplaire.
Cet ouvrage a été publié
à l'occasion du Congrès Archéologique et
Historique de Mons.
Table des matières :
- Préface.
- Bibliographie.
Chapitre I. Coup d'il
sur la ville de Mons et l'historique de son développement.
1. Panorama
de Mons.
2. Les
grandes dates de l'histoire de Mons.
3. Physionomie
morale.
Chapitre II. L'architecture
militaire.
1. Le château
des comtes.
2. Les
enceintes fortifiées.
3. Les
établissements militaires.
Chapitre III. L'architecture
religieuse.
1. Les
églises paroissiales (Église Sainte-Waudru - Église
Sainte-Élisabeth - Église Saint-Nicolas-en-Havré
- Église N.-D. de Messine).
2. Couvents
et monastères.
3. Refuges
d'abbayes.
4. Chapelles
et « capelettes ».
Chapitre IV. L'architecture
civile de caractère public.
1. L'Hôtel
de ville.
2. La tour
du Château, ou beffroi.
3. Constructions
et établissements d'utilité publique (Édifices
divers : Palais de Justice, Théâtre, etc. - Squares
et jardins - Cimetière - Puits et fontaines - Statues
et monuments commémoratifs.
4. Institutions
charitables et hospitalières.
5. Établissements
d'enseignement.
Chapitre V. L'architecture
privée.
1. Hôtelleries.
2. Maisons
et hôtels privés.
3. Anciennes
enseignes.
4. Intérieurs.
Chapitre VI. Institutions
scientifiques, musées, collections.
1. Bibliothèque
publique.
2. Dépôt
des Archives de l'État.
3. Institut
provincial et Musée d'hygiène.
4. Musée
d'histoire naturelle.
5. Musée
de peinture.
6. Musée
archéologique.
7. Collections
particulières.
Conclusion.
13 euros (code de commande
: 20728).
[FAIDER
(Paul)] Mons. Mons,
1925. In-12 broché, 72 p., exemplaire du tirage limité
à 350 exemplaires ordinaires (après 3 sur Japon
et 12 sur Hollande), non coupé et en parfait état.
Voici comment l'auteur
présente cette publication :
Cette
brochure a été rédigée à la
demande d'un membre du Barreau de Mons [Léon Losseau]
qui l'offre à ses confrères de la Fédération
des avocats belges venus à Mons le 6 et le 7 juin 1925
pour y tenir leur assemblée générale annuelle.
Elle n'est pas un guide de la ville et de ses
monuments ; elle ne sera que le souvenir d'une visite.
Son auteur, qui n'est pas montois, n'a pas
jugé nécessaire de se faire connaître. Il
suffira que ses amis de Mons le reconnaissent et lui pardonnent
la franchise de ses appréciations.
Il consacre son petit essai à la mémoire
de tous ceux de ses ascendants qui, durant le XVIIe et le XVIIIe
siècle, naquirent et vécurent bourgeois de cette
ville, dont il est redevenu lui-même, de 1909
à 1922, le citoyen.
Né
à Liège en 1866 et décédé
à Gand en 1940, Paul Faider fit de brillantes études
de philologie classique. Il devient professeur à l'Athénée
de Mons en 1909 et y enseigne jusqu'en 1922, date à laquelle
il devient professeur à l'université de Gand.
Parallèlement à ses recherches
érudites sur la littérature et philosophie latines,
il publie plusieurs articles et livres sur la ville de Mons à
laquelle il fut très attaché. Il quitte l'université
de Gand pour devenir directeur du Musée de Mariemont en
1934.
Concernant Paul Faider, nous renvoyons à
la notice nécrologique de Paul van de Woestijne, Paul Faider (1866-1940) in Revue belge de philologie et d'histoire.
Tome 20 fasc. 1-2, 1941. pp. 392-395.
13
euros (code de commande : 20735).
[FAIRE-PART DE DÉCÈS].
Faire-part du décès de Jean-Baptiste François,
survenu à Mons le 12 août 1844.
Dimensions : 120 x
89 mm.
20 euros (code de commande
: 26001).
FAUVIEAU
(Hector) Le Borinage.
Monographie politique, économique, sociale. Frameries, Union des Imprimeries, 1929. In-8°
broché, 358 p., couverture légèrement défraîchie,
exemplaire non coupé.
Préambule :
De belles pages ont été écrites
sur le Borinage. On en a donné surtout, de manière
charmante, les traditions et usages populaires, les anciennes
poésies et les anciennes légendes ; les chants,
les proverbes et les jeux. Certes, le travail, le rude labeur
de l'ouvrier mineur a été magnifié. Mais,
dans toute la littérature ayant pour sujet le Borinage,
j'ai vainement cherché une uvre d'investigation
statistique.
Il m'a semblé qu'un travail qui aurait
pour objet l'étude de la population boraine, de sa formation,
de son évolution, de ses activités, de ses réalisations
dans les divers domaines de l'industrie, du commerce, de l'enseignement,
de la politique et de ses organisations économiques et
professionnelles devait présenter un attrait tout particulier
pour celui qui, Borain lui-même et aimant le Borinage,
s'y livrât et y prît goût, ainsi qu'un intérêt
irrésistible pour le public.
Mêlé intimement à sa vie,
témoin intéressé de son évolution,
l'idée nous en était déjà venue il
y a une dizaine d'années.
Alors, déjà, il nous semblait
que, pénétrer profondément dans l'étude
de cette région, en examiner la position au point de vue
politique et social, eût été d'un incontestable
enseignement.
Les mouvements populaires français,
depuis la grande Révolution, ont toujours eu une répercussion
immédiate et plus ou moins sérieuse sur le Borinage.
Des convulsions, les unes d'apparence bénignes, d'autres
plus grandes n'ont pas cessé de le secouer jusqu'aux années
1880 à 1885 qui virent préparer et organiser la
grande enquête sur la situation de la classe ouvrière
et, au cours de l'année 1893, la Belgique politique subit
une modification profonde qui alla s'accentuant comme mue par
un rythme puissant. Onze ans plus tard, le Borinage apparaissait
à l'esprit attentif considérablement changé.
Alors, déjà, l'on pouvait dégager, d'un
ensemble de faits, certaines répercussions très
marquées sur la population, sur le caractère, sur
les rapports sociaux, sur la vie économique et morale.
Elles étaient le fait d'une transformation et d'une évolution
lentes, mais réelles.
Il y eut la guerre.
Dix années nous en séparent.
Les événements, les bouleversements de tous ordres
se sont opérés avec une rapidité étonnante,
mais irrésistible. Qu'on le veuille ou non, le travail
participe au pouvoir. Le fait entraîne des conséquences
qui rendent plus heureux les uns, et qui terrifient les autres.
L'ouvrier est devenu un collaborateur et, dans bien des cas,
un associé du patron. Et pour citer un exemple plus typique,
la communauté d'intérêt qui unit l'ouvrier
mineur du Borinage aux conseils d'administration et à
la direction des sociétés anonymes charbonnières
est indiscutable.
Une controverse s'élève à
l'heure présente, qui tend à établir un
désaccord irrémédiable entre des doctrines
économiques qui s'attribuent exclusivement une aussi profonde
révolution, oubliant ou négligeant le progrès
sous toutes ses formes et dans ses multiples applications, le
progrès humain.
Laissons les philosophes et les économistes
à ce jeu d'exégètes et de prophètes.
Notre tâche sera plus modeste. Elle consistera à
établir comment et dans quelle mesure le Borinage s'est
dégagé de l'étreinte de la misère
matérielle et morale d'un long passé.
Pour ce travail, nous avons résolu de
ne nous adresser qu'aux faits.
Et nous sommes mieux en mesure, aujourd'hui,
de le réaliser. Notre position dans le monde ouvrier nous
a permis, depuis trente années bientôt, d'enregistrer
maints faits et constatations qui abondent en enseignements de
tous genres. Appelé, le lendemain de l'armistice, à
l'administration d'une des plus importantes communes boraines,
ayant pu pénétrer plus sûrement encore les
faits qui sont propres à la population et à ses
phénomènes divers, ayant décelé les
problèmes qui occupent la société moderne,
voilà ce qui fut déterminant.
Certes, l'on objectera que, visant un but aussi
considérable, une certaine garantie de neutralité
est indispensable. Mais, tout homme normal professe, en toute
chose, une opinion. La neutralité, spécifiquement,
est un non sens.
Nous tenons à dire que ce travail est,
avant tout, un exposé de faits.
Nous nous sommes efforcé de dresser,
en regard de la situation actuelle, celle d'époques antérieures.
Nous ne dissimulons pas l'importance de semblable tentative et
cependant, nous devons reconnaître que les matériaux
existants sont souvent bien incomplets ; ceux nécessaires
à certaines recherches, même d'ordre purement statistique,
font aussi trop souvent défaut.
Néanmoins, nous croyons avoir réuni
et situé suffisamment de matériaux pour permettre
les comparaisons utiles.
Nous osons espérer que l'on ne nous
accusera pas de les juger et d'en tirer des conclusions à
des points de vue qui peuvent être les nôtres, ou
d'avoir fait état d'opinions personnelles. Nous croyons
avoir réussi à nous en tenir à une objectivité
rigoureuse des faits, et les conclusions nécessaires sans
lesquelles notre travail n'aurait aucune raison d'être,
nous les avons formulées dans la plénitude la plus
absolue de notre indépendance.
Sans doute, l'on pourra nous faire des reproches ;
mais nous avons la conviction qu'avec un peu d'impartialité
l'on nous accordera un mérite : celui de la franchise
et de la sincérité.
Nous avons contracté, vis-à-vis
de fonctionnaires et d'employés de nos administrations
publiques, plus rarement vis-à-vis d'amis, une dette de
reconnaissance. À défaut des renseignements qui
nous ont été prodigués de la manière
la plus obligeante, il nous eût été impossible
de publier ce travail.
Que tous ceux qui nous ont fourni les documents,
les statistiques et les matériaux utiles, reçoivent
ici l'expression de notre gratitude la plus vive et la plus sincère
Table des matières :
Chapitre I : Définition et origine.
- Étendue territoriale.
- Le sous-sol.
- Historique.
- L'Homme.
- Le Patois.
- L'Habitation.
- Le Village.
Chapitre II : Démographie.
- Mouvement de la population.
- Densité de
la population.
- État Civil.
- Les divorces.
- Répartition
d'après les langues parlées.
- Logements.
- Abandon d'enfants.
Chapitre III : État agricole,
industriel et commercial.
- Agriculture.
- Artisanat.
- Industrie.
- Les Mines.
- Le Commerce.
Chapitre IV : Organisation sociale du travail.
- La femme et l'enfant
dans l'industrie.
- La femme et l'enfant
dans la législation sociale d'aujourd'hui.
- L'apprentissage.
- La durée du
travail.
- Les accidents du travail
et leurs suites.
- La longévité
ouvrière.
- Les grèves.
- Le Borinage dans la
législation industrielle, minière, sociale.
Chapitre V : La Guerre - Problèmes
économiques.
- La Guerre.
- Reconstruction et
crise.
- La situation matérielle
des travailleurs.
- Le coût de la
vie.
- Les salaires.
- Les pensions ouvrières.
Chapitre VI : La vie économique,
politique et sociale.
- Les sociétés
coopératives.
- Les mutualités.
- Les unions professionnelles.
- Les organisations
politiques.
- La position des partis.
- L'Enseignement.
- Les activités
intellectuelles et éducatives.
- Situation matérielle
et morale.
- Conclusion.
- Index.
20 euros (code de commande
: 27916).
 FÉTIS (François-Joseph)
Biographie universelle des musiciens et bibliographie
générale de la musique. Deuxième édition entièrement
refondue et augmentée de plus de moitié. Par F.
J. Fétis Maître de Chapelle du Roi des Belges, Directeur
du Conservatoire royal de Musique de Bruxelles, etc. Tomes I à VIII (complet). Paris, Firmin
Didot, 1865-1867. [Paris
/ Librairie de Firmin Didot Frères, fils et Cie / Imprimeurs
de l'Institut, rue Jacob, 56 / 1866 / Tous droits réservés.] Huit volumes in-8° sobre demi-chagrin brun
d'époque, dos lisses, reliure frottées, t. I :
[3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], XXXVII,
[1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], 478 p., t. II :
[3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 484 p.,
t. III : [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)],
[1 bl.], 480 p., t. IV : [3 (faux-titre, mention
d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 491, [1 bl.] p., t. V :
[3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 480 p.,
t. VI : [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)],
[1 bl.], 496 p., t. VII : [3 (faux-titre, mention
d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 548 p., t. VIII :
[3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 527, [1
bl.] p., le dernier cahier du tome VI, pp. 481-496) a été
« oublié » par le relieur, il a
été remplacé par une copie.
En conclusion de la
préface de cette seconde édition :
Avec
du savoir, de l'érudition, on croit pouvoir résoudre
mieux certains problèmes de l'histoire de la musique es
bornant le cercle des études à ces questions particulières ;
mais dans cet art, dont les transformations sont si fréquentes,
dans cette science qui embrasse tant d'objets, si l'on n'a tout
examiné ; si de longues méditations sur l'ensemble
et l'enchaînement des faits par leurs causes n'ont pas
étendu les vues du savant le plus consciencieux, on risque
de rie parvenir qu'à des conclusions erronées.
Il faut avoir tout approfondi pour traiter avec certitude une
des milles questions difficiles qui se présentent dans
cette science infinie.
Ces considérations m'ont déterminé
à faire disparaître de là deuxième
édition de mon livre le Résumé philosophique
de l'histoire de la musique, que j'avais placé en
tête de la première. Ce morceau renferme une très-grande
quantité d'aperçus nouveaux, dont quelques-uns
ont été qualifiés d'hypothèses.
Le conseiller impérial de Kiesewetter en a eu tant d'émotions,
qu'elles l'ont préoccupé pendant les quinze dernières
années de sa vie et lui ont fait produire dans cet intervalle
ses livres sur la musique de l'Église grecque,
sur l'histoire de la musique européenne, sur la
musique mondaine, sur la musique des Arabes, sur Guido
d'Arezzo et sur la théorie mathématique des
échelles tonales, sous le titre de Nouveaux Aristoxéniens.
De plus, il a rempli les journaux de musique allemands d'articles
dirigés contre mes idées, sous divers pseudonymes.
D'autres se sont aussi essayés contre ce que j'ai écrit
dans ce résumé sur les origines de l'harmonie,
sur celles des notations et sur beaucoup d'autres choses. Reproduire
simplement mon tableau rapide de l'histoire de la musique, sans
tenir compte de toutes ces oppositions, ne serait pas possible ;
les discuter serait changer le caractère de ce morceau,
lui ôter sa destination et le transformer en une lourde
et illisible dissertation. Je me suis dit qu'il n'est plus temps
de présenter sous une forme abrégée des
vérités historiques et des idées que saisissent
mal ceux qui n'en connaissent pas les développements.
L'histoire générale de la musique, dont la publication
suivra celle du présent ouvrage, exposera ces choses avec
le cortège de preuves qui doit les appuyer, et fera cesser
d'oiseux débats.
En terminant, je déclare que, loin de
me plaindre des attaques dont mes assertions et mes théories
ont été l'objet, je m'en réjouis, si elles
restent dans des termes qui conviennent à d'honnêtes
gens. Mieux vaut cent fois l'animation qui règne dans
le domaine de la littérature musicale depuis un certain
nombre d'années, au risque de quelques égarements,
que l'indifférence dont j'ai été témoin
dans ma jeunesse, et que j'ai eu pour but de faire cesser par
mes efforts. Au milieu de quelques erreurs, que le temps dissipera,
se sont produites de bonnes choses qui porteront leurs fruits.
Sous ce rapport, le progrès n'est pas douteux.
Les huit volumes : 200
euros (code de commande : 28600).
[FÉTIS
(François-Joseph)]. WANGERMÉE (Robert) François-Joseph
Fétis musicologue et compositeur. Contribution à l'étude du goût
musical au XIXe siècle.
Bruxelles, Palais des Académies, 1951. In-8° broché,
355 p., quelques illustrations hors texte, (collection « Académie
Royale de Belgique - Classe des Beaux-Arts - Mémoires »,
collection in-8° - Tome VI - Fascicule 4), exemplaire
en bel état.
Avant-propos :
« Il
n'est que juste de mettre Fétis au rang des mystificateurs
de la science. ... Son uvre est une uvre inutile,
parce qu'elle est inutilisable ; même, elle a été
funeste, parce qu'aux yeux des érudits, elle a déconsidéré
les études musicologiques, en confirmant cette opinion
chère à beaucoup que la musique ne peut être
qu'une uvre d'art et jamais de science... C'était
un musicien qui a tenté de s'attaquer à des études
qui n'étaient pas de son domaine et il a voulu trop entreprendre,
s'improvisant paléontologue, historien, philologue, semblable
sur le premier point au savetier de l'antiquité, et sur
le second, à l'oie de la fable qui savait, disait-elle,
nager, marcher et voler. » C'est en ces termes acerbes
que Pierre Aubry jugeait Fétis dans un cours sur la musicologie
médiévale qu'il professait en 1898 à l'Institut
catholique de Paris
Inutile de dire que si nous partagions, si
peu que ce soit, le sentiment de Pierre Aubry, nous ne nous serions
pas attaché à écrire ce livre.
Nous comprenons bien, cependant, qu'à
la fin du siècle dernier, alors que la musicologie commençait
en France à prendre sa place dans l'enseignement universitaire,
on ait ressenti la nécessité d'un travail analytique
et méthodique de prospection et d'érudition ;
nous comprenons aussi qu'on ait alors jugé avec méfiance
le travail synthétique et mené à trop larges
traits qu'avait réalisé Fétis : c'était
à critiquer et approfondir les travaux d'un Fétis
qu'il fallait alors s'atteler ; c'était, d'une certaine
manière, contre Fétis qu'il fallait travailler.
Mais aujourd'hui que nous pouvons mesurer d'un regard plus serein
tout le chemin parcouru, nous constatons que si toute une génération
d'érudits a pu s'appliquer à corriger Fétis,
c'est que ses vastes travaux fournissaient une ample matière
à la discussion : ce n'est pas à la portée
de quiconque de susciter tant de recherches, même au prix
d'une critique implacable.
Au reste, nous n'avons pas l'intention de développer
ici un plaidoyer en réhabilitation en faveur de Fétis ;
la chose a déjà été entreprise par
d'autres et tout particulièrement par le professeur Wilibald
Gurlitt qui, en 1930, au Congrès de Liège de la
Société internationale de musicologie, a énoncé
quelques-unes des raisons qui nous incitent à considérer
Fétis comme le père de la musicologie moderne.
Mais, à l'exception de cette brève notice de W.
Gurlitt, complétée sur des points de détails
par de rares articles, aucune étude d'ensemble n'a jamais
été consacrée à François-Joseph
Fétis. C'est ce travail que nous avons tenté de
mener à bien ; au prix de beaucoup de peine, car
l'activité de Fétis a été multiple
et extrêmement diverse. Compositeur, chef d'orchestre,
professeur, directeur de Conservatoire, historien, Fétis
a été tout cela, et il a dépensé
dans tous ces domaines un égal enthousiasme, de grands
efforts et une intelligence très lucide.
Sans doute, ses réalisations dans ces
différents domaines n'offrent-elles pas pour nous un égal
intérêt ; mais cet intérêt varie
selon l'angle sous lequel ces domaines sont considérés :
à l'échelle de l'histoire générale,
par exemple, Fétis ne peut être tenu comme un compositeur
de premier plan, mais considéré seulement dans
l'histoire de la musique belge au XIXe siècle, son importance
est autrement grande. Toutefois, il est évident que Fétis
doit nous retenir davantage pour ses conceptions en pédagogie
et surtout en histoire de la musique : ici, il nous paraît
qu'on ne saurait assez dire ses mérites ; il a puissamment
contribué à orienter la sensibilité dans
une nouvelle manière de considérer la musique,
en accordant une valeur d'art à la musique ancienne.
Dans notre étude, nous avons donné
à chacun des domaines de l'activité de Fétis
une place proportionnelle à leur valeur la plus générale :
en étudiant, par conséquent avec une attention
toute particulière, les idées et les réalisations
de Fétis dans l'histoire et dans l'esthétique musicales.
Nos sources, ce sont, avant tout, les écrits
de Fétis lui-même, qui ne sont que trop abondants :
non seulement, Fétis a multiplié les traités
historiques et pédagogiques, mais il a consigné
son expérience dans d'innombrables articles publiés
dans sa Revue musicale, puis la Gazette musicale
et occasionnellement dans d'autres périodiques, tels que
La Revue de la musique religieuse de Danjou. Pour compléter
cette documentation, ou du moins pour situer dans une perspective
historique les travaux de Fétis nous n'avons eu qu'à
nous reporter à sa magnifique bibliothèque, qui
est aujourd'hui heureusement conservée à la Bibliothèque
royale : nous étions assuré d'y trouver les
écrits qui avaient retenu l'attention de Fétis ;
il nous suffisait d'y chercher avec soin et patience ceux qui
avaient pu exercer le plus d'influence sur lui.
À la bibliothèque du Conservatoire
de Bruxelles nous avons retrouvé et mis à profit
un certain nombre de documents manuscrits laissés par
Fétis : brouillons, plans d'ouvrages, études
inachevées, esquisses diverses.
En revanche, nous n'avons pas eu le loisir
de recourir à l'ensemble de documents relatifs à
Fétis qu'a réunis à Helsingborg, M. Daniel
Fryklund : il s'agit surtout de lettres de Fétis
et de lettres adressées à notre musicien ;
nous aurions pu sans doute y trouver maints détails significatifs
sur l'activité de Fétis et ils nous eussent certainement
éclairé sur la physionomie de l'homme, du savant,
du musicien et sur ses relations avec ses contemporains. Mais
il nous a paru que pour cette première étude d'ensemble,
ce n'était pas l'essentiel : il importait bien davantage
d'examiner l'activité de Fétis à travers
ses écrits eux-mêmes et de les analyser.
Mais ce qui nous a particulièrement
intéressé, c'est de situer Fétis à
un moment important dans l'évolution du goût musical ;
moment de crise, où la musique ancienne en acquérant
une valeur artistique allait occuper une place capitale dans
les préoccupations des hommes, où elle allait en
revanche bénéficier à son tour de cette
transformation, en ouvrant des perspectives insoupçonnées
à l'activité musicologique.
40 euros (code de commande
: 28947).
FRANCIS
(Jean) Mons à cur ouvert. Gembloux, Duculot, 1978. In-8° broché,
205 p., illustrations, (collection « Des Villes
et des Hommes »), exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Cette
collection, dirigée par Georges Renoy, se propose de réunir
les « biographies » des principales cités
de la communauté culturelle francophone. Ni marginales
ni parallèles, ces histoires de villes entendent bien
quitter résolument les sentiers mille fois battus du savoir
traditionnel.
Rédigées dans un style alerte
par des écrivains au talent original, elles sont autant
le reflet de la personnalité de leur auteur que du destin
des villes qu'elles veulent mettre en relief.
Une nouvelle manière d'aborder le difficile
mariage de l'homme avec sa ville à travers la lente marche
en avant du progrès social.
Voici Mons à cur ouvert,
un livre d'histoires qui ne néglige pas l'Histoire. Au
fil des pages revivent la plupart des personnages importants
qui naquirent dans la cité du Doudou, y travaillèrent
ou y séjournèrent.
Le ton impertinent de l'auteur donne à
l'évocation du passé une qualité que les
historiens suspecteront : une façon de ne pas se
prendre au sérieux, un certain sourire communicatif, fait
de complicité tendre et émue. C'est important de
faire sourire, non pas au détriment du passé, mais
avec lui ; il s'agit, en fait, d'humaniser l'histoire en
la regardant avec l'il d'un contemporain qui connaîtrait
notre époque. Du Doudou à Fétis en passant
par Jacques du Brucq et Roland de Lassus, c'est tout Mons
qui revit dans ce livre aux couleurs du passé vues à
travers le prisme d'une amitié millésimée
1978.
13 euros (code de commande
: 27539).
GÉRIN
(Claude) Ramint'vances. 13
textes en montois avec traduction française. Aquarelles de Gérard Noirfalise.
[Mons], [Association des Montois Cayaux], 2015. In-8° broché,
47 p., illustrations en couleurs.
Table des matières
:
- Introduction.
- Si.
- Ein biau Noée.
- Du Broeucq èyè l'Sinche.
- El Prince hûreux.
- Pa d'zous l'marronnier.
- El pindule dé l'onque Zidore.
- Broquante.
- Escaudrie du Nouvel An.
- Ein réefe dé Ducasse.
- El Père Noée est mort.
- El Boquet èyè les nougettes.
- Les quatte séesons du Catiau.
- P'tits bonheurs.
15 euros (code de commande
: 23551).
[GILLIS
(Marcel)]. GILLIS (Jean) Marcel Gillis, mon père. Peintre, poète, chansonnier montois. Mons, Les
Amis de Marcel Gillis de l'Association des Montois Cayaux, 1985.
In-4° broché, 138 p., illustrations en noir et en
couleurs, petites taches sur la couverture.
Avant-propos :
Il
s'agit d'un ouvrage sur la vie et l'art de mon père. L'une
et l'autre sont liés par des événements,
des aspirations, par l'Inspiration aussi, par des questions et
surtout par des joies.
Je me suis donc refusé de dissocier
le peintre du poète, le chansonnier de l'homme de foi.
Cette biographie illustrée par son uvre
même n'est pas un « Précis sur l'évolution
de la Technique des coloris de la peinture de Marcel Gillis »
(avec vocabulaire ésotérique ad hoc) à l'usage
des diplômés de l'enseignement artistique.
35 euros (code de commande
: 27206).
GOSSERIES
(Alphonse) Monographie du village de Ciply. Mons, Dequesne-Masquillier, 1908. In-8°
broché, 165 p., planches hors texte, une illustration,
hommage de l'auteur, ex-libris, la couverture a été
partiellement recouverte d'adhésif, rare.
Extrait des Annales
du cercle Archéologique de Mons,
tomes 35, 36 et 37.
Table des matières
:
- Nom,
variantes, étymologie.
- Sol.
- Hydrographie.
- Territoire, superficie, limites.
- Topographie.
- Lieux-dits anciens.
- Lieux-dits actuels.
- Population.
- Agriculture, commerce, industrie.
- Anciennes mesures.
- Cadastre.
- Impôts.
- Voies de communication.
- Juridiction ancienne.
- Juridiction actuelle.
- Antiquités, faits historiques.
- Château.
- Chapelle castrale.
- Seigneuries (Ciply - Montrul -
Fiefs divers).
- Seigneurs de Ciply (Hon - Verdeau -
Despretz - Zomberghe).
- Seigneurs de Montrul (Amand -
Boudry).
- Église.
- Culte.
- Curés de Ciply-Mesvin.
- Possessions ecclésiastiques (Ciply
et Bélian).
- Organisation communale, cours de justice
(baillis - Maïeurs - Échevins).
- Bienfaisance publique.
- Fêtes, anciens usages.
25 euros (code de commande
: 27109).
[MONS - GRAVURE BATAILLE DE JEMAPPES].
Overwinning van Gemmapes, op den 6den van Slagtmaand 1792. Eau-forte
et burin par Reinier Vinkeles et Daniel Vrijdag,
d'après le dessin de Swebach-Desfontaines (75e tableau
de la Collection complète des tableaux historiques
de la Révolution française), extraite des Tafereelen
van de Staatsomwenteling in Frankrijk (recueil publié
en livraisons à Amsterdam, de 1792 à 1805).
Dimensions :
- Dessin
: 211 x 157 mm.
- Feuille : 250 x 205 mm.
Reinier Vinkeles (1741-186) était
dessinateur, aquarelliste et graveur. Il fut l'élève
de Jan Punt et de Lebas, à Paris. En 1762, il devint secrétaire
de l'Académie d'Amsterdam. Il est l'auteur de plus de
2000 gravures (burin, eau-forte et pointe sèche), principalement
des portraits et des vues.
Daniel Vrijdag (1765-1822) était graveur
au burin et à l'eau-forte. Il fut l'élève
de Schouman, Humbert, van Megen et Vinkeles avec qui il collabora.
Il produisit essentiellement des sujets d'histoire et des portraits.
50 euros (code de commande
: 26722).
[HARMIGNIE
(Alphonse)]. In memoriam. Alphonse Harmignies, avocat. Mons, 1931. In-8° broché, 53 p.
Table des matières
:
- Éloges
funèbres prononcés à l'audience du Tribunal
de Commerce, le 22 septembre 1931.
- Discours de Monsieur
le Président Georges Cavenaile.
- Discours de Maître
François André, ancien Bâtonnier.
- Éloges funèbres prononcés
à l'audience du Tribunal de Ire Instance, le 24 septembre
1931.
- Discours de Monsieur
le Président Henri de Patoul.
- Discours de M. Maurice
Schmit, Procureur du Roi.
- Discours de Maître
Adolphe Demoustier, ancien Bâtonnier.
- Éloge funèbre prononcé
au nom du Barreau aux funérailles, à Mons, le 25
septembre 1931.
- Discours de Maître
Félix Francart, ancien Bâtonnier.
- Éloge funèbre prononcé
à la réunion du Conseil de Fabrique de Saint-Nicolas-en-Havré
- Discours de Monsieur
Fernand Bernard, Président.
- Notices nécrologiques.
- De Maître Fulgence
Masson, ancien Bâtonnier et ancien Ministre dans La
Province du 24 septembre.
- De M. Joseph Hamaide
dans Le Progrès de 23 septembre.
- De Maître Alphonse
Servais dans Le Journal des Tribunaux du 27 septembre.
13 euros (code de commande
: 25278).
[HAVRÉ]. À la découverte
de ma commune. Havré. Mons,
Mon's Livre, 2017. In-8° carré collé, 165 p.,
p., illustrations en noir et 20 planches en couleurs in-fine.
Les auteurs sont Gérard
Bavay, Nicolas Dupont et Marcel-Etienne Dupret.
Table des matières :
Remerciements.
Préface
Le mot de la Présidente
Présentation des sceaux
Avant-propos
Aperçu de la géographie & de la géologie.
Esquisse d'un paysage & Beaulieu, Foyau, la Motte.
Le château d'Havré
Énumératîon des bourgmestres
André, Félix Charles Joseph (1816-1846)
Église paroissiale Saint-Martin
Patoul-Fieuru, Edouard (1848-1854)
Cardon, Jean-François (1854-1861)
Descamps, Jean-Baptiste Joseph (1861-1868)
Hot, Privat Louis Henri (868-1879)
Delattre, Edmond Émile Félix (1879-1883)
Les charbonnages
Prévôt, Constant (1883-1891)
La craie phosphatée
Les sablières
Bourlard, Antoine
Le château de Beauval
Putsage, Désiré Louis (1303-1908)
Les moulins d'Havré
Randour, Emile Antoine (1908-1921)
Renotte, Adolphe Jules Félicien (1921-1938)
Schattens, Lucien Julien (1939-1947)
Labie, Edouard (1947-1953)
Berlemont, Camille (1955-1958)
Mabile, Joseph Émile (1955-1958)
Vivaqua et la production d'eau potable
Holcim et le gisement de craie
Olivier, Fernand Jules (1958-1964)
Sant-Antoine en Barbefosse
Eustace, Robert léon (1964-1970)
Hautenauve, Jean Pol (1971-1977)
Bon Vouloir, lieu de pélerinage pluriséculaire
Toponymes & expressions wallonnes
Orientation bibliographique
20 euros (code de commande
: MLHavré).
HÉNAUT
(Gérard) Thulin à travers l'Histoire.
De 1792 à 1918. [Chez
l'Auteur], [1989]. A4 collé, 207 p., illustrations,
exemplaire en très bel état.
Table des matières
:
- Avant-propos.
1. Thulin, ci-devant Terre d'Empire !
2. Veillons au salut de l'Empire !
3. Thulin en Néerlande.
4. Au temps des Bleuets et des Coquelicots.
5. La Belle Époque.
6. Les moissons sanglantes de 1914.
7. Thulin. Etappengebied 292.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 28263).
HENNEBERT (H.) Le « Car
d'Or » actuel est-il l'uvre de Claude de Bettignies ?
Gembloux, Duculot, 1945.
In-8° agrafé, [10] p.
@ Il s'agit d'un extrait du tome 58
des Annales du Cercle Archéologique de Mons, pp.
177-188).
3 euros (code de commande
: 12782*).
HENNEBERT
(Henri) L'Hôtel de Ville de Mons. Mons, Éditions Saint-Georges, 1949. In-8°
broché, 71 p., illustrations.
Historique :
« À l'origine de son organisation
communale, Mons avait un Hôtel de Ville appelé « Maison
de la Paix ». Les échevins siégeaient
auparavant au Château des Comtes de Hainaut. Le Général
de Haene rappelle que c'est la communauté de Sainte-Waudru
qui a institué l'échevinage, et se demande s'il
ne faudrait pas plutôt supposer que le siège de
la magistrature locale était situé non loin de
l'enclos du Chapitre, et en tout cas, à l'intérieur
de l'enceinte de Baudouin V, là où se trouvait
le noyau de la cité.
Déjà, en 1292, plusieurs comptes
mentionnent la Maison de la Paix comme étant située
à front de la rue de Nimy.
Augustin Lacroix, citant des textes de 1292,
conclut que ces mentions fournissent la preuve qu'il existait
en même temps deux Hôtels de la Paix, l'un dans la
rue de Nimy, qui est le plus ancien, le second sur le marché.
Par acte daté du 25 juillet 1295, Jean
dit Vilains dou Markiet, bourgeois de Mons et Maroie des Peis,
sa femme, donnèrent à la ville de Mons leur manoir
et deux pièces de terre, pour y ériger un hôpital
après leur décès. C'est à peu près
à l'endroit où se trouve la cour intérieure
de l'Hôtel de ville actuel que fut installé un établissement
hospitalier pour héberger les pèlerins et les étrangers
pauvres, de passage à Mons.
Guillaume Ier, comte de Hainaut, par un acte
de 1323, constate l'inutilité de cette maladrerie et accorde
aux échevins l'autorisation d'ériger sur son emplacement
la Maison de la Paix.
De 1323 à 1348, on constate la construction
d'une maison dite « Maison de Ville » sur
l'emplacement précité. Un de nos chroniqueurs pense
que la première Maison de la Paix du Markiet aurait été
rectangulaire, située presque à front de rue et
perpendiculaire à celle-ci. Elle aurait occupé
à peu près l'emplacement de la Salle des Sacquiaux
et de la Salle du Conseil communal d'aujourd'hui. Il s'agissait
d'un bâtiment construit en pierres et briques à
la base, la superstructure étant en bois. »
8 euros (code de commande
: 12746).
[HEUPGEN
(Georges)]. Manifestation organisée en l'honneur de
M. Georges Heupgen à l'occasion de son élévation
à la dignité de Commandeur de l'Ordre de Léopold
II. [Publié par]
Clovis Piérard et Fulgence Masson. Mons,
la Province, 1935. In-4° broché, 72 p., un portrait
de Georges Heupgen d'après une gravure de Charles Bernier,
quelques rousseurs.
Cette
manifestation se déroula le 15 juin 1935.
Sommaire :
- Le Professeur Georges Heupgen, par
Clovis Piérard.
- On a fêté Georges Heupgen,
par Télesphore Wuobaut.
- Discours de M. Fulgence Masson.
- Discours de M. Henri de Patoul.
- Discours de M. Maurice Schmit.
- Discours de M. Lactance Demay.
- Allocution de M. le Dr Jules Bordet.
- Allocution de M. Jules Yernaux.
- Discours de M. Octave Leroy.
- Toast de M. François André.
- Discours de M. Georges Heupgen.
- Banquet du 15 juin 1935. Table d'honneur.
- Liste des personnes ayant envoyé
des télégrammes ou lettres de sympathie.
- L'appréciation de l'uvre
[le portrait gravé par Charles Bernier].
25 euros (code de commande
: 24680).
HOUZEAU
(Jean-Charles) De Mons vers le Nouveau Monde. Jean-Charles
Houzeau. Lettres de Jamaïque (1868-1876). Édition critique, introduction et commentaires
par Hossam Elkhadem et Marie-Thérèse
Isaac. Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 2014.
In-8° broché, CV, 488 p., quelques illustrations,
(collection « Classe des Lettres et des Sciences Morales
et Politiques »).
En quatrième
de couverture :
Jean-Charles
Houzeau (Mons, 1820 - Bruxelles, 1888) est un scientifique belge
majeur hélas trop méconnu, un astronome autodidacte
dont les publications, acceptées par l'Académie
dès 1844, l'ont fait connaître au monde savant.
C'est à l'âge de 34 ans qu'il est accueilli à
la Classe des sciences de l'Académie. Engagé aussi
dans le journalisme de combat, ses articles témoignent
du sort pénible des ouvriers et des inégalités
sociales en Belgique. Ce démocrate convaincu est pourtant
mis au ban de la société bien-pensante pour ses
idées républicaines. Grand voyageur, sa culture
est celle d'un honnête homme curieux de tout et qui associe
à la science les progrès sociaux qu'elle doit engendrer.
En 1857, il part pour les États-Unis, une société
qu'il croit égalitaire, mais confronté à
l'esclavage des Noirs, il prend fait et cause pour eux en pleine
Guerre de Sécession et échappe de justesse à
la mort en Louisiane.
Installé en Jamaïque en 1868, il
y écrit l'essentiel de ses travaux, une dizaine de livres
et quelque trois cents monographies scientifiques ! Son apport
scientifique est considérable. En astronomie d'abord,
où il propose de nouvelles notions qui s'opposent à
des théories alors reconnues concernant la lumière
zodiacale et les étoiles doubles. Bien plus, il entraîne
la Belgique à participer à l'observation, au Chili
et au Texas, du passage de Vénus sur le Soleil. Ensuite,
en sciences de la terre, où Jean-Charles Houzeau participe
à l'élaboration de la carte du pays, notamment.
Enfin, en sciences naturelles où, en plein révolution
darwinienne, il traite des comportements instinctifs de l'homme
et de l'animal sur les plans de l'intelligence, des sentiments
et des idées ; il sera acclamé par Charles Darwin,
Alfred Russel Wallace et W. Lauder Lindsay.
Ce parcours s'achève en 1876, lorsque
cet intellectuel engagé, libre-penseur et républicain,
est appelé par Léopold II à la tête
de l'Observatoire royal.
Les lettres de Jamaïque, publiées
ici et envoyées à sa famille à Mons, présentent
donc un panorama exceptionnel des multiples centres d'intérêt
de l'homme et d'une époque.
20 euros (code de commande
: 22486).
HOUZIAUX
(Gérard) et ISAAC (Marie-Thérèse)
La genèse d'un centenaire 1899-1999. Aux origines de la faculté Warocqué
des sciences économiques : la matricule de 1899 à
1937. Mons,
Université de Mons Hainaut, 1999. In-4° broché,
XXXVI, 408 p., illustrations, dos passé.
Table des matières
:
- Préface.
- Avant-propos.
- Retour à l'Alma Mater.
- Iconographie.
- Introduction.
- Matricule de l'Institut Warocqué :
1899-1934/37.
- Origine sociale des étudiants.
- Origine géographique des étudiants.
- Population 1899-1937.
- Diplômés 1903-1937.
- Comptes de l'Institut (période
privée).
- Annexes :
- Examens de sortie,
30 juillet 1907.
- Musée commercial,
1909.
- Lettre de Raoul Warocqué,
1912.
- Placement des ingénieurs
commerciaux, 1912.
- Membres souscripteurs,
1912.
- Orientation bibliographique.
- Le Conseil d'administration de l'Université
de Mons-Hainaut, 1997-2001.
25 euros (code de commande
: 26629).
Itinéraires
pédagogiques du Géoparc du bassin de Mons. Volume
1. Introduction générale
à la géologie. Mons, ASBL Malogne, 2013.
In-4° broché, 77 p., nombreuses illustrations en couleurs.
Sommaire :
- Introduction : Objectif du projet.
- La géologie et le tourisme de
découverte scientifique.
- Qu'est que la géologie ?
- Ce que disent les minéraux.
- Comment les classer
?
- La formation des minéraux.
- Les propriétés
des minéraux.
- Le message des fossiles.
- À propos des
buts et méthodes de la Paléontologie.
- La fossilisation.
- Les grandes familles de roches.
- Les roches sédimentaires.
- Les roches magmatiques.
- Les roches métamorphiques.
- Comment mesurer l'âge des roches
?
- Comment mesurer l'âge de la terre
?
- Les météorites.
- La déformation des roches : témoin
d'une planète vivante.
- Une brève présentation
de l'histoire géologique de la Wallonie.
- Les cartes géologiques.
- Aperçu géologique du Bassin
de Mons.
- Les études et les débouchés
du géologue.
- Visite d'un laboratoire de géologue.
- Deux méthodes
courantes d'analyse globale.
- Deux méthodes
courantes d'analyse locale.
- Les itinéraires des sites géologiques.
- Géologie et nature pour tous
les âges.
- Quelques sites internet.
- Quelques livres.
- Lexique.
8 euros (code de commande
: 22110).
Itinéraires
pédagogiques du Géoparc du bassin de Mons. Volume
2, Itinéraire 1 : Le Grand Mons. Mons, ASBL
Malogne, 2013. In-4° broché, 92 p., nombreuses illustrations
en couleurs.
Sommaire :
- Mons-Centre
ville.
- Un peu d'histoire.
- Le Doudou.
- Un peu de géologie
urbaine.
- Maisières.
- Une histoire liée
à la pierre.
- La Meulière
(silicite de Saint-Denis).
- Un aperçu de
la géographie du village de Maisières.
- La géologie
de la région de Maisières.
- Maisières-Canal.
- Saint-Denis.
- La naissance d'une
abbaye.
- L'Abbaye de Saint-Denis.
- Un peu de géologie.
- La Silicite de Saint-Denis.
- La microbialite de
Saint-Denis : une roche très particulière.
- Obourg.
- Une histoire chahutée.
- Bois Saint-Macaire.
- Obourg : les aspects
géologiques.
- Les exploitations
de craie blanche.
- Havré.
- Le château.
- Les exploitations
de sables, de charbon et de phosphates.
- Les charbonnages d'Havré.
- Les phosphates du
Bois d'Havré.
- Saint-Symphorien.
- Les exploitations
de phosphate.
- Le polissoir de Saint-Symphorien.
- Harmignies.
- La fin du Cénozoïque
: le Quaternaire.
- Faune et variations
climatiques.
- Flore et variations
climatiques.
- Les sédiments,
archives du climat.
- Coupe de la cuesta
d'Harmignies.
- Du sédiment
à l'homme.
- Les carrières
Heidelberg et Omya.
- Situation géologique
générale.
- Le monde au Crétacé.
- La Mer de la craie.
- Que d'eau !
- Les carrières
d'Harmignies.
- Les formations crayeuses
d'Harmignies.
- Spiennes.
- Qu'y a-t'il sous nos
pieds à Spiennes ?
- Introduction à
la préhistoire.
- Les nappes alluviales
du Bassin de la Haine.
- Site de Mesvin IV
: un exemple de terrasse fluviatile.
- Les minières
de Spiennes.
- La taille du silex
: la hache de pierre polie, un outil indispensable.
- La cyclicité
des niveaux à silex dans la craie blanche.
- Le débitage
des lames.
- Silex et sédimentation.
- Hyon, Mont Panisel.
- Un peu d'histoire.
- La géologie
du Mont Panisel.
- Paléogéographie
au Cénozoïque.
- L'histoire de la Terre
se lit aussi au fond des océans.
- Voyage au centre de
la Terre.
- Mesvin.
- Un peu d'histoire.
- L'ancien vignoble
de Mesvin, arrêt 1.
- Ancienne carrière
Bernard, site partiellement remblayé, arrêt 2.
- Les mosasaures du
Crétacé terminal du Bassin de Mons.
- Les mosasaures.
- Les mosasaures du
Bassin de Mons.
- Ciply.
- Un peu d'histoire.
- L'industrie extractive
à Ciply.
- Situation géologique
générale.
- Ancienne carrière
Ronveaux (propriété privée), arrêt
3.
- Les bassins de décantation
de la « Garenne », arrêt 4.
- L'ancienne carrière
Van Damme, arrêt 5.
- Cuesmes.
- Un peu d'histoire.
- Le terril de l'Héribus,
un témoin historique et industriel.
- Les pierres parlent.
- Un phénomène
particulier : la combustion spontanée.
- La Malogne.
- Le phosphate et la
nature.
- La géologie
de la Craie Phosphatée de Ciply.
- Une tectonique active.
- Les roches racontent.
- La stratigraphie des
carrières souterraines de La Malogne.
- Une limite stratigraphique
essentielle.
- La formation du hard
ground de la Malogne.
- La vie créatrice
de roches.
- Les cryptodolines
de la Malogne.
- Hydrogéologie
: le lac de la Malogne.
- La carrière
Craibel.
- Charte stratigraphique internationale.
- Liens.
- Bibliographie succincte.
8 euros (code de commande
: 22111).
Itinéraires
pédagogiques du Géoparc du bassin de Mons. Volume 3, Itinéraire 2 : Le Nord-Ouest du Bassin de Mons.
Mons, ASBL Malogne, 2013. In-4° broché, 60 p., nombreuses
illustrations en couleurs.
Sommaire :
- Basècles.
- Des hommes et des
pierres.
- Le début du
Carbonifère : retour de la mer.
- La géologie
du « marbre noir » : comparaison entre
Denée et Basècles.
- Les slumps.
- Blaton.
- La répartition
des faciès sédimentaires en rapport avec les séquences
turbides et les slumps.
- Mont des Groseilliers.
- Les minéraux
de Blaton.
- La Grande Bruyère.
- Bernissart.
- Les Iguanodons, la
découverte.
- Les Iguanodons de
Bernissart.
- Cadre géologique.
- Bernissart : les nouveaux
forages.
- Les argiles wealdiennes
de Bernissart (Formation des Argiles de Sainte-Barbe).
- Harchies.
- Grandglise.
- Au pays des grès.
- La Fontaine Bouillante.
- Hautrage.
- L'histoire et la géologie
se recoupent.
- La tectonique des
premiers temps du Bassin de Mons.
- Une plaine alluviale
comme paléoenvironnement.
- Un peu de sédimentologie.
- Le message des argiles.
- Les minéraux
argileux.
- Les dépôts
bactériens ferrugineux dans la carrière Danube-Bouchon.
- D'où provient
le fer ?
- Pourquoi y a-t-il
des microorganismes dans ces dépôts ?
- Baudour.
- Situation géologique
des tunnels inclinés.
- Les terrils de Fourfeyeux.
- Saint-Ghislain.
- Un aperçu historique.
- La chaleur de la Terre.
- Le sondage de Saint-Ghislain
: de surprise en surprise.
- La formation des évaporites.
- La révolution
géothermique : propre, renouvelable, constante.
- Le profil thermique
de la Terre.
- Le réservoir
du Dinantien : finalement, comment fonctionne-t-il ?
- Hensies.
- Hainin au Paléocène
: le monde des Lilliputiens.
- Les charbonnages d'Hensies.
- Pommerul.
- Charte stratigraphique internationale.
- Liens.
- Bibliographie succincte.
8 euros (code de commande
: 22112).
Itinéraires
pédagogiques du Géoparc du bassin de Mons. Volume 4, Itinéraire 3 : Les Hauts-Pays
et le Borinage. Mons, ASBL
Malogne, 2013. In-4° broché, 52 p., nombreuses illustrations
en couleurs.
Sommaire :
- Bettrechies.
- Situation.
- La discordance angulaire.
- Chronologie des événements.
- Le socle paléozoïque.
- La couverture post-paléozoïque.
- Les premiers sédiments
marins cénomaniens.
- Les calcirudites et
calcarénites durcies : le Sarrasin.
- Le Tourtia de Mons.
- Les « Dièves »
".
- Les Foraminifères
et la mesure du temps géologique.
- Un monde fascinant.
- Intérêt
de la coupe de Bettrechies.
- Une météorite
presque belge.
- Le Musée du
Marbre de Bellignies.
- Le Haut-Pays des Honnelles.
- La légende
du Caillou-qui-Bique.
- Émile Verhaeren.
- Un peu de géologie.
- La carrière
de Beaufort, arrêt 1.
- Le Caillou-qui-Bique
à Roisin, arrêt 2.
- Comment les schistes
du Caillou-qui-Bique se sont-ils formés ?.
- Les calcschistes eifeliens
au Chalet du Garde, arrêt 3.
- Les calcaires givétiens
de la carrière Amand, arrêt 4.
- Montignies-sur-Roc.
- L'entité de Dour.
- Un peu d'histoire.
- Wihéries.
- La géologie
évolue, les termes aussi.
- La recherche continue.
- Les végétaux
de Wihéries.
- Petit Dour.
- Le terril Frédéric.
- Bois de Saint-Ghislain.
- Le charbon, une roche
pas comme les autres.
- La vallée du
Hanneton.
- Le Massif de Boussu.
- Hornu
- Quaregnon.
- Origine.
- Le niveau marin de
Quaregnon.
- Les Marionville.
- Frameries.
- Un peu d'histoire.
- Colfontaine.
- Une légende
lourde de conséquences ?.
- Un peu de géologie.
- Découverte
au Bois de Colfontaine.
- Le Poudingue houiller
à la carrière de la Baraque-à-Ramons.
- Ancienne carrière
du Cerisier.
- Charte stratigraphique internationale.
- Liens.
- Bibliographie succincte.
8 euros (code de commande
: 22113).
JOURET
(Alain) 1914-1918. Autour des batailles de Mons. Stroud, The History Press, 2012. In-8° collé,
128 p., très nombreuses illustrations.
En quatrième
de couverture :
Jusqu'à
présent, aucun ouvrage ne proposait une iconographie étoffée
à propos des « batailles de Mons ».
Soucieux de combler cette lacune, Alain Jouret a rassemblé
dans ce volume plus de deux cents gravures, cartes postales,
plans et photographies souvent inédites.
Outre de nombreuses anecdotes, le lecteur y
trouvera des explications claires. Il assistera à de féroces
combats. Il côtoiera soldats et civils. Il se plongera
dans leur quotidienneté. Il sillonnera la région
de Mons et poussera jusqu'à Charleroi, Tournai, Soignies,
Maubeuge, Landrecies... Enfin, il ressentira l'euphorie de la
victoire...
Sang, larmes, colère, courage, pitié,
voilà quelques-uns des principaux thèmes développés
dans ces pages.
19 euros (code de commande
: 19040*).
JOURET
(Alain) 1914-1918
dans la région de Mons-Borinage. En patois et en images.
Saint-Ghislain, Cercle d'Histoire et d'Archéologie
de Saint-Ghislain et de la Région, 2018. Fort in-4°
collé, 512 p., riche iconographie inédite, index,
(collection « Publications Extaordinaires »,
n° 17).
En quatrième
de couverture :
Immergez-vous
dans la vie quotidienne des « gens d'ici » en 1914-1918
!
Ej' demande à m'papa qu'es que c'estot,
i m'réspond :
c'e I'canon, m'néfant eie i va nié
bié pour nous...
Dans ce gros volume, Alain Jouret aborde non
seulement l'histoire générale, l'histoire régionale
et l'histoire locale, mais il vous entraîne à la
découverte de nombreuses anecdotes inédites, tour
à tour drôles, piquantes, attendrissantes ou dramatiques.
Vous y trouverez de belles pages en patois
et dégusterez les saveurs inimitables d'un parler en voie
de disparition. Si vous y renoncez (mais est-ce possible ?),
les traductions vous permettront néanmoins de partager
les émotions de cinquante-six auteurs (dont huit enfants)
et d'apprécier leur humour typique.
Grâce à une collection d'illustrations
originales de grande valeur, superbes reflets du passé,
vous vous laisserez imprégner par l'atmosphère
de cette époque tourmentée.
Tout à la fois anthologie et recueil
iconographique, ce livre constitue une synthèse à
l'échelle de notre contrée. Il insiste sur les
récentes orientations de la recherche et propose de nouvelles
pistes d'interprétation.
24 euros (code de commande
: 27651).
LEGGE
(Jacky) et PIÉRARD (Christiane) Le cimetière
de Mons. 150 sépultures
pour approcher l'architecture et la symbolique funéraires. [Mons], Hainaut, Culture et Démocratie,
2011. In-8° carré broché, 285 p., nombreuses
illustrations en noir et en couleurs.
Extrait de l'avant-propos
:
uvrant
depuis 2000 à la mise en valeur du patrimoine hennuyer,
et plus particulièrement montois, c'est avec plaisir et
grand intérêt que nous nous sommes investis dans
ce projet amorcé par Jacky Legge dans ce qui
constitue une seconde collaboration puisque nous avions déjà
réalisé ensemble, en 2005, une publication sur
L'art funéraire en Hainaut occidental.
Ce travail sur « Le cimetière
de Mons » nous paraissait essentiel à plusieurs
niveaux. Intérêt patrimonial tout d'abord. Le cimetière
compte près de 230 ans d'existence et nous fournit ainsi
des informations précieuses sur l'évolution architecturale
et urbanistique, sur les personnalités inhumées
célèbres (bourgmestres, chansonniers,
peintres, écrivains, sculpteurs, architectes, ...) ou
« simples » citoyens (mais liés par des liens
familiaux, amicaux, ... aux autres défunts ou aux passants).
Soit un condensé de l'histoire locale mais aussi belge
et internationale car au fil de nos découvertes, nous
nous sommes aperçus que bien des tombes montoises nous
liaient à d'autres villes wallonnes, flamandes
ou encore étrangères. Intérêt de mise
en valeur et de conservation ensuite. Tout comme la ville, le
cimetière « vit », évolue et il est
capital de sensibiliser la population et les autorités
à l'importance d'établir une approche réfléchie
quant à son occupation et à la conservation des
trésors qu'il comporte.
Chacun trouvera dans cet ouvrage un attrait
à sa propre sensibilité à travers les nombreux
aspects abordés : historique, sociologique, architectural,
symbolique, végétal, ...
Le travail documentaire réalisé
par les photographes est ici capital puisqu'il amène une
autre dimension. Un regard sur un lieu et ses monuments dans
leurs globalités ou leurs spécificités.
Mais surtout une atmosphère retranscrite.
Nous tenons donc à remercier chaleureusement
les différents collaborateurs de cet ouvrage qui recèle
bien plus qu'un simple relevé de monuments funéraires.
Un merci tout particulier à ma collaboratrice Céline
Gerin, en charge depuis près de deux ans de ce dossier.
Au-delà de son travail de coordinatrice éditoriale,
ses nombreuses recherches en bibliothèque mais surtout
dans le cimetière ont permis aux intervenants de compléter
leur propos.
Nous espérons que cette publication
permettra au lecteur de (re)découvrir un détail,
une anecdote, ... et que cela l'incitera à déambuler
à travers la nécropole considérée
jadis comme un parc à part entière et à
la regarder différemment dans son entièreté
puisqu'une partie seulement de sa richesse est ici présentée.
Table des matières :
- Introduction, par Xavier Deflorenne.
- Le cimetière communal de Mons,
par Christiane Piérard.
- 150 sépultures pour approcher
l'architecture et la symbolique funéraires, par Jaky
Legge, avec l'aide de Céline Gerin.
- Préliminaires.
- Un
répertoire de 150 sépultures.
- Le cimetière de Mons, un coin
de nature qui surplombe la ville, par Herbert Meurnier
et Dominque Baneton.
- Fleurs et couronnes, par Jean-Pierre
Denefve.
- Table onomastique des noms propres.
- Symboles, images, abréviations
Décoration et ordres.
- Contributeurs.
- Bibliographie.
- Plan du cimetière de Mons.
25 euros (code de commande
: 24531).
LEGGE
(Jacky) Mons. Les cimetières des 18 communes
fusionnées. Ciply
- Cuesmes - Flénu - Ghlin - Harmignies - Harveng - Havré
- Havré-Ghilage - Hyon - Jemappes - Maisières -
Mesvin - Nimy - Nouvelles - Obourg - Saint-Denis - Saint-Symphorien
- Spiennes - Villers-Saint-Ghislain.
[Mons], Mon's Livre, 2015. Grand in-8° carré broché,
238 p., illustrations en couleurs.
Le mot de l'éditrice
:
Le
présent ouvrage n'est en aucune manière un coup
d'essai : bien au contraire, il constitue le troisième
volet d'une collection lancée avec la complicité
de Jacky Legge en 2011, collection elle-même conçue
à la suite du succès de nos premières publications
dans le domaine funéraire. Ce livre vient donc à
l'appui d'un programme ambitieux, qui vise à sauvegarder
et à mettre en valeur des sites d'un intérêt
particulier, hélas trop souvent menacés à
l'heure actuelle. C'est la raison pour laquelle nous avons déjà
mené et comptons poursuivre des
actions de sensibilisation au patrimoine funéraire de
la région de Mons et du Hainaut, au moyen de conférences,
de visites guidées, d'actions ponctuelles et bien entendu
de nouvelles monographies de qualité.
Mais pourquoi donc se pencher sur un tel sujet,
qui peut sembler étrange à première vue ?
Parce que le domaine funéraire présente un intérêt
tout particulier pour l'étude historique des enjeux sociaux,
religieux, symboliques et artistiques qui se déploient
au sein de la société en général.
Quel lieu pourrait, mieux que le cimetière, refléter
les croyances des habitants de nos régions et leur évolution
au cours des deux derniers siècles ?
Sur le plan social, la répartition,
l'organisation et l'ornementation des cimetières du Grand
Mons témoignent du pouvoir exercé par les classes
dominantes traditionnelles, ou nouvellement issues de la Révolution
Industrielle : aristocrates, clergé, autorités
communales, industriels et autres notables... Elles illustrent
également la lente ascension d'une part élargie
de la population et son accès à une relative aisance,
suffisante au moins pour se traduire par la multiplication des
sépultures durables au lendemain de la Première
Guerre mondiale.
Sur le plan des croyances, les mêmes
cimetières traduisent à la fois la prégnance
et la remise en question de la tradition catholique, confrontée
à l'essor de la libre pensée, de la franc-maçonnerie
et de valeurs ou de religions longtemps rejetées ou confinées
dans les marges de l'idéologie dominante, de gré
ou de force.
Sur un plan symbolique et artistique, les sépultures
sélectionnées présentent un intérêt
considérable : si le respect de la tradition prédomine
souvent dans l'espace funéraire, se traduisant par la
multiplication de stéréotypes au sens de plus en
plus effacé et confus, l'évolution des styles et
des modes peut donner naissance à des créations
originales, d'une qualité d'exécution exceptionnelle.
Celles-ci sont appelées à constituer à leur
tour des modèles d'inspiration pour les générations
suivantes. Quant à l'abondance et à la complexité
des symboles, ce sont des sources de fascination inépuisable
pour tous les visiteurs qui s'aventurent sur les routes vivantes
de l'imaginaire...
27 euros (code de commande
: 23513).
LEWUILLON
(Ivan) Boussu-Bois 1900-1980. Histoire et présence
d'une Maison du Peuple. Boussu-Bois,
P.A.C., 1980. In-8° broché, 121 p., illustrations
hors texte, exemplaire en bel état avec une dédicace
de l'auteur.
Table des matières
:
- En
guise d'avertissement.
- Introduction.
- Le mouvement socialiste
en Belgique avant 1900.
- La Coopération
en Belgique jusqu'en 1886.
I. Alfred Dendal et l'« Union Ouvrière
» jusqu'en 1900.
II. L'« Union Ouvrière »
après 1900.
III. La Maison du Peuple.
IV. La section locale du Parti.
V. La Mutualité.
VI. L'activité syndicale.
VII. Les sections culturelles, dramatiques
et musicales.
VIII. Les groupes sportifs.
IX. De quelques autres activités.
X. De la J.G.S. à la Jeunesse Socialiste.
- Bibliographie.
10 euros (code de commande
: 28385).
Loix,
Chartes et Coustumes du Pays et Conte de Haynault, qui se doivent observer & garder en la souveraine
Court à Mons, & jurisdictions dudict Pays resortissantes
à ladicte Court. Mons,
Michel, 1598. [A Mons.
/ De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] In-8°
plein parchemin, [1 (titre)], [1 bl.], [3 (approbation)], [1
bl.], [6 (table)], pp. 1-31, 23-42, 52-53, 45-46, 56-57, 49-50,
60-61, 53-54, 64-154, [1 (vignette)], [1 bl.] p.
Relié avec :
Decretz de la souveraine Court a Mons, servantz
a l'interpretation de la charte et coustume du Pays de Haynault,
oultre ceulx comprins en la premiere impression d'icelle charte.
Mons, Michel, 1598. [A
Mons, / De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] [1 (titre)], [1 bl.], [28],
[2 bl.] p.
Relié avec :
Pointz et articles conceuz, tant par renforcement de la
Court a Mons, que par les trois Membres des Estatz
de ce Pays de Haynnau au mois de mars 1601, aggreez & confirmez
par les Archiducqz noz Souverains Seigneurs & Princes. Mons,
Michel, 1601. [A Mons.
/ De l'imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur juré.
1601.] [1 (titre)], [1 bl.], [21],
[1 bl.] p.
Relié avec :
Lois, Chartes et Coustumes du Chef-Lieu de la ville de
Mons, et des villes resortissantes audict chef-lieu.
Mons, Michel, 1598. [A
Mons. / De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] 77,
[3 (table)] p.
Relié avec :
Ordonnances et Provisions decretees par le Souverain Cheflieu
dudit Mons, a l'esclarcissement d'aucuns articles
& pointz dependans desdites chartes Eschevinales. Mons,
Michel, 1598. [A Mons.
/ De l'Imprimerie de Charles Michel, / Imprimeur Juré.
1598.] [1
(titre)], [1 bl.], [22] p.
Mention manuscrite à la page de titre et annotations anciennes.
Bel ensemble en très bonne condition
À
propos de l'éditeur :
Charles Michel, natif de Mons, avait, dès
1579, ouvert une librairie à Mons et y avait annexé
un atelier de reliure. Après le départ de Rutger
Velpius, il estima que les besoins intellectuels et scientifiques
d'une capitale réclameraient le rétablissement
d'une imprimerie.
Il adressa donc une requête au gouvernement
et la fit appuyer par Louis de Berlaimont, archevêque de
Cambrai, alors résidant à Mons ; ce prélat,
dans une lettre du 10 février 1586, rapportait une attestation
des échevins sur Michel, portant « qu'il est
homme industrieux, de bonne et honneste vie, bien famé
et hors de tout soupçon d'hérésie et leur
semble que l'art d'imprimer pourrait estre de quelque ornement
et utilité à ladite ville. »
Des lettres patentes d'imprimeur lui furent
accordées le 20 février suivant, en même
temps que l'octroi de réimprimer les Éléments
ou Institutions de la langue françoise par Jean Bosquet.
Mais ne possédant pas le capital suffisant
pour s'établir, il sollicita du magistrat une avance aux
fins d'acheter des caractères ; par résolution
du Conseil de ville du 12 mars 1586, un prêt de trois cents
livres tournois, remboursable par tiers en trois ans, lui fut
consenti, après qu'il « aura mis son imprimerie
en praticque et qu'on aura veu de ses uvres ou escantillon. »
Charles Michel s'établit d'abord rue
des Clercs, à l'enseigne du Nom de Jésus et il
y resta jusqu'en 1610. Le 15 décembre 1610, il prit en
arrentement, de Guillaume Lambert, brodeur, moyennant 457 livres
10 sols tournois de rente, une maison sise à front de
la Grand place et donnant en partie rue du Miroir ; cette
maison portait l'enseigne du Griffon d'argent, mais Michel y
transporta son enseigne précédente.
Comme marque typographique, Michel adopta,
par allusion à son nom, une représentation de l'archange
saint Michel, terrassant le dragon placée dans un cartouche
orné de fleurs et de fruits.
Ses productions furent nombreuses ; le grand
bailli de Hainaut et le magistrat de Mons lui confièrent
l'impression des ordonnances et des placards ; l'archevêque
de Cambrai, Louis de Berlaimont, expulsé de sa ville épiscopale,
résida à Mons de 1580 à 1595 et l'employa
également à la publication des actes et des décrets
de l'administration diocésaine.
Un octroi royal du 12 décembre 1587
lui avait donné pouvoir d'imprimer tous édits,
placards et ordonnances émanant de l'autorité dans
la ville de Mons. H. Rousselle [dans la Bibliographie montoise]
a catalogué 110 impressions de Michel, parmi lesquelles
les uvres d'écrivains montois tels que Jean Bosquet,
Philippe Bosquier, François Buisseret, Jean d'Assignies,
etc. Léopold Devillers [dans le Supplément à
la Bibliographie montoise] en a retrouvé 11 de plus.
La liste pourrait s'augmenter, car les ouvrages de cet imprimeur
sont rares. [...]
Lors de la publication de son édition
des Chartes du Haynault, en 1598, Michel en présenta
un exemplaire à chacun des échevins, pensionnaires,
massards et greffiers, ce qui lui valut une allocation de la
ville, de 55 livres. [...]
Charles Michel renonça à l'exercice
de sa profession, en 1627 ; les profits de son négoce
lui avaient permis d'acquérir, indépendamment de
sa maison de la Grand'place et de l'habitation y joignant, un
jardin rue du Mont-Escouvet et les brasseries du Verd Bocquet,
rue des Orphelins ; il tirait de ces immeubles d'assez beaux
revenus qui suffisaient à ses besoins. Charles Michel
mourut à Mons, âgé de 78 ans environ ;
il vivait encore en 1635, mais était décédé
en 1638 ; il s'était marié vers 1585 à
Françoise de le Tenre ; il en eut trois enfants :
Françoise, née vers 1586 ; Antoine, né
vers 1589, et François, né vers 1595. Devenu veuf,
il se remaria le 23 novembre 1608, à Jeanne Cryet, veuve
de Nicolas Bosquier et en eut quatre enfants : Marie, née
le 3 mai 1611 ; Jean, le 9 janvier 1613 ; Philippotte,
le 8 janvier 1614, et Antoinette, le 17 juillet 1618.
Lors de son décès, il ne restait
de ce second mariage que deux filles : Marie, veuve de Robert
de Harvengt fils, et Philipotte, qui s'était mariée,
par contrat du 23 octobre 1634, à Robert Bureau, lequel
était au service du comte de Bucquoy, grand bailli de
Hainaut.
Marie et son beau-frère procédèrent
à la liquidation de leur héritage immobilier ;
les brasseries du Verd Bocquet et le jardin furent, le 8 novembre
1638, repris par Marie Michel ; les maisons de la Grand'place
furent vendues ; celle au nom de Jésus fut acquise
par Jean Ghodefroid, apothicaire ; à ce moment, Robert
Bureau résidait à Mariemont.
Bibliographie :
- Rousselle, Bibliographie montoise,
n° 66, 67, 73, 69 et 68.
- Federinov, Quatre siècles
d'imprimerie à Mons, p. 42-43.
- Poncelet (Édouard) et Matthieu
(Ernest), Les imprimeurs montois, pp. 11-17.
800 euros (code de commande
: 26067).
[MACHINE
À EAU]. La machine à eau. Essai de réhabilitation d'un immeuble
classé. Projets. Mons,
Institut Supérieur d'Architecture, 1978. Grand in-8°
broché, 79 p., illustrations, exemplaire en parfait
état, peu courant.
Table des matières
:
1. Introduction.
2. Situation géographique.
- L'adresse.
- Les lieux.
3. Historique.
4. Situation existante.
- Descriptif de la partie
centrale.
- Descriptif des parties
latérales.
- Plans.
5. Le choix des programmes.
- Généralités.
- L'enquête sociologique.
6. L'étude d'un centre d'animation.
- Le programme.
- Le projet Amateis.
- Le projet Malaise.
7. L'étude d'une crèche centrale.
- Le programme.
- Considérations
générales.
- Le projet Autenne.
- Le projet Cavallo.
- Le projet Gosse.
- Le projet Houdart.
- Le projet Lejour.
- Le projet Robert.
- Le projet Rombaux.
- Le projet Scoubeau.
- Le projet Waroux.
- La question des coûts.
8. Conclusions.
9. Bibliographie et références.
25 euros (code de commande
: 27538).
MAHIEU
(Raymond G. W.) Le Borinage dans l'histoire des hommes
et des charbonnages. Borinage,
terre d'histoires et de contrastes.
Mons, Chez l'Auteur, 2000. In-8° broché, 126 p.,
nombreuses illustrations, exemplaire en très bel état.
Le mot de l'auteur
:
Pourquoi
ce livre ?
Ayant encore des choses à dire sur l'histoire
de ma terre natale et des documents inédits ou nouveaux
à montrer, la conjonction des deux a donné naissance
à ce nouvel ouvrage faisant suite à ceux parus
antérieurement.
Cette publication clôture donc une série
de livres traitant de l'histoire boraine, de ses mines et de
ses hommes de fosses.
Certes, les charbonnages et les mineurs ont
disparu noyés par les tourmentes de l'histoire comme disparaissent
les feuilles des arbres en hiver. Nous ne pouvons rien contre
les fracas du temps qui passe, ni rien contre les assauts des
mutations humaines, aussi malgré l'inculture, l'indifférence
et une sorte de nivellement par le bas qui frappent aujourd'hui
« nos sociétés », osons quand
même faire de l'histoire, fut-elle régionale, afin
de sauver la mémoire de nos ancêtres et des choses
en la couchant dans de beaux livres.
J'espère avoir atteint cet objectif
à travers ce nouveau titre Le Borinage dans l'histoire
des hommes et des charbonnages.
15 euros (code de commande
: 28182**).
MAHIEU
(Raymond G.W.) Histoire de Hornu. Hornu, Ledent, 1975. In-8° broché,
160 p., illustrations en noir.
Table des matières
:
- Avis
au lecteur, par Willy Bridoux.
- Préface, par Maurice Druart.
- Introduction : Hornu, terre du Borinage.
- Analyse et recherche étymologique
et toponymique.
- La cour des chênes.
- Introduction historique.
- Histoire chronologique.
- Les noms des rues et des lieux dits.
- Le scel échevinal.
- Les église de Hornu.
- Les chapelles d'Hornu.
- Le Tour de Wasmes.
- Vieilles maisons typique de Hornu.
- Les belles demeures hornutoises appelées
populairement « Châteaux d'Hornu ».
- La cense abbatiale dite « la
Cour à Hornu ».
- L'hôpital d'Hanneton.
- Le vin et les vignes.
- La population hornutoise.
- Glossaire des sobriquets du village
d'Hornu.
- L'histoire du Berger d'Hornu.
- Le combat du Mont des Vanneaux (1792).
20 euros (code de commande
: 28056*).
MAHIEU
(Raymond G. W.) Voyage dans l'histoire de Mons-Borinage.
Histoire des charbonnages,
des Borains et des Montois, du « Mystérieux »,
de l'insolite, du sol et du sous-sol, enfin sur tout ou presque
tout. Mons-Borinage, une grande région dans l'histoire.
Ainsi parlaient nos vieux parents. Dictionnaire Borain. [Mons], Chez l'Auteur, 2015. In-8°
broché, 221 p., nombreuses illustrations en noir et en
couleurs.
18,50 euros (code de
commande : 22833).
MALVA
(Constant, pseudonyme d'Alphonse Bourlard) Ramentevoir.
Récit. Préface
de Jacques Cordier. Cuesmes - Liège, Éditions
du Cerisier - Wallons-nous, 1989. In-8° collé, 173 p.,
illustrations hors texte, (collection « Archives du
Futur »).
En quatrième
de couverture :
Flénu-Produits !
Une quinzaine de voyageurs descendirent du
train vétuste venant de Mons : des ouvriers, des
ouvrières, peut-être des employés, en tout
cas, des gens de modeste condition. Le dernier, un homme d'une
cinquantaine d'années, avait une toilette plus ou moins
soignée et il portait une mallette.
Sans doute rentrait-il de vacances : on
était à la mi-juillet. Non, c'était plutôt
le contraire. Alfred Rousseau, après une douzaine d'années
d'absence, venait dans sa famille, une sur et un frère
qui habitaient Quaregnon.
5 euros (code de commande
: 28508).
[MANCEAUX
(Hector)]. CHARLES (Edmond)
Bibliographie montoise. La librairie Manceaux de
Mons sous la direction de M. Hector Manceaux. Liège,
Vaillant-Carmanne, 1892. In-8° broché, 12 p.,
bel exemplaire non coupé.
Extrait
du tome I du Bulletin de la Société liégeoise
de Bibliophilie, octobre 1892. In-8° broché, 12
p.
Extrait :
La librairie Manceaux de Mons fut fondée
en 1772 par Henri-Joseph Hoyois qui la quitta en 1783. Son fils
Henri-Joseph Hoyois la reprit en 1798. Il lui donna en 1816 le
titre de Librairie d'éducation et s'attacha à l'impression
des classiques. Il se retira des affaires en juin 1834, cédant
son imprimerie à son fils Emmanuel, déjà
établi depuis 1828, et sa librairie à sa fille
Madame Manceaux-Hoyois. Jusqu'en août 1847, Emmanuel Hoyois
imprima les ouvrages publiés par sa sur. À
cette époque, M. Pierre-Louis Manceaux, professeur au
collège de Mons, qui à la mort de sa femme (1er
novembre 1846) avait pris la direction de la librairie, y annexa
une imprimerie. La maison Emmanuel Hoyois subsista jusqu'en 1862.
Depuis 1861, M. Hector Manceaux s'occupait
de l'imprimerie de son père, lorsqu'en septembre 1865,
il lui succéda à la tête de l'établissement.
Il continua ce qui était la spécialité de
la maison depuis Henri-Joseph Hoyois fils, l'édition des
ouvrages classiques.
5 euros (code de commande
: 20733).
MERCKX
(Julien) 1876-1976. Cent ans au service du peuple.
L'École Normale Primaire de l'État à Mons.
Mons, École Normale
Primaire, 1978. In-8° broché sous jaquette (très
légèrement défraîchie) d'éditeur,
XII, 178 p., illustrations, bien complet du feuillet volant
d'errata, exemplaire en bel état.
Table des matières :
Préface, par Ernest Carlier.
Avant-propos.
Chapitre I : La formation des maîtres
à Mons avant 1876.
- Les cours normaux
de Mons (1817-1842).
- Les concours provinciaux
(1837-1842).
- La renaissance de
l'enseignement officiel (loi du 23 sept. 1842).
- Les deux premières
écoles normales et le sort réservé aux cours
normaux de Mons.
Chapitre II : L'École Normale
de l'État à Mons.
- La naissance de l'école
(A.R. du 17 février 1870).
- Un témoin monumental
de l'architecture scolaire du dernier quart du XIXème
siècle.
Chapitre III : L'organisation des
études (1876-1976).
- Admission des élèves.
- Programme et plan
d'études (A.M. du 10 octobre 1868).
- L'école primaire
d'application.
- Les examens.
- La renaissance pédagogique
de 1879 : la loi Van Humbeek ou « Loi de Malheur ».
- Le retour au traditionalisme
: la loi Jacobs (20 sept. 1884).
- La loi Schollaert
et le programme de 1897.
- Les règlements
de 1923 et 1926.
- Les plans d'études
1936 et 1958.
- La réforme
de l'enseignement normal (1957-1958) : la fin d'une impasse
injuste.
- L'enseignement secondaire
rénové (sept. 1969 - juillet 1971).
- La rénovation
de l'école normale (sept. 1967 - sept. 1970).
Chapitre IV : L'ancien et le nouveau :
le règlement d'ordre intérieur.
- « L'Ancien Régime
» de l'école normale : dispositions générales
; cour, galeries, escaliers, ciroir, salle d'études, réfectoire
; le « bagne pour adolescents ».
- Les temps nouveaux
(sept. 1934 à nos jours).
Chapitre V : Heurs et malheurs de
l'École.
- Les premières
transformations (1879-1933).
- La guerre 1914-1918.
- Le cinquantenaire
de l'école (15 août 1926).
- Les nouveaux bâtiments
(1937-1940).
- La guerre 1940-45.
- La fête du 75ème
anniversaire (3 mai 1951).
- La modernisation et
l'aménagement des anciens bâtiments.
- Le temps des
duumvirs (1963-1970).
- L'école brûle
(19 octobre 1965).
- On construit une école
« aux champs ».
- La vie continue dans
une école sans murs.
- « Du côté
de la Trouille... ».
- « Du côté
de la rue de la Trouille... ».
- Le 25ème anniversaire
de l'école normale secondaire mixte.
- La première
« cuvée » d'instituteurs « rénovés
» : la « Promotion Réforme.
Chapitre VI : Une École en
expansion.
- La mixité (1940-1950).
- L'école normale
moyenne (sept. 1947).
- L'école moyenne
d'application (sept. 1955).
- Le centre P.C.
- La nouvelle organisation
des écoles normales : sous-direction et scission des écoles
normales (octobre 1959 - octobre 1969).
- Le rétablissement
de la mixité (sept. 1966).
- Création d'une
nouvelle section d'humanités : les « sciences humaines
» (sept. 1968).
- Une nouvelle section
de formation pédagogique : la section « éducateurs »
(sept. 1971).
- Le temps du «
rénové » : une école à l'école
de la vie.
- Du côté
des muses (sept. 1973).
Chapitre VII : L'évolution
de la population scolaire.
- Les premières
années (1876-1884).
- La « loi de
malheur » ou les revers du triomphe du radicalisme libéral
(1884-1935).
- Les années
maigres (1945-1948).
- La relance (1948-1976).
- Bilan.
Chapitre VIII : Le Cercle des « Anciens »
- « Le Trait d'Union ».
- Aux origines (1908-1924).
- La fête du cinquantenaire
(15 août 1926).
- La présidence
Gaston Connart.
- Le « Trait d'Union
» (Janvier 1938).
- Temps de guerre et
de résurrection.
- « Trait d'Union
II » (Avril 1948).
- La relance (Janvier
1950).
- L'ère du « Trio
d'action » (1952-1961).
- La réorganisation
(1961-1967).
- Nouvelles tentatives
de relance (1967-1972).
- Les fêtes du
centenaire (1976).
- L'école demain.
Chapitre IX : Les directeurs et les
instituteurs en chef.
- Les directeurs : Alphonse
Lecomte (1876-1879) ; J.-Joseph Gheury (1879-1884) ;
Joseph Aubert (1884-1898) ; Auguste-Joseph Connerotte (1898-1906) ;
René, H. Gh. Sterckx (1906-1911) ; Théophile-Joseph
Romedenne (1911-1927) ; Ernest Wilmet (1927-1934) ;
Émile Jeunieaux (1934-1945) ; Marcel Piret (1945-1956) ;
Frans Nisol (1956-1963) ; Ernest Carlier (1963- ).
- Les instituteurs en
chef : Norbert Bayart : promotion 1881 ; Théophile
Pèlerin : promotion 1908 ; Alfred Courtois : promotion
1914 ; Ivon Jonas : promotion 1935 ; Eugène
Délaisse : promotion 1954.
Chapitre X.
- Quelques figures
d'anciens : Alphonse Lambilliotte : promotion 1887 ;
Fulgence Masson : 1854-1942 ; Maurice Robert :
promotion 1898 ; Émile-Georges Cuisenaire :
promotion 1911 ; Ulysse Hanotte : promotion 1920 ;
Marion Coulon : promotion 1927 ; Louis Mauchard :
promotion 1927 ; Léon Gilmant : promotion 1929 ;
Pierre Ruelle : promotion 1930 ; Marcel Busieau :
promotion 1934 ; Edouard Breuse : promotion 1937 ;
Abel, J. Dubois : promotion 1939.
- Des instituteurs au
pays des muses : Paulin Brogneaux : promotion 1880 ; Ernest
Haucotte : promotion 1922 ; Marcel Hecq : promotion 1923 ;
Émile Lempereur : promotion 1928 ; Roger Foulon :
promotion 1942 ; Eugène Delaisse : promotion 1954.
- Nos morts glorieux
: 1914-1918 / 1940-1945.
- L'école normale en l'année
1976-1977.
- Centenaire - Comité d'honneur.
- Notes et références.
- Bibliographie.
13 euros (code de commande
: 27077).
MILLER
(Richard) Tradition/Création. Conférences
montoises. Bruxelles, Luc
Pire, 2004. In-8° collé, 180 p., (collection
« Voix de Lettres »), très bon exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Entre
octobre 2003 et avril 2004, à l'Université de Mons
Hainaut, devant un public de plus en plus nombreux, Richard Miller
a présenté sept conférences consacrées
à des artistes et auteurs natifs de Mons et de ses environs.
Dépassant l'aspect local, l'auteur envisage chaque uvre
dans son époque et s'efforce de dégager les relations
étroites qui existent entre l'espace urbain et la création
artistique.
Ainsi, à travers Charles Plisnier,
Roland de Lassus, Fernand Dumont, Anto-Carte,
Jacques Dubroeucq et Marcel-G. Lefrancq, s'établit
un réseau de rencontres entre le passé et le présent,
l'espace et le temps, la ville et ses habitants. Un leitmotiv
parcourt ces conférences, celui d'un passé qui
ne disparaît jamais complètement mais qui, en quelque
sorte, demeure ouvert à la liberté humaine.
Enfin, Tradition/Création de
Richard Miller constitue un jalon indispensable de la double
vocation de Mons au titre de capitale wallonne et en
2015 européenne de la culture.
15 euros (code de commande
: 25749*).
[MONS - CARTE POSTALE]. Souvenir
de Mons. Carte postale en
couleurs à système sans nom d'éditeur ni
date d'édition. 140 x 88 mm., avec dix vues en noir
dans le dépliant inséré sous la portière
de l'automobile, rare et en bel état.
30 euros (code de commande
: 28587).
[MONS
- COMMERCE]. Hôtel du Duc de Bavière, tenu par Mme Vve Van Houte, Rue d'Havré,
N° 161, à Mons. Très
rare carton publicitaire lithographié, 110 x 79 mm., en bel état.
Cet
hôtel était voisin de la caserne de gendarmerie
et situé en face des messageries Van Gend qui assuraient
un service de diligence vers la France.
Patrick Lefevre nous apprend que Pierre-Victor
Wattecamps était propriétaire de l'hôtel
du Duc de Bavière et que le 3 juin 1846, il y accueillit
la première assemblée générale de
l'« Alliance », une association libérale,
en vue de désigner ses députés au Congrès
libéral.
Bibliographie :
- Yannart (Philippe), Mons, au temps
des diligences, dans El Gazette des Camerluches, n° 143,
p. 13.
- Lefevre (Patrick), Intérêts
économiques et idéologiques dans l'arrondissement
de Mons de 1830 à 1870 - Annexe, p. 133.
25 euros (code de commande
: 27700).
[MONS - COMMERCE]. École
d'Équitation de P. Poot,
Rue de Bertaimont N° 9, Près le pont des Récollets
à Mons. Très
rare carton publicitaire lithographié, 92 x 50 mm., en bel état.
25 euros (code de commande
: 27886).
[MONS - HÔTEL DE VILLE]. DEVEL
(Pierre) La Maison de Ville de Mons. [Bruxelles], [Foppens], [1711, 1713 ou 1720].
Gravure au burin, portant les mentions en bas, à droite
: « P. Devel Sculp. Brux. ».
Dimensions :
- Dessin : 197 x 140 mm.
- Cuvette : 205 x 145 mm.
- Feuille : 232 x 160 mm.
Selon les recherches de Christiane
Piérard la décision du Conseil de Ville de reconstruire
un Hôtel de Ville date de 1456. Les travaux de fondations
débutèrent la même année et la pose
de la première pierre eut lieu le 8 mars 1459. Le 17 (ou
le 18) septembre 1477, le magasin à poudre qui se trouvait
à l'arsenal explosa et une partie importante du nouvel
édifice s'effondra.
Suite à cet événement Mathieu de Layens
(l'architecte de l'Hôtel de Ville de Louvain) fut sollicité,
en mars 1479, par le Conseil de Ville pour reconstruire le bâtiment.
Les difficultés financières ne permirent pas d'achever
complètement la construction qui devait compter un second
étage avec des tourelles d'angle.
La couverture de la toiture d'abord en chaume fut ensuite remplacée
par de la tuile. Gilles-Joseph de Boussu signale qu'en 1606 une
violente tempête emporta la toiture qui fut alors recouverte
d'ardoise. Cette toiture comportait, à l'origine, une
dizaine de lucarnes étagées. Ces lucarnes et l'horloge
furent démontées au XVIIIe siècle et remplacées
par quatre lucarnes. Le campanile du charpentier François
Tiron et du sculpteur J. Caffiaux fut construit en 1716-1718.
En 1777, un balcon en fer forgé remplaça la bretèche
de pierre qui était surmontée d'une statue d'une
Vierge à l'Enfant.
Les vues de l'Hôtel de Ville de Mons présentes ici
le montrent donc tel qu'il était à la fin du dix-septième
siècle.
Nous connaissons trois versions de cette vue. Il s'agit de gravures
réalisées pour l'illustration d'un ouvrage communément
appelé Les Délices des Pays-Bas. Cet ouvrage
fut d'abord composé par J.-B. Christyn (éditions
de 1697 et 1700), il fut complété par Fr. Foppens
(éditions de 1711, 1713, 1720 et 1743) puis par H. Griffet
(éditions de 1769 et 1786). L'examen des différentes
éditions nous amène à rectifier la chronologie
jusqu'à présent admise.
Dans le catalogue publié par le Cercle Archéologique
de Mons à l'occasion de l'exposition consacrée
aux hôtels de ville en Hainaut (en 1995, à la Salle
Saint-Georges, à Mons), nous pouvons lire à propos
de cette gravure qu'elle est « sans doute la plus ancienne
représentation de l'hôtel de ville ; elle a paru
dans les Délices des Pays-Bas ou description géographique
et historique des XVII provinces belgiques de Christyn et
Foppens, dès la première édition de cet
ouvrage, à Bruxelles, en 1697. » Et, plus loin :
« Fin XVIIe siècle, par Kraft [...] ; elle a été
recopiée notamment par Devel au XVIIIe siècle.
»
Nos recherches nous ont permis de constater que la première
édition des Délices des Pays-Bas qui comporte
une vue de l'Hôtel de Ville de Mons date de 1711 et non
de 1697. Nous constatons également que cette première
gravure (voir en tête de cette page) est l'uvre de
Devel et qu'elle a été ensuite copiée par
Kraft et non l'inverse (il semble d'ailleurs assez raisonnable
de penser que Kraft, né à Bruxelles le 10 novembre
1694, ne put être l'auteur d'une gravure publiée
en 1697). La gravure de Devel continue d'apparaître dans
les éditions de 1713 et 1720.
On ne sait que peu de choses à propos de Pierre Devel
sinon qu'il était graveur à l'eau-forte et au burin,
qu'il travaillait à Bruxelles durant la seconde moitié
du XVIIe siècle et qu'il produisit surtout des vues d'édifices
et des perspectives. Dans son dictionnaire des graveurs, Eugène
De Seyn confirme bien que la collaboration de Devel aux Délices
des Pays-Bas débute en 1711.
Bibliographie :
- De Seyn (Eugène M.H.), Dessinateurs,
graveurs et peintres des anciens Pays-Bas. Écoles flamande
et hollandaise, pp. 70 et 124.
- De Busscher (Edmond), Devel (Pierre),
dans Biographie Nationale, t. 5, col. 834-835.- Piérard
(Christiane), La Grand-Place de Mons. Étude architecturale.
Extrait du Bulletin de la Commission Royale des Monuments et
des Sites, t. 3, 1973.
- Piérard (Christiane), L'Hôtel
de Ville de Mons. [Mons], [Office du Tourisme], 1995.
- Piérard (Christiane), L'Hôtel
de Ville de Mons. S.l., Ministère de la Région
Wallonne - Ville de Mons, 1995 (collection « Carnets du
Patrimoine », n° 10).
- Piérard (Christiane), L'Hôtel
de Ville de Mons de 1456 à nos jours. Catalogue de l'exposition
présentée par le Cercle Archéologique de
Mons en complément de celle organisée par Hannonia
et le Crédit Communal sur les Hôtels de Ville et
maisons communales en Hainaut du Moyen Âge à nos
jours, à Mons, Salle Saint-Georges, du 9 au 27 septembre
1995.
- Piérard (Christiane), Les grands
chantiers qui ont façonné le visage de la ville,
dans Images d'une ville. Mons, de 1200 à 1815,
pp. 30-33.
50 euros (code de commande
: 28825).
[MONS - LITHOGRAPHIE]. HOOLANS (Charles-Joseph)
Mons. Vue de l'abattoir.
Bruxelles, Hoolans, [1853]. Lithographie en couleurs 253 x 181
mm. sous encadrement.
La
lithographie porte, en bas à gauche, la mention «
Ch. Sury, Architecte. » en bas au centre « Imp. Simonau
& Toovey » et en bas à droite « Ih. Hoolans
del. et lith. ».
Charles-Joseph
Hoolans (1814-1872) était originaire d'Anvers ; il résida
quelques années à Lessines, où il fut qualifié
de « maître de musique », avant de s'installer
avec sa seconde épouse à Bruxelles, en 1848.
C'est en juin 1848 qu'il se décida à s'adonner
au dessin et ses premières lithographies sortirent des
presses de Simonau en 1850. Le succès de son entreprise
l'incita à parcourir la Belgique et à réaliser
des illustrations de la plupart des villes du pays.
La question de la datation de ces vues de Mons est facilement
résolue grâce à Léo Verriest qui,
pour les besoins de son article (voir dans la bibliographie,
ci-dessous), a consulté la collection des dessins de Hoolans
conservée à la Bibliothèque royale de Belgique
; les informations qu'il a recueillies lui ont permis d'établir
l'itinéraire et le calendrier du voyage de Hoolans en
Belgique et c'est ainsi qu'on peut affirmer qu'il dessina les
vues de la ville de Mons entre les mois de mai et d'août
1853.
Bibliographie :
- Verriest (Léo), Le dessinateur-lithographe
C.-J. Hoolans, dans Feuillets d'histoire et de folklore
des pays d'Ath et de Lessines - L'Écho de la Dendre, 26
novembre 1955 et dans le Bulletin d'information bimestriel
du Cercle d'histoire de l'entité lessinoise, n°
160 (novembre-décembre 2008), pp. 13-18.
150 euros (code de commande
: 28288).
 [MONS]. Loix,
chartres et coutumes du chef-lieu de la Ville de Mons, et des villes et villages de son ressort, avec
les Décrets qui y sont relatifs. Nouvelle edition revûe
& très-exactement corrigée à la lettre
(d'après l'original) d'une infinité de fautes qui
se trouvoient dans les Editions précédentes. Et
augmentée de plusieurs Décrets, Privilèges
& Ordonnances ; de même que d'une premiere edition
très-correcte de la Moderation desdites Chartes, vulgairement
nommé Charte preavisée.
Mons, Wilmet, 1761. [A
Mons, / Chés Matthieu Wilmet, Imprimeur / ordinaire de
S. M. I. & R. A. / sur la grand'Place. 1761. / Avec permission.] In-8° plein veau moucheté d'époque,
dos restauré à 5 nerfs, tranches rouges, [1 (titre)],
[1 bl.], IV, 98, [5 (table)], [1 bl.], 112, 234 (Modération
des Chartes), [6 (table)] p., cachet humide à
la page de titre, bon exemplaire.
Extrait de l'étude
de Bertrand Federinov :
« La coutume du chef-lieu de Mons
de 1534 ayant rapidement montré ses lacunes, il avait
été décidé d'en rédiger une
mouture améliorée avant de la présenter
à la sanction royale. Ce texte, connu sous le nom de Charte
Préavisée, a bel et bien vu le jour mais, en
raison de circonstances politiques et religieuses défavorables,
il n'a jamais été homologué. Il n'empêche
que pour pallier aux manquements de la première version,
les hommes de loi s'y référaient fréquemment
via de nombreuses copies manuscrites, souvent erronées.
Ce n'est qu'en 1761 que son impression avait été
sollicitée par le Magistrat et les États de Hainaut
auprès de Mathieu Wilmet. Ce dernier l'avait insérée
à la suite d'une nouvelle édition des Loix,
chartes [sic] et coutumes du chef-lieu de la ville de
Mons et des villages de son ressort, avec les décrets
qui y sont relatifs.
Les trois exemplaires
conservés dans notre bibliothèque [Musée
royal de Mariemont] sont de véritables curiosités
bibliographiques. Un examen minutieux de leur mise en page et
de leur contenu révèle trois éditions composées
à des époques différentes. En effet, nous
y observons un décalage systématique entre les
signatures et le texte, de même l'utilisation de vignettes,
de lettrines et de culs-de-lampe dissemblables. »
L'exemplaire présenté ici est
une quatrième version de cet ouvrage et rejoint les trois
autres au rang des curiosités bibliographiques...
Bibliographie :
- Rousselle (Hippolyte), Bibliographie
montoise, n° 606.
- Federinov (Bertrand), Quatre siècles
d'imprimerie à Mons, pp. XLV-XLVI, 80.
200 euros (code de commande
: 25969).
.
Mons.
Un ouvrage de la Maison de la Mémoire de Mons
présenté sous la direction de Thierry Cuvelier
à partir de la collection de Marc Sanders. Bruxelles,
Sutton, 2001. In-8° broché, 128 p., très nombreuses
illustrations, (collection « Mémoire en Images »),
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
C'est l'histoire de la ville de Mons, chef-lieu
de la province du Hainaut, qui nous est proposée dans
cet ouvrage. La Maison de la Mémoire de Mons a recueilli
une multitude de photographies, cartes postales anciennes et
autres documents d'archives et nous convie à une balade
dans les différents quartiers de la ville au début
de ce XXe siècle.
Une invitation à la découverte
de lieux, d'atmosphère aujourd'hui disparus mais aussi
de l'effervescence d'une ville bien vivante grâce à
sa ligne de chemin de fer, son tram, ses multiples commerces,
sa vie sociale et son folklore tel l'incontournable Lumeçon.
Véritable trait d'union entre les générations,
ce livre permettra tant à nos aînés de se
remémorer les souvenirs de la vie d'antan qu'à
nos plus jeunes de découvrir une époque dont est
encore tributaire la compréhension de notre présent.
20 euros (code de commande
: 27194).
Mons & Cur du Hainaut. Sous la direction de Lamya Ben Djaffar
et Isabelle De Smet Photographies d'Olivier Cornil.
Liège, Mardaga, 2015. In-8° broché, 355 p.,
très nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
(collection « Guide d'Architecture Moderne et Contemporaine »).
Présentation
par l'éditeur :
Un
regard inédit sur larchitecture en Cur du
Hainaut.
À Mons et en Cur du Hainaut, le
Guide darchitecture moderne et contemporaine invite à
regarder larchitecture autrement, et ce au travers dune
sélection de 300 projets, illustrés de plans et
situés sur cartes, commentés par plus de 40 auteurs
et photographiés par Olivier Cornil. Ces projets répartis
sur un territoire de 25 communes sont le fruit de
la modernité revisitée à chaque époque
par les architectes, de lArt nouveau à aujourdhui :
programmes modestes ou réalisations denvergure,
commandes privées et bâtiments publics.
Le Guide darchitecture moderne et contemporaine
Mons & Cur du Hainaut est dirigé par
Lamya Ben Djaffar, historienne, chargée de la politique
dintégration duvres dart et de
la diffusion et promotion culturelles à la Cellule architecture
de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et Isabelle
De Smet, architecte, doctorante en art de bâtir et urbanisme
à la Faculté darchitecture et durbanisme
de lUniversité de Mons.
Le territoire Mons & Cur du Hainaut
comprend les communes dAnderlues, Binche, Boussu, Braine-le-Comte,
Chapelle-lez-Herlaimont, Colfontaine, Dour, Écaussines,
Estinnes, Frameries, Hensies, Honnelles, Jurbise, La Louvière,
Lens, Le Roeulx, Manage, Mons, Morlanwelz, Quaregnon, Quévy,
Quiévrain, Saint-Ghislain, Seneffe, Soignies.
Sommaire :
- Avant-propos.
Comment définir la modernité
en architecture ? Quels critères de choix pour opérer
une sélection ? Quels enseignements tirer autour de cette
sélection ? Un état de la recherche en histoire
de larchitecture moderne et contemporaine sur le territoire
du Cur du Hainaut.
- Histoire et Paysage.
Une lecture historique et
paysagère du Cur du Hainaut qui se définit
par létude de linteraction de lhomme
avec le paysage. Un chapitre structuré autour des différentes
aires paysagères qui compose ce territoire, agrémenté
de cartes.
- Regards 1885-2015.
Les principaux événements
culturels de lArt nouveau à aujourdhui, avec
introductions contextualisées par époque.
- Cartes et notices.
A) Mons : Grand Place - Léopold
- Gouvernement Provincial - Fariaux.
B) Mons : Rachot - Abattoirs
- Marché aux herbes - Machine à eau.
C) Mons : Casemates - La
Trouille - Sainte-Waudru - Gare - Grand Prés.
D) Mons : Parc - Plaine de
Nimy.
E) Route de Maubeuge.
F) Le Borinage.
G) Le Centre :
- Branche
1 : Route de Binche.
- Branche
2 : La Louvière - Le Rulx - Morlanwelz - Manage
- Seneffe.
H) Entre-Senne-et-Dendre.
- Biographies.
Une vingtaine de notices
biographiques inédites darchitectes qui ont réalisé
les uvres les plus significatives ou représentatives
des courants architecturaux à Mons et en Cur du
Hainaut.
- Orientation bibliographique.
- Index.
Des noms darchitectes
(et associés : ingénieurs, paysagistes, urbanistes)
et artistes, des typologies de bâtiments (public/privé,
logement, écoles, culturel, etc.).
35 euros (code de commande
: 22738/F).
Mons
& le Hainaut. Textes
réunis par Catherine Gravet. Illustrations rassemblées
par Christine Gobeaux. Mons, Université de Mons,
2013. In-4° broché, 175 p., nombreuses illustrations
en couleurs.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée à la salle
Gossuin de la Bibliothèque centrale de l'Université
de Mons, du 11 octobre au 16 novembre 2013.
Sommaire :
- Le mot du recteur, par Calogero
Conti.
- Avant-propos, par Catherine Gravet.
- Le Hainaut : un regard historico-administratif,
par Hossam Elkhadem.
- De la « vue à vol
d'oiseau » au « plan géométral ».
Les plans de Mons édités dans les atlas hollandais
et français (1649-1736), par Christine Gobeaux.
- Le passé s'invite toujours
à la table du présent, par Marie-Thérèse
Isaac.
- La sociabilité montoise au
XIXe siècle, par René Plisnier.
- « Tu auras, toi, des étoiles
qui savent rire. » Antoine de Saint-Exupéry,
le Petit Prince. Dialogue stellaire, par Émile
Péquet.
- Le charbon au cur du développement
du Hainaut industriel. L'exemple du bassin houiller du Couchant
de Mons, par Assunta Bianchi.
- Par des Montois, pour des Montois.
Quatre siècles de théâtre à Mons,
par Catherine Gravet.
32 euros (code de commande
: 20939).
[MONS].
Mons, hier, aujourd'hui, demain. Mons,
Sauvegarde et Avenir de Mons, 1973. In-8° carré broché,
[64] p., illustrations, cachet humide ex-libris à
la page de titre, exemplaire en bon état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée à Mons, en février 1973.
Table des matières :
- Introduction, par Pierre Houzeau
de Lehaie.
- Mons hier, par Christiane
Piérard.
- Mons aujourd'hui, par Jean
Huvelle.
- Mons demain, par Jean Bartrhelemy.
- Charte urbaine pour Mons.
- Projet de prescriptions d'urbanisme
applicables à l'intra-muros.
- Les projets de l'université de
Mons.
10 euros (code de commande
: 27396).
[MONS
- NORD DE LA FRANCE - CHEMIN DE FER]. Trans-fer. Histoire
et actualités ferroviaires belges. Numéro spécial
5. Liège, GTF, 1995.
In-8° agrafé, 80 p., illustrations en noir, quelques-unes
en couleurs, tableaux, bel exemplaire auquel on joint le catalogue
de l'éditeur.
Ce numéro
est consacré à la ligne de chemin de fer
Saint-Ghislain - Quiévrain - Valenciennes.
Table des matières :
- En guise d'éditorial.
- La ligne Saint-Ghislain - Quiévrain,
un passé prestigieux, un avenir assuré ?, par
Roland Marganne.
- En autorail de Saint-Ghislain à
Quiévrain, par Henri Scaillet.
- Le cru 1995 des voitures à
voyageurs de la SNCB, par Roland Marganne.
12 euros (code de commande
: 28093).
Mons,
revivre en ville. Mons,
Ville de Mons, 1980. In-4° broché, 56 p., illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en bel état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée à Mons, du 14 mars au 13 avril 1980.
Table des matières :
- Avant-propos.
I. Évolution territoriale de la ville
des origines à 1861.
II. De 1861 démolition des
remparts à nos jours.
1. Genèse des problèmes
urbains actuels.
a. Éléments
du paysage de Mons.
b. Mons
: pôle régional.
2. Évolution des problèmes
urbains.
III. Le plan de structure.
1. Élaboration du
plan de structure.
2. Nécessité
du plan de structure.
3. Objectifs du plan de structure.
4. Définition d'une
politique résidentielle.
5. Définition d'une
politique des espaces verts.
6. Détermination des
lignes de force de la conservation du patrimoine bâti.
7. Restructuration des différentes
fonctions urbaines et leur impact sur l'aménagement urbain.
8. Proposition d'un système
de circulation.
9. Programme général.
10. Conclusion.
IV. Exemples concrets de solutions aux problèmes
urbains.
1. Problèmes de circulation
:
- le
projet de plan de circulation pour Mons ;
- les
parkings ;
- le
piétonnier.
2. Problèmes d'habitat.
A. La rénovation
urbaine :
- la
cour du Noir-Lévrier ;
- la
rénovation du quartier Rachot ;
- îlot
adjacent à la Grand-Place ;
- études
de rénovation en cours.
B. La restauration
et réhabilitation d'immeubles anciens de valeur historique
ou architecturale.
- Université
de l'État de Mons : logements pour étudiants à
la rue du Parc - Place du Parc.
- Que
faire de la machine à eau ?
C. Construction
d'immeubles neufs, intégrés à la trame existante.
3. Sensibilisation et aide
au public.
- Intervention
financière de la ville dans le coût des restaurations
des façades présentant un intérêt
architectural ou historique.
- L'Association
« Sauvegarde et avenir de Mons » et la promotion
de la rénovation de l'habitat urbain.
- Bibliographie.
- Annexe.
12 euros (code de commande
: 26949).
Mons,
sauvegarde et avenir. Trente
années de défense et de promotion du patrimoine
urbain. Mons, Sauvegarde et
Avenir de Mons, 2001. In-4° sous cartonnage d'éditeur,
103 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
Extrait de l'avant-propos
:
« Née le 16 décembre
1969, Sauvegarde et Avenir de Mons (S.A.M.) n'a pas souahité
marquer son existence trentenaire par un événement
quelconque, le plus souvent éphémère et
alimenté par les leix communs des félicitations.
Notre association a préféré
publier un ouvrage qui, par le texte et l'image, tentera de dresser
un bilan de la protection du patrimoine architectural et du développement
d'un urbanisme de qualité dans le centre ancien de Mons,
durant les trente dernières années du XXe siècle.
Durant ces années, Sauvegarde et Avenir
de Mons a essayé, comme ses status le prévoyaient,
« d'étudier et de promouvoir tous les moyens
propres à assure l'aménagement et le développement
urbanistiques de la ville de Mons et de son agglomération
dans le respect de leur patrimoine architectural et de leur personnalité. »
Mais Sauvegarde et Avenir de Mons n'a été qu'un
acteur parmi d'autres.
Si beaucoup reconnaissent une évolution
très favorable de notre cité, ils conviennent que
les raisons en sont diverses : le mérite de cette
transformation ne peut être attribué à une
seule personne ou à un seul organisme.
Il s'agit d'une uvre collective, d'efforts
mis en commun à travers l'opposition ou l'adhésion,
les réussites et les échecs, l'utopie et le réalisme...
Il s'agit de tout un ensemble de réflexions,
de propositions, d'analyses, de critiques, de décisions
qui émanaient d'hommes et de femmes capables de trouver
« un équilibre entre les intérêts
particuliers parfois contradictoires »... autre définition
du bien commun.
Table des matières :
- Avant-propos, avec un texte de Charles
Bertin.
- Les avatars architecturaux de la
ville avant 1861, par Christiane Piérard.
- Métamorphose urbaine, de 1861
à 1970, par Richard Benrubi.
- Évolution des idées
et des comportements, par André Godart.
- Tout va très bien... mais
à part cela ?, par Jacques Drousie.
- Les activités du Royal Photo
Club Montois.
- Les prix attribués par Sauvegarde
et Avenir de Mons.
- Les fondateurs de Sauvegarde et Avenir
de Mons.
- Orientation bibliographique.
25 euros (code de commande
: 12722).
[MONS].
Mons. 6 chantiers muséaux. Bruxelles,
Centre International pour la Ville, l'Architecture et le Paysage,
2012. In-4° sous cartonnage illustré d'éditeur,
101 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Dans
le cadre de 2015, Mons capitale européenne de la Culture,
la Ville ouvrira 6 nouveaux lieux museaux. Elle a confié
la mission à des architectes et à des spécialistes
renommés de sublimer six lieux emblématiques de
la mémoire montoise. Le beffroi et les minières
néolithiques de Spiennes ainsi que la ducasse rituelle
de Mons par le biais d'un espace dédié au mythe
de Saint-Georges et du Dragon (Mont-de-Piété),
reconnus patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO
mettront en évidence leur histoire au travers de centres
d'interprétation. La chapelle des Ursulines accueillera
l'Artothèque, la Machine à eau, le Centre d'interprétation
d'histoire militaire et la Maison Jean Lescarts, l'Historium.
C'est ce patrimoine riche et diversifié ainsi que la nouvelle
politique culturelle de la ville de Mons que ce livre valorise
par une diversité de propos et d'illustrations.
15 euros (code de commande
: 25939).
MULPAS
(Georges) Histoire d'Élouges. Tome I. - Annexes (complet). Thulin, Imprimerie
R. Manteau, 1968. Deux volumes in-8° collés, 143 p.,
16 planches hors texte (plans, tableaux, cartes, certains à
déplier) et LX p., petit cachet ex-libris à la
couverture.
On joint la réédition publiée la même
année de l'ouvrage de :
DEBOVE (Charles) Élouges, ses antiquités
et son histoire. In-8° collé, 87 p., XXIII
planches volantes faisant suite, bon ensemble bien complet.
Les Annexes forment en réalité
le tome II.
Table des matières :
- Avant-propos, par Christiane Piérard.
- Avertissement.
- Ouvrages consultés.
- Charles Debove, sa vie, son uvre.
- Quelques trouvailles après Ch.
Debove.
- Étymologie d'Élouges.
- Héraldique.
- La Chapelle du Bon Dieu.
- Les moulins.
- Chemins et chausséage.
- Octroi du 21 juin
1758.
- Les barrières.
- Dénomination
des chemins.
- Éclairage.
- La chaux.
- Le charbon, introduction.
- Origine.
- Des usages anciens
à la législation du XIXe siècle.
- Exploitation.
- L'eau.
- Air et lumière.
- Relations d'accidents.
- Des veines à
la surface.
- Situation sociale
du mineur.
- Évolution parallèle de
l'industrie et de l'artisanat.
- Habitation
- Population.
- Industries diverses.
- Index onomastique.
L'ensemble : 35 euros
(code de commande : 27855).
Les
Pauvres Surs de Mons depuis 1350. Un charisme - Une histoire - Un patrimoine. Mons, Pauvres Surs de Mons - Maison
de la Mémoire, 2016. Grand in-8° (220 x 240 mm.) broché,
208 p., nombreuses illustrations en couleurs.
Préface par
M.-Francine Chauvaux (supérieure générale)
:
Lorsque
La Maison de la Mémoire nous sollicita en vue d'évoquer
l'histoire de la congrégation des Pauvres Surs de
Mons, nous n'avons pas hésité un seul instant.
Ce fut le début d'une belle collaboration
avec une équipe plurielle d'historiens, de photographes,
de spécialistes en diverses disciplines.
La publication de notre histoire conventuelle
complétera heureusement celles déjà parues
sur les couvents des Capucins et Capucines et des Surs
Noires et enrichira la connaissance du quartier de Messines.
Les multiples contacts avec les experts en
patrimoine, nous ont ouvert les yeux sur divers aspects de notre
vie jusqu'ici méconnus et qui ne demandaient qu'à
se révéler au travers d'une riche documentation
précieusement archivée par nos soins.
La recherche, tant des spécialistes
que des membres de notre communauté, nous a fait prendre
conscience de l'impact de la congrégation sur la ville
de Mons et ses habitants. Que d'échanges harmonieux ou
parfois tendus, entre les institutions civiles et religieuses
qui eurent à collaborer au cours des siècles à
travers des régimes politiques variés !
Ce fut l'occasion pour nous d'aller à
la rencontre des consurs qui nous ont précédées
depuis la fondation en 1350. Un survol de plus de six cent cinquante
ans nous a permis de vibrer à leurs joies et à
leurs souffrances, d'appréhender leurs difficultés,
et de saisir toute la confiance qu'elles ont mise en la divine
Providence, qui les guidait dans toutes leurs entreprises.
Ainsi, entreprendront-elles sur le site où
nous sommes implantées aujourd'hui, la rénovation
du refuge de l'abbaye d'Hautmont, en vue d'y installer leur couvent.
Au terme de l'Ancien Régime, elles étaient complètement
désargentées ; qu'à cela n'y tienne,
la Providence y pourvoirait !
Fidèles à la règle de
saint Augustin, elles vivront son idéal spirituel. «
Une chose est nécessaire : que vous ayez toujours
la vie contemplative en désir et la vie active en patience »,
disent les premières Constitutions de 1486. À travers
les siècles, elles resteront fidèles à ce
charisme fondateur, se mettant au service des malades et des
pauvres, comme le suggère leur nom de Pauvres Surs.
Dès le début de la jeune Belgique,
à partir de 1843, elles essaimeront un peu partout en
Wallonie, répondant aux appels reçus. En 1922,
elles créeront l'ASBL Providence des malades, à
laquelle elles remettront la propriété et la gestion
de toutes leurs institutions à l'exception de la maison-mère
de Mons qui, outre le noviciat, accueille des personnes âgées.
Plus récemment, elles s'adapteront encore
aux évolutions de la société, en fidélité
au concile de Vatican II, comme en témoignent les
nouvelles Constitutions de 1983, rédigées suite
au Motu proprio Ecclesiae sanctae, promulgué par
le pape Paul VI le 6 août 1966.
Aujourd'hui, alors que les forces vives diminuent,
elles poursuivent leur collaboration avec les institutions cédées,
et s'investissent dans des projets novateurs comme le Foyer
Saint-Augustin où, avec des laïcs et en collaboration
avec d'autres institutions montoises d'inspiration chrétienne,
elles servent les plus démunis en leur procurant nourriture,
vêtements, logement.
25 euros (code de commande
: 25152).
[PETIT
(Louis Marie Joseph)] Discours prononcé par
le Professeur de Rhétorique du Collége de Mons,
à la Distribution solennelle des Prix, le 13 août
1835. [Mons], Hoyois, [1835]
In-8° en ff., 8 p., rare et en bel état.
Léopold
Devillers attribue ce discours à « Charles
Halbrecq, avocat, ancien professeur, membre fondateur de la Société
des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, décédé
à Mons, le 10 mai 1870 » ; mais Jules
Becker nous apprend qu'en 1834, le poste de professeur de Rhétorique
du Collège d'enseignement public de Mons il
ne s'agit donc pas du Collège des Jésuites, ouvert
en 1851 fut confié à Louis Marie Joseph
Petit, succédant à Charles Halbrecq qui occupait
cette fonction depuis 1832.
De 1813 à 1832, Louis-Marie-Joseph Petit
(Mons, 1786 - Ixelles, 1861) fut professeur de Poésie
puis de Rhétorique au Collège de Nivelles. Il rejoignit
le Collège de Mons en 1832 comme professeur de Poésie
avant de prendre la charge de professeur de Rhétorique
jusqu'en 1850, date à laquelle il devint préfet
des études à l'Athénée de Bruxelles,
poste qu'il occupa jusqu'en 1853. « Il écrivit
de fort belles fables dont la plupart ont été publiées
dans l'Annuaire de la littérature et des beaux-arts.
Pénétré du génie de l'antiquité,
Petit excellait à en faire passer les beautés dans
une traduction française. »
Extrait :
[...] « Pour des esprits instruits,
quoi de plus intéressant qu'une solennité destinée
à encourager l'instruction ? Adorateurs des sciences
et des lettres, ils aiment à voir honorer l'objet de leur
culte ; assez heureux pour apprécier par leur propre
expérience les avantages des connaissances et du talent,
ils éprouvent une douce sympathie pour tout ce qui peut
contribuer à en propager les bienfaits ; à
l'aspect des récompenses décernées aux premiers
succès de la jeunesse studieuse, ils jouissent d'avance
de ses succès futurs, et dans ce modeste triomphe de la
génération naissante, entrevoient avec complaisance
le présage du bonheur de la génération à
venir. Tels sont, Messieurs, les sentimens que je lis ici dans
tous vos regards. Ces marques éclatantes de l'intérêt
que vous portez à l'instruction m'enhardissent à
entrer dans quelques détails sur les heureux développemens
qu'elle a reçus de nos jours. Je me livrerai à
ces considérations avec d'autant plus de confiance, qu'il
ne s'y rattachera, sur l'état de notre collège,
que des pensées satisfaisantes pour nous fous, et honorables
pour les Magistrats qui président à ses destinées. »
Bibliographie :
- De le Court (Jules-Victor), Dictionnaire
des anonymes et pseudonymes, p. 335, n° 318.
- Devillers (Léopold), Supplément
à la bibliographie montoise, p. 64, n° 85.
- Becker (Jules), Un établissement
d'enseignement moyen à Mons depuis 1545, dans Mémoires
et publications de la Société des Sciences, des
Arts et des Lettres du Hainaut, 63e volume, pp. 447
et 457.
18 euros (code de commande
: 26343).
PIÉRARD
(Christiane) L'Académie Royale des Beaux-Arts
de Mons 1780-1980. Institut
Supérieur d'Architecture de la Ville de Mons. École
Supérieure des Arts plastiques et visuels de l'État
à Mons. Mons, Impricoop,
1983. In-8° broché, 222 p., quelques illustrations
en noir, exemplaire en bel état, peu courant.
Texte du bulletin de
souscription :
L'Académie
Royale des Beaux-Arts de Mons, vénérable institution
dont sont issus l'Institut Supérieur d'Architecture et
l'École Supérieure des Arts Plastiques et Visuels,
a célébré en 1980 et avec un certain faste,
le 200e anniversaire de sa création.
Pour perpétuer le souvenir de cette
date et rendre ainsi hommage à tous ceux qui ont uvré
pendant deux cents ans pour l'enseignement des arts dans cette
ville, il a été demandé à Christiane
Piérard, chargée de cours à l'Institut Supérieur
d'Architecture de Mons depuis plus de vingt-cinq ans, de rédiger
l'histoire de ces deux siècles de la vie de l'Académie.
À travers sept chapitres, elle retrace
l'évolution de l'institution, les programmes, les règlements ;
elle évoque les bâtiments, mais surtout elle parle
des hommes tant directeurs que professeurs que disciples qui
ont contribué au renom de l'École des Beaux-Arts
de Mons. Près de 4.000 noms ont été relevés,
de courtes notices biographiques sont consacrées aux artistes
qui ont acquis la notoriété au cours de XVIIIe,
XIXe et première moitié du XXe siècle et
quelques-uns des vingt sièges de cette Académie
itinérante sont décrits.
Des illustrations complètent cette fresque
limitée strictement à la période 1780-1980.
Bref, un volume de 220 pages que chaque « Ancien »
de l'Académie souhaitera posséder et que chaque
Montois attaché à l'enseignement de sa ville et
épris d'art sous toutes ses manifestations voudra acquérir.
Table des matières :
Préface.
I. Histoire de l'institution.
II. Programmes.
III. Règlements.
IV. Directeurs.
V. Professeurs.
VI. Élèves.
VII. Bâtiments.
Annexes.
Index.
45 euros (code de commande
: 26772).
PIÉRARD
(Christiane) L'architecture civile à Mons (XIVe-XXe
siècles). Gembloux,
Duculot, 1974. In-8° broché, 72 p., illustrations
hors texte, (collection « Wallonie, Art et Histoire »,
n° 23), couverture un peu défraîchie.
Table des matières
:
- Préface.
- Introduction.
I. Du XIIIe au XVe Siècle.
II. Le XVe siècle et l'hôtel de
ville.
III. Le XVIe siècle : premier âge
d'or de l'architecture privée.
1. Architecture gothique.
2. Architecture dite espagnole.
3. Architecture Renaissance.
IV. Le XVIIe siècle : les grandes
constructions publiques.
1. Architecture « économique ».
2. Architecture classique.
3. Architecture baroque.
4. Architecture à
la française.
V. Le XVIIIe siècle : second âge
d'or de l'architecture privée.
1. Style Louis XIII.
2. Style de transition Louis
XIII - Louis XIV.
3. Style Louis XIV.
4. Style Régence.
5. Style Louis XV.
6. Style Louis XVI.
VI. Le XIXe siècle : les grands
projets d'urbanisme.
VII. Le XXe siècle : tentative de renouveau.
VIII. Architecture militaire.
1. XIIe siècle.
2. XIIIe-XIVe siècles.
3. Du XVe au XIXe siècle.
4. XIXe siècle.
- Conclusion.
- Index des principaux bâtiments
et des rues cités.
- Index des architectes cités.
12 euros (code de commande
: 27596).
 PIÉRARD (Christiane)
Les plus anciens comptes de la ville de Mons (1279-1356). Tomes I et
II (complet). Bruxelles, Palais des Académies, 1971-1973.
Deux volumes in-4° sous reliure toilée d'éditeur,
tome I : XLVI, 785, tome II : 213 p, 5 planches in fine,
(collection « Commission Royale d'Histoire »).
Commentaire de Jean-Marie
Duvosquel :
La comptabilité la plus ancienne des
grandes villes flamandes {Ypres, Gand, Bruges) a commencé
à être éditée dès la fin du
siècle dernier et cet effort s'est poursuivi jusqu'à
nos jours, particulièrement pour Bruges. En ce domaine,
la documentation des villes wallonnes était encore inédite
il y a peu. L. Verriest avait bien amorcé le travail à
propos de Tournai (Charité Saint-Christophe), mais la
destruction des archives tournaisiennes en 1940 interdisait évidemment
la poursuite de l'entreprise. Heureusement, une autre ville,
Mons, a conservé sa comptabilité depuis la fin
du XIIIe siècle. C'est à l'édition de ces
documents, tâche combien ardue et ingrate, que s'est attelée
Mademoiselle Christiane Pièrard, conservateur de la Bibliothèque
Centrale du Centre universitaire de l'État à Mons
et Docteur en Histoire.
La publication elle-même, qui couvre
près de 800 pages in-4°, s'étend des années
1279 à 1356, C'est la forme des comptes, le rouleau, qui
a fixé le terminus ad quem. Les comptes, tous écrits
en picard, sont groupés en deux grandes catégories
: ceux rendus par le massard ou receveur communal et ceux rendus
par les échevins qui sortent de charge aux nouveaux échevins.
L'édition s'ouvre par une introduction
suggestive, dans laquelle l'auteur présente ses sources
en les replaçant dans un contexte général.
L'évolution de l'histoire financière de la ville
de Mons est perçue au travers de deux tableaux splendides
: tableau général des recettes, des dépenses
et des soldes de tous les comptes des rnassards, tant en rouleaux
qu'en registres, de 1289 à 1416 et tableau récapitulatif
des comptes des échevins de 1309 à 1379,
La première partie (p, 1-289) comprend
47 comptes de la massarderie (1284-1336) et le premier compte
en registre 1338). La seconde partie (p, 291-623) groupe 86 documents
annexes, répartis en onze séries : dix comptes
des maltôtes (1288-1333 et 1395-1396) ; trente-huit comptes
de travaux (1290-133?) concernant notamment le creusement des
fossés, la construction des fortifications, un cahier
des charges pour travaux à la Porte du Rivage, des comptes
de pavage ; onze comptes de frais d'expropriations pour le creusement
des fossés (1290-1318) ; sept rôles de taille (1279-1326)
comprenant des évaluations de biens de contribuables,
levées de tailles, relevés de reliquat de tailles
; trois documents relatifs aux mortemains (1296-1302), dont une
liste des tributaires d'église habitant Mons ; trois listes
de préteurs (1296-1309) ; dix comptes de cens, rentes
et loyers dus à ou par la ville (1308-1334) ; deux comptes
de pensions (1334-1335) ; un compte de dépenses d'échevins
(13(3-1314) ; un compte de la Grande Aumône (l327-1328)
qui aurait dû prendre place dans la seconde partie ; un
relevé des gardes à la Porte du Parc, beaucoup
plus tardif (début XVe siècle).
Dans la troisième partie sont édités
34 comptes en rouleaux et un compte en registre rendus par les
échevins sortant de charge aux échevins nouvellement
désignés par le bailli de Hainaut (1309-1348 et
1355-1356), dix comptes rendus par les échevins au receveur
de Hainaut (1311-1339) et deux comptes domaniaux rendus aux échevins
de Mons par un receveur du domaine comtal (1342-1344). Ces douze
derniers comptes concernent les assennes, c'est-à-dire
le domaine engagé par le comte de Hainaut.
Le tome II est constitué par une table
des noms de personnes et de lieux, un index des matières
et des monnaies, ainsi que par un glossaire et des planches photographiques.
Outre l'intérêt que cette documentation
très riche représente pour l'histoire des finances
communales, l'histoire économique et sociale, l'anthroponymie,
la toponymie et la philologie trouveront la des matériaux
de tout premier ordre.
Bibliographie :
- Duvosquel (Jean-Marie), Piérard
(Christiane), Les plus anciens comptes de la ville de Mons (1279-1356),
dans Revue Belge de Philologie et d'Histoire, tome 53,
fascicule 2, pp. 571-572.
Les deux volumes : 50
euros (code de commande : 28858).
PIÉRARD
(Christiane) Xylotypes, incunables, post-incunables
conservés à la Bibliothèque de Mons. Préface
de Maurice.-A. Arnould. Mons, Université de Mons-Hainaut,
1989. In-8° broché, XXXVI, 259 p., illustrations,
(collection « Éditions Universitaires de Mons
- Répertoires », n° 2).
Extrait de l'introduction
:
« Trois périodes ont favorisé
la naissance ou l'accroissement des bibliothèques publiques
et privées belges ; Mons a profité largement
de certains de ces événements. À la fin
du XVIIIe s., la Révolution française, avec pour
conséquence la sécularisation et la nationalisation
des biens des communautés religieuses et des grandes institutions
de l'Ancien Régime, favorisa la création du noyau
autour duquel maintes bibliothèques, aujourd'hui réputées,
se sont développées ; Mons en est un exemple
typique. L'Armistice du 1l novembre 1918 et l'occupation de l'Allemagne
par les armées alliées, la dévaluation du
mark et la crise économique qui suivirent le conflit,
permirent à des bibliophiles, belges entre autres, d'acquérir
à bon compte des livres soigneusement conservés
dans de riches bibliothèques rhénanes, mosellanes
ou d'ailleurs et ceci explique, sans doute, le nombre important
d'incunables d'origine allemande (notamment de Tréves)
conservés dans le Fonds Puissant, le chanoine ayant été
en relations suivies avec une famille seigneuriale (qu'il nous
sera permis de ne pas nommer) ayant des propriétés
allemandes. Le troisième événement qui permit
d'accroître les collections des bibliophiles d'Europe Occidentale,
est la fin de la guerre 1940-1945 et la seconde occupation de
l'Allemagne par les Alliés. Des collections, abandonnées
ou vendues à un prix suffisamment avantageux pour l'acquéreur,
ont été dispersées ou éparpillées ;
les États-Unis ont absorbé une large part de cette
offre mais aussi des pays européens et le Hainaut est,
grâce à un bibliophile avisé, l'heureux dépositaire
de dix-neuf incunables dont plusieurs n'étaient ni repris
dans Polain, ni représentés dans les collections
belges. Ces incunables faisaient partie d'une bibliothèque
privée maisdes dispositions testamentaires furent prises
en faveur d'un dépôt public.
[...]
En juin 1968, au cours d'une réunion
de l'Association des bibliothécaires de Belgique, section
des livres précieux, il fut décidé de réaliser
une idée déjà ancienne : compléter
et revoir le catalogue de Polain. Il est certain que les pertes
causées par la guerre 1940-1945 ont modifié la
répartition des incunables dans les collections publiques
et que les collections privées ont subi les mutations
propres au sort de telles bibliothèques (ventes, dispersions,
héritages, ... ) ; d'autres collections particulières
hainuyères sont nées au hasard des occasions et
notamment à la suite de la vente de bibliothèques
allemandes après la défaite nazie de 1945. Des
incunables entrèrent ainsi dans des collections belges
. Cette décision de revoir « le Polain »
étant prise, chaque bibliothèque belge qui possédait
des incunables fut chargée de réaliser le contrôle
et l'inventaire de ses collections. C'est ce que nous avons entrepris
dès la fin de l'année 1968. Ce fut l'occasion de
réaliser un inventaire aussi exhaustif que possible des
incunables conservés dans les dépôts publics
de Mons.
D'aucuns pourront s'étonner de voir
figurer dans ce catalogue quelques titres ignorés dans
le Catalogue de Polain et dans son Supplément,
étant considérés là comme des post-incunables ;
nous avons pris le parti de les citer chaque fois qu'ils figuraient
ailleurs en tant qu'incunables, dans l'un des répertoires
anciens ou chaque fois qu'ils étaient signalés
en tant que post-incunables dans le Gesamikatalog der Wiegenckucke.
L 'ensemble des post-incunables conservés à Mons
n'est donc pas répertorié de manière exhaustive
dans le présent catalogue ; un répertoire
particulier pourrait leur être consacré au sein
de l'inventaire des éditions du XVIe siècle en
cours d'élaboration. »
13 euros (code de commande
: 3377).
PIÉRARD (Louis) Les trois Borains. [Illustré
par Anto Carte.] Charleroi,
IP Éditions, 2001. In-8° broché, 67 p., bibliographie,
exemplaire à l'état de neuf.
Il s'agit
de la réédition de l'édition originale parue
en 1933.
En quatrième de couverture :
Journaliste, écrivain, académicien,
promoteur des arts et des lettres, homme politique, ami de la
France, européen convaincu, citoyen du monde, Louis Piérard
a marqué de son empreinte le monde des Arts et des Lettres
et le monde politique de son époque.
La Fondation Louis Piérard, à
l'occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, et
avec l'appui de l'Administration communale de Frameries qui lui
apporte son patronage, a entrepris la réédition
du livre Les Trois Borains.
Cette uvre, merveilleusement illustrée
de dessins d'Anto Carte, de l'École de peinture montoise,
et ami de l'écrivain, exprime toute la sensibilité
de l'auteur pour son Borinage natal.
13 euros (code de commande
: 21948).
PONCELET
(Édouard) et MATTHIEU (Ernest) Les imprimeurs
montois. Mons, Dequesne
[pour la Société des Bibliophiles Belges séant
à Mons], 1913. In-8° broché, XXVII, 272 p.,
nombreuses vignettes dans le texte et deux planches hors texte,
(n° 35 des publications de la Société), exemplaire
numéroté sur Hollande Van Gelder (n° 71)
et signé par le secrétaire et le président
de la Société, couverture un peu défraîchie,
rare.
Une
très précieuse et très documentée
étude dont la première partie est une introduction
à l'histoire de l'imprimerie et de l'édition à
Mons :
1°. Les imprimeurs de Mons ne forment pas
de corporation. - Leur patron.
2°. Police de l'imprimerie et de la presse.
3°. Lieu d'origine et situation sociale.
- Groupement topographique. - Installations. - Provenance du
matériel et du papier.
4°. Gravure sur bois et en taille douce.
5°. Éditeurs montois au XVIe siècle.
- Usages professionnels. - Clientèle. - Coût des
impressions.
6°. Firmes fictives. - L'imprimerie montoise
au commencement du XIXe siècle. - Desiderata. - Statistique.
Vient ensuite les notices sur les imprimeurs
montois ayant exercé dès 1580 jusqu'au début
du XXe siècle.
L'ouvrage est complété par un
index.
120 euros (code de commande
: 28608).
RAPAILLE
(Roger) Louis XIV et le siège de Mons de 1691. Analyse critique d'une tragi-comédie
méconnue. Traduction,
notes et commentaires, par Roger Rapaille. Mons, Éditions
du Renard Découvert, 1990. In-8° broché, 196
p., illustrations hors texte.
@ En mars 1691, les armées de
Louis XIV déployèrent de très importants
moyens pour s'emparer de la ville de Mons, une des places-fortes
les plus importantes des Pays-Bas méridionaux.
Ces opérations s'inscrivaient dans le
cadre de la guerre de succession d'Espagne qui opposait la France
aux forces alliées (Espagnols, Anglais, Hollandais, etc.).
Après Mons, d'autres villes allaient
subir les ravages de la guerre : Namur, Bruxelles, ...
Les bibliothèques réservent bien
des surprises au chercheur peu avare de sont temps... Imagine-t-on
qu'un texte anglais sur le siège de la ville de Mons par
les troupes de Louis XIV s'empoussière depuis trois siècles,
à Londre, sur un rayons de la British Library ?
Ce texte, The Siege and Surrender of Mons.
A Tragi-comedy exposing the Villany of the Priests, and the Intrigues
of the French, fut publié par Richard Baldwin, en
1691.
Grâce à sa découverte,
l'historien montois Roger Rapaille nous plonge au cur d'une
polémique qui agita bien des esprits suite à la
reddition de Mons, le 10 avril 1691.
Un parti francophile montois a-t-il comploté
la chute de la ville ?
Ce parti était-il mené par des
prêtres achetés par l'or de Louis XIV ?
Ces interrogations posées par la tragi-comédie
sont-elles fondées ?
Celle-ci n'est-elle qu'un simple pamphlet parmi
d'autres ?
Roger Rapaille, par sa traduction, ses commentaires
d'une remarquable érudition et son analyse rigoureuse
de quantité de sources, nous aide à apprécier
la valeur historique de la tragi-comédie.
22 euros (code de commande
: 12718).
RAPAILLE
(Roger) Le siège de Mons par Louis XIV en 1691. Étude du siège d'une ville des
Pays-Bas pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Mons, Éditions du Renard Découvert,
1992. In-8° broché, 269 p., cartes et plans.
@ Piqué au vif par l'intérêt
du sujet, Roger Rapaille décida de poursuivre ses recherches.
Le 15 mars 1691, les troupes françaises
arrivèrent devant Mons.
Le 10 avril, la ville se rendit.
Si le siège de Mons n'a pas marqué
l'histoire militaire, s'il ne s'y est pas commis d'acte d'un
héroïsme inoubliable, l'étude de cette opération
est cependant très riche d'enseignements.
L'auteur a minutieusement consulté,
étudié et analysé quantité de documents
inédits et inexploités. Grâce à cet
important travail, il nous montre pourquoi ce siège a
été décidé, comment l'armée
française, forte de plus de 100.000 hommes a été
amenée à pied d'uvre. Il nous fait découvrir
tous les rouages d'une organisation qui prend en compte le moindre
détail. Il évoque les nombreux problèmes
posés par l'intendance, les déplacements d'hommes
et de matériel, tant par voie terrestre que fluviale.
L'étude au jour le jour de la progression
des assiégeants vers les remparts, l'implaccable bombardement
de la ville, la manière dont celle-ci a été
défendue, la vie de la population pendant le siège,
les manuvres qui ont amené la capitulation, ...
rien n'a échappé au regard critique de Roger Rapaille.
C'est bien au-delà d'un riche travail
d'histoire locale que se situe cette étude puisque toute
la vallée de la Haine et de l'Escaut eut à subir
réquisitions et destructions, que tout le nord de la France
fut mis à contribution pour envoyer main d'uvre
et ravitaillement aux troupes de Louis XIV et que la régio
de Hal fut le lieu de rassemblement d'une armée de secours
rapidement constituée par les Alliés.
24 euros (code de commande
: 12719).
RAVELINE
(Henry, pseudonyme de Valentin Van Hassel) Conte borains.
Volume I. Pou dîre à l'èscriène. Édition, traduction et notes par André
Capron. Illustrations de Nelly Vaeremans. Liège,
Société de Langue et Littérature Wallonnes,
2007. In-8° broché, 211 p., illustrations, (collection
« Classiques Wallons », n° 2),
exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Le
docteur Valentin Van Hassel (Pâturages 1852-1938) a connu
une carrière particulièrement féconde, non
seulement comme généraliste et chirurgien, mais
également comme littérateur. Il a écrit
aussi bien en français qu'en picard borain, le parler
qu'utilisaient la majorité de ses patients et que lui-même
maîtrisait parfaitement.
Sous le pseudonyme de Raveline (la raveline
était le pic à deux pointes utilisé par
les houilleurs), il a produit une trentaine de pièces
pour le théâtre et une soixantaine de contes.
Pou dire à l'èscriène
(« Pour dire à la veillée »),
son premier recueil de contes, fut publié en 1908.
Les personnages de ces délicieux récits
sont des Borains et des Boraines comme il les a connus, avec
leurs qualités, qu'il magnifie, et leurs défauts,
qu'il stigmatise. Ces qualités et ces défauts ne
sont bien sûr pas spécifiquement borains.
L'environnement que Raveline crée dans
ses récits est un miroir fidèle de ce que le Borinage
était à la fin du XIXe siècle et au début
du XXe. Il nous dresse un tableau particulièrement fidèle
de la vie rude de cette population laborieuse à cette
époque.
Les textes ont été transcrits
dans une orthographe normalisée (« système
Feller »). Ils sont accompagnés d'une traduction
française et d'explications qui facilitent l'accès
à ces contes borains.
12 euros (code de commande
: 28342).
Les
régions du Borinage et du Centre à l'heure de la
reconversion. Bruxelles,
Institut de Sociologie, 1962. In-8° broché, 464 p.,
une carte à déplier, planches hors textes, tableaux.
Il s'agit
des Actes de la XXIXe Semaine Sociale Universitaire, du 6 au
10 novembre 1961.
Table des matières :
- Avant-propos, par E. Cornez.
- Allocution d'ouverture, par A. Doucy.
- Introduction à l'étude
des problèmes de la reconversion du Centre et du Borinage,
par M. Drechsel.
- La région économique
française du Nord-Pas-de-Calais et ses problèmes,
par B. Akar.
- Les données démographiques
dans les problèmes de reconversion des régions
du Borinage et du Centre, par P. Bairoch.
- L'effort de reconversion et la politique
d'accroissement de la productivité, par R. Talpaert.
- Allocution à la séance
académique au Palais du Gouvernement Provincial, par
E. Cornez.
- Les conditions de la reconversion
économique du Borinage, par R. Stiévenart.
- Le problème charbonnier,
par F. Vinck.
- Les industries des fabrications métalliques
dans le Borinage et le Centre, par G. Velter.
- Les problèmes de l'emploi
dans une région en reconversion industrielle, par
L. Servais.
- L'impact de la crise actuelle dans
le Borinage et le Centre et les conséquences espérées
de la reconversion, par M. Laloire.
- Les autres secteurs industriels du
Borinage et du Centre, par L. Bodart.
- Qu'est-ce que Socorec ?,
par H. Dumonceau.
- Une reconversion industrielle dans
le Borinage, par P. Colmant.
- Les principes de la politique de
développement régional dans le cadre du Marché
Commun, par E. Tosco.
- Exposé des plans gouvernementaux,
par A. Spinoy.
- La sidérurgie en Hainaut et
l'industrie chimique dans le Borinage, par B. Van Ommeslaghe.
- Conséquences socio-économiques
d'une politique de grands travaux, par J.-J. Merlot.
- L'infrastructure dans les régions
du Centre et du Borinage. - Aspects techniques, par G.
Willems.
- Les efforts d'implantation d'industries
nouvelles, par le baron Snoy d'Oppuers.
- Les conséquences sociologiques
de la reconversion dans le Borinage et le Centre, par G.
De Greef.
- Quelques réflexions sur l'étude
et le plan de reconversion du Borinage et du Centre, par
L. Prader.
- Conclusions de la XXIXe Semaine Sociale
Universitaire, par P. Feldheim.
- Annexe. Aperçu des mesures législatives
belges visant à favoriser l'expansion économique.
25 euros (code de commande
: 28122).
RICHE
(R.) Pour connaître
et aimer le Vieux Blaugies. Blaugies, Chez l'Auteur,
1957. In-8° broché, 128 p., bel exemplaire.
Table des matières
:
- À mes lecteurs.
Chapitre I. Les anciens usages et traditions
populaires.
Article I. Au fil de l'année
: les fêtes.
Article II. Les usages et
les traditions populaires.
Article III. Les délassements
populaires.
Chapitre II. Au cours des temps.
Article I. Onomastique -
Topographie - Toponymie.
Article II. À l'origine.
Article III. Sous l'Ancien
Régime.
I. La Seigneurie
de Blaugies.
II, La
Seigneurie de St. Ghislain.
Article IV. Aux 16e et 17e
siècles.
Article V. Sous le Régime
autrichien.
Article VI. Sous l'Occupation
française et le Régime hollandais.
I. La Révolution
Française.
II. Sous
Napoléon Bonaparte.
III. Sous
le Régime belgo-hollandais.
IV. Les
curés de Blaugies.
Article VII. La Belgique
indépendante.
I. Les
curés de Blaugies.
II. Les
bourgmestres de Blaugies.
III. Les
travaux publics.
IV. Le
« château ».
V. De 1914
à 1920.
VI. La
guerre (1940), la libération (1944), la victoire (1945).
VII. Les
cloches de Blaugies.
Chapitre III. Sur la voie du progrès.
Article I. La vie religieuse.
Article II. La vie matérielle.
I. L'habitation
hier et aujourd'hui.
II. Le
costume hier et aujourd'hui.
III. La
cuisine hier et aujourd'hui.
IV. L'éclairage
hier et aujourd'hui.
V. Le chauffage
hier et aujourd'hui.
VI. La
monnaie hier et aujourd'hui.
VII. La
poste hier et aujourd'hui.
Article III. La vie économique.
Article IV. Les institutions
et services publics.
I. L'administration
communale.
II. La
fabrique de l'église Saint-Aubin.
III. L'assistance
publique.
IV. L'enseignement
public.
V. La bibliothèque
paroissiale.
VI. Le
petit musée du vieux Blaugies.
VII. Autres
services et organisations.
20 euros (code de commande
: 26595).
ROBERT
(C.) Les minières néolithiques de silex
du plateau de Petit-Spiennes (Mons). Fouilles SRPH de 1953 à
2007. Essai de synthèse
après 60 années de recherche.
Chez l'Auteur, 2014. In-8° agrafé, 36 p., illustrations
en couleurs.
Avant-propos :
Seules
minières néolithiques de la couronne de Mons accessibles
au public, les minières SRPH du plateau de Petit-Spiennes
reçoivent chaque année de nombreux visiteurs et
font partie de l'ensemble classé en 2000 au Patrimoine
Culturel Mondial par l'UNESCO.
Après plus de cinquante ans de recherches
passionnées dont vingt-six ans à la tête
des équipes qui se sont succédé sur ce chantier
à présent mondialement connu, il m'a paru utile
de publier un état de nos connaissances.
Quand on se souvient de ce que nous pensions
acquis en 1953 lors de la découverte ou en 1986 dans la
publication par F. Gosselin des premières conclusions,
on se rend compte que l'étude des minières fait
évoluer sans cesse nos connaissances et qu'il est indispensable
de faire souvent le point pour ne pas traîner comme un
boulet des idées périmées qui ont parfois
la vie dure.
Tout ce que j'ai compris à Petit-Spiennes
en ces vingt-six ans de direction du chantier ne peut être
transposé sans risque d'erreur pour d'autres groupes de
minières ou d'autres régions. Même sur le
plateau de Petit-Spiennes, par exemple, des minières toutes
proches ne montrent pas les mêmes paramètres, avec
leurs puits de deux mètres de diamètre, leur extraction
sur un seul banc, leur outillage en bois de cerf, leur datation
tardive...
Il ne fait aucun doute que les recherches futures
apporteront d'autres précisions que nos propres travaux
n'ont pu déceler.
Table des matières :
I. Avant-propos.
II. Historique.
III. Les minières fouillées par
la SRPH à Petit-Spiennes.
a. La minière 53.2.
b. La minière 79.3.
c. La minière 80.4.
d. La minière 79.1.
e. La minière 79.2.
f. Coupe nord-sud en H 3'4'5'
dans une minière au puits encore inconnu.
g. L'ensemble des minières
86.8.2.
1. 86.S.2
sud.
2. 86.8.2.
nord.
3. Minière
86.8.2 sous-jacente.
4. Minière
86.8.2.
h. La minière 86.8.1.
IV. Synthèse de l'étude de ces
minières SRPH, après soixante ans de fouilles.
V. Les ateliers de taille.
VI. Quelques idées périmées
que nous devons abandonner.
a. Une population locale,
spécialisée, vendant sa production.
b. Des mineurs riches grâce
à un commerce florissant.
c. Des puits commençant
par un entonnoir.
d. Une exploitation du premier
banc de silex rencontré.
e. Une extraction du silex
banc par banc, de haut en bas.
f. Une exploitation du silex
sans éclairage.
g. Des pics de silex emmanchés.
VII. Quelques questions que nous posent souvent
les visiteurs.
1. Y avait-il des enfants
parmi les mineurs ?
2. Y avait-il des femmes
parmi les mineurs ?
3. Comment les Néolithiques
savaient ils qu'il y avait du silex en profondeur ?
4. A-t-on retrouvé
des squelettes dans les minières ?
5. Les mineurs venaient-
il au silex à une saison précise ?
6. Des guerres, des conflits
ont-ils opposé les populations pour les sites d'extraction ?
VIII. Il était une fois.
3 euros (code de commande
: 21650).
[SAINT-DENIS-EN-BROQUEROIE].
Trésors
d'art de Saint-Denis en Brocqueroie. [Bruxelles],
[Ministère de l'Éducation Nationale et de la Culture
Française], 1968. In-8° broché, 120 p.,
illustrations, feuillet volant d'errata.
Catalogue de l'exposition
présentée à la salle Saint-Georges à
Mons du 27 septembre au 3 novembre, 1968.
Extrait de l'avant-propos
de J. de Borchgrave d'Altena :
L'exposition
que j'ai l'honneur de présenter a été réalisée
par un groupe de chercheurs et s'inspire de manifestations artistiques
analogues qui ont eu lieu ces dernières années
à Stavelot en 1965 et en 1968, en 1966 à Rochefort
et au Val Dieu, l'année suivante à Tongres et cette
année même à Gaasbeeck.
C'est le résultat d'une exploration
systématique des paroisses qui relevèrent de l'abbaye
de Saint-Denis-en-Broqueroie à des titres divers. L'enquête
a été menée par Madame Mambour et par nous-même
avec un groupe de membres de la Société Royale
d'Archéologie de Bruxelles. Des notes ont été
prises pendant ces excursions, grâce aux soins de Madame
Mahieu.
La partie archéologique de notre travail
a été basée sur des travaux historiques,
principalement ceux de Monsieur Michel Révelard, élève
de Monsieur M.A. Arnould, professeur à l'U.L.B.
Monsieur Révelard s'est occupé
plus spécialement des notices historiques de chaque paroisse,
de la fondation et des divers problèmes économiques
relatifs à un monastère qui doit son origine à
un autre, celui de Sainte-Sauve lez Bordeaux, et dont le nom,
Saint-Denis-en-Broqueroie, a des résonnances qui sont
bien du royaume de saint Louis.
Tandis que Monsieur Paul Meurice a mis à
notre disposition ses vastes connaissances en matière
d'héraldique et que Mademoiselle Lucy Tondreau,
si dévouée à tout ce qui est hennuyer, nous
a fait bénéficier de son érudition dans
le domaine des manuscrits.
Monsieur F. Leclercq, Vice-Président
du Tribunal, s'est intéressé aux détails
de la vente de l'abbaye.
Pour évoquer le lointain passé
du site Obourg-Saint-Denis, Monsieur Lefrancq a bien voulu choisir
et commenter quelques objets provenant des fouilles réalisées.
15 euros (code de commande
: 26294).
[SAINT-NICOLAS-EN-HAVRÉ]. L'église Saint-Nicolas-en-Havré
à Mons. Miroir du ciel. Miroir des hommes.
Mons, Maison de la Mémoire de Mons, 2018. Grand in-8°
carré sous cartonnage illustré d'éditeur,
220 p., très nombreuses illustrations en couleurs.
Cet
ouvrage a été réalisé sous la coordination
de Paul Lebailly, Déborah Lo Mauro et Jean Schils, avec
la collaboration de Gérard Bavay, Bernard Detry, Jean-Baptiste
Gaupillat, Serge Ghiste, Léon Kerremans, Isabelle Lecocq,
Valentine Maertens, Katia Martroye, Pierre Moiny, André
Minet, Émilie Nisolle, Pierre-Jean Niebes, Emmanuel Ramirez-Mauroy,
Jean-Christophe Scaillet, Sébastien Tercelin de Joigny
et Bernard Tirtiaux.
Table des matières :
- Préface.
- Introduction.
Partie 1. La paroisse.
Chapitre 1. Du Moyen Âge
à l'Ancien Régime.
Chapitre 2. L'église
et la paroisse au 19e siècle.
Chapitre 3. L'ancien hôpital
Saint-Nicolas.
Partie II. L'église.
Chapitre 1. 1664 - D'une
église à l'autre.
Chapitre 2. De brique et
de pierre.
Chapitre 3. Le décor.
Partie II. Le patrimoine.
Chapitre 1. Le maître-autel.
Chapitre 2. Les stalles du
chur.
Chapitre 3. La résurrection
selon Fonson.
Chapitre 4. Trésors
peints.
Chapitre 5. Le trésor
de Saint-Nicolas.
Chapitre 6. Les fonts baptismaux.
Chapitre 7. Une parure de
vitraux de la fin du 19e siècle.
Chapitre 8. La garde-robe
de la Vierge à l'Enfant.
Chapitre 9. La danse macabre.
Chapitre 10. Les bannières
de Saint-Nicolas.
Chapitre 11. Un échantillon
d'héraldique.
Partie IV. La restauration.
Chapitre 1. Le programme
de restauration.
Chapitre 2. Le chantier de
rénovation.
Chapitre 3. L'orgue de Saint-Nicolas.
Chapitre 4. La restauration
de l'orgue.
Chapitre 5. La grande verrière.
- Postface.
- Bibliographie.
Annexe 1. Les vêtements de la Vierge.
Annexe 2. Les vitraux.
Annexe 3. Les curés de la paroisse.
25 euros (code de commande
: 27665).
[SAINTE-WAUDRU].
La collégiale Sainte-Waudru. Mons. Le guide. Mons, Association Sainte-Waudru, 2016. In-8°
broché, 48 p., illustrations en couleurs.
Introduction :
Bienvenue
dans la collégiale Sainte-Waudru, autrefois chapelle privée
des chanoinesses de Mons.
Nous allons traverser ensemble quatorze siècles
d'histoire et mettre nos pas dans ceux que firent, pendant des
siècles, les chanoinesses qui vécurent ici.
Cinq stations marqueront notre parcours, chacune
consacrée à un thème. Nous prendrons régulièrement
le temps de nous asseoir pour nous imprégner de toute
l'élégance de ce monument qui s'adresse autant
aux yeux qu'à l'esprit.
Soyez attentifs à la lumière
et aux couleurs : elles sont sans cesse renouvelées.
Si vous visitez mille fois Sainte-Waudru, mille fois cette église
se présentera différemment à vos yeux. Et
la formule est loin d'être gratuite. Lorsque le soleil,
dès le printemps, passe la rampe des toits de la ville,
c'est par son chevet que l'église s'illumine. Au solstice
d'hiver, c'est au milieu du jour qu'il faut visiter le monument.
Et à tout moment de la journée, le soleil s'empare
de l'une ou l'autre statue, de l'un ou l'autre pilier et lui
donne vie.
Le plan du parcours se trouve au revers de
la couverture: suivez-nous pour découvrir ensemble le
rêve des chanoinesses de Mons !
9 euros (code de commande
: 24668).
[SAINT-STANISLAS]. Saint-Stanislas
Jubilé 1951. Compositions
originales de Marcel Gillis et Edmond Dubie. Bruxelles,
Bulens, 1952. In-4° broché, 48, [58 (publicités] p.,
illustrations en noir et en couleurs, bon exemplaire auquel on
joint les programmes des festivités.
Couverture,
illustrations d'Edmond Debie et de Marcel Gillis (pour Jules
César représenté au Théâtre
Royal).
25 euros (code de commande
: 28387).
[SECONDE GUERRE MONDIALE]. Affiche
annonçant un concert du Quatuor Enzen le 7 avril 1942
à l'Hôtel de Ville de Mons. 415 x 617 mm., en très bel état.
Le Quatuor
Enzen était un ensemble très renommé. Créé
à Dortmund, il était constitué de musiciens
talentueux : Friedrich Enzen, Peter Klöcker, Erich Rodenbrügger
et Rudolf Evler.
Bibliographie :
- Bernhard Zeller (Bernhard), Wittener
musiktage, 1938, dans Zeitschrift für musik - 1939,
p. 83.
15 euros (code de commande
: 27366).
[TAVERNIER
(Lodoïs)]. TAVERNIER (André) L'idée de la CECA (Communauté
européenne du charbon et de l'acier) de par sa nécessité.
Lodoïs Tavernier, un père de l'Europe oublié.
Préface de Francis
Balace. Waterloo, Avant-Propos, 2014. In-8° collé,
233 p., illustrations.
Lodoïs Tavernier est né à
Nimy en 1892, il fait ses humanités au Collège
Saint-Stanislas à Mons et ses études d'ingénieur
civil des Mines à l'École Polytechnique de Mons.
Après la Première Guerre mondiale, il est ingénieur
des mines aux charbonnages des Hamendes à Jumet et Deschassis
à Lodelinsart jusqu'en 1925. Il continue sa carrière
au Portugal pour revenir en Belgique où il exercera aux
Société des Produits chimiques Coignet, Gélatines
Hasselt et Vilvorde et Gélatines d'Hyon jusqu'en 1953.
Son décès survient en 1957, il travaillait alors
au Centre d'Études de l'énergie nucléaire.
Son petit-fils retrace ici son itinéraire
à travers de nombreux documents.
En quatrième de couverture :
Un ingénieur, Lodoïs Tavernier,
avait compris, dès le début de la Seconde Guerre
mondiale, le rôle primordial joué par le charbon
dans la force de frappe allemande. Début 1944, il devint
président du Comité des experts du charbon pour
le Comité interallié. Cinq mois plus tard, il remit
son rapport officiel aux Alliés, expliquant l'importance
de la maîtrise du réservoir potentiel énorme
de charbon que constitue la Ruhr allemande pour éviter
tout nouveau conflit futur. À ses yeux, l'unique solution
viable était de mettre sur pied une Régie de contrôle
des productions de charbon, chapeautée par l'Union des
pays y participant. Il s'agissait de la CECA, la Communauté
européenne du charbon et de l'acier, dont l'idée
sera reprise en 1950 par Monnet et Schuman.
De 1945 à 1947, il se battit pour cette
idée, multipliant les conférences et envoyant des
tirés à part à des chefs d'État,
des ministres, des industriels et des scientifiques, communiquant
sur les radios belge et française. De nombreux articles
de presse en parlèrent. Toutes les archives d'époque
qui en attestent sont présentées dans cet ouvrage.
Par son idée et son combat, Lodoïs Tavernier apparaît
comme le véritable Père de la CECA, instrument
d'entente et d'unité qui valut à l'Union européenne
le prix Nobel de la Paix en 2012.
24,95 euros (code de
commande : 21922).
THOMAS
(Willy) Le Château du Diable à Quaregnon.
Quaregnon, W. Thomas, 1989.
In-8° broché, 144 p., illustrations, exemplaire
en très bel état.
Ouvrage
publié sous les auspices du Cercle d'Histoire et d'Archéologie
de Saint-Ghislain et de la région.
Table des matières :
I. Introduction.
II. La Préhistoire.
III. Époque romaine.
IV. Époque franque (le VIIe siècle),
le monastère et/ou oratoire de sainte Waudru.
V. Les invasions normandes (IXe siècle).
VI. Les lieux après les invasions normandes.
VII. La fortification comtale - Muraille restante
- Époque de sa construction.
VIII. La Cour de Justice.
IX. Évolution du nom - Origine de l'appellation
« Château du Diable ».
X. Les propriétaires successifs à
partir du XVe siècle.
XI. Conclusion générale.
10 euros (code de commande
: 27632).
VAN
NEROM (Claire) et MEYER (Jacques) La faïencerie
de Wasmuël. Trois
familles, une faïencerie.
Avant-propos de Francis Goidts. Namur, Éditions
du Noyé, [1997] In-4° broché, 59 p., illustrations
en noir et 56 planches en couleurs, une grande planche volante
en noir à déplier, exemplaire en parfait état.
Avant-propos :
Wasmuël
se situe à une douzaine de kilomètres à
l'ouest de Mons, au milieu du Borinage hennuyer
En 1935, le village comptait environ 1.500
habitants.
Si l'époque contemporaine n'épargne
guère le Hainaut, tant français que belge, les
circonstances n'ont pas toujours été aussi dures
pour cette région où, dès la fin du XVIIIe
siècle, ont fleuri quantité de manufactures locales,
à côté des activités industrielles
lourdes. Dans ce sens, Wasmuël peut être cité
en exemple, au moins pour la majeure partie du XIXe siècle
et la première moitié de notre siècle. La
famille Paulus y fonda une faïencerie qui devait prospérer
durant plus d'un siècle.
Au travers du présent ouvrage, nous
désirons rendre un hommage tout en couleurs à ces
familles d'entrepreneurs, aux artisans et aux artistes réalisateurs
d'une multitude de faïences, utilitaires ou décoratives,
témoignant toujours de l'incontestable savoir-faire de
leurs auteurs.
Le lecteur est donc invité à
un voyage dans le temps et dans l'espace, au travers d'un ensemble
remarquable de faïences, aujourd'hui rassemblées
par la magie de l'image, grâce au nombre impressionnant
de photos réalisées par l'un des descendants des
familles fondatrices de la manufacture de Wasmuël.
Toute proche de nombreuses manufactures similaires
de renom, la faïencerie de Wasmuël fut d'emblée
contrainte concurrence oblige de rechercher
un équilibre entre ses prouesses artistiques et sa production
d'utilité courante ; les directeurs successifs mettront
tout en uvre pour améliorer la qualité de
la production, que ce soit en matière de composition des
pâtes, de cuisson, de résistance des émaux
et vernis, etc.
Mené avec opiniâtreté et
intelligence, ce travail a permis la création d'une multitude
de faïences à destinations variées. Si, parmi
elles, se trouvent des uvres remarquables, c'est que l'ensemble
de la production a toujours été réalisé
en parfaite harmonie avec les tendances artistiques nouvelles
du moment.
30 euros (code de commande
: 26903).
VANOLANDE
(Myen) uvres Choisies.
Mons, Le Ropïeur, 1933. In-8° broché, XI, 246 p.,
un portrait, exemplaire non coupé, dos abîmé
mais restauré, sinon bon exemplaire.
Table des matières
:
-
Histoires.
- El quin.
- Ein compte réglé.
- Méete à
s' méeson.
- Ein nouviau grand
lîfe.
- Enne bonne feimme.
- Enne bonne bouteïye.
- Ein métier
qué l' diâbe n'a nié voulu fèere.
- Ein nouviau vernis.
- Au tribunal.
- Enne leçon
d'ariqu'métique.
- Au Congo.
- Membre du jury.
- A confesse.
- Plan d' campagne.
- Ein homme franc.
- Ein drame terrîbe.
- El bas vert.
- Service à onze
heures !
- Histoire dé
ducasse.
- El pont.
- Mam'zelle Zulma.
- A l' tiouque.
- Histoire dé
cat.
- Chroniques.
- Dé l'influence
dé l' toile bleue.
- Tirage au sort.
- Pou lés cuturières.
- Les cabots.
- On vos l' swéete.
- El quié d' no méeson.
- El bétième.
- Chansons.
- C' que j' pinse.
- Lés iards.
- Al' Madame du monumint
Antouaine Clesse.
- A Mercure, Dieu des
voleurrs.
- Pou les sinistrés
!
- Contint dé
m' sort.
- La fin du monde.
- Complainte du pompier.
- J'ai ingueulé
m' bosse !
- El chagrin d' Pierre
Généefe.
- Folklore.
- Ducasse dé
Mons.
- El foire.
- Saint-Antouaine.
- Saint-Eloi.
- El petit Jésus.
- Avertance pou l' Ducasse.
- El boutique dé
m' grand'mére Susule.
- No rue : el rue dés
Grousiers.
- No méeson.
- A frèchés
gayes.
- Je suis le vrai Jacob.
- Ah... oup ! !
- Les croque-morts.
- Avéez, des
loques ?
- Les bernatiers.
- Mouléârdes,
mouléârdes, mouléârdes
Hoûe
!!!
- Et à poires
cuites toutes chaudes !
- L'ermetteu d' carbon.
- Fantaisies.
- El révision
du calendier.- Métingue au ciel.
- Meînages assortis.
- El dragon grougne.
- El patois montois
à la cour.
- Costume dé
« cour ».
- Ouverture dé
l'esposition.
- El départ pou
Brusselles.
- Au palais.
- Pourménade in ville.
- Rinconte d''ein Montoîs.
- A l'esposition.
- Pou l' Roi d' Prusse.
- El visite dé
Mossieu Fallières.
- El dragon vote.
- L' Ropïeur à
Paris.
- Avertance.
- El départ.
- Dins l' convoi.
- L'arrivée à
Paris.
- Su les boulevards.
- L' lindemin au matin.
- A l'Élysée...
nié d' Montmartre.
- A les courses d'Auteuil.
- Au Moulin Rouge.
- El dragon réeve
d'el gréeve.
- L'homme dé
d'rnain.
25 euros (code de commande
: 26529).
VAN
OVERSTRAETEN (Daniel) Le pouillé de l'abbaye
de Saint-Ghislain (première moitié du XVIe siècle).
Bruxelles, Palais des Académies,
1967. In-8° agrafé, [38 (pp. 25-62)] p.., exemplaire
non coupé.
Extrait
du Bulletin de la commission royale d'Histoire, t. CXXXIII
- 1967.
Extrait :
En dépouillant, il y a quelques
années, un cartulaire de l'abbaye de Saint-Ghislain, nous
avons découvert une liste des Beneficia ad collationem
monasterii Sancti Gisleny pertinentia. Ce document inédit,
important pour celui qui étudie l'histoire de l'ancienne
abbaye bénédictine et doit se contenter d'un nombre
de sources fort réduit par suite de l'incendie du dépôt
des Archives de Mons en 1940, mérite de retenir l'attention
pour d'autres motifs.
Nous nous proposons de la publier en le faisant
précéder des réflexions que l'examen de
son contenu nous a suggérées.
5 euros (code de commande
: 27839).
[VEUCHET
(Edmond)]. L'uvre folklorique et patoisante d'Edmond
Veuchet Secrétaire Général de l'A.I.Ms.
1881-1953. Mons, Associationdes
Ingénieurs de la Faculté Polytechnique de Mons,
[post 1959]. In-8° collé, 8, CC p., illustrations
in et hors texte, peu courant.
Extrait de l'In
memoriam par Camille Legrand :
Au
cours de son Assemblée Générale du 10 mai
1959, l'Association des Ingénieurs de la Faculté
Polytechnique de Mons décida d'honorer la mémoire
de son regretté Secrétawe Général
Edmond Veuchet en publiant le recueil des articles intitulés
« Montoiseries » qu'il avait fait paraître
dans la revue Pourquoi Pas.
Elle entendait ainsi ne pas laisser dans l'oubli l'un
des aspects les plus chatoyants du caractère de l'un des
meilleurs des siens.
Ingénieur des Mines de la promotion
de 1905, Edmowd Veuchet se consacra à la construction
mécanique, spécialement dans le domaine de la tuyauterie
industrielle, dirigeant une entreprise qui était sienne.
En même temps, son esprit chercheur et largement ouvert
sur nombre d'avenues du savoir humain, se préoccupait
de questions relatives à la formation de l'Ingénieur
et, en général, de la préparation et de
l'organisation des cadres de la production industrielle. [...]
Rappelant ensuite son activité professionnelle
et ses débuts au Ropïeur, Henri Putanier écrit
:
« Par l'entremise de Georges Garnir,
il envoie au spirituel hebdomadaire Le Pourquoi Pas ses
« Montoiseries » tant goûtées
de milliers de lecteurs et qui contribuent à rendre plus
sympathique encore le vocabulaire montois.
C'est précisément cette uvre
qu'avec l'aimable autorisation du Pourquoi Pas et l'indispensable
collaboration de Madame Veuchet qui, vouée totalement
au culte du souvenir de son cher mari, et profondément
heureuse de notre initiative, avait mis de tout cur à
notre disposition l'abondante documentation qu'elle possédait,
que nous nous sommes proposés de publier et qui constitue
le présent volume.
On y verra toutes les facettes du talent de
notre cher camarade qui pouvait aborder avec succès tous
les genres : tantôt brossant à larges traits
de petits tableaux montois, tantôt observateur et psychologue
comme dans ses articles sur l'histoire naturelle, tantôt
croquant sur le vif, divers personnages, mais toujours fidèle
à ses amitiés.
25 euros (code de commande
: 26721).
WATELET
(Hubert) Inventaire
des Archives des Sociétaires de la société
civile des Usines et Mines de houille du Grand-Hornu.
Bruxelles, Archives Générales du Royaume, 1964.
In-8° broché, 216 p., (« Archives de l'État
à Mons »), exemplaire en très bel état.
Extrait de l'introduction
:
En décembre 1951, la société
civile des Usines et mines de houille du Grand-Hornu fusionna,
par voie d'apport, avec la Société anonyme des
charbonnages du Hainaut à Hautrage. Depuis lors les archives
du Grand-Hornu sont entrées en deux étapes aux
archives de l'État à Mons. Dès novembre
1952, M. le conservateur A. Louant reçut une première
série de documents de M. P. Culot, alors administrateur-délégué
de la Société du Hainaut, et du marquis Roland
de Moustier, dernier administrateur de la Société
du Grand-Hornu. Il s'agit surtout de la correspondance reçue,
antérieure à 1850. Mais c'est en avril 1962 que
MM. M. Culot et P. Ledru, administrateurs-directeurs de la Société
anonyme des charbonnages du Borinage à Cuesmes, confièrent
à M. E. Sabbe, archiviste général du Royaume
et à M. A. Louant, l'essentiel des archives de l'entreprise.
La houillère du Grand-Hornu fut créée
en 1778, sur la juridiction de l'abbaye de Saint-Ghislain, par
une société « à parts »,
dont Charles Godonnesche, de Valenciennes, fut le principal « bailleur
de fonds ». En 1810, Henri De Gorge, négociant
lillois, acheta le charbonnage, lui adjoignit notamment un atelier
de construction de machines et, en peu de temps, fit de l'ensemble,
l'un des établissements les plus importants du bassin
houiller du Couchant de Mons. Mais il mourut sans enfant. Ce
fut sa femme, Eugénie Legrand, qui lui succéda
à la tête de l'affaire ; elle légua
alors le patrimoine à l'une de ses surs, Adélaïde
Degorge-Legrand et à ses neveux Émile Rainbeaux,
Alfred, Nelly et Édouard Legrand. En 1843, ces héritiers,
originaires du Nord de la France comme les fondateurs du charbonnage,
constituèrent la société civile en lui donnant
un caractère strictement familial. Jusqu'à la fusion
de 1951, la plupart de leurs successeurs furent des Français.
À cette époque, l'entreprise, qui avait gardé
sa structure familiale, était pratiquement la dernière
des sociétés houillères, civiles de Belgique.
Les archives du Grand-Hornu sont très
riches et débordent largement le cadre de l'affaire elle-même.
Abstraction faite des quelques actes qui concernent les premières
années du charbonnage (1777-1806) et de quelques documents
établis à Hornu après la fusion avec la
Société d'Hautrage, il s'agit, on le sait, d'un
fonds d'une entreprise de famille. Si les archives concernent
essentiellement les Usines et mines de houille, elles contiennent
aussi beaucoup d'autres documents intéressant soit l'ensemble
des copropriétaires, soit certains d'entre eux. Avant
1843 déjà, la fortune des De Gorge-Legrand ne comprenait
pas seulement les biens industriels mais aussi des propriétés
foncières. À sa mort, les héritiers d'Eugénie
Legrand fondèrent la société civile sur
la fortune industrielle. Mais ils maintinrent également
les immeubles dans l'indivision. Aussi certains documents se
rapportent-ils à ces propriétés. D'autre
part, à côté des archives de la communauté,
il y a des papiers et titres mobiliers personnels ou des documents
touchant les affaires et les biens particuliers de certains associés.
Le fonds se compose donc de plusieurs parties.
Néanmoins il possède une réelle unité
interne. Ses trois ou quatre sections tiennent à la structure
familiale de l'affaire et non à des circonstances fortuites.
Que ces différentes catégories de documents apparaissent
à l'époque de la famille De Gorge-Legrand, cela
ne peut nous étonner puisqu'au Grand-Hornu, cette famille
se trouvait chez elle. Mais elles se maintiennent pendant presque
toute la durée de la société civile. En
effet, d'une part l'administrateur, secondé par son fondé
de pouvoir, le secrétaire général, gérait
les biens fonciers en même temps qu'il orientait la marche
de la maison. D'autre part, les sociétaires recouraient
facilement au secrétaire général, parfois
même à tel ou tel administrateur, pour règler
des questions personnelles en marge des problèmes d'intérêt
commun. Ainsi, c'est parce que le personnel de direction de l'entreprise
avait dans ses attributions la gestion des immeubles en copropriété
et parfois les intérêts personnels de tel ou tel
associé ou de son conjoint, que le fonds ne concerne pas
simplement l'entreprise. Pour le classer, nous nous sommes inspiré
de la méthode devenue classique dans l'ordonnance des
archives de famille. Comme ces dernières en effet, les
archives d'entreprises familiales comprennent deux grandes divisions :
les « papiers personnels » et les « documents
relatifs aux biens ». La première englobe des
documents qui, comme la correspondance, traitent des questions
d'administration ou de gestion du patrimoine commun en même
temps que tel ou tel intérêt particulier ;
elle constitue notre premier chapitre. Puis viennent les documents
qui concernent les « biens » ou qui, par
leur valeur de continuité, tranchent par rapport à
la diversité des papiers personnels ils forment la matière
des chapitres II à V. Le deuxième se rapporte à
l'administration générale et à l'ensemble
des biens de la communauté. Les Usines et mines de houille
font l'objet du suivant. Le quatrième est consacré
aux immeubles en indivision tandis que le cinquième est
réservé aux affaires et aux immeubles particuliers
des sociétaires. Tel est le plan général
adopté.
13 euros (code de commande
: 28216).
YANNART
(Philippe) L'épée de l'Empereur. Mons sous les occupations française,
hollandaise et allemande. Roman historique.
Arquennes, Memogrames, 2015. In-8° broché, 463 p.,
illustrations, (collection « Arès »).
En quatrième
de couverture :
Le
Montois Philippe Yannart, amoureux de sa cité et de son
prestigieux passé, collectionneur invétéré
et historien local avisé, signait, en 2014, deux belles
études documentaires, Mons avant la Grande Guerre,
publié par l'association des Montois Cayaux, et Mons,
la Septième Porte, chez Memogrames. À l'occasion
du bicentenaire de la bataille de Waterloo, il renoue avec le
genre romanesque, qu'il avait déjà pratiqué
en 2012 avec Le Secret du Gouverneur de Mons et nous propose
L'Epée de l'Empereur, superbe intrigue ayant pour
décor Mons sous les occupations française, hollandaise
et allemande, et pour héros les anciens de la Grande Armée.
Chargé de récolter, pour compte
de la Régence montoise, les candidatures des anciens soldats
de l'Empire pour l'obtention de la médaille de Sainte-Hélène,
instaurée par Napoléon III en souvenir de
son oncle Napoléon Ier, Louis Dechembry se retrouve
mêlé à un terrible complot qui fixera son
destin. Dès sa première rencontre avec le colonel
Dumoulin, le futur notaire est fasciné par le récit
de la vie mouvementée de son interlocuteur. L'individu
a connu, tout jeune, l'arrivée à Mons des Sans-Culottes,
suivie du vote en faveur de la réunion de la ville avec
la France révolutionnaire, puis de la sinistre parenthèse
de la Terreur. Enfin, le Consulat et l'Empire, durant lesquels
il sert dans la Grande Armée.
Simple acteur dans ces luttes gigantesques
qui ont marqué le début du 19e siècle, le
colonel Dumoulin se proclame fièrement enfant de la Nation,
qui en fit un soldat n'ayant que son courage pour tout patrimoine,
le monde pour famille, ses blessures comme passeport... Un soldat
ayant accepté de n'avoir pour patrie que là où
il pouvait se nourrir, pour tout protecteur que le bon Dieu,
mais aussi un père : l'Empereur ! ... Jusqu'à
ce jour de juin 1815 où, pour lui comme pour tous ses
camarades, le Soleil s'était couché définitivement.
Alors, abandonnés du Roi et de la Nation, il ne resta
à ses Braves que leur demi-solde et leur courage pour
survivre.
Heureusement, les commémorations au
sein de l'Association des Anciens Frères d'Armes de
l'Empire, qu'ils ont créée et que préside
le colonel Dumoulin, leur permettent de trouver un peu de chaleur,
un peu de réconfort dans une paix retrouvée. Des
circonstances rocambolesques ont mis entre leurs mains un des
plus beaux trophées qui soit à leurs yeux, une
des plus belles reliques de leur gloire passée une
épée personnelle de l'Empereur. Un précieux
trophée pour lequel l'orgueil des hommes et des nations
déclenche une longue lutte acharnée qui ne trouvera
son épilogue que de nos jours.
Au fil du roman, le lecteur est invité
à revivre tantôt les émeutes survenues durant
la Révolution de 1830, qui chassent les Hollandais de
la ville et du pays, tantôt l'invasion allemande en août
1914, la bataille de Mons et les quatre ans d'une occupation
aussi humiliante que rigoureuse.
Quant au notaire Dechembry, héritier
et dépositaire du secret des anciens vétérans
de l'Empire, il se sacrifie à cette noble cause qu'il
a fini par embrasser, en mémoire de ces hommes ayant donné
leur jeunesse, parfois leur vie, souvent leur santé pour
un unique idéal : la défense de la Liberté.
Tout ce qui est décrit dans ce récit
est vrai. Ce qui ne l'est pas aurait pu l'être...
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: 23553).
YEUWAIN
(Jean) Hippolyte, tragédie tournée de
Sénèque (1591). Édition
critique précédée d'une introduction et
accompagnée d'une étude littéraire par Gontran
Van Severen, docteur en philosophie et lettres. Mons, Léon Dequesne [pour la Société
des Bibliophiles Belges Séant à Mons], 1933. In-8°,
[7], XXXVII, 95 p., (collection « Publications de
la Société des Bibliophiles Belges Séant
à Mons », n° 37), titrage limité
à 153 exemplaires, celui-ci est l'un des 53 sur papier
de Hollande, numérotés (n° 7) et nominatifs
(Christian Marcq) portant les signatures du président
(Léon Losseau) et du secrétaire (A. Carlot), couverture
un peu défraîchie.
Compte-rendu de Robert
Guiette :
Il arrive de temps à autre qu'un chercheur
ait la main heureuse, retrouve un texte perdu ou oublié
et le livre au public. Bien souvent, c'est un document sans grand
intérêt, sauf pour tel minime détail d'histoire
littéraire. Tel n'est pas le cas de M. Gontran Van Severen :
la tragédie inédite qu'il publie dans la collection
de la Société des Bibliophiles montois, possède
une authentique valeur.
L'Hippolyte du poète montois
Jean Yeuwain n'est qu'une traduction de celui de Sénèque,
ou plutôt c'en est une paraphrase heureuse, écrite
dans une langue sonore et magnifique, celle de la Pléiade,
et avec un sens du vers et du rythme que tels tragiques connus
du XVIe siècle pourraient lui envier.
Cette publication ajoute un document à
la connaissance que nous avions de l'influence de Sénèque,
sur la tragédie naissante. Elle contribuera utilement
à l'étude de l'humanisme dans le Hainaut et à
celle de l'influence de la Pléiade.
Jean Yeuwain a laissé à ses héritiers,
avec charge de le publier, cet Hippolyte, tragédie
tournée de Sénèque (1591), manuscrit
qu'il avait corrigé à trois reprises. Diverses
circonstances empêchèrent la publication de l'uvre
qui fut revue, après la mort de l'auteur, par son frère
André, puis par l'avocat Cospeau, son exécuteur
testamentaire. M. Van Severen s'est employé, avec une
belle patience, à reproduire le texte du manuscrit. C'est
dire qu'il a muni son édition d'un abondant apparat critique.
Mais au lieu de prendre comme texte de base la dernière
version revue par l'auteur ainsi qu'il se fait d'habitude ,
il a présenté la version primitive, rejetant au
bas des pages les retouches de l'auteur aussi bien que les corrections
de la main de son frère et les variantes de Cospeau.
M. Van Severen a taché de faire la lumière
sur l'auteur montois dont il publiait l'uvre ; il
a écrit une notice pleine de renseignements intéressants
généralement fondés sur des documents sûrs.
Il y a joint des considérations sur la façon dont
Jean Yeuwain suit son modèle latin. Il a ébauché
une étude de la langue, mais sans pousser plus loin que
les caractères communs aux auteurs de la Pléiade ;
ce qui nous renseigne fort peu sur l'état du français
à Mons en 1591. L'histoire du texte est tracée
avec beaucoup de rigueur. M. Van Severen a joint à son
édition un glossaire [...].
Il faut rendre hommage à la conscience
de M. Van Severen et au sens littéraire dont il a fait
preuve en livrant au public cette remarquable tragédie.
La présentation du volume par la société
des Bibliophiles belges séant à Mons est digne
d'éloges.
Bibliographie :
- Guiette (Robert), Yeuwain (Jean)
Hippolyte, tragédie tournée de Sénèque
(1591), dans Revue du Nord, Année 1934 - n° 79,
pp. 268-269.
30 euros (code de commande
: 28810).
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