[ARCHETTI].
GAGARIN (J.) Les Jésuites de Russie (1783-1785).
Un nonce du pape à la cour de Catherine II. Mémoires
dArchetti. Paris - Bruxelles, Victor Palmé -
Vromant, 1872. In-8° (123 ´ 190 mm.) broché, XXV, [1 bl.],
264 p., dos cassé.
Extrait de la préface
:
« Stanislas Siestrzencewiez, évêque
de Mallo in partibus infidelium, était chargé
du gouvernement spirituel des catholiques du rite latin que le
premier partage de la Pologne avait placés sous le sceptre
de Catlierine II. Sur la volonté formellement exprimée
de l'impératrice, il avait permis aux jésuites
d'ouvrir un noviciat à Polock. Il s'était cru autorisé
à le faire par un rescrit du Pape Pie VI qui lui donnait,
dans l'étendue de sa juridiction, l'autorité la
plus complète sur tous les Ordres religieux.
L'ouverture de ce noviciat irrita profondément
tous les ennemis des jésuites et les cabinets qui avaient
arraché à Clément XIV le bref de suppression.
La cour d'Espagne se montrait surtout très-animée.
Catherine, de son côté, voulut témoigner
à l'évêque de Mallo sa satisfaction et elle
résolut de l'élever à la dignité
d'archevêque de Mohilew ; c'était la récompense
de la conduite qu'il avait tenue dans l'affaire du noviciat.
Elle demanda en conséquence au Pape de vouloir bien conférer
à Siestrzencewiez le pallium.
Placé entre les exigences contradictoires
de l'impératrice de Russie et du roi d'Espagne, qui se
montrait intraitable toutes les fois qu'il s'agissait des jésuites,
le Pape Pie VI se trouva fort embarrassé. Au fond du cur,
il n'était nullement hostile aux jésuites et il
le laissait voir, mais en même temps, il laissait son cardinal
secrétaire d'État, Opizio Pallavicini, tout dévoué
à l'Espagne et très-hostile à la Compagnie,
publier des dépêches qui blâmaient énergiquement
la conduite de l'évêque de Mallo et l'accusaient
d'avoir outrepassé les pouvoirs qui lui avaient été
conférés.
C'est sur ce terrain que s'engagea entre les
cours de Rome et de Saint-Pétersbourg un débat
diplomatique qui dura plusieurs années [...] Dans les
premiers mois de l'année 1783, le Pape Pie VI se décida
à exaucer les vux de Catherine II. Il envoya à
la cour de Saint-Pétersbourg un nonce, chargé d'ériger
canoniquement le siège de Mohilew, de remettre le pallium
à Siestrzencewicz et de donner la consécration
épiscopale à Benislawski, nommé coadjuteur
du nouvel archevêque. Il n'était pas question des
jésuites et leur nom même n'était pas prononcé.
Mais c'était bien leur cause qui était au fond
de toute l'affaire, et ce silence du Pape était un consentement
tacite. C'était parce que Siestrzencewicz avait ouvert
le noviciat de Polock, que Catherine l'avait nommé archevêque
et c'est pour la meme raison que Pie VI s'était longtemps
refusé à lui donner le pallium. En l'accordant
enfin avec tant de solennité et sans conditions, il ratifiait
en quelque sorte l'ouverture du noviciat et la conservation de
la Compagnie.
Pour cette ambassade, le Pape fit choix de
Mgr Archetti, nonce en Pologne. C'était un des adversaires
les plus déclarés des jésuites et, depuis
qu'il était à Varsovie, il n'avait cessé
de travailler à éteindre les faibles restes de
la Compagnie qui s'étaient maintenus en Russie Blanche...
»
15
euros (code de commande : 8461).
CATHERINE II |
 |
TROYAT (Henri) Catherine
la Grande. Paris, Flammarion,1981.
In-8° sous reliure toilée, jaquette, Rhodoïd
et étui d'éditeur, 344 p., un cahier d'illustration,
très bel exemplaire.
13 euros (code
de commande : Rus/6). |
Commentaire sur la Réunion de Mars de
Moscou. Rédaction
du Renmin Ribao et rédaction
du Hongqi (23 mars 1965). Pékin, Éditions
en Langues Étrangères, 1965. In-12 agrafé,
24 p., exemplaire en bel état.
Extrait :
Du
premier au 5 mars 1965 s'est enfin tenue la réunion scissionniste
arrangée par la nouvelle direction du P.C.U.S., qui a
recueilli l'héritage de Khrouchtchev. Et le 10 mars était
publié un document intitulé « Communiqué
sur la rencontre consultative des représentants des partis
communistes et ouvriers à Moscou ».
La direction du P.C.U.S. est parvenue à
échafauder, tant bien que mal, par la menace, la douceur
et des efforts surhumains, cette réunion fragmentaire
qui fut morne et mélancolique. Une réunion de la
scission, dérisoire et plus que pitoyable.
Y participaient, outre le Parti soviétique,
les représentants ou observateurs de 15 partis. Si l'on
tient compte des groupements révisionnistes d'Australie
et du Brésil issus de la scission, ainsi que de la clique
de Dange, ce renégat notoire, amenée uniquement
pour faire nombre, ce sont 19 organisations en tout qui participaient
à la réunion.
Sur les 26 partis convoqués sur ordre
de la direction du P.C.U.S., 7 partis frères, ceux d'Albanie,
de Chine, de Corée, d'Indonésie, du Japon, de Roumanie
et du Vietnam ont opposé un refus catégorique.
Les partis frères marxistes-léninistes d'Australie,
du Brésil et de l'Inde, ont eux aussi condamné
et combattu cette réunion scissionniste.
Et les 19 organisations participantes sont
elles-mêmes déchirées par les contradictions
et en proie à la dissension. Certaines d'entre elles défendent
de tout cur le révisionnisme et le scissionnisme
khrouchtchéviens, d'autres ne le font qu'avec réticence,
d'autres encore, pour des raisons difficiles à exposer,
n'ont pu faire autrement qu'obtempérer aux ordres et venir
grossir les rangs de la claque, et peut-être y en a-t-il
qui se bercent de douces illusions et sont momentanément
tombées dans le piège.
Personne ne peut nier qu'il s'agissait bien
de la réunion scissionniste illégale que Khrouchtchev
ordonna de tenir le 15 décembre 1964 par la lettre du
30 juillet 1964 du P.C.U.S.
Certains pourraient demander : Sur quoi
vous basez-vous pour parler de la sorte ? La nouvelle direction
du P.C.U.S. n'a-t-elle pas ajourné la réunion ?
La commission de rédaction n'a-t-elle pas été
rebaptisée par elle rencontre consultative ? Le communiqué
ne parle-t-il pas d'unité contre l'ennemi et ne contient-il
pas d'autres belles paroles ?
À première vue, la nouvelle direction
du P.C.U.S. semble avoir apporté des changements, cela
par un tour de passe-passe, et certains des mirifiques calculs
de Khrouchtchev n'ont pas abouti. Cependant, en substance, il
s'agit bel et bien de la reprise du révisionnisme et du
scissionnisme khrouchtchéviens par la nouvelle direction
du P.C.U.S., et celle-ci a fidèlement exécuté
l'ordre de Khrouchtchev quant à la convocation de la réunion
scissionniste.
6 euros (code de commande
: 19063GL).
DAIX (Pierre) Journal de Prague (décembre
1967- septembre 1968). Paris,
Julliard, 1968. In-8° cartonné d'éditeur, 282
p., jaquette.
.
15 euros (code de commande : Rus/10).
DOBSON (Christopher) et MILLER (John)
The Day We Almost Bombed Moscow. The
Allied War in Russia 1918-1920. London
- Sydney - Auckland - Toronto, Hodder and Stoughton, 1986. In-8°
sous reliure et jaquette d'éditeur, 288 p., illustrations
hors texte, exemplaire en bel état.
En quatrième
de couverture :
An
undercover RAF squadron prepares to bomb Moscow from a makeshift
landing ground in the Steppes two hundred miles from the Russian
capital... Two British regiments land at Vladivostok... The Japanese
invade Siberia with 70,000 troops... American infantrymen fight
the Bolsheviks in a bitter winter war south of Archangel... British
spies in Moscow plot the overthrow of the Russian government...
Thriller fiction ? No. These events actually
happened in a little known and much misunderstood war conducted
at the beginning of the twentieth century. The Allied intervention
began in 1918 as a desperate attempt to maintain the Eastern
Front against the Germans after Russia's decision to withdraw
from the Great War. But by 1920 it had developed into a haphazard
and often chaotic offensive against Bolshevism itself and set
the pattern for East-West relations which persists with all its
dangers today - nearly seventy years after British troops landed
at Murmansk to protect the Soviet government of the town from
the Germans and invading White Finns.
Christopher Dobson and John Miller have based
their account of this extraordinary and neglected episode on
extensive research conducted in London and in Moscow. The authors
are experienced foreign correspondents, with access to archives
never opened before, into diaries and letters written by the
men who were players in the drama. They have also managed to
conduct interviews with the now diminishing band of survivors.
Among them is one of the men who was eventually refused permission
to bomb Moscow because Winston Churchill, then Minister of War,
had ruled that there was « no military value in this
operation ».
13 euros (code de commande
: 22877).
Le forçat Mindszenty accuse...
Textes choisis et présentés
par Béla Just. Préface du cardinal Saliège.
Paris, Bloud et Gay, 1949. In-12 broché, 191 p.
Extrait de la préface
:
« Le Cardinal Mindszenty appartient désormais
à l'histoire. Quel que soit l'avenir qui lui est réservé,
il restera une des plus pures gloires de la Hongrie.
Avec une claire vue de la marche des événements,
avec une fermeté invaincue, il a lutté pour les
droits de l'Église et pour la liberté de son pays.
Il n'ignorait pas le sort que lui vaudrait
son attitude. Il savait qu'elle le mettrait sur le chemin de
la prison et de pire encore. Il n'a pas hésité.
Bien placé pour connaître les
procédés de déshumanisation et prévoyant
qu'ils seraient employés contre lui, il a prévenu
ses diocésains et le monde que c'était le Cardinal
libre et non le Cardinal prisonnier dont il fallait accepter
le message. Pour l'Église et pour ma patrie : «
Dans le cas où je ferais, malgré tout, un aveu
et le confirmerais par ma signature, il ne s'agira que d'une
manifestation de faiblesse humaine. La valeur de tout aveu de
ce genre, je la déclare nulle par avance. »
10 euros (code
de commande : Rus/15).
JANKOWSKY (Henryk)
Dieu, Honneur , Patrie. Sermons
d'un curé de Gdansk.
Traduits par Isabelle Lisowski. Présentés par Jean
Offredo. Préface de Lech Walesa. Paris,
Cana, 1989. In-8° broché, 225 p.
En quatrième
de couverture :
« Nous nous connaissons avec le Père
Henryk Jankowski depuis près de dix ans. C'était
à un grand moment critique le début de la grève
aux Chantiers navals de Gdansk. Alors que nous étions
seuls, incertains du lendemain, le Père Henryk est venu
vers nous, s'est placé à nos côtés,
a prié avec nous, nous a donné la force de la parole
de Dieu. Cette première et fraternelle rencontre au cours
du chaud mois d'août 1980 fut le commencement de notre
amitié. Amitié pour le meilleur et pour le pire.
Que de fois nous nous sommes rencontrés à son presbytère,
toujours largement ouvert et accueillant. Toujours nos conversafions
tournaient autour des thèmes évoqués dans
ses homélies : Patrie et Église, et aussi l'espoir
apporté aux Polonais par Solidarité.
Justement en la personne du Père Henryk
on peut le mieux observer ce qui fait la valeur essentielle de
l'Eglise polonaise : sa présence constante aux côtés
de notre Nation dans sa route vers la reconnaissance de ses droits
fondamentaux, vers la reconnaissance de cette certitude qu'elle
doit être màitre en sa propre demeure.
Maintenant nous vivons la satisfaction et la
joie de voir les valeurs défendues par le Père
Henryk devenir les valeurs communes de tous les Polonais, à
savoir la recherche des meilleures solutions à nos problèmes
difficiles.
Et il y a là comme une part de l'activité
de notre grand ami, le Père Henryk. »
(Lech Walesa)
6
euros (code de commande : Rus/24).
KAYSER
(Jacques) De Kronstadt à Khrouchtchev. Voyages
franco-russes 1891-1960. Paris,
Armand Colin, 1962. In-12 broché, 291 p., illustrations,
(collection « Kiosque », n° 19).
Extrait de l'introduction
:
Aux
deux extrémités du continent européen, de
l'Oural à l'atlantique, la Russie et la France se sont
parfois rencontrées sur les champs de bataille, mais elles
se sont plus souvent cherchées et trouvées pour
se mieux connaître et pour coopérer.
Des chevauchées impériales, certes ;
mais surtout des voyages qui ont préparé ou scellé
des rapprochements officiels, provoqué dans les opinions
publiques, comme dans les élites, des réactions
d'envergure. La sympathie mutuelle des deux peuples ne fut jamais
en cause et, en l'absence d'intérêts opposés,
le caractère artificiel des tensions passagères
apparut toujours clairement.
Les voyages de chefs d'état ont soulevé
dans les deux pays des passions ardentes, déchaînant
parfois des polémiques retentissant sur la conjoncture
internationale. Cette étude se propose de les présenter
tels qu'ils sont apparus dans leurs préparatifs et leur
déroulement, dans leur vérité extérieure,
en dehors des réalités diplomatiques révélées
par la suite.
Nous dirons ce qu'on a vu, ce qu'on a su non
pas ce qui fut dit et fait en secret.
Nous avons exclu du récit les expéditions
armées, Napoléon à Moscou, Alexandre à
Paris. Nous y avons inclus l'échange de visites des flottes
en 1891 et 1893, parce que, ambassadrices des deux nations, elles
ont préfiguré, un lustre à l'avance, le
voyage du tsar à Paris, le voyage du Président
de la République à Saint-Pétersbourg. Nous
n'avons pas retenu, en dépit de leur importance historique,
les séjours dans les deux capitales de Présidents
du Conseil ou de Ministres des affaires Étrangères,
parce que sauf en 1912 pour Poincaré et en 1935 pour Laval,
les journaux furent très sobres de commentaires et les
opinions publiques peu alertées. Mais ils sont mentionnés,
à leur place chronologique, car ils constituent des maillons
dans l'histoire qu'on se propose de retracer et cette histoire
est autre chose qu'une succession de célébrations
que rien ne relierait.
Le 12 décembre 1944, évoquant
de Gaulle à Moscou, Louis Aragon écrit dans Ce
Soir :
« Dans ces cinq ans, moi, dont la
famille est toulonnaise, combien de fois ai-je fermé les
yeux, imaginant le nouveau débarquement de marins russes
en visite à Toulon, sur le quai de Kronstadt, comme pour
ces fêtes dont ma grand-mère me parlait sans fin. »
Et François Mauriac faisait écho
dans Le Figaro du 14 avec, lui aussi, un souvenir d'enfance :
« Un soir de grandes vacances, notre
oncle prit une voix grave pour nous dire : « Mes
enfants, la France n'est plus seule... » et il lut
à haute voix les toasts échangés en 1897
à bord du Pothuau... L'alliance franco-russe, c'était
la et c'est encore la seule politique qui nous assure contre
l'asservissement. »
La filiation est établie. Les rappels
historiques publiés dans les journaux français,
à Paris et surtout en province, à l'occasion du
voyage de Khrouchtchev, la prolongent jusqu'en 1960.
Cest à cette date que prend fin
notre récit qui commence en 1891.
13 euros (code de commande
: 30434).
Nikita
KHROUCHTCHEV |
 |
|
KAROL (K.S.) Khrouchtchev
et l'Occident. Paris, Julliard,
1960. In-8° broché, couverture rempliée, 253
p.
En quatrième
de couverture :
« Le K. S. Karol connaît la Russie pour y avoir vécu
de 1940 à 1946. En septembre 1959, il est retourné
à Moscou, où il a pu observer Khrouchtchev au milieu
de son entourage avant de le suivre dans sa visite des ÉtatsUnis.
Son expérience personnelle en fait donc un témoin
privilégié du rapprochement Est-Ouest.
Comment l'ancien berger de Kalinovka, peu connu en Occident au
moment de la mort de Staline, est-il parvenu au pouvoir supreme
en moins de cinq ans ? K. S. Karol éclaire d'un jour nouveau
la bataille que se sont livrée, derrière les murs
du Kremlin, les successeurs du dictateur et l'évolution
irréversible qui a modifié les perspectives d'avenir
du régime et ses rapports avec le monde extérieur.
Qu'espère Khrouchtchev de l'Occident ? Que pouvons-nous
attendre de la Russie nouvelle ? C'est à ces questions
que K. S. Karol, l'un des meilleurs analystes des événements
du monde soviétique, tente de répondre dans ce
livre. »
11
euros (code de commande : Rus/31). |
LE BIHAN (Adrien)
L'arbre colérique.
Journal de Cracovie 1976-1986.
Préface de Ludwik Flaszen. Paris, La Découverte,
1987. In-8° broché, 326 p., la page de garde manque.
En quatrième
de couverture :
« L'arbre colérique est celui d'une révolte
qui ne saurait ni parvenir à son terme ni pourtant s'interrompre.
J'avais fait serment à des êtres chers décrire
ce livre. Je voudrais qu'il soit lu comme un roman afin que les
fragments qu'il recueille, pudiques ou effrontés, trouvent
une chance de plus de continuer à vivre.
Nous autre, à l'Ouest, perdons l'habitude qu'un monde
puisse à la fois être et ne pas être. Nous
voulons qu'un sourire ne soit pas également une grimace
; qu'une main tendue ne s'accomode jamais d'un poignard caché
dans la manche ; que la prière ne s'assortisse pas de
licence.
De l'autre côté, cependant, ceux qui ont tout compris
nous font signe : « Pensez à nous ! » Ils
nous veulent du bien et esprèrent que leur étrange
combat n'est pas la préfiguration du nôtre.
De Pologne, de cet autre monde, je reçois encore des appels.
Le dernie, du 14 avril 1987, dit ceci : « Nous devenons
des robots très malheureux. Des robots qui pensent et
ressentent et analyse et qui se révoltent intérieurement.
Est-ce que cela t'intéresse encore ? »
10
euros (code de commande : Rus/67).
Vladimir Ilitch Oulianov
LÉNINE |
 |
Le socialisme et la guerre. (L'attitude du P.O.S.D.R. vis-à-vis de
la guerre). Moscou, Éditions
en Langues Étrangères, 1950. In-8° agrafé,
63 p., bel exemplaire.
Préface à
la première édition (étrangère) :
La
guerre dure depuis un an. Notre Parti a défini son attitude
envers elle dès son début, dans un manifeste du
Comité Central, rédigé en septembre 1914
et publié (après sa distribution aux membres du
Comité Central et aux représentants responsables
de notre Parti en Russie, et après réception de
leur accord) le 1er novembre 1914 dans le n° 33 du Social-Démocrate,
organe central de notre Parti. Ensuite, les résolutions
de la Conférence de Berne ont été insérées
dans le n° 40 (29 mars 1915), qui présentent
un exposé plus exact de nos principes et de notre tactique.
À l'heure actuelle l'état d'esprit
révolutionnaire des masses monte manifestement en Russie.
Des symptômes de ce phénomène s'observent
partout dans les autres pays, encore que les tendances révolutionnaires
du prolétariat soient étouffées par la majorité
des partis social-démocrates officiels, qui se rangent
aux côtés de leurs gouvernements et de leur bourgeoisie.
Cet état de choses rend particulièrement pressante
la publication d'une brochure faisant le bilan de la tactique
social-démocrate quant à son attitude vis-à-vis
de la guerre. Nous rééditons intégralement
les documents ci-dessus du Parti, en les accompagnant de brefs
commentaires, et nous nous attachons à faire état
de tous les principaux arguments produits en faveur de la tactique
bourgeoise et de la tactique prolétarienne, arguments
formulés dans la littérature, ainsi qu'aux réunions
du Parti.
Préface à la deuxième édition
:
La présente brochure a été
rédigée d'ans l'été de 1915, à
la veille même de la conférence de Zimmerwald. Elle
a paru aussi en allemand et en français, et a été
réimprimée intégralement dans l'organe de
la jeunesse social-démocrate norvégienne. Transportée
illégalement en Allemagne Berlin, Leipzig,
Brème et d'autres villes l'édition
allemande de la brochure a été illégalement
diffusée par les partisans de la Gauche zimmerwaldienne
et le groupe de Karl Liebknecht. L'édition française,
imprimée illégalement à Paris, a été
diffusée par les zimmerwaldiens français. L'édition
russe n'a pénétré en Russie qu'en nombre
très restreint ; à Moscou, elle a été
recopiée à la main par des ouvriers.
Nous présentons maintenant le texte
intégral de cette brochure à titre de document.
Le lecteur doit toujours tenir compte que la brochure a été
rédigée en août 1915. Il faut en tenir compte
surtout à la lecture des passages où il est question
de la Russie : la Russie à l'époque était
encore tsariste, la Russie des Romanov...
8 euros (code de commande
: 19129GL).
. |
|
LOZANSKY (Edouard) Pour
Tatiana. Traduit de l'américain
par François Thibaux. Paris,
Laffont, 1969. In-8° broché, 311 p., un cahier d'illustrations,
(Collection "Vécu), couverture défraîchie.
10 euros (code
de commande : Rus/4).
OCCLESHAW (Michael) Armour against
Fate. British Military
Intelligence in the First World War [and the secret rescue from
Russia of the Great Duchess Tatiana].
London, Columbus Books, 1989. In-8° sous reliure et jaquette
d'éditeur, XVI, 423 p., illustrations hors texte.
Sur la jaquette :
This
is not another book about spies, though they do have their place
in the book as one element of military Intelligence. Perhaps
because of its sensitivity in what was the Golden Age of the
spy, there exists no serious study of military Intelligence between
1914 and 1918 and its crucial development, in conditions of total
war, into the complex enterprise the term denotes today.
Intelligence developed the way it did because
of the kind of war the First World War became, and because of
the realization that the new mass-industrialized and democratic
nature of society was the key to a potentially decisive contribution
by Intelligence to the conduct of the war, a war that shaped
the modern world. The manipulation of whole populations by governments
or executive agencies was developed during this time.
Turning from discussion of total war and of
traditional methods of reconnaissance, Dr Occleshaw's engrossing
account describes the emerging character of Intelligence and
the human problems entailed in obtaining information from civilians
or prisoners, and of evaluating documents. He examines the early
opportunities with wireless and the development of codes and
ciphers, and deals especially with the very different, remarkable
men engaged in this vital work. Failure of communication was
a major problem, together with the undeniable conflicts that
existed between the personalities involved, such as that between
Field-Marshal Sir Douglas Haig and his Chief of Intelligence,
Brigadier-General John Charteris, a conflict on which Dr Occleshaw
sheds some interesting new light.
The story of Secret Service and special operations,
and of the spy rings, is given serious study. Again, it is the
story of the men behind the ideas which provides much of the
fascination, not just the accounts of their actions; men like
Smith-Gumming, Kirke, Drake, Marshall-Cornwall, Meinertzhagen,
Wallinger, Cameron and Best : the agents and their covers ;
and, especially, the presiding genius of Intelligence, George
Macdonogh.
Dr Occleshaw's research, conducted over several
years, was made largely among unpublished private papers, by
recorded interviews with veterans and among the less well known
documents in the Public Records Office. Even after seventy years,
much documentary evidence is still withheld from researchers ;
more frequently evidence came to light of official « weeding »
of files and of other files now unaccountably « missing ».
Despite these drawbacks, Dr Occleshaw's sources
have uncovered new information about the details of the financing
of the Secret Services, the air-dropping of agents over enemy
lines, and have made possible a new interpretation of the value
of British trench raids. Other chapters disclose fresh facts
on several contentious issues, such as an attempt to wage biological
warfare, the active assistance given to the British by the Dutch
Secret Service in breach of their neutrality, the propaganda
campaign of 1917-18 to subvert the German people, and a daring
attempt to rescue the Imperial Romanov family that affected the
fate of at least one of its members.
In Dr Occleshaw's view, work undertaken by
British military Intelligence shortened the First World War by
at least a year, saving countless lives. Further than that, Armour
Against Fate argues, convincingly, that the shape of things
today is in large measure due to a small number of brilliant
men unafraid to take some of the most controversial decisions
ever made.
8 euros (code de commande
: 21155).
PANINE (Dimitri)
Soljénitsyne et la réalité. Traduit du russe par Marie-Noëlle Desbrosses
et Jacob Gregory. Paris, La Table Ronde, 1976. In-8° broché,
188 p.
En quatrième
de couverture :
« Il a survécu à 16 ans de Goulag, et depuis
1972 il est domicilié en France en tant que réfugié
politique. C'est l'un des hommes, peu nombreux en Occident, qui
connaissent intimement Soljénitsyne. Ils ont passé
5 ans sur des grabats voisins, et Soljénitsyne l'a présenté
dans son roman Le premier cercle sous les traits et sous
le nom de Sologdine.
Heurté par les idées que depuis son arrivée
en Occident Soljénitsyne propage dans ses articles et
interviews, Dimitri Panine prend la défense des peuples
qui souffrent dans son pays, l'Union Soviétique, et s'inquiète
de leur avenir. Il fournit une argumentation implacable. »
12 euros (code
de commande : Rus/45).
Problèmes soviétiques. Revue annuelle.
N° 5 - 1962. Munich - Paris, Institut zur Erforschung
der UdSSR - Institut d'Études sur l'U.R.S.S., 1962. In-8°
broché, 160 p.
Table des matières
:
Problèmes idéologiques et politiques
:
- Les statuts du P.C.U.S.,
leur histoire et leur rôle, par A. Ouralov.
- Au sujet de la réforme
du code civil soviétique, par T. Davletchine.
- La Mongolie extérieure
: un exemple pouvant servir à l'étude du colonialisme
soviétique, par William B. Ballis.
Problèmes économiques :
- L'agriculture soviétique
devant l'assemblée plénière du Comité
Central du P.C.U.S., par S.S. Kabych.
- Vers la refonte de l'agriculture
soviétique, par N. Novak-Decker.
- L'industrie du gaz naturel
en Union soviétique, par G. Vvedensky.
- Le commerce extérieur
de l'U.R.S.S. en 1960 et 1961, par E.A. Glovinsky.
Science et culture :
- Le XXIIe Congrès
et la littérature soviétique, par A. Gaïev.
- L'enseignement de l'histoire
en U.R.S.S. après la réforme de 1959, par P.
Ourban.
Comptes rendus :
- Leopold Labedz : Revisionism,
par C. Olguine.
- Otto Kirchheimer : Political
Justice, par G. Guins.
- Charles Warren Hostler
: Türken und Sowjets, par Edige Mustafa Kirimal.
- L'U.R.S.S. : Droit,
économie, sociologie, politique, culture.
10 euros (code de commande
: 13207).
[PROCÈS
DU BLOC DES DROITIERS]. Le complot contre l'Union Soviétique
et la paix internationale. Faits
et documents. Matériaux du compte rendu sténographique
du procès du « bloc des droitiers et des trotskistes
antisoviétiques » recueillis par B. Ponomarev. [Moscou], Coopérative d'Éditions
des Ouvriers Étrangers en U.R.S.S., 1938. In-8° sous
reliure toilée d'éditeur, 208 p., couverture
un peu défraîchie, rare.
Introduction :
Pendant
dix jours la Cour Suprême de l'U.R.S.S. a examiné
les agissements criminels du « bloc des droitiers
et des trotskistes ». Pas à pas elle a démêlé
l'écheveau des forfaits inouïs des trotskistes et
des boukhariniens contre le socialisme, contre le peuple soviétique,
contre la cause de la paix et les intérêts des travailleurs
de tous les pays. Le complot monstrueux contre la Révolution,
découvert par les organismes du Commissariat du peuple
des Affaires intérieures, a retenu l'attention du monde
entier. Les amis de l'Union Soviétique dune part,
et ses ennemis de l'autre, ont suivi avec une attention soutenue
la marche du procès.
Ce dernier s'est déroulé publiquement,
en présence de nombreux représentants de la presse,
des organisations soviétiques et de dizaines de représentants
de la presse étrangère. Tout a été
mis en uvre pour établir la vérité
sur l'activité des conspirateurs contre-révolutionnaires.
Après le jugement, un compte rendu sténographique
du procès a été publié en langues
russe, française, allemande et anglaise. La Cour Suprême
a établi l'entière culpabilité des accusés
quant à leur activité contre-révolutionnaire
et conspiratrice visant à restaurer le capitalisme en
U.R.S.S., ainsi que leur travail au profit des services d'espionnage
étrangers, en premier lieu des services d'espionnage des
pays fascistes. La Cour Suprême a établi que le
chef de cette bande criminelle est Trotski, qui se dérobe
aux responsabilités et dont la presse fasciste a été
la première à assumer la défense.
La presse bourgeoise et, au premier chef, les
organes profascistes les plus réactionnaires, se sont
efforcés de faire le plus de brouillard possible autour
du procès, pour estomper et mettre hors de cause les véritables
organisateurs du complot des gouvernants fascistes et de leurs
agents trotskistes et boukhariniens. Mais toutes leurs tentatives
ont échoué, parce que contre la vérité,
contre les faits, ils ne peuvent opposer rien d'autre que des
élucubrations mensongères et des calomnies dont
l'ineptie le dispute à la sauvagerie.
Cette brochure expose l'essentiel de
ce qui a été révélé au cours
du procès, et contient de brèves explications.
Les faits parlent d'eux-mêmes. Ils témoignent que
le démasquement et la destruction de la bande trotskiste
et boukharinienne des ennemis du peuple ont rendu un immense
service, non seulement aux travailleurs de l'Union Soviétique,
mais aussi aux peuples de tous les pays dans leur lutte pour
la paix et pour la démocratie, contre les barbares fascistes
et les fauteurs de guerre.
30 euros (code de commande
: 29114).
SLAVINSKY (Michel)
Commandos de la Liberté à Moscou. Paris, Albatros, 1977. In-8° broché,
222 p.
En quatrième
de couverture :
« Depuis la seconde moitié des années 60,
des dizaines de jeunes Occidentaux se sont rendus en URSS pour
y distribuer des appels, des livres interdits par la censure
ou pour prendre contact avec les contestataires les plus connus
et avec leurs familles. Il s'agissait de prouver à la
dissidence soviétique que le monde non-communiste n'est
pas indifférent à leur courageux combat.
Entreprises avec des moyens dérisoires, privées
d'appuis, passées souvent sous silence par les mass media
occidentaux, ces audacieuses maniffestations ont cependant reçu
une très large publicité grâce à la
presse soviétique. En couvrant de boue leurs participants,
les services soviétiques les ont rendus populaires.
Rédigé sur la foi d'une documentation recueillie
aux sources mêmes et grâce aux témoignages
de certains membres des « commandos de la liberté
», cet ouvrage retrace l'évolution des rapports
entre l'opinion publique occidentale et la contestation soviétique.
On peut ainsi se rendre compte que la lutte pour les droits de
l'homme représente peut-être l'un des phénomènes
les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle.
»
12 euros (code
de commande : Rus/58).
STALINE (Joseph) Le marxisme et la
question nationale et coloniale. Paris,
Éditions Sociales Internationales, 1937. In-8° broché,
342 p., (collection « Bibliothèque Marxiste »),
exemplaire non coupé.
Note de l'éditeur
:
L'article
« Le marxisme et la question nationale »,
écrit fin 1912-début 1913, à Vienne, parut
pour la première fois en 1913 sous la signature K. Staline
dans les numéros 3-5 de la revue bolchévik Prosoechtchénié,
sous le titre : « La question nationale et la
social-démocratie ». En 1914, il fut publié
en brochure sous le titre : la Question nationale et
le marxisme, aux éditions Priboï (Pétersbourg),
En 1920, l'article fut réédité par le commissariat
du peuple aux Minorités nationales dans le Recueil
d'articles de Staline sur la question nationale (Éditions
d'Etat, Toula). Ce recueil était précédé
d'une « Note de l'auteur », dont le passage
ci-dessous se rapporte au présent article :
... « L'article reflète la
période des discussions de principe sur la question nationale
dans tes rangs de la social-démocratie russe, à
l'époque de la réaction tsariste et des grands
propriétaires fonciers, un an et demi avant le début
de la guerre impérialiste, époque où montait
la révolution démocratique bourgeoise en Russie.
Deux théories de la nation s'affrontaient alors et, partant,
deux programmes nationaux : le programme autrichien,
appuyé par le Bund et les menchéviks, et le programme
russe, bolchévik. Le lecteur trouvera dans l'article
la caractéristique de ces deux courants. Les événements
ultérieurs, plus particulièrement la guerre impérialiste
et le démembrement de l'Autriche-Hongrie en États
nationaux distincts, ont montré avec évidence de
quel côté est la vérité. Maintenant
que Springer et Bauer sont restés Gros-Jean comme devant,
avec leur programme national, il n'est guère possible
de douter que l'histoire a condamné 1'« école
autrichienne ». Le Bund lui-même a dû
reconnaître que « la revendication de l'autonomie
nationale-culturelle [c'est-à-dire du programme national
autrichien. J.S.], formulée dans le cadre du régime
capitaliste, perd son sens dans les conditions de la révolution
socialiste » (voir la XIIe conférence du
Bund, 1920). Le Bund ne se doute même pas que, de ce
fait, il a reconnu (sans le faire exprès) la carence de
principe des bases théoriques du programme national
autrichien, la carence de principe de la théorie
autrichienne de la nation. »
20 euros (code de commande
: 27445).
STALINE (Joseph) Les problèmes
économiques du socialisme en U.R.S.S. Moscou, Éditions en Langues Étrangères,
1952. In-8° broché, 107 p.
Table des matières
:
- Remarques
relatives aux questions économiques soulevées à
la discussion de novembre 1951.
1. À propos du
caractère des lois économiques sous le socialisme.
2. De la production marchande
sous le socialisme.
3. La loi de la valeur sous
le socialisme.
4. De la suppression de l'opposition
entre la ville et la campagne, entre le travail intellectuel
et le travail manuel, et de la liquidation des différences
entre eux.
5. Désagrégation
du marché mondial unique et aggravation de la crise du
système capitaliste mondial.
6. De l'inévitabilité
des guerres entre les pays capitalistes.
7. Des lois économiques
fondamentales du capitalisme actuel et du socialisme.
8. Autres problèmes.
9. La portée internationale
d'un manuel marxiste d'économie politique.
10. Les moyens d'améliorer
le projet de manuel d'économie politique.
- Réponse au camarade Notkine,
Alexandre Ilitch.
- Des erreurs du camarade L. Iarochenko.
I. L'erreur principale du
camarade Iarochenko.
II. Autres erreurs du camarade
Iarochenko.
- Réponse aux camarades Sanina A. V.
et Venger V. G.
1. Du caractère des
lois économiques du socialisme.
2. Des mesures à prendre
pour élever la propriété kolkhozienne au
niveau de propriété nationale.
10 euros (code de commande
: 30085).
[TCHEKHOVA (Olga)]. BEEVOR (Antony) Le
mystère Olga Tchekhova. [Titre
original : The Mystery of Olga Chekhova.] Traduit
de l'anglais par Jean-François Sené. Paris, Calmann-Lévy,
2005. In-8° collé, 312 p., illustrations, exemplaire
en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Jeune
et belle comédienne de théâtre, Olga Tchekhova,
la nièce d'Anton Tchékhov, eut un destin aussi
énigmatique qu'exceptionnel. En 1920, fuyant la misère
et les persécutions communistes avec pour tout bagage
une bague en diamant, elle quitte la Russie et se réfugie
en Allemagne, où le prestige de son nom lui ouvre bien
des portes. Un rôle de figurante dans un film muet aux
studios de Babelsberg, puis un autre, et la voilà lancée.
Actrice de talent, belle, distinguée, elle ne tarde pas
à devenir une star du cinéma allemand des années
trente, l'actrice préférée de Hitler. Elle
est aussi pragmatique, et ce pragmatisme l'amène très
vite à fréquenter les plus hauts dirigeants nazis,
fascinés par le cinéma et les arts du spectacle
en général.
Son frère Lev Knipper, un ancien officier
russe blanc, l'a accompagnée en Allemagne, mais lors d'un
séjour en URSS en 1921, le piège s'est refermé
sur lui. Forcé de devenir un informateur de la Guépéou,
il a été renvoyé en Allemagne par ses agents
traitants avec pour mission d'être l'il de Moscou
auprès de la communauté russe émigrée
de Berlin. Quant à sa sur, la belle Olga, ses hautes
relations en feront plus tard une recrue de choix... En pleine
Seconde Guerre mondiale, les services secrets russes échafaudent
même des plans pour faire de la sur et du frère
des kamikazes au cur du régime nazi.
Le Mystère Olga Tchekhova est
la saga dramatique d'une famille prise entre les deux feux totalitaires
du XXe siècle, pour qui jouer la comédie n'est
pas seulement une activité professionnelle, mais aussi
une question de survie. Courage et lâcheté, idéalisme
et opportunisme s'affrontent constamment dans ce récit,
souvent dans le cur même des protagonistes.
10 euros (code de commande
: 17148).
TRZNADEL (Jacek)
Les intellectuels polonais face au communisme. Traduit du polonais par M. Rodowicz-Heninher. Paris,
Cerf, 1992. In-8° broché, 378 p., (collection «
Passages »).
En quatrième
de couverture :
« Face à la « culture » stalinienne,
des écrivains polonais ont pris position. Qu'ils aient
adhéré avec enthousiasme ou opposé un refus
méprisant, leurs témoignages sont instructifs.
Jacek Trznadel, écrivain lui-même, a interrogé
treize d'entre eux, dont Jerzy Andrzejewski auteur du
roman Cendres et diamant, porté à l'écran
par Andrzej Wajda , Jacek Bochenski, Zbigniew Kubikowski,
Jan Josef Lipski et Zbigniew Herbert.
Au-delà de l'analyse individuelle, où se dégagent
les notions clés de « sentiment quasi religieux
», de « schizophrénie », de «
contamination mentale », de « cynisme », ces
pages font apparaître toute la complexité du phénomène
totalitaire dans la tradition culturelle de gauche.
Le but du livre, toutefois, n'est pas de définir quelque
chose comme l'essence du stalinisme culturel, mais de rechercher
et de répondre à la question lancinante : comment
l'esprit a-t-il pu s'accommoder d'un tel système au point
d'y participer activement et de le reproduire avec conviction
? »
15 euros (code
de commande : Rus/63).
[U.R.S.S.
- CHINE]. HSIANG HONG et WEI NING À propos de
la littérature du révisionnisme moderne en Union
soviétique. Pékin,
Éditions en Langues Étrangères, 1966. In-8°
agrafé, 68 p., exemplaire en très bon état.
Avant-propos :
La
clique révisionniste khrouchtchévienne, depuis
qu'elle a usurpé la direction du parti et du gouvernement
en Union soviétique, applique dans le domaine littéraire
et artistique comme dans les autres domaines sa ligne politique
de « collaboration soviéto-américaine
pour la domination mondiale ». Elle trahit le principe
léniniste de lesprit de Parti en matière
littéraire et les intérêts des peuples révolutionnaires
du monde et a ainsi écrit la page la plus ignominieuse
et la plus abjecte de l'histoire de la littérature soviétique.
De plus, elle tente d'imposer sa ligne littéraire
révisionniste aux peuples du monde. Contrairement à
leur volonté, elle a élaboré une soi-disant
ligne générale révisionniste de « développement
de la littérature du XXe siècle », ligne
qui, à l'entendre, « possède et enrichit
les traditions du réalisme critique et du réalisme
socialiste traditions de M. Gorki, A. Nexö,
R. Rolland et T. Dreiser, T. Mann et H. Mann, P. Neruda et B.
Brecht, M. Cholokhov et L. Kroutchkovski, H. Barbusse et L.Aragon,
V. Maïakovski et V. Niezval, M. Sadovianou et I. Biékher. »
Cette ligne générale des révisionnistes
modernes soviétiques entrave en fait la croissance de
la littérature authentiquement révolutionnaire
et socialiste du XXe siècle. Ses auteurs en ont exclu
ostensiblement les écrivains afro-asiatiques qui se tiennent
aux postes les plus avancés dans la lutte révolutionnaire
contre l'impérialisme américain, ce qui est bien
révélateur de l'attitude hostile et négative
qu'ils ont prise à l'égard de la littérature
révolutionnaire afro-asiatique. Sous couvert de cette
« ligne générale pour le développement
de la littérature du XXe siècle », qui
mêle sans aucune distinction écrivains révolutionnaires,
non révolutionnaires et contre-révolutionnaires,
ses promoteurs colportent en réalité la littérature
de renégat de Cholokhov, cette pacotille, sous l'enseigne
de la littérature révolutionnaire de Gorki. Ils
se livrent à des activités contre-révolutionnaires
criminelles, en brandissant le drapeau du socialisme. Tout en
« soutenant » en paroles la lutte révolutionnaire
anti-impérialiste des peuples afro-asiatiques, ils ont
organisé un meeting pour commémorer un écrivain
colonialiste dun pays impérialiste : Kipling.
La littérature soviétique d'aujourd'hui,
qui se fait passer pour « révolutionnaire »
et « socialiste », est bien plus perfide
que la littérature impérialiste. Il nous appartient
de lui arracher son masque et d'examiner à fond sa nature,
pour voir qui elle favorise et à qui elle porte atteinte
en fin de compte ; quelle attitude elle adopte en dernière
analyse à l'égard de la lutte émancipatrice
des peuples afro-asiatiques et des peuples révolutionnaires
du monde, et à l'égard de l'impérialisme
américain, ennemi numéro un des peuples du monde.
10 euros (code de commande
: 30580).
L'U.R.S.S. et nous. Paris, Éditions sociales, 1978. In-8°
broché, 223 p., papier jauni.
@ Texte
rédigé par A. Adler, F. Cohen, M. Décaillot,
C. Frioux, L. Robel.
En quatrième
de couverture :
« Cinq communistes français s'interrogent sur l'Union
soviétique. Ils étudient le socialisme soviétique
de façon critique, dans sa réalité, son
mouvement, ses contradictions et sa signification dans le mouvement
universel vers le socialisme. Ils le font chacun avec sa compétence
et son tempérament propres, mais selon une approche commune
tout à fait inhabituelle, qui marque une étape
nouvelle de la pensée communiste en la matière.
Les auteurs n'éludent pas les grandes interrogations :
l'URSS est-elle socialiste ? Est-elle dirigée par une
" nouvelle classe" ? Peut-on parler d'une crise économique
ou politique en URSS ?
Si l'URSS n'est pas un modèle pour les communistes français,
quels ont été, quels sont et que pourront être
les rapports entre le PCF et le PCUS ?
Un ouvrage problématique, éloigné de tout
dogmatisme et propre à susciter la réflexion sur
un élément capital de l'avenir que se propose le
peuple français. »
10 euros (code
de commande : Rus/64 - vendu). |