BLOCH-MICHEL
(Jean) Une révolution du XXe siècle.
Les journées de
mai 1968. Paris, Laffont, 1968.
In-12 collé, 126 p., (collection « Contestation »).
En quatrième
de couverture :
La
France se trouve à la croisée des chemins :
elle doit choisir entre la mutation et le sous-développement.
Les événements de mai représentent-ils une
nouvelle forme de révolution qui serait propre au XXe
siècle ?
Jean Bloch-Michel s'interroge à ce sujet.
10 euros (code de commande
: 26873 - vendu).
HALTER
(Marek) Mai. Dessins.
[Textes de :] Jean Cassou, Maurice Clavel, Claude
Roy, Jean-Pierre Faye, Jean-François Revel.
Photos et cadrages : Dany Gander-Gosse. Genève,
Éditions de l'Avenir, 1970. In-8° carré pleine
toile d'éditeur, 62 ff. n. ch.
Texte de Maurice Clavel
:
« Aux devantures des librairies des livres aux couvertures
multicolores
Prétendent raconter nos journées : elles étaient
noires et blanches
Elles avaient déjà le trait de ce dessin
Bris de ligne, ébranlement des murailles
Éclair et séisme dont le monde va se fendre : il
est déjà fissuré.
25 euros (code de commande
: 8314
SEALE
(Patrick) et McCONVILLE (Maureen) Drapeaux rouges sur
la France. Les causes,
les thèmes, l'avenir d'une révolution. Traduit de l'anglais par Jean-René Major.
Paris, Mercure de France, 1968. In-8° broché, 250 p.,
illustrations hors texte, couverture un peu défraîchie.
En quatrième
de couverture :
On
a déjà beaucoup parlé des événements
de mai et de juin 1968 : en un mois, l'édifice apparemment
sans fissure de la politique et de la société françaises
se lézardait de toutes parts, et l'on put croire un instant
que le régime de la France était menacé
dans son existence même. Au pourquoi, au comment, qui sont
venus à tous les esprits, aucune réponse satisfaisante
n'a encore été donnée. Aussi le propos des
auteurs de ce livre n'est-il pas simplement de reconstituer ces
journées qui ont inquiété le monde, mais
plus profondément, de les recréer : elles
ont des causes, mais aussi des auteurs. Elles ont un passé,
une démarche souterraine et cohérente, une réalité,
un sens. Elles ont, enfin, une fois terminées, des prolongements
et une portée d'une importance fondamentale, et remettent
en question toute une part de l'avenir de la France.
Correspondants à Paris du grand journal
britannique l'Observer, Maureen Mac Conville et Patrick
Seale étaient mieux placés que quiconque pour mesurer
l'événement. Ils ont vécu les affrontements,
interrogé les dirigeants et les acteurs, analysé
les causes et les conséquences. Avec le recul, sinon du
temps, du moins de l'espace, ils permettent de savoir, de comprendre
et de prévoir.
12 euros (code de commande
: 25577).
VIÉNET
(René) Enragés et situationnistes dans
le mouvement des occupations. Paris,
Gallimard, 1968. In-8° broché, 316 p., illustrations,
(collection « Témoins »).
En quatrième
de couverture :
Depuis le mois de mai 1968, tous les commentateurs
se sont interrogés sur la part exacte de l'Internationale
situationniste dans l'explosion qui a ébranlé la
société française.
À lire les tracts et les inscriptions,
à vivre cette révolution d'un nouveau style, chacun
sentait que le situationnisme, « théorie d'une révolution
apparemment sans théorie », avait donné son
génie à la fête et joué dans l'inspiration
du mouvement un rôle sans commune mesure avec le petit
nombre de ses adhérents. En revanche, depuis le scandale
de l'Université de Strasbourg en décembre 1966,
où la Dresse notait l'apparition des « figures inquiétantes
de l'I. S. », on avait surtout remarqué l'intransigeance
avec laquelle ces extrémistes refusaient tout contact
avec les formations gauchistes, qualifiées de bureaucratiques,
et la véhémence de leur critique du milieu étudiant.
Ils semblaient vouloir porter le désordre
ailleurs ; et l'I.S. avait déjà élaboré
la plate-forme commune des ouvriers en lutte contre leurs syndicats
et des blousons noirs politisés.
Au nom du groupe, l'un d'eux, René Viénet,
propose l'analyse de cette période et expose ce qu'ont
réellement fait « le groupe des Enragés »
à Nanterre, le premier « comité d'occupation
de la Sorbonne », puis le « conseil pour le maintien
des occupations ». Parmi les nombreux documents, souvent
inédits, à côté des tracts, chansons,
photos, « comics » dont les situationnistes ont fait
un genre, on trouvera notamment le déjà célèbre
pamphlet, publié à Strasbourg en 1966, De la
misère en milieu étudiant.
Les situationnistes s'étaient fait connaître
comme un groupe international de théoriciens qui avaient
entrepris une critique radicale de la « société
moderne ». Les voici dans l'action.
35 euros (code de commande
: 14671). |