Histoire du livre,
de l'imprimerie
et de l'édition |
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Archives
et Bibliothèques de Belgique - Archief- en Bibliotheekwezen
in België. 1979 - T. L. n° 1-4. Bruxelles, Archives et Bibliothèques
de Belgique, 1979. In-8° broché, 617 p.
Table des matières
:
Articles :
- « Metodo
Storico », « Provenienzprinzip » e «
Respect des fonds », par E. Lodolini.
- La conservation
et la consultabilité des archives contemporaines au Grand-Duché
de Luxembourg, par P. Spang.
- Note sur les services
du Premier ministre en Belgique, 1918-1965, par A.-M.
Pagnoul.
- Het bestuur, respectievelijk
de Regie van het Zeewezen tijdens de Tweede Wereldoorlog,
par C. Vleeschouwers.
- Administratieve
evolutie van het Bestuur van het Zeewezen, 1830-1978 (vervolg),
par C. Vleeschouwers.
- Het Cultuurarchief
van de Provinciale Dienst voor Cultuur West-Vlaanderen, par
L. Schepens.
- Notes sur la tradition
manuscrite des « Annales » d'Hubert Thomas Leodius,
par D. Van Den Auweele et G. Tournoy.
- L'érotisme
dans les heures de récréation de Ludovico Guicciardini,
par R. H. Touwaide.
Conservation et manipulation des documents
(journée d'études du 27 novembre 1978) :
- La photographie
et conservation des documents précieux, par G.
Colin.
- Problèmes
de conservation à la Bibliothèque Nationale de
Paris, par A. Labarre.
- Wat is conservering ?,
par G. A. De Graaf.
- Konservierung aïs
ein besonderer Aspekt von U.A.P., par H. Bansa.
- Conjunctuuronderzoek
in Nederlandse openbare bibliotheken, par J. G. F. Terwindt.
- Exchange of Publications
with the Developping Countries, par F. Vanwijngaerden.
- De Conferentie
der hoofdbibliothecarissen van de Belgische Universiteitsbibliotheken
: Overzicht en Evaluatie, par S. M. Namenwirth.
- Library Automation
based on Libis. The Louvain integrated Library Information System,
par W. Dehennin.
- Nederlandstalig
bibliografisch werk in buitenlandse bibliografische handboeken,
par M. De Smedt.
- Mediéval
Netherlandic Manuscripts in Libraries in the State of Massachusetts,
par C. Boot.
Mélanges :
- De decreten op
het openbaar bibliotheekwerk, par W. Vanderpijpen.
- Een spéciale
openbare bibliotheek voor visueel gehandicapten, par J.
Cnops.
- Nouveaux suppléments
aux itinéraires des ducs de Bourgogne Philippe le Bon
et Charles le Téméraire (II), par P. Cockshaw.
- Een niet bewaard
XVIde-eeuws handboekje voor maten, par J. Mertens.
- A.S.L.I.B. Profile
of an Association, par K. Wakelam.
- A Présentation
of the « Svenska Arkivsamfundet » (The Swedish Archival
Association), par J. Lindroth.
- The Israël
Archives Association, par M. Mossek.
- Katholiek Documentatie-
en Onderzoekscentrum (K.ADOC). Jaarverslag 1978.
Comptes rendus - Chronique des Archives
- Chronique des Bibliothèques - Vie de l'Association.
15 euros (code de commande
: 15488).
Archives
et Bibliothèques de Belgique - Archief- en Bibliotheekwezen
in België. 1980 - T. LI. n° 1-2. Bruxelles, Archives et Bibliothèques
de Belgique, 1980. In-8° broché, 333 p.
Table des matières
:
- Inventaire des papiers de Vladimir
Mitrofanovic Puriskevic (années 1907 à 1920) conservés
aux archives de l'Université libre de Bruxelles, par
J. Blankoff.
- Inventaris van het fonds Baron Marcel
de Schaetzen de Schaetzenhoff op het stadsarchief te Tongeren,
par H. Baillien.
- Het register van denombrementen van
leengoederen genaamd « Spechtboeck » en
zijn kopie. Enkele kritische aanmerkingen, par F. De Nave.
- « Revue de Bruxelles »
(1837-1850). Bijdrage tot de studie van de Brusselse pers in
de eerste helft van de 19de eeuw, par D. Debaecke.
- Het kunst- en letterkundig tijdschrift
« Het Overzicht » (1921-1925), par T. Verschaffel.
- Een stap verder dan de bibliotheekrondleiding.
De training van aankomende studenten in het gebruik van wetenschappelijke
bibliotheken, par C. Koninckx.
- Omvang, karakteristieken en kosten
van het IBL-verkeer aan de UIA, par J. Van Borm.
- De Antwerpse boekverkoper en drukker
Jan Gymnicus (± 1502-1568), par L. Van den Branden.
12 euros (code de commande
: 15583).
AUDIN (Marius) L'épopée
du papier. Préface
de Henri Pourrat. Paris, Elzévir, 1944. In-8°
broché, 74 p., illustrations in et hors texte, couverture
factice avec le titre collé, rousseurs sur la couverture,
tirage limité à deux mille exemplaires numérotés
(n° 167).
30 euros (code de commande
: 9178).
AUDIN (Marius)
Histoire du livre français. Paris,
Presses Universitaires de France, 1930. In-8° broché,
80 p., illustrations, LX planches hors texte, (collection «
Bibliothèque Générale Illustrée »,
n° 12), cachet ex-libris.
20 euros (code de commande
: 9177).
BAPTISTE-MARREY
Éloge de la librairie avant qu'elle ne meure.
Cognac, Le Temps qu'il Fait,
1988. In-8° broché, 129 p., bel exemplaire, épuisé.
En quatrième
de couverture :
La librairie indépendante va mal ;
ça n'est un secret pour personne sauf peut-être
pour le public. Au train où vont les choses entre la culture
et le commerce, il se pourrait même qu'elle soit purement
et simplement menacée de disparaître.
Or, nous devons être conscients du fait
que l'existence d'un réseau diversifié de librairies
économiquement viables constitue, pour l'avenir, la seule
garantie d'exercice d'une véritable création littéraire.
Il n'est donc pas indifférent que ce
petit livre soit le fait d'un auteur et non
d'un représentant de la corporation. Baptiste-Marrey ne
se contente pourtant pas de prononcer l'éloge d'un noble
métier sur le point de mourir, mais encore il propose
quelques mesures précises susceptibles d'en aider la survie
(prenant conseil, pour ce deuxième aspect, auprès
d'une dizaine de professionnels reconnus qui interviennent en
contrepoint tout au long du livre).
Ce manifeste pour la défense de la librairie
s'adresse au gens du métier, aux pouvoirs publics, mais
surtout à tous ceux lecteurs pour
qui le livre reste un des instruments privilégiés
de la liberté individuelle, à tous ceux pour qui
le livre ne saurait, ni demain ni jamais, être rangé
au rayon des vieilleries poétiques d'une époque
révolue.
10 euros (code de commande
: 14764).
BAUDRY
(G.) et MARANGE (R.) Comment on imprime. Troisième édition. Paris, Dunod,
1966. In-8° sous reliure et jaquette (usagée) d'éditeur,
XX, 672 p., illustrations.
Sur la jaquette :
On
connaît l'origine de cet ouvrage publié en 1956
sous le patronage du Cercle de la librairie, où a été
systématiquement exposé pour la première
fois l'ensemble des procédés en usage dans les
différentes branches de l'imprimerie et des industries
du livre.
Les techniques introduites récemment
dans la typographie classique comme dans les procédés
industriels en pleine évolution ont fait l'objet de mises
à jour conservant ainsi à cette nouvelle édition
son caractère d'actualité.
C'est donc une étude d'ensemble sur
l'imprimerie, véritable encyclopédie des méthodes
de reproduction, d'impression et de façonnage, de leur
historique, de leur évolution, de leurs techniques. Présentée
de façon méthodique, abondamment illustrée,
d'une lecture facile, elle se garde de l'aridité que l'on
rencontre souvent dans les ouvrages trop techniques à
l'usage des seuls spécialistes.
Par sa clarté, ce livre atteint le but
que lui imposait son titre Comment on imprime : description
détaillée de tous les procédés de
composition et d'impression connus, y compris les plus récents,
souvent non encore industrialisés.
De plus les introductions de chaque chapitre
(que l'on pourrait rassembler sous le titre : Comment
on imprimait) et le très important chapitre consacré
à la comparaison et à la combinaison des divers
procédés contribuent à le rendre sans équivalent
pour le technicien comme pour l'amateur.
Complété par une bibliographie
importante et un essai de terminologie, cet ouvrage ouvrira des
horizons nouveaux à tous ceux qui appartiennent à
la grande famille des Arts graphiques en leur indiquant comment
travaillent leurs confrères et voisins. Aux professionnels
de l'édition et aux clients de l'imprimeur, il montrera
les possibilités des métiers de l'imprimerie, leur
adaptation aux techniques modernes, leurs tendances.
En outre son actualité et la rareté
de ses devanciers, d'ailleurs périmés, le rendront
également précieux aux bibliophiles, aux libraires
et à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire
et à la vie du livre.
20 euros (code de commande
: 22679).
BOLOGNA
(Giulia) Merveilles et splendeurs des livres du temps
jadis. Paris, France Loisirs,
1988. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 197
p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
Sur la jaquette :
« Il n'est pas tout à fait exact de dire que l'histoire
du livre débute avec le papyrus, mais depuis le moment
où les scribes de l'ancienne Égypte commencèrent
à écrire sur des feuillets de papyrus à
l'aide de bâtonnets de bambou et d'encre préparée
avec de la suie, l'évolution du livre s'est faite de manière
cohérente et continue dans notre culture.
C'est cette surprenante histoire des premiers écrits de
l'Antiquité jusqu'au début de l'imprimerie, que
vous raconte cet ouvrage, riche d'enseignement, et dont la somptueuse
illustration regroupe mille ans de chefs-d'uvre qui appartiennent
aux plus grandes bibliothèques du monde.
Tout au fil des pages, est présenté, commenté,
illustré pour vous faire partager cette étonnante
aventure : l'utilisation du papyrus, des tablettes d'argile,
du parchemin, des papiers ; la composition des encres ; les plumes
; les styles d'écriture (gothique, romane, humaniste)
; de ponctuation ; les techniques et les procédés
de l'enluminure, de la miniature, de la reliure ; les caractéristiques
de l'imprimerie à ses débuts...
Une magnifique histoire, un véritable livre d'art et une
haute leçon de culture. »
25 euros (code de commande
: 13993).
Le
cinquième centenaire de l'imprimerie dans les anciens
Pays-Bas. Bruxelles,
Bibliothèque Royale Albert Ier, 1973. Fort in-4° broché,
XXIII, 587 p., illustrations in et hors texte, couverture un
peu souillée.
Ce
volume a été publié à l'occasion
de l'exposition organisée à la Chapelle de Nassau
et à la galerie Houyoux, à la Bibliothèque
Royale Albert Ier, à Bruxelles, du 11 septembre au 27
octobre 1973.
Extrait de l'avant-propos :
Quelque vingt ans après son invention,
l'imprimerie s'introduit dans les régions qui forment
aujourd'hui les Pays-Bas et la Belgique. À cette époque,
une partie de ces régions étaient soumises à
l'autorité des héritiers du duc Philippe le Bon.
Pendant un siècle environ, la mosaïque des possessions
réunies par ce prince allait évoluer vers une unité
politique relative, que les guerres de religion devaient rompre
brutalement en 1576.
Les Bibliothèques royales de La Haye
et de Bruxelles, se souvenant de cette brève période
où ce que les historiens appellent les Anciens Pays-Bas
furent soumis à un pouvoir unique, ont tenté de
célébrer ensemble le cinquième centenaire
de l'introduction de l'imprimerie dans leurs pays. Tandis que
la Bibliothèque royale Albert Ier se chargeait de mettre
sur pied une exposition, la Bibliothèque royale de La
Haye devait organiser un colloque d'historiens du livre. Malheureusement,
pour diverses raisons, il fallut renoncer à ce dernier
projet. En revanche la Bibliothèque royale Albert Ier
a pu, grâce à une équipe d'incunabulistes
appartenant à plusieurs institutions de Belgique, des
Pays-Bas et d'Allemagne, réaliser l'exposition Le cinquième
centenaire de l'imprimerie dans les Anciens Pays-Bas, qui
tente de montrer, par un choix étendu d'incunables, ce
que fut l'édition au xve siècle dans ces régions.
Ce titre appelle quelques précisions.
Si les premiers livres datés parus dans les Anciens Pays-Bas,
à Alost et Utrecht plus précisément, portent
le millésime 1473, il est au moins possible que certains
livres non datés leur soient antérieurs. Mais quand
on fête un jubilé, il faut bien prendre une date
pour point de départ, et sans doute on ne reprochera pas
aux organisateurs d'avoir choisi la date certaine de 1473.
D'autre part l'exposition montre des manuscrits
et des livres tabellaires. Ils rappelleront au visiteur que longtemps
encore après l'introduction de la typographie, d'autres
formes de production du livre ont subsisté. Plus particulièrement
en choisissant des manuscrits écrits dans les Anciens
Pays-Bas au cours de la seconde moitié du XVe siècle,
on a voulu montrer que l'imprimerie n'a pas éliminé
la forme traditionnelle de transmission de la pensée,
qu'aucune solution de continuité n'apparaît entre
les premiers incunables et leurs modèles manuscrits, qu'ils
dépendent parfois étroitement les uns des autres
et que dans l'esprit du lecteur du XVe siècle l'imprimé
n'est pas fondamentalement différent du manuscrit.
Quant aux limites géographiques, on
s'est rendu compte qu'il était impossible de les définir
d'une manière entièrement satisfaisante. Si, d'après
les critères historiques, on se bornait aux pays juridiquement
soumis aux ducs de Bourgogne, on excluait Utrecht, Deventer,
Zwolle et Liège. Si l'on choisissait les limites territoriales
de la Belgique et des Pays-Bas actuels, on renonçait à
la justification historique même de l'exposition. On a
adopté une troisième solution, qui tâche
de concilier les deux autres et que les organisateurs expliquent
dans leur Introduction.
Les auteurs du catalogue ont tenu compte du
dernier état des recherches en matière d'histoire
du livre. Ils proposent même souvent des solutions nouvelles
à des questions complexes. Leur publication se présente
donc à la fois comme une synthèse destinée
à ceux qui abordent l'histoire du livre dans les Anciens
Pays-Bas et comme une analyse critique, faite à l'intention
des incunabulistes, de quelques difficultés bibliographiques.
25 euros (code de commande
: 22198).
COHEN
(Marcel) La grande invention de l'écriture et
son évolution.
Tome I : Texte. Tome
II : Documentation et index. Tome III : Planches.
Paris, Imprimerie Nationale - Klincksieck, 1958. Trois volumes
in-4°, les deux premiers brochés, le troisième
en ff., t. I : XII, 471 p., t. II : 226 p., t. III : 1 carte
dépliante et 97 planches en noir et en couleurs), cachets
ex-libris.
Extrait de la présentation
de l'ouvrage :
Le
projet de ce livre sur l'écriture a été
conçu vers 1936, alors qu'on avait commencé à
agiter la question d'une série d'ouvrages sur les grandes
inventions : dès le début, mes réflexions
ont porté sur le mécanisme de l'invention et sur
son application aux différentes langues. Masqué
par des travaux plus urgents, ce projet s'est présenté
à l'exécution dans les circonstances spéciales
de la mise à la retraite anticipée par la loi raciale
de 1940, ensuite de la vie clandestine imposée au militant
qui s'était dérobé en automne 1941 au danger
imminent d'arrestation. La rédaction a été
commencée à Éragny-sur-Epte, au dernier
trimestre de 1942 ; elle a été continuée
et achevée en première version en 1943, à
Mortefontaine-en-Thelle, second refuge dans l'Oise. Le minimum
nécessaire de documentation m'est venu de bibliothèques
de Paris grâce à des liaisons réalisées
par des personnes dévouées. Une copie provisoire
était faite, à la fin de 1943, quand la participation
à la Résistance armée n'a plus laissé
de temps pour l'étude. Après la Libération,
dès la fin de 1944, revenu à l'Université,
j'ai pu trouver dans les bibliothèques des compléments
à ma documentation et faire lire mon manuscrit par des
spécialistes de différents domaines, qui m'ont
fait bénéficier de leurs connaissances. L'Introduction
date de l'été 1947, moment où j'ai rédigé
la version abrégée de cet ouvrage (L'écriture,
Éditions sociales, 1953). L'établissement en manuscrit
d'une rédaction revue a commencé en janvier 1949
et a fini, avec quelques lacunes, en octobre 1949 ; la révision
et le recomplètement se sont poursuivis en 1960 et 1961
avec une première élaboration de l'illustration.
Étant donné que les années
précédentes, et spécialement 1948, ont vu
paraître plusieurs ouvrages traitant de l'histoire de l'écriture,
c'est sans scrupule que je m'en suis tenu à la rédaction
la moins chargée possible, de manière à
faire ressortir d'autant mieux les traits essentiels de l'évolution
dans les inventions successives, ainsi que les voies de l'adaptation
des écritures aux langues.
Les notes avec l'index d'une part, les planches
d'autre part, sont groupées et présentées
séparément, de manière à pouvoir
être consultées conjointement avec le texte.
L'appareil de documentation réparti
en une partie générale et en références
et notes pour les différents chapitres permet de compléter
l'information et de connaître soit des expressions antérieures
des idées qui sont miennes, soit certaines opinions plus
ou moins divergentes.
Mises au net en 1956, révisées
sur épreuves en pages au début de 1958, ces notes
comprennent l'information sur les nouveautés qui sont
venues à ma connaissance jusqu'à cette date.
Pour l'illustration, j'ai essayé de
fournir l'essentiel à l'intention des lecteurs qui n'auraient
pas le moyen de recourir à ces ouvrages. Beaucoup des
documents insérés dans les planches sont nouveaux.
La plupart des textes sont brefs : j'ai préféré
présenter des reproductions plus courtes, mais dans la
dimension originale ou peu réduite, et avec des transcriptions
et traductions, de manière qu'on puisse se rendre compte
aussi bien que possible des systèmes d'écriture,
tant pour le tracé que pour les procédés
de représentation des mots.
Les trois volumes : 80
euros (code de commande : 23445).
CRAHAY
(Roland) et ISAAC (Marie-Thérèse) Piccola
iniziazione alla bibliografia materiale. Firenze, Università di Firenze - Dipartimento
di Storia, 1989. In-8° agrafé, 23 p., (collection
« Lezioni - Strumenti », n° 2).
Table des matières
:
- Il
libro come oggetto.
- Le insidie del libro a stampa.
- Le basi materiali.
- Ciò che ci insegna une pagina.
- « I torchi gemono ».
- L'esemplare
- Edizione, emissione, stato.
- Portata e finalità della bibliografia
materiale.
- Bibliografia orientativa.
5 euros (code de commande
: 16744).
DE BOCK (Eug.)
Beknopte geschiedenis van de boekhandel in
de Nederlanden. Antwerpen, De Nederlandsche Boekhandel,
1943. In-12 sous cartonnage d'éditeur, 143 p., 12 planches
hors texte, (collection « De Seizoenen », n°
43).
10 euros (code de commande
: 9161).
[DEMAN].
FONTAINAS (Adrienne et Luc) Edmond Deman éditeur
(1857-1918). Art et édition
au tournant du siècle.
Préface d'Alan Raitt. Bruxelles, Labor, 1997. In-8°
broché, IX, 356 p., illustrations, (collection « Archives
du Futur »), bel exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Edmond Deman fut l'un des plus grands éditeurs
belges de la fin du dix-neuvième siècle. Il publia
les Belges Verhaeren et Maeterlinck, les Français Mallarmé,
Villiers de l'Isle-Adam, Barbey d'Aurevilly et Bloy. Renoir et
Manet, Redon et Rops, Van Rysselberghe, Khnopff ou Lemmen, illustrèrent
ses livres. Si la gloire de ceux qu'il a servis n'a cessé
de croître, la renommée de celui qui associa si
subtilement écrivains et artistes est demeurée
plus que confidentielle. À l'image de sa réserve...
Edmond Deman a joué dans l'édition
belge un rôle essentiel. C'est lui qui donna au livre belge,
pour la première fois, un caractère bibliophilique.
[...] Mais il était de caractère discret, ne voyant
dans l'édition que la satisfaction de ses préférences
et le plaisir d'éditer avec délicatesse des uvres
choisies, dont les auteurs étaient ses amis. Cette discrétion
naturelle fait qu'on n'a pas rendu suffisamment justice à
l'activité d'Edmond Deman qui a beaucoup fait cependant
pour développer et imposer en Belgique le goût du
Livre. (Henri Liebrecht)
Les patientes recherches d'Adrienne et Luc
Fontainas permettent de restituer enfin dans cette biographie
largement illustrée l'histoire de cet homme, de cette
génération d'écrivains et de cette culture
belgo-française. On découvre ainsi un parcours
peu commun, des amitiés fortes, l'histoire de chacun des
grands livres de cette fabrique d'uvres belles et précieuses ;
une Belgique rare et singulière.
18 euros (code de commande
: 14380*).
DUVAL
(Julien) Critique de la raison journalistique. Les transformations de la presse économique
en France. Paris, Seuil, 2004.
In-8° broché, 366 p., (collection « Liber »),
exemplaire en très bel état.
En quatrième
de couverture :
Le
retour en force du libéralisme et les restructurations
du secteur de la presse écrite donnent une actualité
nouvelle au problème des relations entre le journalisme
et l'économie. Mais les débats sur ce sujet se
limitent presque toujours à une question unique :
les journalistes peuvent-ils résister aux pouvoirs économiques
qui, annonceurs ou actionnaires des médias, ont des moyens
de pression directe sur eux ?
Ce livre entreprend de montrer qu'il existe
une autre manière d'aborder les relations entre « la
presse et l'argent ». Dans une perspective structurale,
les pressions, les manipulations, la mainmise de quelques patrons,
auxquelles on s'arrête généralement, sont
des manifestations assez secondaires de la subordination du champ
journalistique au monde économique. Les arrangements par
lesquels des journalistes ménagent l'image de ceux qui
les financent font écran à un phénomène
beaucoup plus important : la propension croissante des médias
à relayer une vision conforme aux principes de l'économie
libérale.
Le journalisme économique n'est pas
seulement un très bon révélateur des relations
qu'entretiennent, aujourd'hui, le monde journalistique et le
monde économique. Il permet aussi de mieux comprendre
quelques-unes des transformations majeures qui ont affecté,
durant la période récente, le journalisme en France.
Il met également en évidence, dans toute son étendue,
le rôle joué par les médias dans la construction
sociale de l'économie et dans la progression des politiques
libérales contemporaines.
15 euros (code de commande
: 23164).

ECO (Umberto) De Bibliotheca. Traduit de l'italien par Eliane Deschamps-Pria.
Frontispice de H. Vieira da Silva. Caen, l'Échoppe,
1986. In-8° broché, 31 p.
Il s'agit du deuxième tirage
limité à 1500 exemplaires, du texte de la conférence
pour la première fois traduite en français qu'Umberto
Eco prononça le 10 mars 1981 pour célébrer
le 25e anniversaire de l'installation de la Bibliothèque
Communale de Milan dans le Palais Sormani.
9 euros (code de commande
: 21722).
[ÉCRITURE].
L'écriture
et la psychologie des peuples. XXIIe
semaine de synthèse.
Paris, Armand Colin - Centre international de Synthèses,
1963. In-8° broché, 380 p., illustrations in et hors
texte, nom et cachet d'appartenance sur la page de garde, peu
courant.
Table des matières
:
- Avant-propos.
1. Les Primitifs. Signaux et symboles. Pictogrammes
et protoécriture, par Alfred Métraux.
2. La Chine. Aspects et fonctions de l'écriture,
par Jacques Gernet.
3. Les hiéroglyphes. L'évolution
des écritures égyptiennes, par Jean Sainte
Fare Garnot.
4. L'écriture cunéiforme et
la civilisation mésopotamienne, par René
Labat.
5. La civilisation égéenne.
Les écritures Crétoises et mycéniennes,
par Olivier Masson.
6. L'Asie Mineure. Les Hittites, peuple
à double écriture, par Emmanuel Laroche.
7. Les Sémites et l'alphabet. Écritures
concrètes et écritures abstraites, par James
Février.
8. Les Sémites et l'alphabet. Les
écritures sud-arabiques et éthiopiennes, par
Maxime Rodinson.
9. Les écritures indiennes. Le monde
indien et son système graphique, par Jean Filliozat.
10. L'écriture grecque, du VIIIe
siècle avant notre ère à la fin de la civilisation
byzantine, par Alphonse Dain.
11. Étrusques et Romains. Problèmes
et histoire de l'écriture, par Raymond Bloch.
12. L'écriture latine et la civilisation
occidentale du Ier au XVIe siècle, par Robert Marichal.
13. L'écriture arabe et son évolution
ornementale, par Janine Sourdel-Thomine.
14. Le monde islamique et l'écriture
arabe, par Maxime Rodinson.
15. L'imprimerie. Origines et conséquences
d'une découverte, par Henri-Jean Martin.
16. L'écriture cyrillique et son
extension, par André Vaillant.
17. Les écritures latines. Extensions
passées et récentes, par Marcel Cohen.
18. L'écriture et le droit, par
Henri Lévy-Bruhl.
- Index.
- Tables.
25 euros (code de commande
: 22603).
ESTEVE BOTEY (Franc isco) El grabado en la ilustracion
des libro. Las graficas artisticas y las fotomecanicas. Volumes
I et II (complet). Madrid, Consejo Superior de Investigaciones
Científicas - Instituto « Nicolas Antonio »,
1948. Deux volumes in-12 brochés, 378 p., le deuxième
volume contient 287 planches en noir, (« Colecion Bibliografica
»), cachet ex-libris.
Les deux volumes : 75
euros (code de commande : 9163).
GILISSEN
(Léon) La composition des cahiers. Le pliage
du parchemin et l'imposition. Gand,
Story-Scientia, 1973. Grand in-8° agrafé, 33 p.,
8 planches hors texte, envoi de l'auteur.
Tiré
à part du tome XXVI - 1972 de la revue Scriptorium.
Revue internationale des études relatives aux manuscrits.
Extrait :
Parmi les divers aspects du livre manuscrit
que l'examen archéologique recommande, celui de la composition
des cahiers tient traditionnellement une des premières
places. Elle se justifie, parce que chronologiquement, dans le
processus de fabrication du livre, la constitution des cahiers
se situe en tout début d'opération et conditionne
toute la suite de l'ouvrage. De plus elle enregistrera les multiples
vicissitudes que les siècles d'une existence souvent mouvementée
font subir au livre. Les pertes, les additions et les perturbations,
toujours possibles lors des reliures et des restaurations successives,
mettent souvent à l'épreuve la sagacité
de l'archéologue. Mais, soigneusement consignées
et bien interprétées, ces observations ont pour
but principal de restituer, quoique parfois de façon conjecturale
seulement, l'état originel du livre.
10 euros (code de commande
: 24839).
GLORIEUX-DE
GAND (Thérèse) Manuscrits cisterciens
de la Bibliothèque royale de Belgique. Bruxelles, Bibliothèque Royale Albert
Ier, 1990. Grand in-8° broché, 214 p., illustrations
en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition organisée
à la Chapelle de Nassau, à Bruxelles, du 22 septembre
au 31 octobre 1990.
Texte du bulletin de présentation de l'exposition :
Dans le cadre des manifestations célébrant
le neuvième centenaire de la naissance de saint Bernard
(1090-1153), abbé fondateur de Clairvaux et père
de l'Ordre cistercien, la Bibliothèque Royale expose une
soixantaine de manuscrits qui sont issus ou proviennent d'abbayes
cisterciennes de nos régions, et qui figurent aujourd'hui
dans les collections de l'institution.
Les documents choisis témoignent de
l'obéissance à l'austérité prêchée
par saint Bernard. La partie centrale de l'exposition est constituée
d'une quarantaine de manuscrits, pour la plupart du XIIe siècle,
originaires principalement des monastères de Villers-en-Brabant,
d'Aulne et de Cambron, rassemblés et confrontés
pour la première fois. Reflets des mentalités d'une
époque, aux points de vue religieux, culturel et social,
ils sont aussi de précieux exemples de la confection des
manuscrits au XIIe siècle dans les scriptoria monastiques ;
ils montrent, pour certains ouvrages modestes, l'utilisation
de parchemin de second choix, tant le support était cher,
et donc exploité au maximum ; ils présentent
des instructions au rubricateur, des corrections de passages
fautifs, la préparation du travail du décorateur.
L'iconographie de saint Bernard, au sein de
ses fondations, n'a pas été négligée.
Un manuscrit de l'abbaye de Citeaux figurera à l'exposition ;
d'autres institutions monastiques, telles Orval ou les Dunes,
seront présentes grâce aux rares manuscrits qu'en
possède la Bibliothèque Royale. L'exposition permettra
également au public de s'intéresser aux célèbres
et curieuses ardoises de Villers, couvertes d'inscriptions latines
relatives à la clepsydre de l'abbaye ; découvertes
en 1894 dans les ruines du monastère, elles sont rarement
présentées, vu leur extrême fragilité.
Certaines pièces paraîtront moins éclatantes ;
sans commanditaire ou destinataire prestigieux ces manuscrits
devaient servir à 1'étude et à l'édification
des moines, ainsi qu'à la « lectio divina »
qui leur était prescrite. Pourtant, leur décor
suscite l'admiration. Obéissant aux exigences de sobriété
de l'Ordre, qui bannissait l'or, le luxe et même la représentation
humaine ou animale, les cisterciens donnent au texte toute sa
valeur, par l'équilibre de la mise en page, par la régularité
de l'écriture et surtout par la conception nouvelle des
initiales ornées. Cantonnées dans leur rôle
spécifique de jalons du texte, celles-ci sont très
souvent d'une exécution parfaite et d'une rigoureuse harmonie.
Donnant au végétal prépondérance
absolue, le décorateur tire parti des lignes souples et
sinueuses qui s'en inspirent, et les multiplie à l'infini
avec une inspiration toujours renouvelée.
20 euros (code de commande
: 22207).
Graphica.
Édition de propagande de la Fédération patronale
belge des industriels du Livre et de l'Union belge des maîtres
imprimeurs lithographes. Numéro
spécial. Bruxelles, Fédération
Patronale Belge des Industriels du Livre et de l'Union Belge
des Maîtres Imprimeurs Lithographes, 1932. In-4° broché,
[82] p., nombreuses reproductions en noir et en couleurs
(offset, lithographies, héliogravures), spécimens
de papier, publicités, couverture un peu passée.
Texte de A. Stiels,
président de la Fédération des Industriels
du Livre :
Nul n'est prophète
en son pays.
L'adage qui forme le titre de cet article trouve
son application aussi bien dans le temps que dans l'espace.
On serait même tenté de dire qu'il
est l'expression d'une loi à laquelle l'humanité
entière est, depuis toujours, soumise d'une façon
inéluctable.
Aussi les imprimeurs belges qui collaborèrent
au premier numéro spécial de Graphica peuvent-ils
être fiers d'avoir fait mentir le proverbe. De tous côtés,
en effet, leur sont parvenus des éloges.
La grande Presse a approuvé sans réserve
la campagne entreprise et félicité les éditeurs.
Les industriels se sont montrés enthousiastes
de l'initiative, que d'aucuns ont reprise pour leur compte, bien
que sous une forme différente : la prospection systématique
des possibilités du marché belge.
Les Pouvoirs publics eux-mêmes n'ont
pas ménagé leurs encouragements, nous engageant
à persévérer dans nos efforts.
Et tous ces éloges, toutes ces félicitations,
convergent vers une même idée : celle précisément
dont la Fédération a poursuivi la réalisation
par l'édition de son album de propagande. Certaines lettres
devraient être reproduites intégralement. Elles
montrent que d'autres que nous ont compris que le salut de l'industrie
belge, quelle qu'elle soit, ne peut être réalisé
que par la concorde, l'intercompréhension, l'estime mutuelle,
l'effort commun.
On peut dire qu'ils ont bien mérité
du pays, ceux qui émirent la première idée
de cette réclame collective. Répétons que
jamais ils n'eurent l'intention de jeter l'exclusive contre les
produits étrangers ; qu'ils n'ont pas voulu fausser
le principe de la saine concurrence basée essentiellement
sur la qualité des produits ; que leur seul but a
été de démontrer et ils ont
parfaitement réussi qu'en Belgique les travaux
d'impression sont d'une valeur égale à ceux de
l'étranger et que, partant, il y a lieu de donner aux
nationaux la préférence, toutes conditions de prix
égales. C'est, en somme, lutter à visage découvert
contre la mentalité, aussi peu patriotique que préjudiciable,
de certains acheteurs qui donnent systématiquement la
préférence aux produits d'outre-frontière.
Certes, des critiques nous parvinrent, critiques
où nous voyons, à tout prendre, des éloges.
Nous avons notamment sous les yeux une lettre qui dit en substance :
« Si bien réussi que soit votre album, il n'est
pas supérieur à ce qui se fait en France, en Angleterre,
en Allemagne, en Amérique. »
Sachez, cher correspondant, que les éditeurs
de cette publication n'ont nullement émis la prétention
de créer de « l'inégalé ».
Dire qu'ils peuvent être mis en parallèle avec l'étranger,
c'est dire qu'ils ont entièrement réussi la démonstration
qu'ils avaient en vue.
Et cependant, notez-le, les contingences ne
sont guère en leur faveur. Nulle part le nombre d'imprimeurs,
par rapport à la population, n'est aussi élevé
qu'en Belgique. Il résulte de là une dispersion
des forces patronales qui contrarie vivement leurs entreprises.
Et, d'autre part, quand on consulte les statistiques, on constate
que, parmi les peuples qui nous entourent, la Belgique est le
pays où, par rapport à la population, la consommation
de papier est la moins importante.
La
conclusion qui s'impose est que le Belge est moins « liseur »,
moins enclin à faire de la réclame que ses voisins.
Il s'ensuit que les industriels du livre disposent d'un marché
intérieur moins important que leurs concurrents étrangers.
Est-il exagéré de dire que si, dans ces conditions
nettement défavorables, nos produits égalent ceux
de nos voisins, le mérite en revient entièrement
à l'esprit d'entreprise des patrons ; aux sacrifices
qu'ils ont consentis pour maintenir leur matériel au niveau
des plus perfectionnés ; à la somme de travail
qu'ils savent fournir d'une façon ininterrompue ;
au goût sûr qui préside à leurs créations ;
aux soins qu'ils apportent à la réalisation de
celles-ci ?
Ce sont là assurément des raisons
suffisantes pour qu'à l'avenir, en toute circonstance,
l'industriel, le savant, le commerçant, bref tous ceux
qui usent largement d'imprimés, s'adressent aux disciples
belges de Gutenberg en s'abstenant, s'ils veulent des produits
soignés, de ne considérer que le prix facturé,
tandis que, ô paradoxe ! ils ne retiennent que la
qualité, sans songer au prix, pour les offres venant de
l'étranger.
Nous ne doutons pas qu'ils ne se rendent au
bien-fondé de nos remarques. Aussi, envisageons l'avenir
avec confiance, décidés d'ailleurs à poursuivre
jusqu'au bout la campagne entreprise, quelques sacrifices qu'elle
puisse demander. Et si, par impossible, elle ne devait pas porter
les fruits que nous pouvons légitimement escompter, au
moins aurons-nous la satisfaction de nous dire qu'aucun reproche
ne peut nous être adressé ; que nous avons
fait, dans les limites de nos possibilités, l'effort voulu
pour que refleurisse, en Belgique, une industrie méritoire
entre toutes, occupant un grand nombre d'ouvriers spécialisés,
dans laquelle sont investis des capitaux considérables
et qui, de tout temps, a joui, même à l'étranger,
d'une réputation de bon aloi.
Les buts à atteindre sont divers, les
moyens employés seront adéquats aux buts poursuivis.
Et c'est ainsi qu'après avoir donné au premier
fascicule une allure d'un classicisme modernisé, les
termes paraissent inconciliables et répondent cependant
d'une façon exacte à notre pensée,
nous avons donné au n° 2 une physionomie plus
nettement publicitaire. Puisse cet effort rencontrer auprès
de tous ceux qui s'intéressent à l'Art si
même mineur de l'imprimerie, dont les visages
sont multiples, le même accueil que celui qui fut réservé
au n° 1 de Graphica spécial. Nous estimerons
alors avoir répondu d'une façon adéquate
aux besoins nouveaux, nés des circonstances si anormales
qui caractérisent notre époque.
35 euros (code de commande
: 25966).
Graphica.
Pour l'année nouvelle. Numéro
exceptionnel de la propagande de la Fédération
patronale belge des industriels du Livre et de l'Union belge
des maîtres imprimeurs lithographes.
Bruxelles, Fédération Patronale Belge des Industriels
du Livre et de l'Union Belge des Maîtres Imprimeurs Lithographes,
1934. In-4° broché, [96] p., nombreuses reproductions
en noir et en couleurs (offset, lithographies, héliogravures),
spécimens de papier, publicités, couverture dorée
tachée.
Parmi les reproductions,
on trouve celle, en héliogravure 3 couleurs, de La
Madone au Cyclamen, du peintre Louis Buisseret.
Articles :
- Les métiers nobles,
par Oswald Moretus Plantin de Bouchout.
- La beauté et la technique,
par Marius Renard.
- Les imprimés publicitaires,
par Ernest Fr. de Roy.
35 euros (code de commande
: 25967).
GUSMAN
(Pierre) L'illustration du livre français des
origines à nos jours. Volume
I (texte et album). Paris, Haumont, 1945. In-8° broché,
42 p., bien complet des 50 planches volantes sous chemise,
tirage limité à 250 exemplaires numérotés
sur vélin du Marais (n° 157), pliure à
la couverture, bon exemplaire.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- L'incunable xylographique primitif et
historié.
- Le livre à gravures sur bois
au XVe siècle.
- Le livre d'heures à figures au
XVe et au XVIe siècle.
- Bibliographie.
- Table des illustrations.
40 euros (code de commande
: 18138).
HIERSEMANN
(Karl W.) Manuscripte des Mittelalters und späterer
Zeit, Einzel-Miniaturen - Reproduktionen. Mit 23 Tafeln. Leipzig,
Hiersemann, 1906. In-8° broché, [8], 222 p.,
23 planches hors texte dont deux in fine à déplier,
édition contenant des textes en allemand, français
et anglais, couverture défraîchie.
Préface :
Le
catalogue que j'ai l'honneur d'offrir au public est le premier
de son genre qui sorte de ma maison. Il se distingue des précédents
en ce sens qu'il traite exclusivement de manuscrits, avec ou
sans miniatures, ou de reproductions de manuscrits. La richesse
et la variété de la collection qui s'y trouve annoncée
n'échappera même pas à qui se contentera
de le parcourir. Cette collection se compose d'abord d'une grande
quantité de manuscrits du Moyen Âge Xe
au XVe siècle , de texte sacré ou profane,
calligraphiquement écrits et décorés de
miniatures et d'ornements, dans un style si somptueux que nos
plus jolies publications modernes ont à côté
d'eux comme un air de pauvreté ; de nombreuses miniatures
et initiales sur feuilles détachées complètent
cette série. Puis vient un certain nombre de manuscrits
des XVIe siècle et suivants, historiques, géographiques
ou littéraires ; documents, chartes, etc. Pour ce
qui concerne la littérature slave et l'orient en général,
on trouvera ici toute une série de rouleaux de parchemin
et de livres manuscrits ; plusieurs d'entre eux sont illustrés ;
beaucoup de peintures orientales séparées sont
à y joindre. Il est évident que la juste appréciation
des peintures et des textes inédits qui sont décrits
dans ce catalogue est laissée tout entière au soin
du futur acheteur. L'amateur de choses militaires et maritimes
verra ici des dessins et des cartes propres à l'intéresser,
le musicien, de vieux antiphonaires, des choix de chansons ainsi
que des pièces rarissimes, enfin l'historien n'y trouvera
pas moins de riches matériaux que le paléographe
lui-même.
C'est ainsi que j'ose espérer que ma
collection excitera l'attention des amateurs et des savants aux
titres les plus divers.
10 euros (code de commande
: 24572).
Histoire
du livre et de l'imprimerie en Belgique des origines à
nos jours. Première,
deuxième, troisième, quatrième, cinquième
et sixième partie, index (complet). Bruxelles, Musée
du Livre, 1923-1934. Six volumes in-4° brochés et
l'Index agrafé, tome I : 90 p., tome II :
115 p., tome III : 132 p., tome IV :
86 p., tome V : 75 p., tome VI : 180 p.,
Index : 23 p., nombreuses illustrations in et hors
texte et noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Matières traitées
dans les volumes :
Première partie :
I. Le manuscrit à
miniatures aux Pays-Bas, des origines à la fin du XVe
siècle, par Henri Liebrecht.
II. La typographie
en Belgique au XVe siècle, par Auguste Vincent.
Deuxième partie : L'illustration
du livre en Belgique, par A.-J.-J. Delen.
Troisième partie :
I. La typographie
anversoise au XVIe siècle, par Maurice Sabbe.
II. La typographie en
Belgique (sauf Anvers) au XVIe siècle, par Auguste
Vincent.
III. Christophe Plantin
et ses contemporains, par Maurice Sabbe.
Quatrième partie :
I. La typographie
bruxelloise au XVIIe et au XVIIIe siècle, par Auguste
Vincent.
II. La typographie
anversoise au XVIIe et au XVIIIe siècle, par Maurice
Sabbe.
Cinquième partie :
I. L'imprimerie à
Liège jusqu'à la fin de l'Ancien Régime,
par Joseph Brassinne.
II. La typographie musicale
en Belgique au XVIe siècle, par Paul Bergmans.
Sixième partie, par Henri Liebrecht
:
I.1. L'imprimerie,
l'édition et la librairie en Belgique de 1800 à
1852.
I.2. Les débuts
de la lithographie en Belgique.
I.3. Les illustrateurs
belges d'hier et d'aujourd'hui.
I.4. Les sociétés
de bibliophiles.
II.5. L'imprimerie,
l'édition et la librairie en Belgique depuis 1852.
II.6. Les grandes
maisons actuelles.
II.7. L'art et le
goût du livre en Belgique, depuis trente ans.
Index.
L'ensemble : 100
euros (code de commande : 24597).
JERROLD
(Walter) The Triumphs of the Printing Press. London, Partridge & C°, [ca 1896]. In-8°
sous cartonnage illustré d'éditeur, X, 160, 16
(catalogue de l'éditeur) p., (collection « The
« World's Wonder » Series »).
Table des matières
:
Chapter
I. What is printing ? Manuscript books - Block-books - The
rival « Inventors ».
Chapter II. The « Inventor »
of printing - John Gutenberg.
Chapter III. John Faust - Peter Schffer
Chapter IV. The father of english printing
- William Caxton.
Chapter V. Wynkyn de Worde, and other early
English printers.
Chapter VI. Some famous early printers - The
progress of the art.
Chapter VII. Some famous presses - Plantin
- Baskerville - Kelmscott.
Chapter VIII. Early printers' customs - The
« Chapel » - Printers' « Devils ».
Chapter IX. Printing presses - Electrotyping
- Stereotyping - Colour printing.
Chapter X. Composing machines - « Typography
without type ».
13 euros (code de commande
: 23108).
KELLY
(Thomas) A History of Public Libraries in Great Britain
1845-1975. London, The Library
Association, 1977. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur,
XIII, 582 p., illustrations hors texte.
Extrait de la préface
:
« In this volume I have attempted
to provide a fuller account than has hitherto been available
of what seems to me one of the most important social and cultural
developments of the nineteenth and twentieth centuries the
creation of the public library service. Forty years ago it was
still customary to refer to « the public library movement
», and rightly so, for until 1965 there was no compulsion
on any local authority to make library provision : such
provision was essentially a voluntary activity, requiring in
its earlier phases the specific consent of the ratepayers. The
heart of library history, therefore, is not to be round in its
more general aspects, such as the growth of library legislation
or the development of library techniques, important as these
things are. Rather it is to be sought in the often highly individual
history of the hundreds of individual libraries which together
make up the library service. I have had this in mind throughout,
and in the period prior to 1919 have been able to reinforce the
general narrative with case-studies of selected libraries large
and small. For the later period, because of the very large number
of library authorities involved, this method has not been possibles
gut I have still sought to base the narrative firmly on the work
and expérience of individuel libraries.
I cannot regard this as a final account, but
I hope that, like my former work on The History of Adult Education,
it will provide a framework within which further research can
be carried on. I have tried throughout to tell the story in a
way that will be of interest not only to the professional librarian
but also to the social historien and the general reader. I have,
in conséquence, kept technical descriptions to a minimum.
If, at times, I seem to have oversimplified, or to be labouring
the obvious, I hope my librarian friends will forgive me. »
30 euros (code de commande
: 13412).
LAFFONT
(Robert) Éditeur. Paris,
Laffont, 1974. In-8° broché, 377 p., (collection
« Un Homme et son Métier »), bel
exemplaire.
Table des matières
:
Préface.
I. Le château d'enfance.
II. Le temps du choix.
III. Le noviciat.
IV. L'apprentissage du monde.
V. Les clefs en main.
VI. Le tour du propriétaire.
VII. L'édition en France.
VIII. La cuisine des prix.
IX. Le couple auteur-éditeur.
X. Promouvoir le livre. I. À l'intérieur.
XI. Promouvoir le livre. II. À
l'extérieur.
XII. Des libraires inquiets.
XIII. Plaidoyer pour une édition
moderne.
XIV. Mon image.
XV. Le roi est nu.
Annexes :
- Extrait du catalogue
des Éditions Robert Laffont (littérature générale
- Grands livres illustrés - Jeunesse).
- Nos principales collections.
- Extrait du catalogue
des Éditions Seghers depuis 1969.
- Liste des Prix décernés
par les jurys Goncourt, Renaudot, Fémina, Interallié
depuis 1944 et par le jury du Prix des Libraires depuis 1955.
10 euros (code de commande
: 14763).
LAKE
(Carlton) Chers papiers. Mémoires
d'un archéologue littéraire.
[Titre original : Confessions of a Literary Archeologist.]
Traduit de l'américain par Madeleine de Brauer. Paris,
Seghers, 1991. In-8° collé, 285 p., illustrations
in et hors texte, un peu jauni sinon bon exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Carlton
Lake est conservateur en chef du Harry Ransom Humanities Research
Center, qui propose aux étudiants de l'université
du Texas à Austin (USA) et aux chercheurs internationaux
l'une des plus cohérentes collections au monde d'archives
sur la littérature et l'art modernes français.
Comment cet « archéologue
littéraire » en est-il arrivé à
constituer, de ventes publiques en investigations privées,
de désillusions en espoirs, d'attentes patientes en coups
de foudre subits, cette très riche collection ? Tout
a commencé avec l'acquisition d'une édition originale
des Fleurs du mal de Baudelaire, dédicacée
par le poète à son ami le photographe Nadar. L'aventure
a continué par la découverte de lettres de jeunesse
de Paul Eluard, des papiers d'Henri-Pierre Roche et de Toulouse-Lautrec,
de tracts et « papillons » surréalistes,
des trésors de Georges Hugnet, de la bibliothèque
du « Parfait Imprimeur » Jean Gabriel Daragnès,
de manuscrits extraordinaires de Céline, des archives
bradées de Jean Cocteau, de partitions autographes très
travaillées de Maurice Ravel...
Cette âpre recherche du document autographe
ou de l'édition originale n'aurait pu atteindre son actuelle
vocation sans le concours mais aussi la concurrence, à
Paris, des libraires spécialisés : Carlton
Lake brosse, au passage, les portraits de G. Blaizot, H. Lefebvre,
E. Loewy, M. Loliée, H. Matarasso...
Tous ceux qui s'intéressent à
l'histoire de la littérature et de l'art, tous ceux qui
fréquentent les bibliothèques, les librairies d'ancien
et les ventes publiques liront, dans ces « Confessions »
franches et érudites, non seulement la genèse d'une
passion fort peu raisonnable, mais encore les enseignements,
les leçons d'une collection rationnellement constituée.
13 euros (code de commande
: 22204).
[LEROUX
(Georges)]. TOULET (Jean) Georges Leroux. Paris, Filipacchi - Bibliothèque Nationale,
1990. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 125 p.,
nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en
très bel état.
Extrait :
L'uvre
de Georges Leroux se situe fondamentalement dans le système
codé de la collection de livres et au sein des données
et des détournements que, non moins fondamentalement,
ce système engendre.
Certes, il s'agit de reliures... De cette couvrure
dont le livre, sous la forme que nous lui connaissons depuis
presque deux millénaires, fut doté pour assurer
l'assemblage des feuillets et leur protection durable. Mais,
nous sommes loin des travaux strictement artisanaux qui rendaient
les ouvrages aptes à l'usage, donnaient à chaque
livre son apparence, conféraient unité aux rayons
des bibliothèques.
Certes, il s'agit de reliures à décor...
De cette frange supérieure de la production qui existe
depuis les reliures dites « carolingiennes »
jusqu'à nos jours. Longtemps les relieurs furent exclusivement
soumis à la tutelle de modèles anonymes dont ils
n'étaient point les inventeurs. Il y a un siècle
seulement que les reliures, par une fracture décisive
et par la grâce d'individualités fortes, sont devenues
le substrat de créations spécifiques par lesquelles
une technique vénérable, étonnamment constante
en son principe, est dépassée par des projets artistiques
individualisés. Georges Leroux s'inscrit dans la continuité
de cette mutation qui a institué le relieur comme créateur
de plein droit.
25 euros (code de commande
: 22774).
[LIEBAERS
(Herman)]. Liber Amicorum Herman Liebaers. Édité par Frans Vanwijngaerden,
Jean-Marie Duvosquel, Josette Mélard et
Lieve Viaene-Awouters. Bruxelles, 1984. In-8° sous
reliure toilée d'éditeur, XLVI, 625 p., illustrations.
Table des matières
:
- A portrait, par Clark Stillman.
- Chronology and Bibliography,
par Erna Jacobs et Robert J.M. Gabriël.
Pars I : De Bibliothecis.
- The bridge of books : Herman
Liebaers and the Library of Congress, par Edmond L. Applebaum.
- La mutation, par Jean-Pierre
Clavel.
- Die Tätigkeit des ad hoc committee
on education and training policy and programme der Unesco,
par Hans-Peter Geg.
- De openbare bibliotheek : des
lezers gangmaker (?), par frans Heymans.
- Medieval views of the role of a librarian,
par Kenneth W. Humphreys.
- La sauvegarde des collections sur
papier, de la conscience à l'acte, par Thérèse
Kleindienst.
- La bibliothèque des ducs d'Arenberg,
une première approche, par Claudine Lemaire.
- The information revolution, par
Rutherford D. Rogers.
- De la bibliothèque du roi
Matthias Corvin à celle du Brugeois Olivier de Wree,
par José Ruysschaert.
- On UNISIST, NATIS, IFLA, UBC, UAP
and few more acronyms..., par Guy Sylvestre.
- The American Library in Paris :
an embassy serving international librarianship, par Robert
Vosper.
- IFLA presidents : the prophets
of the library profession ?, par Margreet Wijnstroom.
Pars III : De Libris.
- L'enseignement des écritures,
par Fernand Baudin.
- Celebrating books, par Julian
Behrstock.
- De la réalisation d'un livre
à sa destruction : l'exemplaire de l'histoire de
la Toison d'Or de Charles le Téméraire, par
Pierre Cockshaw.
- Jan Smeken en Thomas Vander Noot,
makers van Den speghel der behoudenessen, Brussel ca.
1508, par Elly Cockx-Indestege.
- A typological view of some Virgil
editions, par John Dreyfus.
- Tous les albums du duc Charles de
Croÿ ont-ils été retrouvés aujourd'hui ?,
par Jean-Marie Duvosquel.
- La guerre du livre, par Robert
Escarpit.
- « The image... in many
places », the library and the graphics arts, par
Alan Fern.
- Development of printing in India
up to 1800, perspectives and personalities, par Bellary
S. Kesavan.
- Some typographical journals 1900-1939,
par Ruari McLean.
- Johan Huizinga, Werner Kaegi und
Erasmus, par Cornelis Reedijk.
- Het landschap van de Nederlandse
incunabelen : een verkennend onderzoek naar publikatiepatronen,
par Hendrik D.L. Vervliet.
- Some considerations on the production
of the Plantin press, par Leon Voet.
Pars III : De Arte Flandriæ.
- De herkomst van twee olieverfschetsen
van Rubens in het Osterriethhuis te Antwerpen, par Frans
Baudouin.
- Algunas obras inéditas del
Maestro de la Leyenda de la Magdalena, par Elisa Bermejo.
- À propos des portraits des
frères van Eyck, par Albert Châtelet.
- Exotics in 15th century Netherlandish
art : comments on oriental and gypsy costume, par Charles
D. Cuttler.
- Het boek in de Europese schilderkunst
en meer in het bijzonder in het uvre van Jacob Jordaens,
par Roger-A. d'Hulst.
- A Nativity signet PETRUS XPI ME FECIT
1452, par Colin T. Eisler.
- Observations on Rubens' representations
of Christ on the Cross, par J. Richard Judson.
- Gemalte Kollektionen von Pilgerzeichen
und religiösen Medaillen in flämischen Gebet- und Stundenbüchern
des 15. und frühen 16. Jahrhunderts. Neue Funde in Handschriften
der Gent-Brügger Schule, par Kurt Köster.
- Simon Bening in 1521 : a group
of dated miniatures, par James H. Marrow.
- Claus Sluter : the early years,
par Kathleen Morand.
- Remarques sur la gravure maniériste
aux Pays-Bas vers 1600, aspects particuliers du motif de l'arbre,
par Nicole Walch.
30 euros (code de commande
: 26516).
Le
Livre. Histoire et technique. Cours
pour candidats bibliothécaires.
[Bruxelles], Ministère de la Culture, [1972]. In-8°
plein simili bleu, 253 p., illustrations in et hors texte,
cachet ex-libris à la page de titre.
Table des matières
:
- Préface.
- Introduction.
Chapitre I. Les supports.
Chapitre II. Éléments graphiques.
Chapitre III. L'imprimerie.
Chapitre IV. L'illustration.
Chapitre V. La reliure.
Chapitre VI. L'édition.
Bibliographie.
15 euros (code de commande
: 20351YB).
Le
livre. Les plus beaux
exemplaires de la Bibliothèque Nationale. Paris, Éditions du Chêne, 1942.
In-4° sous reliure toilée d'éditeur, 170 p.,
nombreuses illustrations in et hors texte en noir et en couleurs,
(collection « La Tradition Française »),
la jaquette manque.
Table des matières
:
- Avertissement, par André Lejard.
- Avant-propos, par Marcel Rives.
- Les manuscrits, par Émile-A.
Van Moë.
- Le livre aux XVe et XVIe siècles,
par Robert Brun.
- Le livre aux XVIIe et XVIIIe siècles,
par Jacques Wilhelm.
- Le livre au XIXe siècle (de
1801 à 1870), par Paul-Henri Michel.
- Le livre au XXe siècle,
par Jacques Guignard.
- La reliure, par Robert Brun.
- Bibliographie.
30 euros (code de commande
: 13417).
Le Livre, l'estampe et l'édition
en Brabant du XVe au XIXe siècle. Gembloux, Duculot, 1935. In-8° pleine percaline
tabac, couverture conservée, 252 p., planches hors texte,
(« Mémorial de l'Exposition d'Art Ancien à
Bruxelles »), exemplaire numéroté.
80 euros (code de commande
: 9181).
Le
livre et les arts graphiques. Numéro
Spécial 5/6 1948 - Dixième année de la revue
Formes et couleurs. Lausanne, Formes et Couleurs,
1948. In-4° collé sous une couverture de Roland
Oudot, [10 (publicités)], [102], [14 (publicités)] p.,
nombreuses illustrations en noir et quelques-unes en couleurs.
Ce numéro est bien complet de deux
illustrations originales :
- la lithographie de Robert Lotiron
(344/500).
- l'eau-forte de René Mendès-France
(200/300).
Sommaire :
- Écrire, par Jacques
de Lacretelle.
- Les Géorgiques ou le livre
de vérité de Dunoyer de Segonzac, par Claude
Roger-Marx.
- Du tableau à la reproduction
en couleurs, par H. Schellenberg et André
Held.
- Simples notes sur quelques beaux
livres, par André Kuenzi.
- L'illustration originale au service
de la bibliophilie contemporaine, par F.-C. Longchamp.
- Grands papiers d'hier et d'aujourd'hui,
par M. Vidal.
- Hostia, conte de C. Mavromichalis.
- Matthew Smith ou la peinture comestible,
par Paul Budry.
- Hommage à Chrsitian Bérard,
par Nesto Jacometti.
- Les livres - Les disques.
35 euros (code de commande
: 25968).
La Longue histoire d'une petite
papeterie française. Paris,
Pierre Gaudin - René Jeanne, 1970. In-8° en ff., [20
ff. n. ch.], imprimé sur papier bleu.
12 euros (code de commande
: 197/69).
MANDROU
(Robert) De la culture populaire aux XVIIe et XVIIIe
siècles. La Bibliothèque bleue de Troyes. Paris, Stock, 1975. In-8° broché,
262 p.
En quatrième
de couverture :
Culture de masse, culture populaire : les deux
expressions ne sont pas identiques, mais fortement apparentées.
Aujourd'hui les sociologues découvrent, décrivent
avec complaisance les « mass média », la culture
de masse parfois comme si les traditions populaires
n'avaient pas existé. Pourtant, hier, les classes populaires
ont bel et bien animé, fait vivre une véritable
culture spécifique, dont la littérature de colportage,
la Bibliothèque bleue, a été un des supports
essentiels.
Imprimés sur un papier des plus mauvais,
grossièrement brochés et recouverts d'une feuille
de papier bleu sans nom d'auteur ni titre, ces fascicules à
un ou deux sols pièce gagnaient les campagnes les plus
reculées dans la boîte des « porte-balles
», à côté des accessoires de mercerie.
Guides des saisons, calendriers, livres de
« médecine » et de sorcellerie, vies de saints,
livres de piété, contes de fées et légendes
plus ou moins galantes, constituent le fonds de cette Bibliothèque
bleue de Troyes, littérature d'évasion par excellence.
Les petits livres bleus de Troyes connurent
une diffusion extraordinaire. L'ouvrage de Robert Mandrou nous
conte l'histoire passionnante d'une industrie peu connue et dont
le rayonnement fut cependant considérable pendant plus
de deux siècles.
12 euros (code de commande
: 22203)..
Manuel
du clavier « monotype ». Adaptation française du Manuel publié
par The National Committee of Monotype User's Associations 11
Bedford Row London WC-1 en association avec The Monotype Corporation
Limited Angleterre. [Paris],
Société anonyme Monotype, 1957. In-8° sous
reliure d'éditeur, [12], 170 p., illustrations hors
texte et tableau à déplier, bon exemplaire.
Préface :
Nous
devons beaucoup aux membres des Écoles Techniques et des
divers Organismes Professionnels pour la part qu'ils prennent
dans la formation théorique et pratique des opérateurs
de clavier « Monotype ».
Néanmoins il manquait jusqu'ici un Manuel
d'Instruction générale dont les techniciens, professeurs
et élèves avaient le plus grand besoin et qu'ils
réclamaient depuis fort longtemps. La parution de ce livre
comblera donc cette lacune.
Cette édition française a été
réalisée grâce au travail accompli en Angleterre
par les Monotype Users' Associations en collaboration avec la
Monotype Corporation.
On verra que cet ouvrage répond à
de multiples nécessités, établissement d'un
programme de cours commun à toutes les écoles,
perfectionnement des professionnels et instruction préliminaire
de ceux qui, éloignés d'un centre de formation,
veulent toutefois se préparer afin de réduire la
durée du stage qu'ils auront à accomplir.
Quand ce Manuel sera complété,
dans quelque temps, par l'ouvrage d'instruction de la composeuse,
nous disposerons alors d'une base d'information sur la composition
en caractères mobiles où chacun pourra trouver,
selon ses qualités, les renseignements pratiques dont
il aura besoin pour mener à bien la tâche qui lui
incombe.
10 euros (code de commande
: 23109).
MARTIN
(Gérard) L'imprimerie d'aujourd'hui. Paris, Éditions du Cercle de la Librairie,
1992. In-4° sous cartonnage illustré d'éditeur,
255 p., illustrations, exemplaire en bel état.
En quatrième
de couverture :
L'Imprimerie
d'aujourd'hui expose en trois parties, Préparation,
Impression et Finition, les étapes de la fabrication de
livres, de périodiques ou de quotidiens. Dans la première,
Préparation, l'auteur décrit les opérations
permettant aux textes et aux illustrations d'être imprimés
selon les goûts des créateurs. Il montre la mise
en forme des uns et des autres, puis leur mise en pages par des
procédures qui ont été manuelles avant de
devenir photomécaniques et, plus récemment, informatisées.
La partie Impression présente les trois
grands procédés (typographie, offset, héliogravure)
aboutissant à la confection des formes imprimantes, puis
les machines utilisées en soulignant les principales caractéristiques
des papiers et des encres.
En dernier lieu, la Finition donne au papier
imprimé son aspect final de livre, de revue ou de quotidien.
Elle décrit le pliage, le brochage, la reliure et les
opérations annexes (vernissage et pelliculage). Elle traite
les phénomènes de collage, base des activités
de façonnage.
L'Imprimerie d'aujourd'hui n'est pas
un livre technique; il s'adresse à tous les partenaires
des métiers graphiques dont il veut faciliter les relations.
Ecrit dans un langage simple, il est destiné à
être lu par tous ceux qui s'intéressent, quelle
que soit leur formation et quel que soit leur métier,
à la chose imprimée et se demandent comment les
livres, les revues et les quotidiens sont concrètement
réalisés.
Gérard Martin est entré en 1950
chez Brodard et Taupin, la grande imprimerie du Groupe Hachette.
Ses fonctions lui ont donné l'occasion d'étudier
le comportement des papiers et des encres sur les presses, sujet
qui a continué de le préoccuper quand il a été
appelé en 1960 au siège du Groupe pour y prendre
en charge la fabrication. Ce livre est une manifestation des
efforts qu'il a déployés pour le maintien d'une
compréhension optimale entre les créateurs les
auteurs, les illustrateurs, les éditeurs, les maquettistes
et les exécutants les imprimeurs, les brocheurs,
les relieurs, les fournisseurs de papier, d'encres et de machines
malgré les difficultés soulevées
par l'évolution rapide des procédés.
20 euros (code de commande
: 23182).
[MORETUS].
SABBE (Maurits) Viaje del librero
Baltasar Moreto (1680). Traducciün, prülogo,
notas y ap éndices por Antonio Rodriguez-Moñino.
Madrid, 1944. In-12 broché, 168 p., illustrations hors
texte, exemplaire non coupé, cachet ex-libris.
12 euros (code de commande
: 9164).
Naissance
et évolution de l'écriture. Catalogue et sélection des pièces :
Khosro Khazai. Bruxelles, Société Générale
de Banque, 1984. Grand in-8° carré broché,
232 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
décharges d'adhésif à la page de titre et
à la dernière page.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme présentée à
la Société Générale de Banque, à
Bruxelles, du 8 novembre 1984 au 3 janvier 1985 puis à
la Banque Générale du Luxembourg, à Luxembourg,
du 16 janvier au 6 mars 1985.
Table des matières :
- Préface, par P. Amiet.
- L'écriture, 5000 ans d'histoire,
par K. Khazai.
- Naissance de l'écriture.
- Naissance de l'alphabet.
- Évolution et
diffusion de l'alphabet.
- Déchiffrement
de l'écriture.
- Scribes, calligraphies
et calligraphie.
- Les signes de numération.
- Évolution chronologique
de l'écriture.
- Catalogue des objets exposés.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande
: 22401).
NAUWELAERTS
(W.) Bijdrage tot de geschiedenis van de pers in het
arrondissement Leuven repertorium (1773-1914). Louvain - Paris, Nauwelaerts, 1978. In-8°
broché, 440 p., (collection « Centre Interuniversitaire
d'Histoire Contemporaine - Cahiers », n° 86).
Table des matières
:
-
Inleiding :
1. Verantwoording .
2. Bronnen en Bibliografie
.
3. Bewaarplaatsen.
4. Toelichting.
Hoofdstuk I. Overzicht en ontwikkeling van
de pers in het arrondissement Leuven (1773-1914).
- Inleiding.
1. Evolutie van de Leuvense
Pers (1773-1914).
A. De pers
onder het Oostenrijks Bewind (1773-1789).
B. Het
einde van het Oostenrijks Bewind en de Franse Periode (1789-1814).
C. De pers
in het Verenigd Koninkrijk en de Belgische Staat tot de afschaffing
van het dagbladzegel (1814-1848).
D. Bloei
van de politieke pers na de afschaffing van het dagbladzegel
(1848-1885).
E. De groeiende
aandacht voor de politieke, sociale en kulturele aspiraties van
de lagere klassen (1885-1914).
2. Evolutie van de pers te
Tienen (1844-1914).
3. Evolutie van de pers te
Diest (1842-1914).
4. De pers in de kleinere
centra van het arrondissement.
Hoofdstuk II. Lijst der kranten.
- Aarschot, Averbode,
Boortmeerbeek, Diest, Glabbeek-Zuurbemde, Haacht, Hoegaarden,
Kessel-Lo, Kortenberg, Leuven, Lubbeek, Tienen, Werchter, Wezemaal,
Zoutleeuw.
Hoofdstuk III. Lijst der tijdschriften.
- Aarschot, Averbode,
Diest, Herent, Heverlee, Hoegaarden, Kessel-Lo, Leuven, Tervuren,
Tienen, Vertrijk, Zittert-Lummen (Zétrud-Lumay), Zoutleeuw.
Hoofdstuk IV Lijst der Kiesbladen.
- Index.
I. Lijst van periodieken.
II. Lijst van periodieken
niet-behorende tot het arrondissement Leuven.
III. Lijst van persoonsnamen.
13 euros (code de commande
: 25530).
NESBITT
(Alexander) The History and Technique of Lettering.
New York, Dover Publications,
1957. In-8° broché, XVII, 300 p., illustrations,
pli à la couverture.
En quatrième
de couverture :
This
is the only inexpensive thorough history of the development of
letter forms from the point of view of the artist or typographer.
It ranges from the earliest pictographs and hieroglyphics to
the work of Larisch, Koch, Gill, and other 20th-century designers.
Everything that is vital to understanding the major developments
in letter design is either described or illustrated, from the
time of the classic Roman capital to the present.
Individual chapters are devoted to early writing
forms ; Roman lettering ; runes and national medieval
hands ; the Carolingian minuscule and types derivative from
it ; humanistic writing and derivative fonts ; the
16th century ; the 17th and 18th century ; the industrial
revolution ; and the 20th century. In each case basic lettering
forms are analyzed, and their relationship to type is shown.
The work of such men as Baskerville, Bell, Bodoni, Caslon, DeColines,
Diirer, Elzevir, Garamont, Jenson, Jannon, Kilian, Koch, Stanley
Morison, William Morris, Thome, Weiss and dozens of others is
considered in a full detailed text which is accompanied by hand-lettered
illustrations. Technical features are discussed, and the stylistic
and historical position of each style or face is carefully detailed.
The second portion of this book consists of
a 65-page practical course in lettering, which offers in succinct
form thousands of insights and technical hints. It discusses
lettering as design, lettering with the broad pen, built up letters,
script, layout and integration, and poster design. Many illustrations
are provided for stages of letter formation, and both technical
and artistic information is provided.
This is an ideal book for the artist who wishes
to learn the history of the lettering craft or wants to have
at hand beautifully drawn specimens of major lettering styles
from the Greeks to the present. It is also valuable for the student
who wants a supplementary text on not only letter forms and history,
but on layout and similar techniques.
Bibliography of further reference works. Index.
89 complete alphabets, and more than 165 additional specimens.
10 euros (code de commande
: 22943).
NYSSEN
(Hubert) L'éditeur et son double. Carnets - 2.
Arles, Actes Sud, 1990. In-12 broché, 301 p.
En quatrième
de couverture :
Ces pages, je les ai choisies dans mes carnets
pour donner une suite au premier volume où je tentais,
par l'anecdote saisie au vol, par la réflexion notée
dans l'instant, par le croquis sur le vif, d'apporter réponse
aux questions que souvent l'on se pose sur les coulisses de l'édition,
et d'illustrer le cours qu'à l'université je consacre
au paratexte (ce qui d'un texte fait un livre).
Mais la nécessité de ce nouveau
volume ne nie serait sans doute pas apparue si la consécration
soudaine de Nina Berberova ne m'avait rappelé que les
tribulations d'un éditeur ne prennent de sens que par
les découvertes qui les éclairent...
10 euros (code de commande
: 14704).
Ornementation
typographique et bibliographie historique. Actes du Colloque de Mons (26-28 août
1987). Édités
par Marie-Thérèse Isaac. Mons - Bruxelles,
Université de Mons-Hainaut - Van Balberghe, 1988. In-8°
broché sous jaquette, 161 p., illustrations, (collection
« Documenta et Opuscula », n° 8),
exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
En 1968, l'Université de l'État
à Mons créait le Séminaire de bibliographie
historique, centre d'étude du livre avec mission d'exploiter
et de mettre en valeur le fonds d'imprimés anciens de
sa riche bibliothèque. Le présent colloque, auquel
ont participé d'éminents chercheurs venus de plusieurs
pays, illustre un des aspects de ces activités.
Les contributions visent en premier lieu le
classement méthodique des ornements typographiques, en
particulier des lettrines, dans les ouvrages imprimés
jusqu'en 1800 environ. Les études de ce type scrutent
les graphismes pour en dégager les grands traits d'une
évolution technique et esthétique.
Toutefois, cet aspect descriptif est aussi
une étape, un point de départ vers d'autres recherches
: histoire des idées politiques, religieuses, scientifiques
et autres. Au-delà de l'histoire de l'objet-livre, il
y a en effet celle des idées qu'il véhicule, lesquelles,
à l'occasion, peuvent se révéler subversives.
Or, qui dit subversion, dit répression et danger pour
les auteurs et « hommes du livre », donc
chez ceux-ci, précautions et artifices pour dérouter
la police. En présence de pratiques bien connues comme
l'anonymat et les fausses adresses, l'identification du matériel
typographique peut ouvrir une piste intéressante. Plusieurs
des études reprises ici s'attachent à retrouver
l'origine de tel ou tel ouvrage en identifiant, grâce à
son matériel, l'atelier typographique qui l'a produit.
À l'issue du colloque, une table ronde
a mis au point un canevas de description des initiales ornées
en vue d'établir, à l'échelon international,
une banque de données qui s'enrichira constamment par
l'apport des chercheurs et, en contrepartie, offrira à
ceux-ci les voies sans cesse élargies de travaux prometteurs.
Table des matières :
- Propos d'introduction. Le problème
du « Nouveau Testament » de Mons, par
M.-Th. Isaac.
- Les fondements typologiques d'une
classification et d'une description des initiales dans les manuscrits
du bas Moyen Âge, par A. Derolez.
- Description et classification des
lettres ornées. Esquisse d'une méthodologie,
par St. Rawles.
- Les initiales ornées et l'identification
d'éditions anonymes. Quelques réflexions, par
F.M. Higman.
- Vingt ans de lettrines... Réflexions
sur le livre parisien du XVIe siècle, par M.-J.
Beaud, B. Moreau et S. Postel-Lecocq.
- In memoriam Rodolphe Peter, par
J.-Fr. Gilmont.
- Présentation de quatre ouvrages
du XVIe siècle et leur identification grâce au matériel
typographique, par R. Peter.
- Les Velpius à Louvain. Formation
d'un atelier, par G. Glorieux et A. Rouzet.
- Die Vignetten der Wagnerschen Buchdruckerei
in Ulm, 1677-1804. Vielfalt, Verwendung und Bedeutung, par
E. Schmitt.
- Lettrines et ornements dans l'édition
musicale aux XVIe et XVIIe siècles, par L. Guillo
et J.-M. Noailly.
- Projet d'un Corpus des initiales
figuratives bâloises jusqu'en 1550, par Fr. Hieronymus.
- Vers un Corpus des ornements typographiques
lausannois du XVIIIe siècle. Problèmes de définition
et de méthode, par S. Corsini.
- Canevas pour un répertoire
des initiales ornées, par F.M. Higman et J.-Fr.
Gilmont.
12 euros (code de commande
: 17730).
PAUVERT
(Jean-Jacques) La
Traversée du livre - Mémoires. Paris, Viviane
Hamy, 2004.In-8° broché, 478 p., illustrations in
et hors texte, index, bel exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Boris Vian, c'est lui. Histoire d'O,
c'est lui. À dix-neuf ans, il édite son premier
livre : un texte de Sartre. Il publie Malraux, Gide, Marcel
Aymé, Raymond Queneau. À vingt ans, il est le premier
éditeur au monde à publier officiellement l'uvre
complète de Sade. Il est le dernier éditeur d'André
Breton. Il met Georges Bataille à la place qui lui revient.
Il ressuscite entre autres Raymond Roussel,
Oscar Panizza, Georges Darien. Il révolutionne l'édition
en lançant des maquettes surprenantes, une nouvelle édition
du Littré, la célèbre collection
« Libertés »... Privé de
ses droits civiques, il accumule les procès contre les
lois absurdes qui, depuis 1945, font l'armature de la censure
française.
Tout commence en 1942 quand, à quinze
ans, mauvais élève renvoyé de partout, il
a fait son entrée en tant qu'apprenti à la librairie
Gallimard. Agent de liaison pour la Résistance, il se
retrouve peu après dans une prison allemande. Il a seize
ans.
Sa carrière d'éditeur est tumultueuse.
Au travers de fortunes multiples et d'initiatives hasardeuses,
il se retrouve à la fin des années 60 patron et
propriétaire d'une importante maison d'édition.
Pendant ce temps, les métiers du livre changent. En quelque
trois décennies mouvementées, dont il nous fait
parfois une description insolite, le livre et la France ont passé,
comme il le dit, « du XIXe siècle au XXe ».
Récit d'aventures autour d'un métier
mal connu, La Traversée du livre est aussi l'histoire
d'une époque, jusqu'à l'explosion de mai 68.
18 euros (code de commande
: 25514).
PÉRAUDEAU (Marius A.) et MAG ET (Ernst) Le moulin à
papier de Richard-de-Bas. Ambert d'Auvergne, 1973. In-8°
broché, 25 p., on joint deux feuillets imprimés
au moulin et 6 cartes postales.
15 euros (code de commande
: 216/69).
PIEPERS
(N.) La Revue Générale de 1865
à 1940. Essai d'analyse du contenu. Louvain - Paris, Nauwelaerts, 1968. In-8°
broché, 105 p., (collection « Centre Interuniversitaire
d'Histoire Contemporaine - Cahiers », n° 52),
exemplaire en bon état.
Table des matières
:
-
Introduction.
- Bibliographie.
Chapitre I. Exposé de la méthode.
A. Nature de la méthode.
B. Application de la méthode
à l'étude de la Revue Générale.
1. Technique
de l'analyse du contenu.
2. Facteurs
d'interprétation.
Chapitre II. Deux pôles d'intérêt :
politique et littérature.
A. Évolution comparée.
B. La politique.
1. Politique
belge.
2. Politique
des pays étrangers.
C. La littérature.
Chapitre III. Deux centres d'intérêt
occasionnels : l'économie et les questions sociales.
Chapitre IV. L'histoire et la géographie.
Chapitre V. Matières secondaires ou
ignorées.
A. La religion.
B. La philosophie et la morale.
C. L'art.
D. Les sciences.
- Conclusion.
- Annexes.
I. Directeurs et comités
de rédaction de la Revue Générale.
II. Liste des critères observés
dans l'analyse du contenu.
- Index.
- Tableaux et graphiques.
13 euros (code de commande
: 25777).
[PLANTIN].
SORGELOOS (Claude) 1589-1989. Labore et Constantia.
A Collection of 510 editions
issued by Christopher Plantin from 1555 till 1589. Introduction by Leon Voet. Bruxelles,
Speeckaert, 1990. In-8° sous reliure toilée d'éditeur,
465 p., illustrations, exemplaire en parfait état.
Table des matières
:
- Preface.
- Introduction.
- Plantin's everlasting fame.
- Catologue.
- The printer's marks of Plantin.
- Table of concordance.
- Index of authors, editors, translators,
co-publishers, printers and anonymous titles.
- Index of owners.
- Index of designers & engravers.
- Index of binders.
- Printings not issued by the Golden Gompasses
but bound with the copies presented in this catalogue.
75 euros (code de commande
: 15099).
La
plume & le plomb. Journaux
et journalistes au pays de Liège au temps de l'Heureuse
Révolution. 1789. Contribution au bicentenaire par l'Association
des journalistes professionnels liégeois et luxembourgeois. [Bruxelles], Crédit Communal, 1989.
In-8° broché, 124 p., illustrations en noir et
en couleurs, exemplaire bien complet de l'annexe volante aux
pp. 58 et 62, un des 500 exemplaires numérotés
(n° 200), en très bel état.
Table des matières
:
- Message,
par Édouard Close.
- Avant-propos, par Jacques Demeffe.
- Introduction, par Jean-Claude Renda.
- Ulysse Capitaine, un érudit
libéral liégeois et la presse révolutionnaire,
par Philippe Raxhon.
- L'Entreprise de presse sous la Révolution
1789-1792, par Jean-Paul Bertaud.
- Caractères comparés de la
presse liégeoise et belgique et de la presse française
en 1789, par Pierre Retat.
- Journaux et journalistes au pays
de Liège au temps de l'heureuse Révolution,
par Michel Hannotte.
- La presse d'opposition. Un exemple
: Le journal historique et littéraire de François-Xavier
de Feller, par Marcella Colle-Michel.
- La carrière de Pierre-Henri-Marie
Tondu dit Lebrun, par Carole Smadja.
15 euros (code de commande
: 26526).
PLUMET
(Philippe) La presse quotidienne belge de la Libération
(4 septembre 1944 - 31 décembre 1945). Louvain-Bruxelles, Nauwelaerts, 1985. In-8°
broché, 263 p., (collection « Centre Interuniversitaire
d'Histoire Contemporaine - Cahiers », n° 98).
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Introduction.
- Bibliographie.
Chapitre I. Répertoire de la presse
quotidienne belge de la Libération.
- Introduction.
Section I. Répertoire
des quotidiens d'information générale.
Section II. Quotidiens spécialisés.
Chapitre II. Physionomie de la presse quotidienne
belge de la Libération.
Section I. Structures de
la presse de la Libération.
I. Presse
d'information générale et presse spécialisée.
II. Structures
de la presse quotidienne d'information générale.
A.
Structures géographiques, régionales et linguistiques.
B.
Structures idéologiques de la presse quotidienne d'information
générale.
C.
Structures économiques et juridiques de la presse d'information
générale.
III. Structures
de la presse quotidienne spécialisée.
Section II. Comparaison entre
la situation de la presse quotidienne belge avant la guerre et
à la Libération.
I. Situation
de la presse quotidienne belge avant la guerre.
A.
Situation de la presse quotidienne d'information générale.
B.
Situation de la presse spécialisée.
II. Comparaison
entre la situation de la presse quotidienne d'information générale
avant la guerre et à la Libération.
A.
Évolution du nombre de titres ; journaux disparus ;
nouveaux titres ; titres qui subsistent.
B.
Évolution des structures géographiques et linguistiques.
C.
Évolution des structures idéologiques.
D.
Évolution des structures économiques et juridiques.
III. Comparaison
entre la situation de la presse spécialisée avant
la guerre et à la Libération.
A.
Nombre de titres ; journaux disparus ; nouveaux titres ;
journaux qui subsistent.
B.
Évolution des structures géographiques et linguistiques.
C.
Évolution des structures économiques et juridiques.
Section III. Presse de la
Libération et presse sous l'occupation.
I. Presse
clandestine et presse de la Libération.
II. Journaux
censurés et presse de la Libération.
Chapitre III. Problèmes posés
par la reparution et la réorganisation de la presse à
la Libération.
- Introduction.
Section I. Le rôle
de la Mission Information de la Mission Civil Affairs :
projets à Londres et réalisations en Belgique.
I. La Mission
Information des Civil Affairs à Londres.
A.
Composition et organisation.
B.
Objectifs et projets de la section Presse de la Mission Information.
II. Les
réalisations de la section Presse en Belgique.
A.
Faire distribuer un journal belge.
B.
Recevoir et distribuer des informations et de la documentation.
C.
Assister la presse belge en ce qui concerne la censure.
D.
Fournir au chef de la Mission d'Affaires Civiles toute documentation
dont ce dernier pourrait avoir besoin en matière d'autorisation
de publication ou de suspension.
E.
Assister la presse belge dans les difficultés matérielles.
F.
Fournir aux éditeurs un crédit de départ
remboursable à court terme.
Section II. Le problème
de la censure.
I. L'organisation
de la censure.
A.
Principes généraux.
B.
Organisation de la censure militaire.
C.
Le contrôle politique et civil de la presse.
II. Les
conséquences concrètes du contrôle :
les suspensions du « Gaulois » et du « Quotidien ».
A.
Les motifs invoqués pour justifier les suspensions.
B.
Quels commentaires émettre à propos de ces suspensions.
Section III. L'Agence Belga :
reprise des activités et changement de statut.
I. Les
problèmes techniques et matériels posés
par la reprise de l'activité de Belga.
II. La
transformation du statut de Belga : l'Agence est rachetée
et gérée par la presse.
Section IV. Le Statut des
journalistes.
I. Le statut
des journalistes avant la guerre.
A.
L'attitude et le rôle des associations professionnelles.
B.
Le Centre d'Etudes pour la Réforme de l'État et
la presse.
II. Le
statut des journalistes pendant la guerre.
A.
La commission de l'A.G.P.B. poursuit son travail clandestinement.
B.
Le problème du statut du journaliste à Londres
- Les travaux de la Commission Belge pour l'Étude des
Problèmes de l'Après-Guerre.
III. Le
statut des journalistes à la Libération.
- Conclusion.
- Annexes.
- Index (Index des noms de personnes -
Index des quotidiens et périodiques - Index des noms de
lieux).
20 euros (code de commande
: 24965).
[POELMAN
(Jan)]. ROBBEN (Frans M.A.) Jan Poelman, boekverkoper
en vertegenwoordiger van de firma Plantin-Moretus in Salamanca
1579-1607. Con un resumen
en español. Antwerpen,
Vereeniging der Antwerpsche Bibliophielen, 1994. In-8° broché,
370 p.
Cette étude est
publiée dans la série De Gulden Passer. Bulletin
van de « Vereeniging der Antwerpsche Bibliophielen »,
jaargang 71-72, 1993-1994.
Table des matières :
- De Antwerpsche boekenwereld en haar
relaties met Spanje in de I6de en 17de eeuw.
I. Het leven van Jan Poelman.
1. Jeugdjaren in Antwerpen,
omstreeks 1555-1579.
2. Poelmans eerste verblijf
in Spanje, 1579-1581.
3. Poelmans tweede verblijf
in Salamanca, 1581-1586.
4. Definitieve vestiging
in Salamanca, 1587-omstreeks 1607.
5. Poelman en de Nederlandse
studenten in Salamanca. Een excursus.
II. De boekhandel van Poelman.
1. De contracten van Poelman.
De status van zijn boekhandel.
2. De boekenwereld van
Salamanca.
3. De contacten van Poelman
met de collega's.
4. De winkel van
Poelman.
5. Bevoorrading, assortiment
en omzet in de jarne 1579-1592. Kwantitatieve gegevens.
6. De winkelinventarissen
van Poelman.
7. Vraag en aanbod in
de winkel van Poelman.
7.1. Humanisme
en letteren.
7.2. Theologie,
Bijbel, kerkelijk en religieus leven.
7.3. Medicijnen,
farmacie en botanica.
7.4. Rechtsgeleerdheid.
7.5. Spaanse
en Italiaanse drukken.
8. De boekprijzen.
9. De verkoop van andere
artikelen.
10. De klantenkring.
11. Transport. Betaling.
Financiële afwikkeling.
12. Poelman, bekostiger
van uitgaven, 1592-1600.
- Briefwisseling van J. Poelman met
de Officina Plantiniana.
- Bijlagen (contracten).
- Juan Pulman, librero y agente de
la Oficina Plantiniana en Salamanca (1579-C.1609).
- Addendum - Index nominum.
15 euros (code de commande
: 15032).
Pouvoirs
du papier. [Cahier coordonné
par Marc Guillaume et Pierre-Marc de Biasi.] Paris,
Gallimard, 1997. Grand in-8° broché, 350 p., illustrations,
(collection « Les Cahiers de Médiologie »,
n° 4 - Deuxième semestre 1997).
En quatrième
de couverture :
« Sous le message, le medium ; sous
le medium, le matériau. Le papier, fragile support de
l'essentiel ?
Les nouvelles technologies se sont imposées
au point de remettre en cause le rôle du papier comme support
du texte et de l'image fixe ; l'engorgement des archives et la
question des papiers acides ont transformé notre vision
du patrimoine écrit ; la progression vertigineuse
de la production papetière et sa mondialisation font du
papier un des enjeux majeurs du monde industriel contemporain.
Bref, le papier a changé : un médium humble,
donc triomphant ? Un matériau secours, quand le virtuel
se banalise ? Une matière complice, proche de notre
corps, fragile comme une mémoire, adaptée aux lentes
profondeurs de notre vie intime ?
Un nouvel objet appelait un nouveau regard :
du philosophe Jacques Derrida au Gouverneur de la Banque de France,
Jean-Claude Trichet, en passant par les travaux des chercheurs
de la Bibliothèque Nationale de France, du Centre National
de la Recherche Scientifique et de l'École Nationale Supérieure
de l'information et des Bibliothèques, il sera ici question
du papier comme élément médiateur de culture,
sur quoi pivote la graphosphère occidentale moderne. »
9 euros (code de commande
: 11773).
Quatre
siècles de reliure en Belgique 1500-1900. Tome II. Catalogue
par Claude Sorgeloos. Synthèse historique par Paul
Culot. Préface de Michel Wittock. Bruxelles,
Speeckaert, 1993. In-4° broché, 404 p., nombreuses
illustrations en noir et en couleurs.
Cet ouvrage fut édité
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
à la Bibliotheca Wittockiana, à Bruxelles, du 29
octobre au 18 décembre 1993.
Introduction :
Il n'existe pas encore d'histoire de la reliure
en Belgique, malgré quelques travaux de synthèse
sur le sujet. Certaines périodes sont mieux connues que
d'autres. Les XVe et XVIe siècles, en particulier, sont
mieux traités depuis les travaux de Prosper Verheyden,
de Luc Indestege et de Georges Colin. La période moderne,
les XIXe et XXe siècles, a été le sujet
d'une exposition à la Bibliotheca Wittockiana à
Bruxelles en 1985, sous l'égide de la Société
Royale des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique. Le catalogue
illustré paru à cette occasion fait aujourd'hui
référence et livre une synthèse sur les
techniques et décors utilisés en Belgique par les
relieurs. Une période moins bien connue, en revanche,
est celle des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle relève
un peu de la « terra incognita »
mais certains types de reliure ont été étudiés
dans des travaux récents, dont les livres de prix.
Il n'est donc pas inutile de rassembler à
nouveau au sein d'un catalogue illustré et à l'occasion
d'une exposition un ensemble de 186 reliures de toutes les époques.
Ce catalogue, qui n'a pas la prétention d'être une
« histoire » de la reliure en Belgique,
est la suite logique de celui publié en 1989, rédigé
par Paul Culot.
Certaines pièces apparaîtront
d'une relative modestie. « Mais l'histoire de la reliure
n'est pas faite que de chefs-d'uvre », a-t-on
rappelé. La présence de telles reliures est intéressante
autant par la sobriété des décors c'est
un choix significatif de l'époque que par
les provenances. Ces exemplaires sont parfois les seuls témoins
de bibliothèques dont on a perdu la trace dans les archives.
Ou, signe éphémère d'une distribution de
prix, ils intéressent autant l'histoire de la reliure
que l'histoire des modes de diffusion du livre.
Ce catalogue offre donc à la fois des
éléments neufs et des compléments. Pour
les plaques « à froid », il reproduit
deux plaques à l'Espérance. Avec les deux reliures
louvanistes du premier catalogue, on a donc rassemblé
les quatre types connus à ce jour de plaques à
l'Espérance. On trouvera également une plaque anversoise,
qui sert de complément aux deux plaques reproduites en
1989.
Des reliures exécutées pour les
livres de prix sont bien représentées, dont une
qui, curieusement, commémore en même temps une naissance.
Certains livres furent offerts par des villes, d'autres par des
ecclésiastiques. Certains portent les armes du collège.
Quelques décors très particuliers sont évoqués,
comme les reliures à tranches ciselées ou peintes.
Une reliure de deuil du XVIIIe siècle peut être
mise en parallèle avec une version plus moderne de Gustave
Rykers.
Les provenances des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles,
ce qu'il est convenu d'appeler des reliures aux armes, sont également
présentes, depuis le chevalier Michel de Sèvres,
titulaire d'une commanderie à Liège, jusqu'à
quelques provenances princières, comme l'archiduchesse
Isabelle ou le prince-évêque Joseph-Clément
de Bavière, parfois par le biais d'un exemplaire de dédicace
présenté à Charles de Lorraine. Certaines
provenances sont inédites ou mal connues. Quelques fers
sont des variantes de ceux reproduits dans la bibliographie,
notamment pour Tournai et Liège, ou bien inédits,
pour la ville de Mons. Une information succincte a été
donnée sur ces provenances lorsqu'on a eu connaissance
de travaux sur le sujet.
Ce catalogue inclut également des reliures
exécutées en série sur un petit nombre d'exemplaires
de présent ou de dédicace. On y relève aussi
des témoins de certaines pratiques liées à
la reliure comme le fait de maquiller d'anciennes armoiries,
d'en substituer de nouvelles à des anciennes, ou de frapper
des armoiries modernes sur des livres anciens, ou encore de reproduire
la date de l'édition au dos de la reliure, ce dès
la fin du XVIIIe siècle.
Le XVIIIe siècle, précisément,
est représenté par certains décors très
en faveur à certaines époques, ce qui explique
que des fers aient été copiés et utilisés
dans plusieurs villes des Pays-Bas. On trouvera ici trois reliures
formant un complément à deux reliures reproduites
dans le catalogue de 1989. L'ensemble atteint cinq reliures utilisant
quatre types différents de fers, qui se copient les uns
les autres. Une reliure à décor d'écaillé
vient s'ajouter à d'autres exemplaires du précédent
catalogue : les plats sont décorés selon une
technique qui n'est ni un décor doré ni une marbrure
de la peau.
On signalera en particulier une importante
collection de 27 couvertures d'almanachs liégeois en maroquin
ou brodées, représentatives des goûts de
l'époque en cette matière, qu'elles soient ornées
aux petits fers, à la roulette ou brodées de fils
d'or et de paillons, avec une petite miniature à sujet
emblématique ou sur le thème de l'amour.
Pour le XVIIIe siècle, on se permettra
de mettre en exergue une des rares reliures signées connues
à ce jour. Elle est d'origine liégeoise. Deux reliures
aux armes du duc d'Arenberg sont représentatives des décors
exécutés pour les bibliothèques nobiliaires.
Chose rare, on sait qui a relié ces livres et il a paru
opportun de donner une courte notice sur le relieur. On en rapprochera
un placard affiché par le relieur gantois Vander Haeghen,
donnant une liste de prix et les travaux proposés. Il
a également semblé nécessaire de rassembler
les renseignements en notre possession relatifs à cet
artisan. La période du XVIIIe siècle comporte d'autres
noms de relieur: Philippus De Keyser à Anvers, les ateliers
de Romain Varié à Tournai et Josse Vanden Berghen
à Bruxelles. Ce sont là des propositions d'attribution
fondées sur les éléments dont on disposait.
Des recherches ultérieures apporteront certainement des
éléments nouveaux corroborant ou infirmant ces
attributions.
Le XIXe siècle est représenté
par des relieurs déjà évoqués dans
le précédent catalogue: Bosquet, Burio, Canon,
Crabbe, Hulpiau, Lapierre, Masquillier, Ondereet, les frères
Pernot, Rensing et Schaefer. Ces reliures et demi-reliures donnent
une nouvelle facette de leurs talents. D'autres relieurs apparaissent
ici : Bisez, Catoir, Crollen, Deleeuw, Elleboudt, Evrard,
Goby, Landa, Mertens, Rykers, Schultes, Steurs, Van Weddingen
et les frères Van Wyngaerden. On a joint également,
à titre de comparaison, une reliure de J. van den Heuvel,
un Hollandais, mais qui fit son apprentissage en Belgique. Crabbe,
notamment, s'illustre par des reliures à décor
rocaille mais aussi par une pièce d'inspiration néo-gothique
témoignant, une fois de plus, de sa faculté d'invention.
On signalera tout particulièrement les reliures exécutées
par Pierre-Corneille et Josse Schavye pour le vicomte Jean-Baptiste-Théodore
de Jonghe, dont deux pièces qui furent déjà
distinguées à l'époque par les amateurs
et considérées comme des chefs-d'uvre. Ces
pièces ne seraient plus considérées comme
telles aujourd'hui, mais elles sont en revanche d'une grande
importance pour l'histoire de la reliure, tant au point de vue
de la technique que des sources d'inspiration des relieurs belges,
et pour leur conception des reliures du passé. Quant à
Laurent Claessens, il est présent par le biais d'un travail
ayant remporté une médaille d'or à l'exposition
d'Anvers en 1885.
Un mot sur la rédaction du catalogue.
Toutes les reliures sont reproduites, éventuellement les
doublures ou les tranches si elles présentent de l'intérêt,
voire certains papiers utilisés sur les contre-plats et
gardes. Les étiquettes des relieurs sont reproduites systématiquement.
On y a ajouté quelques cartes de visite à titre
de documents. Dans les descriptions, tout ce qui n'est pas explicitement
signalé comme poussé « à froid »
ou argenté est doré. Les contre-plats et gardes
de papier blanc ne sont pas signalés; seul le filigrane
est mentionné, le cas échéant.
Pour les provenances, on n'a pas indiqué
les possesseurs des armoiries frappées sur les livres
de prix, ceux-ci étant généralement offerts
au nom de l'institution ou du personnage et ne provenant pas
d'une bibliothèque personnelle. Pour les références,
on a signalé les travaux sur le sujet ou le personnage,
selon les cas, les illustrations reproduisant les mêmes
plaques ou fers, mais aussi des décors proches ou d'autres
travaux du relieur, quelques reliures de la Bibliothèque
Royale à Bruxelles, notamment. Des renvois au précédent
catalogue, dans le même esprit, ont paru nécessaires.
Puisse une telle initiative susciter des recherches
ultérieures dans le domaine de l'histoire de la reliure
en Belgique, permettre de nouvelles découvertes dans les
bibliothèques, les collections privées et les archives,
et donner lieu à de nouvelles publications.
40 euros (code de commande
: 14768*).
La
reliure en Belgique aux XIXe et XXe siècles. Catalogue descriptif par Georges Bernard.
Introduction historique par Paul Culot. Bruxelles, Crédit
Communal et Société Royale des Bibliophiles et
Iconophiles de Belgique,1985. In-4° broché, 294 p.,
168 illustrations photographiques en noir et en couleurs, textes
en français, en néerlandais et en anglais, bel
exemplaire.
Catalogue de l'exposition organisée
à la Bibliotheca Wittockiana, à Bruxelles, du 16
mars au 20 avril 1985 et à la bibliothèque
de l'Arsenal, à Paris, du 3 mai au 31 mai 1985.
Table des matières :
Préface.
Avant-propos.
L'évolution du décor extérieur
du livre en Belgique de 1800 à nos jours.
Catalogue descriptif.
Index des relieurs.
30 euros (code de commande
: 13633*).
Repertorium
van de pers in West-Vlaanderen 1807-1914. De arrondissementen Oostende, Brugge, Diksmuide,
Ieper, Kortrijk, Tielt en Veurne.
Louvain-Paris, Nauwelaerts, 1968. In-8° broché, 415 p.,
(collection « Centre Interuniversitaire d'Histoire
Contemporaine - Cahiers », n° 48).
Table des matières
:
A.
Inleiding.
B. Bronnen en bibliographie.
C. Bewaarplaatsen.
D. Lijst der arkortingen.
I. Arrondissement Oostende, door W. Maervoet.
- Eernegem - Lombardzijde
- Mariakerke - Middelkerke - Oostende - Westende - Totaaloverzicht.
II. Arrondissement Brugge, door F. Martens
& A. M. Simon-Van Der Meersch.
- Blankenberge - Den Haan
- Duinbergen - Heist - Knokke - St.-Andries - St.-Michiels -
Uitkerke - Wenduine - Zeebrugge - Totaaloverzicht.
- Kanton Torhout, door F.
Simon - Totaaloverzicht.
III. Arrondissement Diksmuide, door H. Degraer.
- Diksmuide - Koekelaere
- Kortemark - Lo - Totaaloverzicht.
IV. Arrondissement Ieper, door H. Degraer.
- Ieper - Komen - Mesen
- Poperinge - Roesbrugge-Haringe - Watou - Wervik - Wijtschate
- Totaaloverzicht.
V. Arrondissement Kortrijk, door H. Degraer.
- Deerlijk - Dottenijs
- Harelbeke - Heule - Kortrijk - Menen - Moeskroen - Waregem
- Wevelgem - Totaaloverzicht.
VI. Arrondissement Tielt, door H. Degraer.
- Meulebeke - Tielt - Wakken
- Totaaloverzicht.
VII. Arrondissement Veurne, door H. Degraer.
- De Panne - Groenendijk
- Koksijde - Nieuwpoort - Oostduinkerke - St.-Idesbald - Veurne
- Totaaloverzicht.
25 euros (code de commande
: 21753).
RYCKMANS
(Pierre) Drukkers en pers te Mechelen (1773-1914).
Repertorium. Louvain-Paris, Nauwelaerts, 1972. In-8°
broché, XI, 589 p., (collection « Centre
Interuniversitaire d'Histoire Contemporaine - Cahiers »,
n° 70).
Table des matières
:
- Algemene
inleiding.
- Deel I : Drukkers van dag- en weekbladen
en tijdschriften van Mechelen (1773-1914).
- Kronologische lijst
van de mechelse drukkers en uitgevers van dag- en weekbladen
en tijdschriften van Mechelen (1773-1914).
- Deel II : Repertorium van
de pers te Mechelen en in kantons Mechelen en Puurs.
- Bijvoegsel I : Kiespamfletten
(1830-1911).
- Bijvoegsel II : Kronologische
lijst van mechelse almanakken (1675-1908).
- Besluit : Evolutief overzicht van
de pers te Mechelen (1773-1914).
- Grafieken.
- Register.
30 euros (code de commande
: 21584).
SALLES
(René) 5000 ans d'histoire du livre. Rennes, Ouest-France, 1986. In-8° broché,
183 p., illustrations, (collection « L'Histoire et
Nous »).
En quatrième
de couverture :
5000 ans environ séparent l'apparition
des premiers systèmes d'écriture de la naissance
de la photocomposition, 5000 ans au cours desquels se sont succédé
la tablette d'argile, le rouleau de papyrus, le manuscrit sur
parchemin, puis le livre imprimé, 5000 ans qui ont permis
au livre de devenir l'outil de civilisation que nous connaissons
aujourd'hui.
Intéresser le lecteur aux mutations
culturelles et techniques qui ont affecté le livre depuis
ses origines, tel est l'objectif du présent ouvrage qui
s'efforce d'explorer les chemins qui mènent de Ninive
à Beaubourg, de l'arbre au livre et de l'auteur au lecteur.
10 euros (code de commande
: 15491).
SANPERE Y MIQUEL (S. ) De la introducción
y establecimento de la imprenta en las coronas de Aragón
y Castilla y de los impresores de los incunables catalanes.
Barcelona, L'« Avenç », 1909. In-12 broché,
349 p., 21 planches hors texte in-fine.
30 euros (code de commande
: 9166).
[SCUFFLAIRE
(Andrée)]. Miscellanea Andrée Scufflaire. Bruxelles, Archives et Bibliothèques
de Belgique, 1987. In-8° broché, 371 p., illustrations,
(tome LVIII, n° 1-2 de la revue Archives et Bibliothèques
de Belgique).
Table des matières
:
- Notice
biographique, par M. Soenen.
- The genealogical Society of Utah's
Tribute to Andrée Scufflaire on thé occasion of
her retirement, par T. Powell, M. E. Bell et
F. Brouwer
- Bibliographie d'Andrée Scufflaire.
- L'utilisation des sceaux dans la
chancellerie « judicum curiae regiae »
en Hongrie aux XIIIe-XIVe siècles, par I. Bertenyi.
- The importance of containers for
the preservation of paper archives, par A. R. Calmes.
- El sello en las Cancillerias medievales
espanolas segun las Partidas de Alfonso X el Sabio y las
Ordenaciones de Pedro IV et Ceremonioso, par C. Crespo
Nogueira.
- Ambition et administration de Charles VII
avant son avènement à travers ses sceaux (1417-1422),
par M. Dalas-Garrigues.
- Das grosse Siegel des Kanonissenstiftes
St. Ursula zu Köln, par T. Diederich
- Le colmatage des lacunes des papiers
anciens aux Archives Nationales Automatisation du calcul
de la quantité de pâte à papier à
utiliser, par L. Favier.
- Massenrestaurierung Das Beispiel
Bückeburg und die zukünftige Entwicklung, par W.
Feindt.
- Méthodes mécaniques
utilisées en France pour la restauration du papier (désacidification,
colmatage, doublage), par F. Flieder.
- Domesday conserved and rebound, 1986,
par H. Forde.
- The application of statistical analysis
in evaluation of changes in some properties of aged papers,
par J. Hanus et M. Komornikova.
- Konservierung von Spezialpapieren,
par D. Konrad.
- Les problèmes de la garantie
de l'intégrité des documents dans les Archives
de l'URSS, par K. V. Krestovskaya.
- Famous collectors, book collections
and the state of the art of preservation of library materials
in South Africa, par J. Maree et A. Marais.
- A proposito del numéro dei
sigilli d'oro dell'Archivio Segreto Vaticano, par A. Martini.
- Il avait trouvé le «
moulage inoffensif ». À propos de Henri Gomand
(1817-1857), par G. MAY.
- Measures of control and hygiene of
records in repositories, par F. Oprea.
- L'archivage sur microfilm à
codes-à-barres au Parlement européen. La Base ARCO
(ARchives Courrier Officiel), par J. Schouller, S.
Filling et D. Batazzi.
- Micrographie et archivistique : vingt
ans de coopération internationale, par G. Weill.
- A guide to the preservation and storage
of microfilm, par W. D. Wheeler.
25 euros (code de commande
: 16560).
[SERGENT-MAJOR].
LACROUX (Jean-Pierre) et VAN CLEEM (Lionel) La mémoire
des Sergent-Major. Paris,
Ramsay - Quintette, 1988. In-4° sous reliure et jaquette
d'éditeur, 218 p., nombreuses illustrations en noir
et en couleurs, exemplaire en très bel état de
cette première édition.
En quatrième
de couverture :
Notre
civilisation est depuis plus de cinq mille ans celle de l'écriture.
Il a cependant fallu attendre le XIXe siècle avec l'essor
des administrations et le remplacement de la plume d'oie par
la plume d'acier, pour que cette vérité devienne
le bien de presque tous. Fabriquées à des dizaines
de milliards d'exemplaires, les plumes d'acier étaient
il y a trente ans encore dans toutes les mains. Concurrencées
par le stylo, terrassées par le stylo à bille,
renvoyées des bureaux, exclues des écoles, elles
ont aujourd'hui disparu. En plus des vertus que les nouveaux
instruments sont loin de posséder, elles offraient une
variété de formes, une fantaisie et parfois une
beauté dont bien peu se souviennent. Voici l'occasion
de redécouvrir en images, ce monde où l'encre a
un goût, une odeur, où le papier crisse sous la
plume.
50 euros (code de commande
: 22850).
THIJS
(A.) Repertorium van de pers in de provincie Antwerpen
(behoudens de stad Antwerpen
en de kantons Mechelen en Puurs) 1833-1914. Louvain-Paris, Nauwelaerts, 1970. In-8°
broché, 363 p., (collection « Centre Interuniversitaire
d'Histoire Contemporaine - Cahiers », n° 58).
Table des matières
:
- Woord
vooraf.
- Inleiding.
- Bibliografie.
- Bewaarplaatsen.
- Afkortingen.
I. Lijst der kranten.
II. Lijst der kiesbladen.
III. Lijst der tijdschriften.
Indices :
- Chronologische indices
: Kranten - Kiesbladen - Tijdschriften.
- Alfabetische indices
: Kranten, kiesbladen en tijdschriften - Personen, uitgeverijen
en drukkerijen - Geografische namen.
25 euros (code de commande
: 21752).
VANDEN
BRANDEN (Jean-Pierre) La Maison d'Erasme. Anderlecht.
Bruxelles, Crédit Communal, 1992. In-4° sous
reliure et jaquette d'éditeur, 127 p., nombreuses
illustrations en couleurs, (collection « Musea Nostra »,
n° 28), bel exemplaire.
Extrait :
Le Musée d'art et d'histoire d'Anderlecht
fut officiellement inauguré le 24 septembre 1932 en la
présence de Leurs Altesses Royales le duc et la duchesse
de Brabant, Léopold et Astrid.
L'initiateur et le fondateur de cette institution
muséale était Daniel Van Damme, fonctionnaire cultivé
et amoureux du passé, qui rêvait depuis longtemps
de créer un musée dans le vieux bâtiment
connu sur les plans cadastraux et dans la tradition orale sous
la dénomination de « Maison d'Erasme ».
Deux ans à peine après le sauvetage du béguinage,
le bourgmestre Félix Paulsen et son collège prirent
le risque, en pleine crise économique mondiale, d'investir
près de deux millions francs (de l'époque !)
dans la remise en état de cette propriété
de campagne mi entretenue et enlaidie par des constructions annexes
qu'il fallut abattre.
Le bâtiment et son environnement furent
classés comme monuments historiques en 1937. Dès
le début, le décor des salles fut réalisé
grâce à un fonds important de mobilier (bahuts,
tables, coffres, crédences, fauteuils, chaises, statues,
chandeliers, lustres, étains, poteries) qui avait appartenu
à un collectionneur célèbre du siècle
dernier Jules Vandenpeereboom, ministre des Chemins de fer, Postes
et Télégraphes pendant près de vingt ans.
Celui-ci avait accumulé dans sa Maison flamande qui
existe toujours en face de la collégiale des saints Pierre
et Guidon des trésors qui, à son décès
survenu en 1917, furent répartis entre les musées
nationaux. Une partie en fut heureusement récupérée
et revint ainsi à son point de départ, car ce mobilier
provenait de la vente des biens du chapitre d'Anderlecht à
la Révolution française, en 1794.
La collection des éditions anciennes
d'Erasme commença par le cadeau spectaculaire d'un pasteur
hollandais qui envoya à Anderlecht une vingtaine d'ouvrages
par valise diplomatique, dans le but de récompenser la
commune pour son initiative de consacrer un musée à
la gloire de son compatriote de Rotterdam. Par contre, la période
agitée qui s'étendit de l'inauguration du musée
jusqu'à 1954 ne fut guère favorable à son
enrichissement puisque la crise de 1929 et ses séquelles,
l'avant-guerre, le conflit mondial de 1940-1945 et le lent réveil
culturel de l'après-guerre rendirent les acquisitions
très aléatoires, faute de moyens.
L'association des « Amis de la Maison
d'Erasme » fut la source constante de ces enrichissements
grâce à la générosité fidèle
de ses membres qui permit de dénicher des merveilles dans
les ventes publiques ou chez des antiquaires et libraires du
monde entier. L'administration communale d'Anderlecht engagea
des sommes considérables dans l'achat de tableaux anciens.
Des dépôts furent effectués par la fabrique
d'église de la collégiale et quelques objets précieux
furent offerts par des particuliers.
Les collections (mobilier, uvres d'art,
gravures, livres et archives) constituent aujourd'hui un ensemble
unique qui illustre divers moments de l'histoire européenne :
la Renaissance, le règne de Charles Quint, le courant
humaniste, l'essor de l'imprimerie, les conflits religieux naissants.
Le charme de ce petit musée littéraire
réside dans l'harmonie qui y règne entre l'écrin
architectural et les objets de collection. L'atmosphère
quiète, l'odeur de la cire, le discret parfum du chêne,
le silence relatif de ces lieux privilégiés en
font un endroit propice à la méditation comme Erasme
dut le ressentir cinq siècles plus tôt.
Ce musée peut satisfaire à la
fois l'historien et le chercheur, l'esthète et l'amateur
d'art, l'écolier et le visiteur de passage sensible aux
vestiges des temps anciens. Cependant, malmené pendant
plus de quatre siècles par les intempéries, les
parasites du bois, l'humidité ascensionnelle, l'invisible
pénétration des racines des arbres multicentenaires
dans ses fondations et, enfin, par la pollution de l'air et la
construction du tunnel du métro à quelque vingt
mètres de son mur d'enceinte, le bâtiment était
à ce point menacé qu'une campagne de restauration
s'avéra absolument nécessaire. Celle-ci fut rendue
possible grâce à la générosité
de la société belge Petrofina qui accepta d'en
supporter la lourde dépense.
La Maison d'Erasme ferma ses portes le 1er
avril 1986. Tous ses trésors furent mis à l'abri
dans des locaux de la Banque Nationale de Belgique et le bâtiment
fut recouvert d'un caisson métallique, en dessous duquel,
pendant un peu moins de deux ans, uvrèrent maçons,
charpentiers et hommes de métier. La rénovation
fut exécutée avec le plus grand respect des techniques
anciennes. Le résultat est tel que le visiteur d'aujourd'hui,
à peu de choses près, découvre la Maison
avec les mêmes yeux qu'Erasme lorsqu'il pénétra
pour la première fois dans cette demeure qui existait
alors depuis six ans à peine. Tout y était propre
et net, la lumière entrait à profusion par les
hautes fenêtres gothiques. Une paix délicieuse régnait
dans les jardins où il faisait bon se promener après
un déjeuner frugal.
Le destin de cette demeure n'est donc pas banal
puisque la renommée ne lui est venue que bien après
le séjour qu'y fit l'illustre Erasme. Pendant trois siècles,
elle fut occupée par des chanoines. Vendue comme bien
d'État lors de la Révolution, elle devint la maison
d'été d'une famille aisée bruxelloise, séduite
par la pureté de l'air de cette campagne à quatre
kilomètres à peine du centre de la grande ville.
Et, en 1932, elle inaugura une tout autre existence, celle d'un
musée à nul autre pareil...
15 euros (code de commande
: 25940).
Villes
d'imprimerie et moulins à papier du XIVe au XVIe siècle.
Aspects économiques
et sociaux. Drukkerijen en papiermolens in stad en land
van de 14de tot de 16de eeuw. Economische en sociale aspecten.
Colloque international. Internationaal Colloquium. Spa, 11-14-IX-1973. Bruxelles, Crédit Communal de Belgique,
1976. In-8° broché, 369 p., quelques illustrations
hors texte, (collection « Histoire Pro Civitate »
Série in-8°, n° 43), bel exemplaire.
Table des matières :
- Allocution
d'ouverture, par F. Vercauteren.
- Voorafgaande beschouwingen, par H.
Liebaers.
- Considérations préliminaires,
par M.-A. Arnould.
- Der Ulmer Buchdruck im 15. Jahrhundert.
Quellenlage und Forschungsstand, par P. Amelung.
- L'introduction de l'imprimerie dans
le Sud-Ouest de la France jusqu'à la fin du XVIe siècle,
par L. Desgraves.
- Ulrich Zell als Geschäftsmann,
par S. Corsten.
- Imprese tipografiche in Emilia nel
sec. XV : aspetti economici, par L. Balsamo.
- Cracow the Center of Polish Fifteenth
and Sixteenth Century in Printing, par J. Pirozynski.
- Les textes monétaires imprimés
sous le règne de Philippe le Beau (1482-1506), par
P. Cockshaw.
- Der Gesamtkatalog der Wiegendrucke,
par H. Roloff.
- Wiegendrucke, die in Bratislava gedruckt
wurden, par I. Kotvan.
- Lignes de force de l'imprimerie portugaise
au XVIe siècle, par F.M.S. Guedes.
- Druckorte und Papiermuhlen des 15.
und 16. Jahrhunderts in Ungarn, par G. Borsa.
- L'influence de l'imprimerie sur la
fabrication du papier en Catalogne pendant les XVe et XVIe siècles,
par O. Valls i Subira.
- Quand sont apparus les premiers moulins
à papier dans les anciens Pays-Bas, par M.-A. Arnould.
- Problems about technique and methods
in a fifteenth century printing house (Nicolaus Ketelaer and
Gherardusde Leempt, Utrecht, 1473-1475), par L. Hellinga.
- Les premiers ateliers typographiques
parisiens. Quelques aspects techniques, par J. Veyrin-Forrer.
- Contribution à l'archéologie
du livre incunable, par L. Gilissen.
30 euros (code de commande
: 22313).
VOORDECKERS
(E) Drukkers en pers in het arrondissement Roeselare
(1847-1914). Leuven - Paris,
Nauwelaerts, 1965. In-8° broché, 206 p., (collection
« Centre Interuniversitaire d'Histoire Contemporaine
- Interuniversitaire Centrum voor Hedendaagse Geschiedenis -
Chaiers - Bijdragen », n° 43).
Introduction :
Na
de publicaties van de laatste jaren, meest alle verschenen in
de « Bijdragen van het Interuniversitair Centrum voor
Hedendaagse Geschiedenis », beschikken wij thans over
persstudies en persrepertoria voor de belangrijkste steden van
het Vlaamse land. Om het beeld en de inventarisatie van de Belgische
pers in de negentiende eeuw te voltooien, diende dan ook de studie
aangevat te worden van de pers in kleinere centra van onze gewesten.
Verschenen in de provinciehoofdsteden nog een groot aantal bladen
van nationaal belang, dan is dit niet meer het geval voor deze
kleinere centra, die hun bladen slechts zelden buiten de enge
kring van gemeente, arrondissement en zeker provincie konden
verspreiden.
De studie van de pers in het arrondissement
Roeselare te ondernemen, werd ons opgedrongen door een zekere
werkverdeling, doch ook door de omstandigheid dat dit arrondissement,
én door zijn geografische ligging in de provincie West-Vlaanderen,
én door zijn gemengd agrarisch-industrieel karakter, als
een kruispunt van wegen en invloeden mag beschouwd worden, en
derhalve een gevarieerd persbeeld liet verwachten.
Zoals voor ons werk over De Gentse Pers,
hadden wij niet de bedoeling aan persgeschiedenis te doen, doch
wel deze mogelijk te maken, en aan de historicus evenzeer als
aan de plaatselijke folklorist de middelen te verschaffen om
de pers met vrucht in zijn bronnenonderzoek te betrekken.
De grootste moeilijkheid, waarmee wij bij deze
studie hadden af te rekenen, was de verspreiding van het materiaal.
Door een betreurenswaardig toeval berusten omzeggens geen verzamelingen
van de door ons beschreven bladen in de openbare bibliotheken
of verzamelingen van het land. Wel beschikten wij over de omvangrijke
reeksen specimina in het Musée International de la
Presse en in het Fonds Mertens van de Koninklijke
Bibliotheek, beide te Brussel. Daarbuiten echter, d.w.z. voor
het grootste deel, waren wij aangewezen op private verzamelingen.
Het hoeft niet gezegd dat de opzoeking en consultatie ervan een
moeizaam en buitensporig tijdrovend werk vereisten.
Niettemin kunnen wij hier de beschrijving aanbieden
van een zeventigtal bladen, voor een arrondissement dat totaal
ontbreekt in het Tableau chronologique des journaux belges
(Brussel 1956) van L. Bertelson, en waarvoor S. H. Scholl, in
zijn Geschiedenis van de Arbeidersbeweging in West-Vlaanderen
(Brussel 1953, p. IX) « geen enkel weekblad meer ontdekken »
kon.
Voor beschrijving kwamen in aanmerking alle
bladen die in of voor het arrondissement Roeselare zijn uitgegeven
van 1847 tot oktober 1914, d.w.z. ook de tijdschriften en de
kiesbladen met een zekere levensduur, doch niet de almanakken,
jaarboeken, pamfletten of de bladen die, alhoewel in het arrondissement
gedrukt, uitdrukkelijk voor een ander arrondissement of voor
een gemeente buiten het arrondissement waren bestemd.
De bladen zijn gegroepeerd per gemeente en
per drukker. De bladen, door eenzelfde drukker uitgegeven, worden
in chronologische volgorde behandeld, en zijn voorafgegaan door
een korte biografische nota over de drukker.
Voor elk blad zijn vermeld : de bewaarplaatsen
van volledige reeksen en losse nummers, de uitwendige verschijningsvorm
en zijn eventuele wijzigingen, de personen of verenigingen die
als stichters, eigenaars, uitgevers, redacteurs of medewerkers
zijn opgetreden.
In verband met de bibliografische notities
weze opgemerkt dat persrepertoria, jaarboeken van de pers en
pressofiele tijdschriften slechts werden geciteerd in die gevallen,
waar hun gegevens op een nuttige wijze de inlichtingen konden
aanvullen, die de beschikbare afleveringen van een blad zelf
verschaften. Op bibliografisch gebied werd ook geen volledigheid
nagestreefd, en inzonderheid voor de letterkundige bladen zullen
onze vermeldingen aanzienlijk kunnen aangevuld worden met werken
van literair-critische of literair-historische aard.
Van elk blad wordt tenslotte de strekking en
de inhoud besproken. Wij lieten daarbij steeds zoveel mogelijk
de bladen zelf aan het woord en schrokken er niet voor terug
ook lange uittreksels te citeren. Daardoor was het mogelijk enigszins
hun houding te situeren tegenover de problemen van hun tijd en
tegenover hun confraters.
15 euros (code de commande
: 23701).
VOORN
(Henk) De papiermolens in de provincie Noord-Holland.
Haarlem, Papierwereld, 1960.
Fort in-4° sous reliure d'éditeur, XIII, 565 p., nombreuses
illustrations, (collection « De Geschiedenis der Nederlandse
Papierindustrie » Deel 1), tirage limité à
750 exemplaires numérotés (n° 36), exemplaire
en très bel état.
Voorwoord :
Voor
de geschiedenis der papierindustrie bestaat een merkwaardig grote
belangstelling. Aan het verleden van deze industrie zijn talrijke
geschriften gewijd en er bestaan zowel hier als in het buitenland
instellingen, die zich speciaal bezighouden met dit onderdeel
van de economische geschiedenis. Ter verklaring van deze belangstelling
kan men twee redenen aanvoeren. In de eerste plaats zien velen
in de geschiedenis van het papier iets meer, dan alleen maar
een stukje economische geschiedenis. Evenals de geschiedenis
van de boekdrukkunst dit is, vormt ook de geschiedenis van het
papier een belangrijk onderdeel van de beschavingsgeschiedenis.
Dat de uitvinding en verbreiding van de boekdrukkunst een belangrijke
factor is geweest in de sociale, politieke en economische ontwikkelingsgeschiedenis
van Europa, wordt door niemand ontkend. Dat de boekdrukkunst
deze belangrijke rol heeft kunnen vervullen, is echter alleen
mogelijk geweest door de verbreiding van de papiermakerij. De
tweede reden voor de grote belangstelling, die de geschiedenis
van het papier geniet, is de groeiende betekenis der water-merkkunde
als historische hulpwetenschap. Sinds de Zwitser Charles Moïse
Briquet in 1907 de grondslag legde voor deze wetenschap, welke
het dateren van een document op grond van het watermerk in het
papier mogelijk tracht te maken, is de belangstelling voor het
papier en zijn geschiedenis andermaal toegenomen. Voor de watermerkkunde
is immers niet alleen een uitvoerig watermerken-archief, maar
ook een exacte historische beschrijving van de papiermolens onontbeerlijk.
In ons land bewegen zich op het gebied der
« papiergeschiedenis » twee instellingen.
De oudste hiervan is « The Paper Publications Society »
te Hilversum, welke onder leiding van de heer E. J. Labarre sinds
1950 een reeks van belangrijke werken over de watermerkkunde
publiceert onder de titel Monumenta Chartae Papyraceae Historiam
Illustrantia. De tweede instelling op papier-historisch gebied
in ons land is de « Stichting voor het Onderzoek van
de Geschiedenis der Papierindustrie in Nederland »,
gevestigd te Haarlem. Deze stichting is in 1954 in het leven
geroepen door de Vereeniging van Nederlandsche Papierfabrikanten
te Haarlem. Volgens artikel 2a van de statuten, heeft de stichting
tot doel « de bestudering en optekening van de geschiedenis
der papierfabricage in Nederland, alsmede van de daarbij betrokken
ondernemingen. De studie zal ook omvatten het onderzoek naar
de economische en maatschappelijke omstandigheden, welke de ontwikkeling
der Nederlandse papierindustrie tot haar huidige staat hebben
bepaald. » Het bestuur der stichting wordt gevormd
door de heren prof. ir. E. L. Selleger, D. Cramer en H. J. van
't Lindenhout ; directeur der stichting is H. Voorn.
De taak van deze stichting is zeer omvangrijk.
De Nederlandse papierindustrie heeft een lang verleden en het
aantal papiermolens is zeer groot geweest. Het werk is begonnen
met een onderzoek naar de geschiedenis der papiermolens in Noord-Holland,
vooral de Zaanse molens. Het resultaat van dit onderzoek is neergelegd
in dit boek, dat als eerste deel van een volledige geschiedenis
der Nederlandse papierindustrie verschijnt. Het tweede deel zal
worden gewijd aan de papiermolens van Zuid-Holland en Zeeland.
Het materiaal voor dit werk werd verkregen door een uitgebreid
onderzoek in het Rijksarchief voor de Provincie Noord-Holland,
waarbij onder andere van alle betrokken Zaangemeenten de akten
van eigendomsoverdracht van onroerend goed volledig, de notariële
protocollen vrijwel volledig werden bewerkt. Ook de Staatboeken
der Weeskamers bleken belangrijke gegevens te bevatten, terwijl
in bepaalde gevallen ook de Schepenrollen zijn geraadpleegd.
Van de uitgebreide literatuur over het Zaanse economische en
sociale leven werd vanzelfsprekend dankbaar gebruik gemaakt ;
de belangrijkste publikaties worden achter in dit boek bij de
bronvermelding genoemd. Een woord van hartelijke dank dient te
worden gericht aan de velen, die de schrijver met raad en daad
terzijde hebben gestaan: de ambtenaren der verschillende archieven,
dr. S. Hart te Amsterdam, de heren J. W.van Santé, J.
Honig en wijlen G. J. Honig te Zaandijk en vele anderen. Het
feitenmateriaal in dit boek is geordend naar molens en de molens
zijn naar gemeenten gerangschikt. Een andere ordening was evenzeer
mogelijk geweest: de min of meer kunstmatige rangschikking volgens
toevallige gemeentegrenzen zou vervangen kunnen worden door een
rangschikking volgens standplaats, waarbij dan bij voorbeeld
alle molens aan het Guispad, of alle molens langs de Nauernasche
Vaart bij elkaar worden geplaatst. De rangschikking volgens gemeenten
is gekozen, omdat deze het beste bij de archivalia aansluit.
Van veel groter principiële betekenis is de ordening der
feiten naar molens en niet naar papiermakersfirma's. Rangschikking
naar molens betekent soms een versnippering der firma-geschiedenis
over meerdere hoofdstukken; bij rangschikking naar firma's zou
echter de molengeschiedenis vaak over meerdere hoofdstukken worden
verbrokkeld. Ik heb, zij het niet zonder aarzelen, de molen tot
het middelpunt van mijn betoog gemaakt en ik heb getracht de
bezwaren zoveel mogelijk te ondervangen door de geschiedenis
van firma's, die meer dan één molen exploiteerden,
te concentreren in het hoofdstuk over hun belangrijkste molen.
De beslissing, om de molen tot uitgangspunt te nemen, is gevallen
toen het bleek dat voor de toekomstige beschrijving der papiermolens
in andere provincies de rangschikking naar firma's niet goed
te handhaven zou zijn.
Ik ben de lezer een woord van verklaring schuldig
voor het merkwaardige feit, dat men in dit boek vergeefs zal
zoeken naar de talloze voetnoten, die in een dergelijk werk gebruikelijk
zijn. Tegen het gebruik van voetnoten zijn vele bezwaren aan
te voeren. Ze interesseren de meeste lezers slechts matig, ze
vormen hinderlijke onderbrekingen bij de lezing, de typograaf
heeft esthetische bezwaren tegen hun gebruik, en de uitgever
bemerkt dat voetnoten de kostprijs van een boek sterk doen stijgen.
Voetnoten zijn echter niet nutteloos : behalve minder belangrijke
feiten, vermelden ze ook de bron, waaraan de schrijver zijn wetenschap
ontleent. Door bewust van het gebruik van voetnoten af te zien,
moesten nu ook wel eens minder belangrijke feiten in de tekst
worden verwerkt. Het daaraan verbonden gevaar van wijdlopigheid
en afdwalingen op zijwegen heb ik binnen aanvaardbare grenzen
trachten te houden. Het probleem der bronvermelding heb ik trachten
op te lossen door bij het citeren van een schrijver in de tekst
de naam van de betrokken auteur en zo nodig de korte titel van
zijn boek te noemen; in de literatuurlijst vindt men desgewenst
de volledige titel. Ook de gebruikte archivalia kan de belangstellende
lezer gemakkelijk terugvinden, door het raadplegen van de inventarissen
van het Notarieel en van het Oud-Rechterlijk archief der Provincie
Noord-Holland. Doordat steeds de datum van iedere acte is aangegeven,
en eventueel ook de naam van de betrokken notaris, kost het weinig
moeite het originele stuk terug te vinden, hetzij in de notariële
protocollen, hetzij in de transportregisters, veil- of hypotheekboeken
van de betrokken plaats. Ook indien van andere archiefbronnen
gebruik is gemaakt, heb ik er zorg voor gedragen, dat voldoende
gegevens verstrekt werden om de bron desgewenst terug te vinden.
Voor Amsterdam en Alkmaar vindt men de bronnen niet in het Rijksarchief,
maar in de plaatselijke gemeente-archieven.
120 euros (code de commande
: 17581).
[ZODIAQUE].
Zodiaque. Le monument livre. Sous
la direction de Cédric Lesec. Lyon, Stéphane
Bachès - ENS, 2012. In-4° sous reliure d'éditeur,
175 p., nombreuses illustrations en couleurs, bel exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Zodiaque
est une grande chose maintenant... et que d'uvres il aura
révélées !
André Malraux saluait ainsi en 1973
les Éditions Zodiaque, qui depuis 1951 ont largement contribué
à la redécouverte de l'art roman, en France et
en Europe. Conçus dès l'origine pour aider à
la visite des églises et sites romans, ces ouvrages font
une très large place à la photographie. De l'exposition
lumineuse au choix des angles de vues, la scénographie
visuelle qui s'y déploie accentue la dimension spirituelle
de ces édifices contribuant ainsi à une définition
idéale de l'architecture romane.
Moine et artiste, Dom Angelico Surchamp en
est le véritable maître d'uvre. Dans cet ouvrage
collectif, des historiens de l'art analysent sous un angle inédit
la fabrique éditoriale de cette entreprise et son succès,
de la prise de vue au travail de recadrage et de retouche. Un
retour à la genèse du livre pour décrypter
l'impact de Zodiaque sur la perception de l'art roman aujourd'hui.
Sommaire :
- Avant-propos, par Cédric
Lesec.
- Introduction, par Roland Recht.
- Le double discours de l'ilage,
par Philippe Plagnieux.
- Le silence à la lettre,
par Olivier Deloignon.
- Révéler l'architecture
romane. Zodiaque et la photographie, par Cédric
Lesec.
- Entretien avec Angelico Surchamp,
par Cédric Lesec.
- Annexes, par Cédric Lesec.
- Index.
20 euros (code de commande
: 23087).
Retour
au début
[ALBIN
MICHEL]. Albin Michel. Catalogue général 1900
/ 1996. Paris, Albin Michel,
1996. In-8° sous reliure souple d'éditeur, XIV, 746 p.,
exemplaire en bel état.
Avant-propos de Francis
Esménnard :
Ce
catalogue est le fruit de centaines d'heures de travail étalées
sur plusieurs années et représente aussi le rêve
d'un éditeur, bien vite apparu comme une utopie.
Le dépôt au registre du commerce
des Éditions Albin Michel date de 1900. L'idée
première était de créer un catalogue bibliographique
et thématique de toutes les éditions des livres
publiés par les Éditions Albin Michel depuis leur
origine.
Il me paraît d'abord important de remarquer
que la préoccupation principale des éditeurs de
cette époque, en particulier celle d'Albin Michel et de
Paul Ollendorff, dont le fonds fut repris par les Éditions
Albin Michel en 1924, n'était certainement pas celle d'un
bibliographe ou d'un archiviste. De ce fait, les recherches se
sont révélées être un véritable
travail de bénédictin. Quant aux classifications
générales, à peine étaient-elles
établies qu'une décision de les modifier ou de
les refaire était prise. Enfin, quelles que soient ces
classifications, chaque livre posait un problème insoluble :
tel ouvrage est-il un livre d'histoire, un document ou un témoignage
ou bien un livre de souvenirs, et qu'y a-t-il de commun entre
l'histoire de d'Almeras et de Cabanès, celle de Marc Bloch
et de Louis Bréhier, ou encore est-il sérieux de
vouloir distinguer les ouvrages traduits de l'anglais de ceux
traduits de l'américain ? Ce qui peut paraître
évident aujourd'hui l'était-il au début
du siècle et que dire d'un auteur né en Angleterre
et qui a passé la majeure partie de sa vie aux États-Unis ?
Faire, refaire, classer et déclasser,
nous avions sans le vouloir réinventé le mythe
de Sisyphe. Il nous a bien fallu nous rendre à l'évidence,
il n 'existe pas de solution idéale.
Et pourtant... malgré des erreurs certaines
en dépit de ce que tous les spécialistes ne manqueront
pas de nous reprocher, telles que omissions probables ou classement
arbitraire, ce catalogue nous paraît être un outil
de travail et de renseignements assez unique dans la profession
et représenter dans toute son hétérogénéité
le parcours d'un éditeur durant un siècle, ce dont
nous sommes assez fiers.
20 euros (code de commande
: 26715).
ARNOULD
(Marie) Répertoire de la presse dans l'arrondissement
de Soignies (1841-1940). Bruxelles,
Nauwelaerts, 1982. In-8° broché, 265 p., quelques
tableaux à déplier hors texte, (collection « Cahiers
du Centre Interuniversitaire d'Histoire Contemporaine »,
n° 93).
Extrait de l'introduction
:
Le
présent travail, qui tend à répertorier
les publications périodiques de l'arrondissement de Soignies,
est donc le pendant du Répertoire des journaux et périodiques
de l'arrondissement de Mons, récemment publié
par Mr. Patrick Lefèvre. Comme ce répertoire, le
nôtre a été précédé
d'une enquête d'ensemble sur la presse du Hainaut, entamée
par Melle Frida Martens, mais restée inachevée.
Les fiches provenant de cette enquête et relatives à
l'arrondissement de Soignies nous ont été communiquées
par Mr. Patrick Lefèvre, mais ne nous ont point dispensé
de reprendre les dépouillements déjà accomplis.
En revanche, des notes personnelles de Mr. Lefèvre ont
guidé utilement nos premiers pas. Comme celui de Mr. Lefèvre,
notre répertoire ne couvre donc qu'une partie de la province
de Hainaut. Il a été conçu sur un plan identique
et comme lui s'arrête à
l'année 1940 ; il s'étend toutefois sur un
espace de temps moins long, les origines de la presse sonégienne
se situant peu après 1840, alors que celles de la presse
montoise remontent à 1786. En dépit de ce point
de départ moins précoce, la presse de l'arrondissement
de Soignies ne fut guère moins abondante que celle de
l'arrondissement de Mons : dans ce dernier, 293 périodiques
ont été dénombrés et nous en comptons
253 dans l'arrondissement de Soignies. Encore faut-il noter que
l'on ne peut être assuré d'avoir tout repéré :
des feuilles locales peuvent avoir échappé à
nos investigations, puisque certaines ne sont plus connues que
par leur mention dans diverses sources et que d'autres ne sont
conservées que par des spécimens clairsemés,
voire des spécimens uniques. La rareté des journaux
conservés, à fortiori des collections de journaux,
s'explique par le peu de valeur que représenta une presse
éphémère et locale, aux yeux de ses lecteurs.
De plus, l'intérêt que suscitèrent de grands
périodiques, comme Le Peuple (de Bruxelles) ou
Le Centre (de La Louvière), décida le public
à délaisser le journal de sa commune ou de son
canton.
20 euros (code de commande
: 16523).
Les
arts du spectacle. Ouvrages
en langue française concernant théâtre, musique,
danse, mime, marionnettes, variétés, cirque, radio,
télévision, cinéma, publiés dans
le monde entre 1960 et 1985. Books in French about theatre, music,
dance, mime, puppetry, light entertainment, circus, radio, television,
cinema published between 1960 and 1985. Bibliographie
réalisée par René Hainaux avec l'équipe
de Recherches et Formation Théâtrales en Wallonie.
Bruxelles, Labor, 1989. In-8° broché, 268 p.,
(collection « Archives du Futur »), couverture
un peu défraîchie.
Extrait de la préface
:
Entre 1960 et 1985, près de 10.000 ouvrages
en langue française traitant des arts du spectacle !
Ce chiffre étonnera le profane. En fait, il étonne
tout autant le spécialiste. Aucun de nous ne s'est pleinement
rendu compte du développement exponentiel des recherches
et, par conséquent, des publications, dans ce domaine
volontiers considéré comme marginal. Selon René
Hainaux et son équipe, on est passé de quelques
dizaines d'ouvrages en 45 à deux ou trois cents dans les
années 60 pour arriver à six cents en 85.
Autre constatation surprenante : la part
des ouvrages en français publiés hors de France
s'est considérablement accrue. Pour nous, la francophonie,
c'est Paris et un peu plus que Paris. Le rayonnement de Paris,
la richesse et la concentration des moyens intellectuels et artistiques
rassemblés à Paris sont tels qu'ils éclipsent,
jusqu'à les occulter parfois, les accomplissements francophones.
À en croire René Hainaux et son équipe,
leur plus grande difficulté, dans la réalisation
de cette Bibliographie des Arts du Spectacle, fut de détecter
les ouvrages publiés hors de France. Ces ouvrages ne sont
évidemment pas soumis au « dépôt
légal » français : ils ne se trouvent
donc pas nécessairement à la Bibliothèque
Nationale, non plus que dans les périodiques bibliographiques
les plus sérieux tels que la très remarquable Bibliographie
de la France.
Ces lacunes sont très largement rencontrées
par la présente bibliographie, où les ouvrages
français de France constituent cependant encore près
de 90 % du total. Il faut donc souhaiter que ce relevé
se poursuive et, notamment, qu'il se complète au fil des
prochaines années. Le Ministère belge de la Communauté
française a déjà marqué son soutien,
en chargeant R.F.T.W. et l'équipe de René Hainaux
de réaliser les relevés pour 85, 86 et 87. Mais
le concours des autres pays de la francophonie est indispensable.
L'idée d'une Bibliothèque Francophone des Arts
du Spectacle devrait faire son chemin : accessoirement,
elle permettrait de faire mieux connaître les efforts et
les réussites des chercheurs et des éditeurs francophones
établis hors de France.
13 euros (code de commande
: 14301*).
La
Bible dans les collections montoises. Mons,
Université de Mons-Hainaut, 1987. In-8° agrafé,
26 p.
Catalogue de l'exposition
éponyme organisée à la Maison du Cerf Blanc,
à Mons, en octobre et novembre 1987.
Extrait de l'introduction :
À partir de documents appartenant à
la bibliothèque de l'Université de Mons (Fonds
Anciens) et de la riche bibliothèque rassemblée
par le chanoine Puissant (Fonds Puissant du Musée, conservé
à l'Université), un tour d'horizon de la transmission
matérielle de la Bible sera tenté à travers
des exemples manuscrits, xylographies, typographies, estampés
(Bible pour mal voyants), sur parchemin, sur papier, sur carton,
en rouleau ou en codex, du XIIIe siècle au XXe siècle.
Le texte de la Bible a été transmis
tant en grec qu'en latin à travers la fin de l'Antiquité
et les mille ans du Moyen Âge, grâce aux copies effectuées
dans les scriptoria des abbayes et monastères.
En Hainaut, comme partout dans le monde chrétien,
chaque institution religieuse possédait un ou plusieurs
exemplaires de ce texte sacré.
La Bibliothèque de l'Université,
par sa constitution même en 1797 en tant que bibliothèque
de l'École centrale du Département de Jemmapes
(puis Bibliothèque Publique de Mons dès 1804) rassembla
les livres provenant de ces institutions (et d'autres).
Grâce à Philibert Delmotte, fondateur
et premier conservateur de cette bibliothèque, les spécimens
les plus intéressants et les plus significatifs ont été
conservés.
8 euros (code de commande
: 14909).
BOSSUAT
(Robert) Manuel bibliographique de la littérature
française du Moyen Âge. Melun,
Librairie d'Argences, 1951. In-8° sous reliure toilée
d'éditeur, XXXIV, 638 p., (collection « Bibliothèque
Elzévirienne - Nouvelle série : Études et
Documents »), cachet ex-libris du professeur M. A.
Arnould à la page de garde, bel exemplaire.
Extrait de l'introduction
:
La littérature française du Moyen
Âge tend à prendre aujourd'hui une place sans cesse
accrue dans les programmes universitaires et dans la curiosité
des milieux cultivés. Mais pour avoir été
plus tardivement entreprise, son étude est loin d'être
aussi avancée que celle des littératures anciennes.
Les instruments de travail, déjà nombreux, sont
encore insuffisants. Après avoir consacré dans
son Histoire de la littérature française
de substantiels chapitres au Moyen Âge, Gustave Lanson
n'a fait commencer son précieux Manuel bibliographique
qu'au XVIe siècle, laissant délibérément
de côté cinq siècles d'une production littéraire
dont il ne méconnaissait pas d'ailleurs l'importance.
C'est évidemment que ses propres travaux, axés
sur la littérature moderne, ne lui avaient pas fourni
l'occasion d'accumuler les matériaux nécessaires
et que, d'autre part, cette période historique n'intéressait
qu'accessoirement et dans une infime proportion les étudiants
de littérature française. Aussi le moment paraît-il
venu de combler cette lacune et de mettre à la disposition
des travailleurs un répertoire aussi complet que possible,
capable de les guider dans leurs recherches et de leur suggérer,
à l'occasion, de nouveaux sujets d'études.
En entreprenant son ouvrage, G. Lanson posait
en principe qu'il devait d'une part enregistrer les ouvrages
essentiels qui permettraient de retrouver aisément ceux
qu'il négligeait et, d'autre part, réunir un ensemble
d'informations correspondant à la culture et aux besoins
de la moyenne des étudiants. Nous n'avons pas cru pouvoir
nous en tenir à cette conception limitée et n'envisager
que l'intérêt d'une seule catégorie de travailleurs.
L'étude du Moyen Âge, moins avancée que celle
des autres siècles, met en uvre des connaissances
très diverses et qui ne sont pas exclusivement d'ordre
littéraire, mais relèvent aussi bien de l'histoire
et de ses sciences auxiliaires, de la philologie et de la linguistique
sous tous leurs aspects. Elle implique au surplus, pour les chercheurs,
l'obligation de ne pas se contenter de disserter sur les faits
acquis, mais de poursuivre la solution des problèmes que
posent et poseront longtemps encore les textes du Moyen Âge,
dont la tradition manuscrite est souvent précaire, la
langue primitive incertaine, l'origine obscure, la date imprécise.
Avant d'aboutir à de larges synthèses, la tâche
primordiale des médiévistes consiste toujours à
procurer de bonnes éditions, à multiplier les monographies
spéciales et les travaux d'exégèse.
Le premier objet d'une bibliographie doit être
avant tout de fournir à celui qui l'utilise une base de
départ, en lui révélant ce qui a été
écrit d'essentiel sur le sujet qui l'intéresse,
afin de lui éviter toute démarche inutile. Les
travaux relatifs à la littérature du Moyen Âge
sont extrêmement dispersés dans le temps et dans
l'espace. Il s'en faut de beaucoup que la majeure partie ait
été publiée en France. L'enseignement de
Frédéric Diez provoqua en Allemagne, dès
le début du XIXe siècle, un véritable engouement
pour les vestiges de l'ancienne littérature française,
que l'école romantique avait mise à la mode sans
toutefois se soucier d'en organiser l'étude. Ce fut le
grand mérite de Gaston Paris et de Paul Meyer d'introduire
en France les rigoureuses méthodes d'outre-Rhin en les
adaptant au tempérament national, et celui de leurs disciples
d'en perfectionner l'emploi. Bientôt, non seulement en
France, mais dans toute l'Europe et aux États-Unis, grâce
à l'action de maîtres éprouvés dont
la plupart avaient suivi les leçons de Gaston Paris, l'étude
de la littérature médiévale fut poursuivie
dans une féconde émulation et les résultats
d'innombrables recherches consignés pour la plupart dans
des revues spéciales où il n'est pas toujours aisé
de les découvrir. Si tous les périodiques étaient
pourvus de tables analytiques détaillées, la difficulté
serait résolue. Encore faudrait-il rassembler les éléments
épars de la documentation. En nous attachant à
ce double objet de regroupement et d'analyse nous espérons
satisfaire à la fois les besoins des chercheurs, ceux
des étudiants non spécialistes, désireux
seulement de connaître les éditions et les travaux
critiques indispensables à la préparation d'un
examen, ceux enfin du public lettré, curieux d'acquérir
des notions précises sur la littérature du Moyen
Âge.
C'est donc en ayant en vue ces trois catégories
de lecteurs éventuels que nous avons conçu et rédigé
le présent ouvrage et par là se justifie le choix
des matériaux qui le composent et les rubriques sous lesquelles
ils ont été répartis. Peut-être eût-il
été plus économique d'indiquer pour chaque
texte l'édition la plus récente et les dernières
études qui renvoient en principe ou devraient renvoyer
aux travaux antérieurs. Mais nous avons pensé que
les éditions successives de textes médiévaux
ne marquent pas toujours un progrès de l'une à
l'autre et que, dans plus d'un cas, il n'est point inutile de
recourir à d'anciennes publications qui offrent parfois
l'avantage de reproduire correctement un manuscrit négligé
par la suite. De même, les travaux critiques et même
les études d'ensemble ne fournissent pas toujours un exposé
complet et une bibliographie suffisante des questions qu'ils
abordent, de sorte qu'ils ne dispensent pas de consulter les
travaux qu'ils se proposent de compléter ou d'annuler.
Il est souvent nécessaire de suivre à travers une
série d'articles dont la publication s'échelonne
sur plusieurs dizaines d'années le développement
progressif des théories et des systèmes. Un guide
bibliographique, en traitant des chansons de geste, par exemple,
ne saurait se limiter aux Légendes épiques
de Joseph Bédier, sous prétexte qu'elles ont renouvelé
l'étude de ce genre littéraire, en négligeant
à la fois les hypothèses plus anciennes de Gaston
Paris, de Léon Gautier et de Pio Rajna ou celles, plus
récentes, de Maurice Wilmotte et d'Albert Pauphilet, de
MM. Ferdinand Lot et Robert Fawtier. Comme l'a justement écrit
M. J. Calmette, la bibliographie doit permettre « de
réunir sur un point donné les éléments
épars qui le concernent dans la production intellectuelle.
Elle seule fournit la possibilité de répondre aux
inévitables questions qui obsèdent, dès
l'abord, quiconque s'attelle à un labeur historique :
qu'a écrit tel auteur ? qu'a-t-on écrit à
son sujet ? »
II va de soi qu'un manuel bibliographique de
la littérature française du Moyen Âge, si
étendu qu'il soit, ne saurait répondre à
toutes ces questions. Destiné à fournir aux travailleurs
les premiers éléments d'une recherche, il ne peut
contenir qu'un nombre limité de références
arbitrairement choisies par son auteur. Il ne dispense pas de
recourir à des répertoires, vieux parfois de plusieurs
siècles, où se trouvent pourtant contenues de précieuses
indications.
40 euros (code de commande
: 15208).
[BRASSEUR
()] Notice succinte d'une collection unique de manuscrits
inédits, rares et précieux, concernant l'histoire
Belgique : suivie d'une description bibliographique de livres
imprimés, parmi lesquels on trouve plusieurs morceaux
dignes de l'attention des curieux. Rédigée par
un amateur. [Bruxelles],
[Simons], [1811]. Deux parties en un volume in-8° sous son
brochage d'époque, [1 (titre)], [1 bl.], [2 (avertissement)],
77, [1 bl.], [2 (table)], 237, [3 (table)] p., exemplaire
en très bel état.
Il s'agit du très rare catalogue
de la collection réunie par Antoine Joseph Nuewens (1736-1813)
et vendue en 1811. La première partie du catalogue décrit
593 manuscrits et la seconde près de 3000 ouvrages, la
plupart consacrés à l'histoire de Belgique. Une
importante partie de cette riche collection fut achetée
par le bibliophile Charles Van Hultem.
Avertissement :
Nous avons eu en tout tems dans la ci-devant
Belgique des amateurs éclairés qui ont formé
des bibliothèques très-contidérables &
très-riches en livres rares & en ouvrages de grand
prix : mais jusqu'à présent, nous osons bien
l'assurer, on n'y a pas vu une collection choisie & nombreuse
de manuscrits rares & précieux, concernant l'histoire
de la Belgique, qui puisse être comparée, à
celle que nous publions ici.
De tous les catalogues de livres, imprimés
jufqu'à ce jour dans nos provinces, aucun ne réunit
un choix si confidérable d'articles précieux en
ce genre.
Si nous devions indiquer les ouvrages curieux
& intéressants parmi ces manuscrits, il faudrait les
nommer presque tous : nous nous bornerons donc à
citer quelques uns des plus remarquables ; savoir : Beschryvinghe
van Lotryck, en Braband, &c. en 5 vol. in-4to. recueil
original, qui a coûté à son auteur 32 ans
de travail ; Mémoires de Messire Jean de Haynin.
ms. autographe & inédit, achevé en 1476 ;
Lettres originales de Marguerite de Parme, de Grandvelle,
de Philippe II, du Duc d'Albe, &c. en 3 vol. in-folio,
Diverses pièces, doléances & actes, y relatifs,
des Etats de Brabant en 1574 à 1578. 4 vol. in-fol.
recueil original & unique, dont toutes les pièces
sont collationées & signéespar le Greffier
des Etats ; Acta statuum Belgii ab anno 7576 ad 1579
3 vol. in-fol. recueil qui doit servir de suite au précédent ;
Recherches chronologiques & historiques sur le Gouvernement
général des Pays-bas. ms. autographe &
inédit de Mr. Vandervinck Origo urbis Buscoducensis.
ms. autographe & inédit ; Généalogie
de la famille de Tucher écrite sur vélin, ornée
de 99 portraits & armoiries ; Le passe tems de Jean
l'Hermite, autographe & très-curieux. Nous passons
sous silence le Cronicon Dinteri, l'Historia Luxemburgensis
de Wiltheim, le Cronicon Sti. Bertini & plusieurs
autres dont le détail nous rneneroit trop loin.
Quant aux livres imprimés, la partie
relative à l'Histoire Belgique, est ce qu'il y a de plus
intéressant & de plus complet, cependant les amateurs
des pièces rares, y trouveront ; Breviarum moguntinum
imprimé sur vélin ; Cypriani Epistolæ ;
Flavius renatus de re militari ; Solinus apollinaris,
&c. éditions très-anciennes ; l'Histoire
des troubles des Pays-bas, par Van der Vinck, dont il n'y
a eu que sept exemplaires d'imprimés, Le cronicum bonæ
spei ; La defence de Jean de Wesenbeke d'une
rareté extrême ; Correctionum flamingorum,
dont on peut voir la description dans le dictionnaire bibliog.
du XV fiècle de Mr. De la Sema art. 306 ; le monasticon
anglicanum 3 vol. in-fol. le dictionnaire bibliographique,
par Mr. de la Serna 3 vol. in-4to. tiré feulement à
dix exemplaires de ce format, Vita Stæ. Veronicæ
imprimée fur vélin ; Constitutiones ordinis
velleris aurei imprimé fur vélin.
C'est avec bien du regret, que nous verrons
disperser une collection de manuscrits aussi curieuse, qui dans
un établiflement public pourroit devenir si utile &
si avantageuse aux récherches de nos historiens. Nous
désirons de rencontrer un amateur éclairé
& ami zélé de son Pays, qui voulut en faire
l'acquisition en masse, afin d'éviter de voir passer ce
précieux trésor, recueilli avec tant de soins &
de frais pendant le cours de quarante ans, en pays étranger.
Bibliographie :
- Delecourt, Dictionnaire des Anonymes
et pseudonymes, p. 677 (848).
- Namur (P.), Bibliographie paléographico-diplomatico-bibliologique
générale, tome I, n° 1986.
- Bibliotheca Hulthamiana, tome IV,
n° 22646.
- Bibliographie de l'Empire français,
ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie,
n° 54.
200 euros (code de commande
: 18416).
[CATALOGUE DE LIBRAIRIE - LABITTE]. Catalogue
de livres anciens et modernes rares et curieux en vente aux prix
marqués. N° 1. Paris,
Labitte, Ém. Paul et Cie, 1888. [Paris / Labitte, Ém. Paul et Cie / Libraires
de la Bibliothèque Nationale / 4, rue de Lille, 4 / 1888] In-8° broché, 228 p., exemplaire
non coupé et en bel état malgré quelques
peu nombreuses rousseurs.
Il s'agit
du premier catalogue de l'association de la veuve d'Adolphe Labitte
avec Émile Paul ; il contient 2400 numéros.
15 euros (code de commande
: 22681).
[CATALOGUE DE LIBRAIRIE - VEUVE LEFÈVRE].
Catalogue N° 18. - Mars 1881. Catalogue d'ouvrages
sur les sciences naturelles provenant en partie de la bibliothèque
de MM. Donon de Gannes et Lemercier en
vente aux prix marqués à la librairie Ve Ambroise
Lefèvre 47, Quai des Grands-Augustins, 47 Paris. Paris, Ve Ambroise Lefèvre, 1881. In-8°
broché, [3 5faux-titre, colophon, titre)], [1 bl.], 89 p.,
exemplaire en bon état, rare.
Ce catalogue
décrit en 2457 notices des ouvrages classés en
trois catégories :
Ire partie. Géologie, minéralogie,
paléontologie (n° 1 à 1645).
IIe partie. Botanique (n° 1646 à
2087).
IIIe partie. Zoologie (n° 2088 à
2457).
10 euros (code de commande
: 26442).
[CATALOGUE
DE LIBRAIRIE - MEYRI]. Catalogue N°. 54. Choix de
bons ouvrages [...] Mis en vente le 17. Juillet 1852 chez J.
Meyri, Libr.-Antiqre à Bâle. Bâle, Meyri, 1852. Petit in-8° broché,
82 p.
Ce catalogue propose
1920 ouvrages répartis dans les matières suivantes
:
- Théologie catholique, philosophie,
voyages et autres ouvrages sur l'Orient et l'Occident, mythologie,
etc. (n° 1-197).
- Théologie protestante, philosophie,
voyages et autres ouvrages sur l'Orient et l'Occident, mythologie,
etc. (n° 202-651).
- Histoire, géographie et voyages
(n° 652-1908).
- Supplément de théologie
catholique et protestante (n° 1909-1920).
15 euros (code de commande
: 26524).
[CATALOGUE
DE LIBRAIRIE - ROUQUETTE]. Catalogue de beaux livres rares
& curieux anciens & modernes des XVIe, XVIIe, XVIIIe
& XIXe siècles. Poètes
et classiques français en éditions originales,
livres à figures sur bois et sur cuivre, livres à
eaux-fortes, romantiques du XIXe siècle. En vente aux
prix marqués. Bulletin trimestriel N° 1 - Février
1891. Paris, Rouquette, 1891.
[Paris / P. Rouquette
et Fils, Libraires / 69, 71, 73, Passage Choiseul] In-8° broché, 52 p., exemplaire
en bon état, rare.
13 euros (code de commande
: 26309).
[CATALOGUE
DE VENTE - DE BAST]. Catalogue d'une très-belle collection
de livres choisis, en
plusieurs langues et facultés, principalement en théologie
SS. pères ; histoire ancienne grecque et romaine ;
histoire des Pays-Bas ; traités d'antiquités,
de numismatique, médailles et inscriptions ; histoire
littéraire ; diplomatique, etc. parmi lesquels se
trouvent quelques manuscrits sur vlin ; suivi d'antiquités
et objets de curiosité, délaissés par M.
J. de Bast, Chanoine de la Cathédrale de S. Bavon ;
Chevalier de l'ordre du Lion Belgique ; Membre de l'Institut
royal des Pays-Bas, des Académies des sciences et belles-lettres
de Bruxelles, d'Archéologie de Rome, des Antiquités
Celtiques à Paris, des Sociétés littéraires
de Harlem, de Middelbourg, de Leyde, de Gand, etc., etc. Dont
la vente publique aura lieu dans la Maison des Brasseurs, rue
des Surs Noires, par le Greffier De Coninck, en florins
et cents, monnaie des Pays-Bas, avec augmentation du 10me denier,
payable en trois mois, le 25 Juillet 1825, et jours suivans,
sous la direction P. F. de Goesin-Verhaeghe. Gand, Goesin-Verhaeghe, [1825]. [A Gand, / Chez P. F. de Goesin-Verhaeghe,
Imprimeur de l'Université, / rue Hautport n° 37.
/ Prix 22 cents.] In-8° broché,
82, [2 bl.] p., note manuscrite à la p. 2, couverture
salie.
Catalogue
présentant 857 ouvrages et 24 objets de curiosité.
Le chanoine Martin-Jean de Bast (12 octobre
1753 - 11 avril 1825), est connu pour ses recherches et ses publications,
essentiellement sur l'histoire de la Flandre et de l'Antiquité.
Comme sa bibliothèque, sa collection
de monnaies et de médailles fut vendue peu après
sa mort, c'est Guillaume Ier qui l'acheta pour en faire
don à l'université de Gand.
20 euros (code de commande
: 26574).
CORRÊA
(João) Académie Royale des Sciences,
des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Catalogue des périodiques
de la bibliothèque. Avec
la collaboration de Léa Hall-Leroy. Bruxelles,
Palais des Académies, 1982. Fort in-8° broché,
XIII, 1311 p., couverture plastifiée.
Préface :
Un catalogue de la Bibliothèque de l'Académie
Royale de Belgique a paru en quatre fascicules de 1881 à
1890 et a été complété en 1919 par
un supplément recensant les accroissements (le premier
fascicule était consacré aux périodiques,
les trois autres fascicules, aux ouvrages non périodiques) ;
mais, depuis plus de soixante ans, seuls les fichiers, à
consulter sur place, permettent de se rendre compte de l'état
de nos rayons et des accroissements considérables qu'ils
ont enregistrés. Or la richesse de la bibliothèque
je songe notamment à sa collection de mémoires,
comptes rendus, bulletins publiés par les académies
de toutes les parties du monde avec lesquelles nous entretenons
des relations cordiales qui se traduisent par des échanges
reste trop souvent méconnue et risque d'être ignorée
de bon nombre de chercheurs. Il apparaissait donc important de
faire paraître un catalogue mis à jour des publications
périodiques : c'est João Corrêa, attaché
à la bibliothèque, qui s'est chargé de cette
tâche et l'a menée à bien en un temps relativement
court : il a eu aussi l'heureuse idée de faire précéder
ce répertoire d'un bref historique de nos collections.
Nous voudrions profiter de l'occasion pour remercier le personnel
de la bibliothèque du dévouement et de la compétence
avec lesquels, bien qu'il soit fort restreint en nombre, il s'acquitte
des tâches essentielles de classement, de catalogage et
de prêt. Nous remercions également Léa Hall-Leroy,
assistante-bibliothécaire, qui avant d'abandonner ses
fonctions, a participé à la préparation
de ce catalogue et à la correction des épreuves.
C'est un service éminent que le personnel
de la bibliothèque rend aux sciences, aux lettres et aux
arts et nous espérons que le présent volume aidera
les chercheurs de toutes disciplines à mieux utiliser
les ressources d'une bibliothèque qui, si elle est riche
de son passé, est aussi tournée vers l'avenir.
15 euros (code de commande
: 15887).
[COURTANVAUX
(François-César Le Tellier, marquis de)]. Catalogue
des livres de la bibliothèque de feu François-César
Le Tellier, marquis de
Courtanvaux, Capitaine-Colonel des Cent-Suisses ; Dont la
vente se fera en son Hôtel, rue de Richelieu, le Lundi
quatre mars, & jours suivans, de relevée. Paris, Nyon, 1782. [A Paris, / Chez Nyon l'aîné, Libraire,
rue du Jardinet, / quartier Saint-André-des-Arts. / M.
DCC. LXXXII.] In-8° demi-veau
blond d'époque, dos lisse sobrement orné de filets
dorés, pièce de titre rouge, tranches bleues, XVI,
352, 24 (Etat des prix des livres) p., exemplaire
en bel état.
Le marquis
de Courtanvaux naquit à Paris, en 1718, il commença
sa brève carrière militaire comme aide-de-camp
de son oncle le maréchal de Noailles, puis, s'adonna à
sa passion pour les sciences. Il mourut en 1781, laissant une
riche bibliothèque qui devait être vendue le 4 mars
1782 mais qui le fut réellement en août 1783.
Au verso de la page de faux-titre, l'éditeur
indique qu'il s' « engage à fournir, en me
remettant la présente Reconnoissance, le 13 Mai prochain,
les Tables des Matieres & des Auteurs, ainsi que l'état
imprimé du prix de chaque article du présent Catalogue.
 Paris, ce 12 Février 1782. »
L'acquéreur du volume présenté
ici ne s'est pas fait remettre ces tables qui ne sont donc pas
reliées à la suite du catalogue dont Peignot écrit
qu'il « est précieux par le collection de voyages
qui s'y trouvent. »
Avertissement :
La Bibliotheque dont j'ai l'honneur de présenter
au Public le Catalogue, a été commencée
par M. le Marquis de Montmirail, & augmentée considérablement
par M. le Marquis de Courtanvaux son pere. Tous deux n'ont eu
en vue, en la formant, que de satisfaire leur goût pour
les Sciences & les Arts, & de contribuer autant qu'il
étoit en eux à leur perfection.
Charles-François-César le Tellier,
Marquis de Montmirail, a été enlevé à
la fleur de son age, regreté de tous ceux qui l'avoient
connu. Sa famille perdit en lui un fils chéri, un pere
tendre, & un époux vertueux ; la Religion un
modèle d'édification, l'État un Guerrier
qui seroit devenu son défenseur, la Société
un ami tendre & un homme bienfaisant.
Les Lettres, les Sciences & les Arts auroient
fait une perte irréparable, si elles n'eussent retrouvé
dans François-César le Tellier, Marquis de Courtanvaux,
son pere, un protecteur aussi éclairé qu'utile.
Doué des mêmes qualités, il a emporte avec
lui les mêmes regrets. Il étoit également
bon pere, ami sincere, compatissant pour les malheureux. Faisant
beaucoup d'accueil aux Gens de Lettres & aux Artistes, il
préféroit leur société à toutes
les autres. Son amour pour les Arts & les Sciences l'a porté
très-souvent à faire faire des essais, qui n'ont
pas peu contribué à leur perfection. Le Cabinet
qu'il a laissé dans ce genre en est une preuve.
Enfermé très souvent dans sa
Bibliotheque, il faisoit ses principales délices, &
il chérissoit particuliérement les personnes qui
s'entretenoient de livres avec lui. Honoré depuis long-temps
de sa confiance, je profite avec empressement de cette occasion
pour en témoigner à sa mémoire ma juste
reconnoissance.
Son fils avoit conçu le projet d'une
Bibliographie de tous les Voyages connus avec une Notice de ce
qu'ils renferment de plus curieux, un jugement sur leur mérite,
sur le caractere des Voyageurs, & sur la foi qu'on doit à
leur récit, & il n'avoir épargné ni
soins ni dépenses pour les ramasser. M. le Marquis de
Courtanvaux qui savoit également toutes les Langues étrangeres,
n'a rien négligé pour compléter cette Collection.
Elle s'est accrue à un tel point, qu'elle doit être
regardée comme une des plus considérables qui aient
jamais existé.
La Partie d'Histoire Naturelle est aussi cornposée
des livres les plus précieux & les plus recherchés.
On trouvera dans les différens genres
cle Littérature & d'Hisioire les Ouvrages les plus
estimés. En général, cette Bibliotheque
mérite de tenir un rang parmi celles qui sont distinguées.
Les personnes qui seront dans le cas de consulter
ce Catalogue, sur-tout pour la Partie des Voyages, auroient ans
doute desiré que tous les articles qui traitent d'une
partie quelconque de la terre, s'y fussent trouvés réunis ;
mais il n a as été possible de l'exécuter,
parce qu'il n'est fait mention de plusieurs qu'accidentellement
dans le titre. J'ai cru, en conséquence, que l'on verroit
avec plaisir une Table raisonnée des matieres, dans laquelle
on renvoyât pour chaque article aux différens endroits
du Catalogue. L'ayant exécutée pour la Collection
des Voyages, j'ai dû le faire pour toutes les autres Parties ;
ce qui a donné assez d'extension à cette Table,
& m'a obligé à faire quelques titres plus longs
qu'ils n'auroient été sans cela. Cette Table sera
suivie d'une autre alphabétique des Auteurs & des
personnes, dans laquelle tous leurs Ouvrages seront détaillés.
L'empressement avec lequel la famille a desiré
que ce Catalogue parût, m'a empêché d'y joindre
ces deux Tables, qui seront données peu de temps après
la Vente. L'état imprimé du prix auquel chaque
Numéro aura été vendu y sera joint ;
ce qui pourra éviter d'en charger les marges du Catalogue.
La précipitation avec laquelle il a
été fait & imprimé, a donné lieu
à quelques fautes ; on en a réparé
quelques-unes dans l'errata & on prie le Lecteur d'excuser
les autres
Bibliographie
- Peignot (Gabriel), Répertoire
bibliographique universel, p. 92.
250 euros (code de commande
: 22580).
De
Botanica in de zuidelijke Nederlanden (einde 15de eeuw - ca. 1650).
Antwerpen, Stad Antwerpen,
1993. In-4° broché, 150 p., illustrations en noir
et en couleurs.
Ouvrage publié à l'occasion
de l'exposition éponyme organisée au Musée
Plantin-Moretus, à Anvers, du 13 mars au 13 juin 1993,
dans le cadre des manifestations « Antwerpen 93 -
Capitale culturelle de l'Europe ».
Table des matières :
- Woordvooraf, par H.B. Cools.
- Van hulpwetenschap naar zelfstandige
discipline : de botanica in de Zuidelijke Nederlanden tijdens
de 16de eeuw, par F. de Nave.
- De botanica in de Zuidelijke Nederlanden
vóór R. Dodoens, par L.J. Vandewiele.
- Wat groeide er in de tuin van Pieter
van Coudenberghe, par L.J. Vandewiele.
- De botanische werken van R. Dodoens,
C. Clusius en M. Lobelius, par H. Wille.
- Christoffel Plantijn als promotor
van de botanische wetenschap, par L. Voet.
- Peeter vander Borcht (1535/40-1608) :
de kunstenaar als inventor of creator van botanische
illustraties ?, par C. Depauw.
- De Officinae Plantinianae te Antwerpen
en te Leiden en hun botanische edities van 1589 tot 1647,
par J. Lemli.
- Renaissance tuinkunst in de Lage
Landen in het licht van de botanische activiteiten van de Officina
Plantiniana, par G. De Buysscher et W. De Backer.
Catalogue, par W. De Backer,
G. De Buysscher, C. Depauw, D. Imhof, J.
Lemli, E. Otte, L.J. Vandewiele et H. Wille.
- Verantwoording : Lijst
van verkort geciteerde werken.
- Handschriften en
gedrukte werken.
A. Handschriften.
B. Gedrukte
werken :
1.
Voorlopers en tijdgenoten van Rembert Dodoens, Carolus Clusius
en Mathias Lobelius.
2.
Werken van Rembert Dodoens, Carolus Clusius en Mathias Lobelius.
3.
Botanische werken na Rembert Dodoens, Carolus Clusius en Mathias
Lobelius tot ça. 1650.
- Illustratiemateriaal
:
1. Tekeningen.
2. Houtblokken.
3. Koperplaten.
4. Kopergravures.
- Tuinrichting en
tuinarchitektuur.
Index.
25 euros (code de commande
: 15618).
DE
LE COURT (Jules-Victor) Dictionnaire des anonymes et
pseudonymes (XVe siècle - 1900). Mis en ordre et enrichi par G. de le Court.
Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 1960. Fort in-8°
sous reliure toilée d'éditeur, XI, 1280, 9 p.,
(collection « Bibliographie Nationale »,
tome I), exemplaire en très bel état.
Préface :
Après
avoir publié en 1863, un peu hâtivement comme il
le dit en la préface, son Essai d'un Dictionnaire des
ouvrages anonymes et pseudonymes, imprimés en Belgique
au XIXe siècle et principalement depuis 1830, Jules
de le Court s'était proposé de remanier ce travail,
de le compléter et de lui donner une bien plus grande
extension en y faisant figurer les ouvrages édités
dans notre pays depuis l'invention de l'imprimerie. À
cet effet, il avait entrepris de réunir un nombre considérable
de documents, qu'il s'apprêtait à mettre en ordre
et à livrer à l'impression, lorsque la mort le
surprit, le 13 février 1906.
Cette documentation fut oubliée pendant
de longues années et ne fut retrouvée qu'en 1940,
dans les décombres d'un immeuble détruit par fait
de guerre. On peut facilement s'imaginer dans quel état
se trouvaient alors les restes du Dictionnaire des anonymes
et pseudonymes et le nombre de pièces qui avaient
disparu ou avaient été lacérées.
Cependant, sur les instances de quelques bibliophiles,
notamment de Léon Losseau, nous avons entrepris d'essayer
de reconstituer l'ouvrage, sinon dans son état primitif,
tout au moins dans ses parties principales. À cette fin,
nous avons consulté un certain nombre d'ouvrages et de
publications et nous avons fait appel à des concours,
qui, presque toujours, nous ont été des plus généreusement
accordés.
Tel qu'il est reconstitué, le Dictionnaire
de Jules de le Court comporte bien des lacunes et présente
bien des défauts ; mais en dépit de ses imperfections,
il y a lieu de remarquer qu'il constitue la seule tentative de
ce genre, qui ait été réalisée dans
le cadre national ; la plupart des pays de l'Europe occidentale,
au contraire, ont consacré, parfois depuis longtemps,
des travaux étendus à cette branche spéciale
de leur propre bibliographie.
L'ouvrage est divisé en 3 parties :
1. Les pseudonymes.
2. Le Dictionnaire proprement
dit.
3. Une table onomastique.
I. Les pseudonymes.
Les pseudonymes sont classés selon l'ordre
alphabétique et d'après le premier mot saillant,
abstraction faite de tous les articles définis et indéfinis.
Ce chapitre comprend, non seulement tous les
pseudonymes, mais en outre les signatures sous forme d'initiales
des auteurs figurant dans le Dictionnaire. Y sont incorporés
également les pseudonymes et signatures des auteurs d'articles
parus dans des journaux et des périodiques, dans la mesure,
il va de soi, où leur identification a été
possible. Les références qui accompagnent les pseudonymes
ne sont pas limitatives ; elles doivent s'entendre comme
étant le simple rappel que tel auteur a usé de
ce pseudonyme, notamment dans tel ouvrage ou dans telle publication
périodique, mais il a pu, à notre insu, en user
en d'autres endroits.
Pour obtenir plus de clarté dans la
présentation, nous avons groupé toutes les signatures
(initiales) avant les pseudonymes proprement dits, et cela pour
chaque lettre.
Les numéros en chiffres arabes qui suivent
les indications relatives aux auteurs non identifiés,
renvoient aux pages du manuscrit, indiquées au cours de
l'impression.
Nous avons fait précéder ce chapitre d'une table
des noms latinisés d'un certain nombre d'auteurs dont
un ou plusieurs ouvrages ont été publiés
en Belgique.
II. Dictionnaire des ouvrages anonymes et
pseudonymes publiés en Belgique, depuis le XVe siècle
jusqu'à l'an 1900.
Ce titre ne doit pas laisser entendre que tous
les ouvrages anonymes et pseudonymes publiés en Belgique
pendant le cours de cinq siècles ont été
incorporés dans le travail ; ce serait une prétention
démesurée qu'aucun bibliographe n'oserait formuler,
et ne serait, au reste, en mesure de réaliser.
Le Dictionnaire comprend un grand nombre d'ouvrages
anonymes et pseudonymes publiés en Belgique, ou portant
une adresse d'imprimerie belge, ou encore portant l'indication
d'un lieu étranger, alors qu'ils furent imprimés
dans notre pays.
Nous donnons comme anonyme l'ouvrage dont l'auteur,
ou le traducteur, ne s'est pas fait connaître, non seulement
au titre, mais pas davantage dans la préface, ni in
fine. Nous devons à la vérité d'avouer
qu'il ne nous a pas été possible, pour des raisons
diverses, de faire passer dans nos mains les 16.000 titres, et
même plus, que comporte ce Dictionnaire. De nombreux titres
ont dû être rapportés sur la foi d'auteurs
ou de catalogues, et il se peut que la règle que nous
venons d'exposer ne soit pas toujours rigoureusement respectée,
ce dont on voudra bien nous excuser.
Pour ne pas surcharger sans nécessité
cette liste déjà longue, nous n'avons pas hésité
à écarter, de façon délibérée,
un certain nombre d'ouvrages anonymes ou pseudonymes. Ce sont,
en grande partie, des ouvrages de piété ou d'école,
qui ne présentent qu'un intérêt fort limité.
Nous avons omis également des pièces de vers, imprimées
en placard, comme il y en a eu tant pour célébrer
les mérites d'un nouveau promu ou d'un jubilaire ; de
même, nombre de petites brochures qui ont fourmillé
lors de la révolution des patriotes ; de même encore,
nombre de chansons.
En ce qui concerne les pseudonymes, nous n'avons
pas cru utile d'incorporer tous les ouvrages français
qui ont fait l'objet d'une contrefaçon belge entre 1815
et 1852, lorsque leurs auteurs sont trop connus, tels :
George Sand, Stendahl [sic], La Mennais, Champfleury,
etc..., aucune confusion ne pouvant apparaître à
leur sujet. On trouvera, au reste, des renseignements sur ces
auteurs dans le chapitre des pseudonymes. Il en est de même
en ce qui regarde un très grand nombre d'ouvrages de piété,
signés par leurs auteurs de leur nom en religion.
Quant à l'agencement et au classement,
nous avons respecté, le plus scrupuleusement qu'il nous
a été possible, les intentions de l'auteur, telles
qu'elles sont consignées dans les notes qu'il nous a laissées.
Jules de le Court a pris comme modèle, pour édifier
son ouvrage, le Dictionnaire des ouvrages anonymes de Barbier,
comme étant à son époque 1900
le travail bibliographique le plus clair et le plus commode à
consulter. [...]
Chaque rubrique comprend le titre. Le plus
généralement nous l'avons transcrit in extenso,
à l'exception cependant des titres trop étendus,
dont certaines parties pouvaient être omises, sans nuire
à l'identification de l'ouvrage. Le titre est suivi du
lieu d'impression, du nom de l'imprimeur, du millésime,
du format, des différentes éditions et autres indications
bibliographiques, pour autant que ces renseignements nous soient
connus. Vient ensuite le nom réel de l'auteur, et éventuellement
les diverses attributions. Des notes concernant l'ouvrage et
son auteur complètent un certain nombre de rubriques.
III. Table onomastique.
Cette table comprend les noms d'auteurs cités
dans le Dictionnaire et dans le chapitre des pseudonymes.
Ces noms sont classés selon un ordre
alphabétique intégral, particules comprises. Ils
sont accompagnés des différents pseudonymes, du
rappel des titres des ouvrages figurant dans le Dictionnaire,
et d'une courte note biographique, lorsque ces derniers renseignements
nous sont connus.
Les noms latinisés repris en tête
du chapitre des pseudonymes, constituant en réalité
un aide-mémoire, ne sont pas, en général,
incorporés dans la table onomastique.
50 euros (code de commande
: 23949).
Histoire
des sciences en Belgique jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
Exposition. Bruxelles, Ministère de l'Instruction
Publique, 1938. In-8° broché, 160 p., illustrations
hors texte.
Catalogue de l'exposition
organisée à la Bibliothèque Royale de Belgique,
à Bruxelles, du 12 février au 15 avril 1938.
Préface de Victor Tourneur :
« L'Exposition de l'histoire des
sciences en Belgique jusqu'à la fin du 18e siècle
a pour but de mettre en valeur l'activité déployée
autrefois par nos compatriotes dans le domaine de la recherche
scientifique.
Elle est divisée en quatre périodes.
La première s'étend jusqu'à la fin du XVe
siècle.
Nos principautés se sont fait remarquer
alors surtout par leurs médecins. Le plus ancien dont
nous puissions faire mention est Jean de St. Amand, chanoine
de Tournai, qui vivait vers 1200, qui devint professeur à
la Faculté de médecine de Paris, et qui doit être
considéré comme un des plus grands médecins
de son époque. Il fut le seul avant Vésale qui
donna à la médecine des bases rationnelles, et
en même temps il est le plus ancien botaniste belge connu.
Remarquons qu'à la fin du 15° siècle
les études de médecine s'étaient déjà
spécialisées chez nous. Jean Veldeneer, vers 1484,
imprima à Louvain le livre des maladies infantiles de
Corneille Roelants, qui fut le médecin de Marguerite d'Autriche.
Le 16e siècle fut pour notre pays une
époque de remarquable activité scientifique. C'est
alors que vécurent André Vésale, le premier
des anatomistes de son temps, Dodoens, le grand botaniste, et
un des plus remarquables mathématiciens de toutes les
époques : Simon Stévin.
Le 17e siècle, s'il fut moins important,
nous permet cependant de citer Van Helmont qui découvrit
l'anhydride carbonique, Jan Delaet, le fondateur de la médecine
tropicale, et des astronomes dont la renommée dépassa
de beaucoup nos frontières, tels Godefroid Wendelin, astronome
et météorologue, André Jacquet, mathématicien
et astronome, le Père Ferdinand Verbist qui s'illustra
en Chine, où il fut président de l'Observatoire
de Pékin, et qui publia une série d'uvres
en chinois sur des questions d'astronomie.
Le 18e siècle fut chez nous une période
plutôt terne du point de vue scientifique ; quelques noms
toutefois ont échappé à l'oubli : ceux de
l'anatomiste Palfyn à qui on attribue l'invention des
forceps ; de Henri Joseph Réga qui fonda à l'Université
de Louvain, où il enseigna, un des premiers laboratoires
de physique et de chimie, et qui créa un amphithéâtre
de dissection ; d'Eugène Joseph Charles d'Olmen, baron
de Poederlé, le créateur de la dendrologie en Belgique,
et enfin de Minckeleers, professeur au Collège du Faucon,
à Louvain, qui découvrit le gaz de houille.
On trouvera exposés dans nos vitrines
les ouvrages imprimés en Belgique ou à l'étranger
par ces savants belges et leurs émules. Nous y avons joint
également les ouvrages d'étrangers imprimés
en Belgique lorsque ces ouvrages eurent un grand retentissement
ou parce qu'ils sont spécialement remarquables au point
de vue de la présentation.
L'exposition a été préparée
par M. Auguste Vincent, conservateur de la Section des Salles
de lecture, assisté de M. Franz Schauwers, conservateur
adjoint.
Le catalogue donne de courtes indications biographiques
et iconographiques sur chacun des savants dont les noms ont été
retenus. »
12 euros (code de commande
: 14227).
HOYOIS
(Henri-Joseph) Musée bibliographique ;
Collection d'ouvrages
imprimés et manuscrits, dont le moindre prix est de 1000
francs, recueillis et publiés par H.-J. Hoyois, ancien
imprimeur-libraire. Mons, Hoyois-Derely,
1837. [Mons. / Typographie
de Hoyois-Derely, Libraire. / M. DCCC. XXXVII.]
In-8° cartonnage d'époque, tranches marbrées,
mors usagés, manques de papier, XXIII, [1], 192 p.,
très rare.
Avant-propos :
Les
curiosités bibliographiques, que nous dédions aux
Amateurs de Livres, aux Gens de Lettres et aux Libraires, contiennent
l'énumération détaillée des ouvrages
les plus beaux, les plus rares et les plus riches qui se trouvent
dans les bibliothèques publiques et dans les cabinets
des bibliomanes les plus renommés. Cette collection précieuse
se compose de livres imprimés et de manuscrits dont le
moindre prix est de mille francs ; chaque article
est accompagné de notes historiques, scientifiques ou
littéraires.
Ce recueil est précédé
de renseignements sur la cherté de certains livres des
anciens et du Moyen-Âge ; d'une liste des récompenses
accordées à divers auteurs, et enfin d'une description
des Rouleaux et des Manuscrits les plus célèbres.
Un Résumé, par ordre alphabétique,
des articles avec leurs prix, complète notre Musée.
100 euros (code de commande
: 23451).
L'Humanisme
et la littérature en Brabant. Exposition.
Bruxelles, Ministère de l'Instruction Publique, 1935.
In-8° broché, 105 p., illustrations hors texte.
Catalogue de l'exposition
organisée à la Bibliothèque Royale de Belgique,
à Bruxelles, du 21 novembre au 31 décembre 1935.
Préface de Victor Tourneur :
« Cette exposition comme celle qui
l'a précédée, Le Livre en Brabant,
devait primitivement faire partie de l'Art ancien, à l'Exposition
du Heysel, et, faute de place, avait dû être réservée.
M. Alphonse Roersch qui avait été
chargé de l'humanisme, et M. Maurits Sabbe qui devait
s'occuper de la littérature, ont bien voulu tracer le
cadre de notre présentation, conformément aux notices
qu'ils ont publiées dans le Mémorial de la Section
du Livre de l'Art ancien.
D'après ces données, MM. Cam.
Gaspar et Fr. Schauwers ont respectivement réuni les documents
et dresse le catalogue de chacune des deux parties.
Nous avons encadré les livres et les
manuscrits d'une série de gravures donnant des portraits
d'humanistes, des vues d'abbayes, des sites anciens des villes
de Bruxelles et de Louvain, la pompe funèbre de l'Archiduc
Albert, et des pièces de vers imprimées somptueusement
à l'occasion de distinctions académiques. La liste
de ces documents a été dressée par M. L.
Lebeer.
On remarquera également une série
de médailles qui ont été décrites
par M. M. Hoc.
La plupart des objets exposés appartiennent
à la Bibliothèque royale. La Bibliothèque
de l'Université de Gand, le Musée Plantin, M. V.
De Munter, M. Jos. Nève de Mévergnies et M. A.
Roersch, nous ont prêté généreusement
quelques manuscrits, imprimés, gravures et photographies
qui sont venu compléter l'ensemble constitué.
Au nom de la Bibliothèque royale, je
tiens à remercier vivement tous ceux qui ont eu à
cur d'aider à la réalisation de notre entreprise.
Sur le conseil de M. Roersch, nous avons donné
à notre catalogue une forme nouvelle. Un bref fil conducteur
annonce, caractérise et relie entre eux les ensembles
de documents exposés. Le visiteur qui prendra la peine
de le lire, sera guidé de façon sûre à
travers l'évolution de l'humanisme et de la littérature
en Brabant sous l'ancien régime. »
12 euros (code de commande
: 14226).
Bibliothèque
Nationale d'Autriche. Manuscrits et livres imprimés concernant
l'histoire des Pays-Bas. 1475-1600. Bruxelles,
Bibliothèque Royale, 1962. Grand in-8° broché,
XIV, 111 p., 66 planches hors texte.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition éponyme
organisée à l'occasion du 125e anniversaire de
la création de la Bibliothèque royale de Belgique,
coïncidant avec le 10e anniversaire de l'accord culturel
austro-belge.
Extrait de la préface :
Les relations culturelles austro-belges
ont débuté par l'établissement d'un lien
personnel et politique entre les deux pays, grâce au mariage
bourguignon de Maximilien Ier, célébré en
1477. Quoique cette union fût le fruit d'un calcul purement
politique, elle fut considérée par Maximilien comme
la période la plus heureuse de sa vie. Cinq ans seulement
après son mariage, il devait perdre sa femme bien-aimée
dans un accident tragique. Plus de vingt ans plus tard, Maximilien
relatait dans le Theuerdank l'épopée du
voyage qu'il entreprit vers la Flandre pour y épouser
Marie de Bourgogne et rapportait dans le Weisskunig les
circonstances de la cérémonie du mariage.
Au cours des années où il séjourna
en Flandre, Maximilien n'a pas seulement admiré et imité
le lustre de la cour bourguignonne, mais il a appris en outre
à connaître et à aimer les magnifiques livres
de la bibliothèque des ducs de Bourgogne. Les penchants
pour la bibliophilie que Maximilien manifesta par la suite peuvent
s'expliquer pour une bonne part à la lumière de
ses souvenirs de jeunesse. La plus grande partie de la bibliothèque
de Bourgogne est aujourd'hui conservée à Bruxelles,
à la Bibliothèque royale de Belgique. La Bibliothèque
nationale d'Autriche, héritière de l'ancienne Bibliothèque
Impériale, possède également quelques livres
de luxe qui firent partie des collections bourguignonnes. Mais
ces livres ne sont pas parvenus à Vienne par l'intermédiaire
de Maximilien, mais seulement un siècle après lui
ou plus tard encore. Maximilien a toujours respecté les
clauses testamentaires qui stipulaient explicitement qu'aucune
partie de l'avoir mobilier des Ducs ne pouvait sortir du pays.
Ce furent les gouverneurs ultérieurs des Pays-Bas qui
se permirent d'apporter à Vienne l'une ou l'autre pièce
isolée. De plus, certains livres parvinrent à la
Bibliothèque Impériale en passant par d'autres
collections, telles la bibliothèque du prince Eugène
de Savoie ou celle de son aide de camp, le baron Hohendorf.
Ce que la Bibliothèque nationale d'Autriche
peut présenter au public belge dans cette exposition,
ce sont en premier lieu des livres enluminés qui comptent
parmi les plus belles productions de l'art de la miniature. À
une époque où le livre copié à la
main se trouvait presque complètement supplanté
par le livre imprimé, on trouvait encore en Flandre de
grands personnages disposés à commander des livres
d'heures enluminés ou encore des livres profanes pourvus
d'une décoration artistique.
Dans les villes de Bruges, de Gand, de Bruxelles
et de Malines travaillaient des maîtres qui ont réalisé
de vrais chefs-d'uvre dans les dernières décades
de l'histoire de la miniature. Rares sont parmi ces artistes
ceux dont le nom est connu. Malgré des recherches très
poussées, les historiens de l'art se voient contraints
de les désigner par des dénominations forgées
de toutes pièces. Car il est tout à fait exceptionnel
qu'un peintre ait apposé sa signature sur une de ses productions.
En outre, quand bien même ce cas se présente, sommes-nous
incapables d'interpréter la signature. Par exemple, qui
est le maître F. B. dont le monogramme apparaît
dans l'ancien livre de prières de Maximilien ? Qui
est le maître hollandais qui signe Sperinc 1487
dans le livre d'heures décrit ci-après sous le
n° 54 ? Ne doit-il pas être identifié avec Nicolas
Spierinc ?
S'il est vrai que l'historien de l'art trouvera
dans cette exposition beaucoup de sujets d'enthousiasme, il faut
bien reconnaître qu'il se heurtera également à
une foule de problèmes. Mais cette exposition offre également
une illustration vivante de l'histoire, de même que de
l'histoire littéraire et spirituelle des Pays-Bas. Nous
y rencontrons les enfants et petits-enfants de Maximilien. Parmi
ceux-ci se détache la figure éclairée de
Marguerite d'Autriche dont la cour mêlait à la noblesse
locale les poètes et les artistes. C'est à cette
cour que le jeune Charles reçut son éducation.
Ce prince célébra en 1515 sa Joyeuse Entrée
à Bruges et devint en 1519 grand maître de l'Ordre
de la Toison d'Or, après son élection à
l'empire.
La culture musicale est également présente
dans cette exposition. La musique du XVIe s. doit sa formation
essentiellement à des compositeurs néerlandais.
Leurs uvres sont conservées dans des livres de luxe
de grand format, qui furent utilisés pour l'exercice des
services religieux dans de grandes églises gothiques,
telle Ste-Gudule à Bruxelles. On reconnaît d'ailleurs
dans les vitraux de ces édifices les mêmes personnalités
et les mêmes blasons que dans les miniatures des livres
de chur.
La vie spirituelle et religieuse des Pays-Bas
est illustrée par un grand nombre de manuscrits provenant
de couvents belges. Au nombre de ces pièces on relève
une véritable somme de l'érudition néerlandaise,
à savoir le catalogue collectif de manuscrits qui fut
établi en 1540 à Rouge-Cloître, près
de Bruxelles. Ce catalogue fournit le relevé de tous les
manuscrits conservés à cette époque dans
les couvents des Pays-Bas. Les manuscrits issus de couvents belges
ont abouti à Vienne après bien des aventures. Après
la sécularisation des couvents décrétée
sous Joseph II, ces livres furent tout d'abord centralisés
à la Chambre héraldique de Bruxelles. En 1794,
le chevalier Beydaels de Zittaert, président de cette
Chambre, se soucia de les soustraire aux Français, en
les emportant sur les routes de l'exil. Après de nombreuses
courses errantes, il finit par offrir ces manuscrits en 1803
à l'empereur François II, qui les fit placer dans
sa bibliothèque privée ; mais celle-ci ne fut pas
remise à la Bibliothèque Impériale après
sa mort, contrairement à l'usage pratiqué par les
empereurs précédents. Ces livres restèrent
dans la bibliothèque du Fidéicommis de la Maison
impériale et ne furent transférés à
la Bibliothèque nationale d'Autriche qu'après 1920.
Les incunables exposés ici sont des productions de typographes
néerlandais ou bien concernent l'histoire des Pays-Bas.
Seules furent retenues des impressions qui ne se trouvent conservées
dans aucune bibliothèque belge. Dans la plupart des cas,
il n'est plus possible d'établir par quels détours
ces incunables sont parvenus à la Bibliothèque
Impériale. Celle-ci put acquérir occasionnellement
des incunables ornés de gravures sur bois ou somptueusement
reliés, par exemple à Paris, en 1783, lorsque la
bibliothèque La Vallière fut vendue aux enchères.
Dans la seconde moitié du XVIe s., les
relations unissant les Pays-Bas à l'Autriche sont attestées
surtout par l'activité d'un artiste et de deux savants.
L'artiste n'est autre que Georges Hoefhagel d'Anvers, qui travailla
pour le compte de l'archiduc Ferdinand de Tyrol et plus tard
pour l'empereur Rodolphe II. Hoefhagel est bien le dernier
peintre qui puisse prétendre à la maîtrise
dans l'art d'enluminer les livres, à la fin du XVIe s.
Il est en outre pleinement conscient de sa valeur personnelle.
Tandis que dans la dernière période d'éclat
que connut la miniature (1480-1530) il est exceptionnel de rencontrer
la signature d'un miniaturiste, nous voyons Hoefhagel apposer
son nom soit sous forme d'initiales, soit sous forme d'emblème
parlant (un clou à ferrer), en de nombreux endroits du
missel qu'il a pourvu d'une décoration surabondante.
Quant aux deux savants, le premier est le Belge
Ogier-Ghislain de Busbecq. Il séjourna à Constantinople
de 1555 à 1562 comme ambassadeur de l'Empereur auprès
du Sultan. Il entreprit également au départ de
cette ville des voyages qui le menèrent à l'intérieur
de l'Asie mineure, où il devait découvrir le Monumentum
Ancyranum. À Constantinople, il acheta des centaines
de manuscrits grecs pour la Bibliothèque Impériale
de Vienne. Ces manuscrits furent acheminés à Venise
par voie maritime, puis transportés à Vienne. La
majorité portent encore aujourd'hui une inscription attestant
qu'ils ont été achetés par Busbecq à
Constantinople.
Le manuscrit le plus précieux apporté
par Busbecq à la Bibliothèque Impériale
est en même temps un des livres les plus vénérables
qui soient conservés au monde. C'est l'herbier connu universellement
sous le nom de « Dioscoride de Vienne ». Ce livre
fut offert en 512 à la princesse impériale Anicia
JuUana par les artisans et artistes de Byzance. Ce codex se trouvait
abîmé en de nombreux endroits dès l'époque
où il fut acquis par Busbecq. Au XVIIe s., il fut réparé
tant bien que mal. Depuis 1960, ce précieux manuscrit
fait l'objet, dans d'atelier spécialisé de la Bibliothèque
nationale d'Autriche, d'une restauration méticuleuse,
qui ne sera pas achevée avant 1963. Cette exposition est
la première à bénéficier du privilège
de présenter au public un des doubles feuillets restaurés
du Dioscoride.
Le second savant néerlandais du XVIe
s. qui illustre les rapports culturels entre les Pays-Bas et
l'Autriche est Hugo Blotius. Celui-ci fut depuis 1575 bibliothécaire
de la Bibliothèque Impériale de Vienne. Il avait
été recommandé pour cette charge par Busbecq
et il ne manqua pas de faire ses preuves dans l'exercice de son
emploi. On lui doit le premier catalogue de la Bibliothèque
Impériale, ouvrage qui donne un aperçu général
de cette collection de livres.
L'Autriche a reçu de nombreuses impulsions
des Pays-Bas au cours de la période de 125 ans qui va
de 1475 à 1600, tant sur le plan personnel que dans le
domaine des arts et de la science. Ces faits sont éloquemment
attestés par les pièces conservées avec
un soin méticuleux à la Bibliothèque nationale
d'Autriche. Plus d'un de ces manuscrits et livres imprimés
comptent parmi les plus précieux trésors du patrimoine
artistique de la bibliothèque.
12 euros (code de commande
: 17505).
JORIS
(Freddy) La presse verviétoise de 1818 à
1850. Louvain - Paris, Nauwelaerts,
1978. In-8° broché, XXIV, 347 p., (collection «
Centre Interuniversitaire d'Histoire Contemporaine - Cahiers
», n° 87), couverture défraîchie.
Table
des matières :
- Introduction.
- Bibliographie.
Ire partie. Le milieu et la physionomie générale
de la presse verviétoise 1818-1850.
Chapitre 1. Le milieu.
Chapitre 2. Quelques aspects
généraux de la presse verviétoise.
IIe partie. La presse verviétoise sous
le régime hollandais.
Chapitre 1. Le journalisme
à Verviers avant 1828.
Chapitre 2. « Naissance
et avatars de la publicité ».
IIIe partie. La presse libérale, 1830-1850.
Chapitre 1. Le journal de
Verviers, organe unique du libéralisme.
Chapitre 2. L'évolution
de la presse libérale de 1838 à 1844.
Chapitre 3. Presse radicale
et presse doctrinaire.
Chapitre 4. Les transformations
du milieu du siècle.
IVe partie. La presse catholique : Le
Nouvelliste, 1835-1850.
Chapitre 1. Aspects généraux
du Nouvelliste de Verviers.
Chapitre 2. Les étapes
de l'évolution du Nouvelliste.
Ve partie. Une autre presse.
Chapitre 1. La presse ouvrière.
Chapitre 2. La presse spécialisée.
Chapitre 3. Naissance d'une
presse spadoise.
- Tableaux et annexes.
- Index.
10 euros (code de commande
: 23911).
LOSSEAU
(Léon) L'outillage bibliographique de la Belgique.
Examen de la communication
faite par M. Eugène Bacha, Conservateur à la Bibliothèque
royale, à l'Assemblée générale du
9 janvier 1916 de la Société des Bibliophiles &
Iconophiles de Belgique, et intitulée « À
la recherche des publications belges ». Lecture faite
par M. Léon Losseau à l'assemblée générale
du 11 janvier 1920 de la Société des Bibliophiles
Belges séant à Mons.
Mons, Dequesne, 1920. In-8° demi-basane beige, dos à
4 nerfs, couverture conservée, 77 p., bel exemplaire
dédicacé à M.-A Arnould.
Il s'agit
d'un extrait du tome 2 du Bulletin de la Société
des Bibliophiles Belges séant à Mons.
Sur les circonstances de cette publication :
C'est à la Société
des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique que M. Bacha donna
lecture de son travail. C'est à la même Société
que je donnai lecture de ma réponse et ce fut à
l'assemblée du 16 mars 1918.
La notice de M. Bacha fut publiée in-extenso
dans l'Annuaire de la Société. Ma réponse,
d'après les usages, eut aussi dû paraître
in-extenso dans l'Annuaire. Le Comité en décida
autrement et sans même me laisser le choix de préférer
l'ajournement à un an de l'impression de mon texte, choix
qu'il avait laissé à d'autres, m'imposa de « faire
un résumé » de ma communication, « résumé
succinct qui en donne la substance. » Je répondis :
« le pamphlet auquel elle était une réponse
ayant paru intégralement, sa publication intégrale
s'impose. »
C'est dans ces conditions, puisqu'on refusait
à ma réponse la publicité qu'on avait libéralement
accordée à M. Bacha, et puisque ma réponse
n'était pas sortie du cercle des rares membres qui assistent
aux assemblées de la Société des Bibliophiles
et Iconophiles, que, dès la reprise de ses séances,
j'en lis une seconde lecture à la Société
des Bibliophiles belges séant à Mons. La Société
décida l'impression de ma notice dans son Bulletin.
Et c'est ainsi qu'à un travail publié
par la Société des Bibliophiles et Iconophiles
de Belgique un membre de cette société s'est trouvé
obligé de publier sa réponse dans le recueil d'une
autre société.
Je devais cette explication à ceux qui,
non informés, seraient fondés à me le reprocher.
25 euros (code de commande
: 20094).
MARTIN
(Robert) et MARTIN (Éveline) Guide bibliographique
de linguistique française. Paris,
Klincksieck, 1973. In-8° broché, 186 p., (collection
« Bibliothèque Française et Romane -
Série D : Initiation, Textes et Documents »,
n° 6), exemplaire en bel état.
Extrait de l'introduction
:
Ce
petit livre a des ambitions fort modestes. Il ne prétend
pas, cela va sans dire, initier à la linguistique française.
Une matière si complexe, si profondément renouvelée
par les études les plus récentes ne se résume
pas en quelques pages. Il n'est pas non plus, malgré les
apparences, une véritable bibliographie. Pour présenter
le moindre intérêt, il aurait fallu un ouvrage volumineux
qui mette à jour, par exemple, l'excellente Introduction
de M. R.-L. Wagner. La visée de ce Guide est tout
autre. Loin de traiter d'une matière aussi diverse ni
de donner une bibliographie qui aurait sur tel ou tel point des
prétentions d'exhaustivité, il indique sans plus,
aussi brièvement que possible, quels ouvrages peut choisir
le débutant dans une forêt de publications pour
une initiation commode, comment il peut enrichir ses connaissances,
comment enfin l'étudiant plus avancé peut se constituer
une bibliographie complète sur tel ou tel sujet. Il s'agit
de donner des orientations, de conseiller dans le choix des lectures
et de guider dans leur progression : pour chaque ouvrage on précise
donc, au moins schématiquement, ce qu'on y trouve, et
quel niveau est requis pour une lecture fructueuse.
10 euros (code de commande
: 22692).
MESSENS
(Rudy) Repertorium van de Oostvlaamse pers (met uitzondering van Gent en het arrondiisement
Aalst). 1784-1914. Louvain-Paris,
Nauwelaerts, 1969. In-8° broché, 465 p., (collection
« Centre Interuniversitaire d'Histoire Contemporaine -
Cahiers », n° 59).
Introduction :
Onze
opdracht bestond er in een persrepertorium op te stellen van
Oost-Vlaanderen. Een aantal voorname centra werden reeds bestudeerd.
E. Voordeckers, onderzocht de pers te Gent, H. Liebaut verschafte
ons een overzicht van het arrondissement Aalst. Zodat het gebied
dat binnen het kader van onze opdracht valt zich uiteindelijk
beperkt tot Oost-Vlaanderen met uitzondering van Gent en Aalst.
Door de enorme verspreiding van het bronnenmateriaal en de moeilijke
toegankelijkheid van de bewaarplaatsen kan het gebeuren dat bepaalde
leemten in een voorafgaand onderzoek en misschien ook in het
onze openblijven. Zo waren wij in de gelegenheid om bepaalde
reeksen of nummers die aan de aandacht van onze voorgangers ontsnapt
waren op de kop te tikken. Zonder hier in het minst de degelijkheid
van de hoger vermelde repertoria in twijfel te trekken zelf
hebben wij voldoende ervaring in verband met de moeilijkehden
opgedaan hebben wij gemeend er goed aan te doen ook deze aanvullingen
in onze uiteenzetting te betrekken.
Als termini kozen we 1784 en 1914. In 1784
namelijk werd de eerste poging gedaan buiten Gent, nl. in Oudenaarde
tot het stichten van een krant in Oost-Vlaanderen.
Ons onderzoek eindigt in 1914, toen bijna alle
kranten bij het begin van de eerste wereldoorlog van het toneel
verdwenen om al dan niet, na de oorlog terug op te duiken. Bij
het opsporen van de bewaarplaatsen van Oostvlaamse kranten, hebben
we vooreerst omzendbrieven rondgestuurd aan alle gemeentebesturen
van Oost-Vlaanderen. Tal van inlichtingen, in brieven van burgemeesters,
schepenen en gemeentebesturen van gans Oost-Vlaanderen ons toegestuurd,
hebben inderdaad onze opzoekingen zeer doeltreffend gemaakt.
Alhoewel de lijst van verzamelaars, ons door de onderscheiden
gemeentebesturen toegestuurd, zeer relatief en onvolledig is,
en ongetwijfeld later zal moeten aangevuld worden, toch danken
wij hen van harte voor hun medewerking.
Daarnaast werden de bibliotheken onderzocht
van Den Haag, Antwerpen, Gent, Leuven en Brussel, alsook tal
van plaatselijke bibliotheken en stadsarchieven, zoals Dendermonde,
Ronse, Oude-naarde, Deinze, Eeklo, Lokeren en St. Niklaas. Nadere
toelichtingen in verband met de bewaarplaatsen en de gebruikte
methode volgen later.
20 euros (code de commande
: 21648).
[PLESCH
(Arpad)]. Répertoire bibliographique de la bibliothèque
Arpad Plesch. Mille et un livres botaniques. Bruxelles, Arcade, 1973. In-4° sous reliure
et jaquette d'éditeur, 517 p., illustrations en noir
et en couleurs (ces dernières contrecollées), exemplaire
en parfait état.
Sur la jaquette :
La magnifique bibliothèque d'Art Botanique
du Dr. Arpad Plesch est certainement la collection privée
la plus importante du monde. Elle a pour origine sa passion pour
la Nature et pour les livres d'art illustrés de fleurs,
fruits, arbres et plantes en général. Ces livres
sont de plus en plus menacés de massacre par mercantilisme,
débités à la planche ou à la gravure
pour servir à la décoration, et leur marché
en est devenu considérablement raréfié.
Une semblable collection, qu'il serait maintenant
impossible de constituer, peut être assimilée aux
Parcs Nationaux ou aux Réserves, destinés à
protéger les espèces en voie de disparition. La
collection du Dr. Arpad Plesch, riche de milliers de volumes,
contient un grand nombre d'ouvrages rarissimes, aux splendides
reliures d'époque, certaines frappées aux armoiries
d'illustres personnages ou provenant de bibliothèques
royales et impériales.
La composition de ce catalogue a été
faite de façon raisonnée, dans le but d'encourager
les amateurs et de faciliter leurs recherches.
120 euros (code de commande
: 14777).
SIEGERT
(Reinhart) et BÖNING (Holger) Der Höhepunkt
der Volksaufklärung 1781-1800 und die Zäsur durch die
Französische Revolution. Einführung
von Reinhart Siegert. Introduction translated by David
Paisey. Stuttgart-Bad Cannstatt, Fromann-Holzboog, 2001. Deux
volumes in-8° sous reliure toilées d'éditeur,
CXXV, [1489] p., (collection « Volksaufklärung.
Biobliographisches Handbuch zur Popularisierung aufklärerischen
Denkens im deutschen Sprachraum von den Anfängen bis 1850 »,
band 2), exemplaire en très bel état malgré
une découpe à la page de garde du premier volume
et la découpe de la page de garde du deuxième volume.
Table des matières
:
- Hinweise
für den Benutzer der Bibliographie.
- Einführung in Band 2/Introduction
to Vol. 2.
- Der Höhepunkt der
Volksaufklärung 1781-1800 und die Zäsur durch die Französische
Revolution, par Reinhart Siegert.
- The Popular Enlightenment
at its height and the break caused by the French Revolution
(translated by David Paisey).
- Bibliographische Essays.
- Die Volksaufklärung
der Mainzer Republik (1792/1793) und ihr literarischer Niederschlag,
par Heinrich Scheel.
- « Die
Unterrichtung des Volks ist der Tod seiner Tyrannen »
Zur Volksaufklärung und zu ihrem literarischen Niederschlag
in Helvetischer Revolution und Republik (1798-1803), par
Holger Böning.
- Volksaufklärung
und Kolportage, par Reinhart Siegert.
- Verzeichnis der wichtigsten benutzten
Hilfsmittel.
- Abkürzungen.
- Bibliographie (tome I) 1781-1790 - (tome
II) 1791-1800.
- Personenregister.
- Titelregister.
Les deux volumes : 200
euros (code de commande : 19179JVDP).
TECHENER
(J.) Description raisonnée d'une collection
choisie d'anciens manuscrits, de documents historiques et de
chartes réunis par les soins de M. J. Techener et avec
les prix de chacun d'eux. Première
partie. Paris, Techener, 1862.
[Paris, / Chez J. Techener,
Libraire, / rue de l'Arbre-Sec, 52, au premier. / 1862.] In-8° demi-chagrin vert-sombre, dos à
5 nerfs orné de fers dorés, VI, 320 p., bon
exemplaire peu affecté par les rousseurs.
En quatrième
de couverture :
Nous nous permettrons de recommander à
l'attention des amateurs et des bibliothécaires la Collection
de manuscrits dont nous publions aujourd'hui le catalogue. Nous
nous sommes efforcés de rendre les notices descriptives
gui accompagnent chaque article assez étendues pour satisfaire
la curiosité des bibliophiles. La rédaction de
ces notices a été faite avec un soin minutieux
et avec le bienveillant concours de M. Paulin Paris, de M. Paul
Lacroix, de M. Le Roux de Lincy, et surtout avec celui de M.
Apollin Briquet, auteur de la plupart des notes qui ne sont pas
signées.
Cette Collection est le résultat de
longues années de recherches. La Flandre, l'Italie, l'Espagne
et l'Angleterre, nous ont fourni plusieurs de nos beaux manuscrits.
Les amateurs y trouveront un choix varié de Bibles, d'Heures,
de Psautiers, de Légendes sacrées, de Poètes
et Prosateurs latins, de Poètes français, de Romans
de chevalerie, de Chroniques, de Généalogies, etc.,
etc.
Enfin une série de manuscrits ornés
de miniatures exécutées, à différentes
époques, par des artistes de diverses écoles, formant
une suite précieuse d'objets d'art, et des plus intéressantes
pour l'histoire de la miniature depuis le Moyen Âge.
Nous publierons, l'année prochaine,
une seconde partie qui contiendra des Manuscrits relatifs à
l'histoire du dix-septième siècle et du dix-huitième ;
de nombreux Recueils de chansons du temps de Louis XIV et de
la Régence ; des Chartes du Moyen Âge ; des
Pièces et des Documents historiques ; des Lettres
autographes, et des Livres annotés par des personnages
célèbres ou portant leur signature.
35 euros (code de commande
: 14507).
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Les
archives du sport. Het sportarchief. Bruxelles,
Archives et Bibliothèques de Belgique, 2008. In-8°
broché, 182 p., quelques illustrations, exemplaire
en parfait état.
Il s'agit
du tome LXXIX, 1-4 de la revue Archives et Bibliothèques
de Belgique.
Tables des matières :
I. Hommage à Pierre Cockshaw, vice-président
d'ABB (1938-2008), par André Vanrie.
II. Thème : Les archives du sport,
dossier préparé par Rolande Depoortere,
Thierry Delplancq et Marc Libert.
- En guise de coup
d'envoi..., par Thierry Delplancq et Marc Libert.
- An international
project for sports archives - ICA-SPO, par Kenth Sjöblom.
- Sportarchieven
in Nederland, par Wilfred van Buuren.
- Les archives historiques
du Comité International Olympique (CIO), par Sabine
Christe.
- Archives du sport
aux Archives de Marseille, par Sylvie Clair.
- De «Sportarchieven»
van de Openbare Omroep van NIR tot VRT, van 1930 tot heden,
par Dries Vandaele.
- Des archives sauvées
des eaux ... Les sources locales pour une histoire louviéroise
de la natation et du water-polo, par Thierry Delplancq.
- Archives de l'Union
Saint-Gilloise, par Yves van Ackeleyen et Fabrizio
Basano.
- Les archives du
football à Tournai. Souvenirs passés et futurs
d'un Unioniste, par Ghislain Lefebvre.
- Les archives du
rugby en Belgique, par Olivier Couvreur.
- Sources et recherches
relatives à l'histoire du jeu de balle en Belgique francophone:
bilan et perspectives, par Benoît Goffin.
III. Varia.
- Les archives de
l'ADAC, par André Vanrie.
- Les chemins de
la connaissance empruntés par l'Office International de
Bibliographie en Belgique : le Musée International de
la Presse, par Stéphanie Manfroid.
- Gestion des Ressources
humaines et archives communales. Une expérience louviéroise,
par Thierry Delplancq, Moïra François
et Hervé Sommelette.
IV. Compte-rendu.
V. Chroniques.
15 euros (code de commande
: 17844).
Archives
et Bibliothèques de Belgique - Archief- en Bibliotheekwezen
in België. Tome LXV
- N° 1-4. Bruxelles, Archives et Bibliothèques
de Belgique, 1994. In-8° broché, 402 p., quelques
illustrations.
Table des matières
:
- Actes du colloque Droits d'auteur, Bruxelles,
Bibliothèque Albert Ier, 21 octobre 1994.
- Introduction, par
W. De Vos.
- Conférences
:
- Introduction
générale et historique, par J. Folon.
- La
loi Lallemand relative à l'auteur et aux droits d'auteur,
par A. Berenbaum.
- Auteursrecht
in een Europese en rui-mere internationale context, par J.
Corbet.
- De
nieuwe auteurswet en de audiovisuele média, par L.
Vercruysse.
- International
copyright protection and microfilms, par D. Kröger.
- Authors'rights
in electronic media, par D.I. Bainbridge.
- Le
contexte européen de l'harmonisation des législations
dans le domaine du droit d'auteur. Le projet relatif à
la protection des bases de données, par C. Doutrelepont.
- Table ronde sur le droit
de prêt et de photocopie dans les bibliothèques,
avec L. Simons, Y. Mayeur, D. Van Ryckeghem,
C. Doutrelepont, J.-P. Devroey et F. Heymans.
- Mélanges.
- Les archives anciennes
de l'Académie des beaux-arts de Namur (1835-1943),
par L. Hiernaux.
- De handschriften
van het celestijnenklooster te Heverlee, par C. Coppens.
- Les maîtres
de danse dans les cours des gouverneurs espagnols et autrichiens,
par J.-Ph. Van Aelbrouck.
- À propos du
séjour au Congo de Charles Warlomont, frère de
Max Waller : le Comité littéraire Jeune Belgique,
par É. Van Balberghe et N. Fettweis.
- Chronique des bibliothèques.
- Kroniek van het
gedrukte boek in de Nederlanden tot 1940, par E. Cockx-Indestege,
P. Delsaerdt, J. Machiels, M. De Schepper
et W. Waterschoot.
- Chronique des archives. Bibliographie
des archives en Belgique.
- Liste des publications
des archives de l'État (1992 et 1993), par D. De
Stobbeleir.
- Autres dépôts
d'archives et publications extérieures aux Archives de
l'État (1992 en 1993), par J. Houssiau, J.
Debruyn et F. Daelemans
- Comptes rendus.
- In memoriam Cécile Dumont
(1944-1993), par Daniel Dereck.
13 euros (code de commande
: 17845).
Archives
et Bibliothèques de Belgique - Archief- en Bibliotheekwezen
in België. Tome LXXVI
- N° 1-4. Bruxelles, Archives et Bibliothèques
de Belgique, 2005. In-8° broché, 247 p., quelques
illustrations.
Table des matières
:
- Centrale en gewestelijke besturen
en hun aankopen en bestellingen bij boekhandelaars en -drukkers
(16de eeuw), par Edmond Roobaert.
- Quelques documents d'archives concernant
des artistes, artisans et architectes de la première moitié
du XVIIIe siècle, par Anne Buyle.
- Un explorateur-naturaliste «
belge » en Amérique du Nord : les voyages oubliés
de Martin Maris (1810-1868), par Denis Diagre-Vanderpelen.
- « Propre à donner une
idée de mon savoir-faire» : een onbekende briefvan
Jan Frans Willems aan Karel Van Hulthem (1827), par Jan
Pauwels.
- Une décolonisation sous tutelle
: les militaires belges et le transfert de souveraineté
au Rwanda (1959-1963). Quelques réflexions à la
lueur de sources inédites, par Jean-Noël Lefèvre.
- Les archives hongroises au début
du 21e siècle : efforts de modernisation, par Lajos
Körmendy.
15 euros (code de commande
: 17846).
Bibliothèque royale Albert
1er. Mémorial
1559-1969. Bruxelles, 1969. Fort in-4° broché,
467 p., illustrations en noir, quelques unes en couleurs. On
joint Inauguration de la Bibliothèque Royale Albert
1er par S.M. le Roi, le 17 février 1969. In-4°
broché, 128 p., 4 illustrations à pleine page,
les dos sont passés.
Les deux volumes : 20
euros (code de commande : 9157).
British
Museum. A Guide to the Exhibition in the King's Library. Illustrating the History of Printing, Music-Printing
and Bookbinding. London, Printed
by Order of the Trustees, 1939. In-8° sous cartonnage d'éditeur,
VII, 163 p., quelques illustrations in et hors texte, petit
cachet ex-libris à la page de garde, exemplaire en très
bel état.
Introduction :
The
Library of Printed Books consists of over four million volumes,
acquired partly under the provisions of the Copyright Act which
gave the Trustees of the British Museum the right to a copy of
every book published in the United Kingdom, partly by purchase,
and partly by donation or bequest. Among the most important collections
which have been presented or bequeathed are : the books
of Sir Hans Sloane, forming part of his private museum, the offer
of which to the nation, at about one-fourth of its value, brought
about the Act of Parliament of 1753 constituting the British
Museum ; the books in the Old Royal Library presented by
King George 11 in 1757, containing books collected by English
Sovereigns from the time of King Henry VII ; the Thomason
Civil War Tracts purchased by King George III and presented in
1762 ; the books bequeathed by the Rev. C. M. Cracherode
in 1799, which include many fine specimens of early printing
and of binding ; the library of Sir Joseph Banks, consisting
principally of works on natural history, received in 1820 ;
the magnificent library formed by King George III and presented
to the Museum by his successor, in accordance with an arrangement
with the Treasury, in 1823 ; and the choice collection bequeathed
by the Right Hon. Thomas Grenville, received in 1847. Since this
last date the Library has been notably enriched by the bequest
of the illustrated incunabula and the Shakespeare quartos and
other Elizabethan rarities received in 1911 as part of the fifty
books, in manuscript and print, which by the will of Alfred Henry
Huth the Museum was allowed to select from the collection formed
by his father, Henry Huth, and augmented by himself ; and
by the purchase in 1937 of the Ashley Library, a collection of
English books and literary manuscripts remarkable for its range
and quality, formed by the late Mr. T. J. Wise.
The Gallery known as the « King's
Library », which contains the library of King George III,
was specially built for the reception of this collection in 1828
and was the first portion of the present building to be erected.
Here, following eight cases containing specimens from the Department
of Oriental Printed Books and Manuscripts and two cases containing
books of special interest recently acquired, is arranged an exhibition,
drawn from the several collections of the Department of Printed
Books, illustrating the history of printing and bookbinding,
and including also some examples of first editions of famous
English books. The first half of the exhibition is intended to
illustrate the introduction and development of printing in Germany,
Italy, France, the Netherlands, Spain and England, the order
of the countries as here given being that in which the art of
printing with movable types is known to have been first used
in them. The history of English Printing is carried into the
twentieth century, and examples are also shown of books printed
abroad for the English market, and of early printing in Scotland,
Ireland, and Overseas. In Cases XIII, XIV, XV and XVI are shown
some famous English books ; and the exhibition is continued
with examples of Printed Music (XVII, XVIII), and Maps (XX).
Case XIX contains a selection of books and documents illustrating
the history of the English Bible. Cases XXI-XXVIII are reserved
for the purpose of temporary exhibitions. In Cases XXIX and XXXare
shown some English Royal Bindings, and in Cases XXXI-XXXVI a
collection of bindings illustrating the history of bookbinding
in Germany and the Netherlands, Italy, France, and England.
13 euros (code de commande
: 23368).
Die
Burgerbibliothek Bern. Archiv.
Bibliothek. Dokumentationsstelle.
Bern, Burgerbibliothek, 2002. In-4° broché, 152 p.,
nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
En quatrième
de couverture :
- Geleitwort
- Einleitung.
- Die Burgerbibliothek Bern.
- Die Geschichte der
Burgerbibliothek Bern, par J. Harald Wäber.
- Von
der bernischen Stadtbibliothek zur Burgerbibliothek Bern, 1533-1951.
- Von
der Handschriftenbibliothek zum Gemeindearchiv, 1951-1990.
- Die Burgerbibliothek
Bern heute, par J. Harald Wäber.
- Die
Institution.
- Die
Aufgaben.
- Bestandserhaltung
in der Burgerbibliothek Bern, par Ulrike Bürger
et Monika Lüthi Zingg.
- Das
Restaurierungsatelier.
- Die
Methoden der Erhaltung.
- Konservierung.
- Restaurierung.
- Fallbeispiel
Architekturzeichnungen.
- Die Abteilung Helvetica-Bernensia.
- Die Privatarchive,
par et Denise Wittwer Hesse.
- Die
Nachlässe.
- Die
Familienarchive.
- Die
Einzelstücke.
- Die
Autographensammlung.
- Die
Gesellschafts- und Vereinsarchive.
- Die
Firmenarchive.
- Die Verwaltungsarchive,
par Philipp Stämpfli.
- Die
Verwaltungsarchive der Burgergemeinde Bern.
- Die
Zunftarchive.
- Die Chronistik,
par Barbara Braun-Bucher et Annelies Hüssy.
- Von
den Anfangen bis zur Reformation.
- Nach
der Reformation bis ins 19. Jahrhundert.
- Die Abteilung Bongarsiana-Codices.
- Die Bongarsiana,
par Martin Germann.
- Das
Leben des Sammlers Jacques Bongars.
- Der
Erbe Jakob Graviseth und sein Geschenk an Bern.
- Die
Bongarsiana kommt in die Berner Bibliothek.
- Die
Bewältigung der Bücherflut.
- Die
Handschriften in der Bibliothek des 18. Jahrhunderts.
- Bestandesgeschichte.
- Der
Handschriftenbestand heute.
- Die
Bongarsiana in der Neuzeit.
- Die Abteilung Graphik und Bibliographie.
- Die Graphik- und Fotosammlung,
par Mathias Bäbler.
- Zur
Bedeutung des Bildes.
- Stadt
und Kanton Bern.
- Übrige
Schweiz und Ausland.
- Aus
der Erschliessungspraxis.
- Die Porträtdokumentation.
- Die Dokumentation
bernischer Porträts bis 1850, par J. Harald Wäber.
- Die Historischen Bibliotheken.
- Sammlungen älterer
gedruckter Bücher, par Barbara Braun-Bucher.
- Die
Bibliothek von Mülinen.
- Die
Bibliothek von Mutach.
- Die
Bibliothek Albrecht von Haller.
- Die
Bibliothek der Oekonomischen Gesellschaft.
12 euros (code de commande
: 18206).
Catalogue
des manuscrits de la bibliothèque Royale de Belgique.
La série rarement
complète de ces treize volumes in-8° fut publiée
chez Lamertin de 1901 à 1948. Les neuf premiers volumes
ont été rédigés par J. Van de
Gheyn et la série a été continuée
par E. Bacha, E. Wagemans et Fred Lyna.
Détail de
la série :
Tome 1. Écriture sainte et Liturgie. XV + 592 p.,
non coupé, rousseurs à la couverture.
Tome 2. Patrologie. VIII + 418 p., non coupé, rousseurs
à la couverture.
Tome 3. Théologie. XII + 512 p., non coupé,
rousseurs à la couverture.
Tome 4. Jurisprudence et Philosophie. VIII + 405 p., non
coupé, rousseurs à la couverture.
Tome 5. Histoire - Hagiographie. VIII + 700 p., dos cassé,
couverture tachée.
Tome 6. Histoire des ordres religieux et des églises
particulières. XI + 778 p., non coupé, rousseurs
à la couverture, manque au dos.
Tome 7. Histoire des pays : Allemagne, Angleterre, Autriche,
Belgique (histoire générale). XI + 674 p.,
non coupé, rousseurs sur la couverture tachée.
Tome 8. Histoire de Belgique (Histoire particulière)
: Anvers et Brabant. X + 524 p., non coupé, rousseurs
sur la couverture.
Tome 9. Histoire de Belgique (Histoire particulière)
: Flandre, Hainaut, Liège, Limbourg, Luxembourg et Namur.
IX + 441 p., non coupé, quelques rousseurs sur la couverture.
Tome 10. Histoire d'Espagne. Histoire de France. Histoire
d'Italie. XI + 333 p., non coupé, couverture frottée.
Tome 11. Histoire de Hollande. Mélanges d'histoire
- Géographie. Voyages, itinéraires, expéditions.
VIII + 320 p.
Tome 12. Héraldique - Armoriaux. VII + 513 p.
Tome 13. Héraldique - Généalogie.
XI + 512 p., trace de pliure à un coin.
La série : 200
euros (code de commande : 9278). |
[MARIEMONT]. Prestige de la bibliothèque. Mariemont, Musée de Mariemont,
1967. In-8° broché, 94 p., illustrations en noir et
en couleurs, (collection « Trésors Inconnus du Musée
de Mariemont », n° II), exemplaire bien complet du
feuillet d'errata.
@ Catalogue de l'exposition présentée
au Musée de Mariemont, du 6 mai au 31 octobre 1967.
7,50 euros (code de commande
: 9746). |
|
SORGELOOS
(Claude) La bibliothèque des États de
Hainaut. [Bruxelles], Le
Livre et l'Estampe, 1991. In-8° collé, [108] p.,
quelques illustrations, exemplaire à l'état de
neuf.
Tiré à part du tome
XXXVII, 1991, n° 135 de la revue Le Livre et l'Estampe,
pp. 91-198.
Table des matières :
- Origine et histoire de la bibliothèque.
- Les catalogues et inventaires.
- Contenu de la bibliothèque.
- Reliures et provenances.
- Conclusion.
- Annexes :
I. Répartition des
thèmes dans les trois inventaires de la bibliothèque
des États de Hainaut.
II. Tableau comparatif des
bibliothèques des États de Hainaut, des États
de Brabant et du Conseil de Namur.
III. Âge de la bibliothèque :
les dates des éditions.
IV. Reconstitution du catalogue
de la bibliothèque des États de Hainaut.
13 euros (code de commande
: 14865**).
Trésors
des bibliothèques d'Écosse. Bruxelles, Bibliothèque Royale, 1963.
Grand in-8° broché, 126 p., 48 planches hors
texte en noir et 4 en couleurs, (collection « Catalogue »,
n° 12), cachet ex-libris à la seconde page de
couverture et à la page de faux-titre.
Ouvrage
publié à l'occasion de l'exposition organisée
à la Bibliothèque Albert Ier, à Bruxelles,
du 2 février au 6 avril 1963.
Table des matières :
- Avant-propos.
- Bibliothèques participantes.
Aperçu historique.
- Manuscrits (IXe-XVIe siècles).
- Incunables.
- Livres imprimés (XVIe-XIXe siècles).
- Manuscrits et autographes modernes.
- Reliures.
- Bibliographie.
- Index des noms.
I. Copistes, imprimeurs,
éditeurs, libraires, relieurs et illustrateurs.
II. Provenances.
III. Auteurs et autres noms
cités.
- Table de concordance des cotes des livres
dans les bibliothèques avec les numéros du catalogue.
13 euros (code de commande
: 23935).
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au début
Art de la miniature
et catalogues d'expositions
s'y rapportant |
 BINYON (Laurence)
The Poems of Nizami
described by Laurence Binyon. London,
The Studio, 1928. In-4° sous reliure toilée d'éditeur,
30 p., XVI planches hors texte en couleurs, il manque sans
doute une jaquette sinon exemplaire en bel état.
Table des matières
:
- The
manuscript.
- Shah Tahmasp and his painters.
- Painting in Persia.
- The life of Nizami.
- The Five Poems :
- The « Treasury
of Mysteries ».
- Khosru and Shirin.
- Laila and Majnun.
- The Seven Portraits.
- « The Book
of Alexander ».
- Illustrations.
10 euros (code de commande
: 24723).
BLOESCH
(Hans) Arbeit und Feste im Reigen des Jahres. Bilder aus dem leben des mittelalters nach dem
Breviarium Grimani in Venedig. Leipzig,
Iris Druck C. Weller & C°, [ca 1935]. In-8° agrafé
sous chemise, 13 p., XII planches hors texte en couleurs,
exemplaire en bel état.
Table des planches
:
I.
Tafelfreuden (Januar).
II. Bauernhof im winter (Februar).
III. Aussaat (März).
IV. Osterspaziergang (April).
V. Heuernte (Mai-Juni).
VI. Fischfang (Kalenderseite Juni).
VII. Ernte und schafschur (Juli).
VIII. Auszug zur falkenjagd (August).
IX. Weinlese (September).
X. Wintersaat (Oktober).
XI. Sauhatz (November-Dezember).
XII. Weihnachten.
12 euros (code de commande
: 25522).
DENIS (Ferdinand) Histoire
de l'ornementation des manuscrits.
Paris, Édouard Rouveyre, 1880. In-4° demi-chagrin
bleu à coins, dos à 5 nerfs (frottés), tête
dorée, couverture conservée (reliure signée
de Pagnant), 143 p., « édition imprimée
à six cents exemplaires et ornée de cent quarante
planches et vignettes gravées d'après les plus
précieux manuscrits ».
@ La première
édition de cet ouvrage fut donnée par Curmer, en
1857.
& Vicaire,
Manuel de l'amateur de livres du xixe siècle, t.
III, col. 177.
120 euros (code de commande
: 9171). |
|
DER NERSESSIAN (Sirarpie) & MEKHITARIAN
(Arpag) Miniatures arméniennes dIspahan. Préface et introduction de S .S. le
Catholicos Karékine II. Bruxelles, Les Éditeurs
dArt Associés, 1986. In-4° sous reliure déditeur,
217 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, jaquette.
30 euros (code de commande
: 3832). |
|
Description of the Great Book
of Hours of Henry the Eighth
illuminated by Jean Bourdichon of Tours. Privately Printed, 1923. In-4° demi-chagrin
vert, tête dorée, 27 p., 55 planches, le tirage
de cette édition a été limité à
100 exemplaires numérotés (celui-ci porte le
n° 79), dans notre exemplaire, les feuillets ont été
montés sur onglets, le dos est passé et bruni.

Préface :
« The Book of Hours belonging to His Royal Highness the
Duke of Cumberland has more then once been noticed by experts
in the history of the fine arts. Paul Vitry was the first to
draw attention to this manuscript describing it elaborately in
the Bulletin de la Société nationale des Antiquaires
de France 1910 pp. 175-177, F. de Mély devoted to
it an exhaustive study in his book Les Primitifs et leurs
Signatures. Les Miniaturistes, Paris 1913 pp. 334-39 accentuating
its place in the history of art and illustrating his account
with 5 plates after some of the miniatures. Both authors recognized
the exceptional importance of this book, they pointed out the
striking resemblance of its miniatures with acknowledged works
of Jean Bourdichon, the court painter of three French kings and
the most celebrated French miniaturise of his time. They showed
also its probable connection with a document of the year 1518,
according to which Bourdichon worked for more than four years
on the Grandes Heures and received for them « 600
escus d'or » at the order of King Francis I. Concerning
the further history of the MS. both scholars have supposed that
it was presented as a gift by Francis I. to Henry VIII. on the
occasion of their meeting at the Field of The Cloth of Gold in
1520 and they have so endeavoured to explain in this way its
traditionally comfirmed provenance from the English Royal House.
But Vitry as well as de Mély, and also Léopold
Delisle and Count Paul Durrieu, who have expressed similar opinions,
have only been able to judge of this MS. from photographe after
five miniatures and from descriptive notes given by the librarian
of the Duke of Cumberland. As a matter of fact it would seem
that hitherto no modern art expert has been in the position to
study it in original and I am therefore glad to have had the
opportunity of having not only all the miniatures of the manuscript
reprodulced, but also of holding the original in my hands, so
that, in tuming over the leaves, I could appreciate what photographe
can never give an idea of, the brillant and harmonious colouring
of the pictures, which gleams from the tasteful gold-camaieu
frames and which in its extraordinary splendeur stamps this book
as a master-piece of the grand epoch of French miniature-painting.
I can already say in anticipation, that the detailed study of
the manuscript has in all essentiels confirmed the theories furnished
by Vitry and de Mély, that it has so been possible to
assign to this work a sure place in the history of art and to
establish it as the most important extant monument of French
painting of the second decade of 16th century »
300 euros (code de commande
: 10178). |
DOMÍNGUEZ
BORDONA (Jesús) Exposición de códices
miniados españoles.
Madrid, Sociedad Española de Amigos del Arte, 1929. In-4°
sous cartonnage d'éditeur, tête dorée, VI,
257 p., lettrines en couleurs, illustrations dans le texte, 85
planches hors texte en noir et 8 planches hors texte en couleurs
avec leurs serpentes légendées, tirage limité
à 1200 exemplaires numérotés (n° 607),
très bel exemplaire.
Table des matières
:
-
Advertencia.
- Introduccón.
I. Periodo visigótico
: Noticia de bibliotecas y manuscritos anteriores
al siglo VIII. - El problema del « Pentateuco Ashburnham ».
II. Periodo Mozárabe.
I. : Actividad libraría de las abadías.
- Códices del siglo VIII al IX. - La ornamentación
en manuscritos andaluces, toledanos, leoneses y castellanos.
III. Periodo Mozárabe.
II : Manuscritos historiados. - La Biblia de San Isidoro
de León. - Los Comentarios al Apocalipsis, de Beato.
IV. La miniatura
catalana anterior al siglo XII : El escritorio de
Santa María de Ripoll. - Referencias de otros centros
de producción. - Las Biblias de San Pedro de Roda y de
Farfa. - Otros manuscritos del siglo XI.
V. Periodo Románico
: La reforma cluníacense. - Influencias extranjeras
: Biblia de San Juan de la Peña, Códice Calixtino,
etc. - Persistencia del arte mozárabe : la Biblia
segunda de San Isidoro de León, la de Ávila. -
La copia de Beatos en los siglos XII y XIII. - Obras catalanas
de este período.
VI. Periodo gótico
: Causas que en el siglo XIII determinan la transformación
de los manuscritos españoles. - La influencia francesa.
- Códices alfonsíes.
VII. La miniatura en
Castilla durante la primera mitad del siglo XIV :
El signo rodado. - Importancia de la miniatura en la Corona de
Aragón durante aquella centuria. - Noticias de códices
originarios de Avifión, en relación con Cataluña.
- El Misal de Santa Eulalia.
VIII. Noticias de manuscritos
y bibliotecas en Castilla durante el reinado de los Trastamara
y Reyes Católicos.
IX. La miniatura catalana
durante el siglo XV : Bernardo Martorell. - Libros
de don Carlos de Aragón, príncipe de Viana.
X. Periodo Renacentista
: La Imprenta y la Miniatura. - Documentos miniados.
- Libros corales.
- Catálogo.
- Láminas - Tablas - Indice.
 
Frontispice et page de titre.
250 euros (code de commande
: 16686).
EDHEM (Fehmi) et STCHOUKINE (Ivan) Les
manuscrits orientaux illustrés de la bibliothèque
de l'université de Stamboul. Paris,
De Boccard, 1933. In-4° broché, 68 p., XVI planches
hors texte, (collection « Mémoires de l'Institut
Français d'Archéologie de Stamboul »,
n° I), exemplaire non coupé et en bel état,
peu courant.
Table des matières
:
A.
Manuscrits d'origine turque.
B. Manuscrits d'origine persane.
C. Manuscrits d'origine égyptienne.
D. Manuscrits d'origine mixte (turco-persane).
E. Manuscrits d'origine indienne.
- Liste alphabétique des titres.
- Index général.
- Table de concordance.
25 euros (code de commande
: 25520).
FILOV
(Bogdan D.) Les miniatures de l'évangile du
roi Jean Alexandre à Londres. Sofia,
Imprimerie de l'État, 1934. In-4° sous cartonnage
d'éditeur, XII, 56 p., 134 planches en phototypie
et 5 planches en couleurs, édition bilingue (bulgare -
français), (collection « Monumenta Artis Bulgariae »,
vol. III), couverture un peu défraîchie, rousseurs,
peu courant.
Préface :
L'évangile
du roi bulgare Jean Alexandre, qui a été écrit
en 1356 et qui se trouve actuellement au British Museum de Londres
(Add. 39627), doit incontestablement être placé
au nombre des plus précieux manuscrits bulgares du XIVe
siècle. Cependant, la valeur principale de cet évangile
consiste non pas dans son texte, mais dans les nombreuses miniatures
qui l'ornent et qui sont toutes parfaitement conservées.
Grâce à ces miniatures, l'évangile de Jean
Alexandre représente, de même que la Chronique de
Manassès, conservée à la Bibliothèque
du Vatican, la source la plus importante pour nos études
sur la miniature dans l'ancien art bulgare. Il est vrai qu'au
point de vue historique et archéologique les miniatures
de l'évangile de Jean Alexandre ne peuvent être
comparées à celles du Vatican. Mais elles les surpassent
non seulement par leur nombre, mais aussi par leurs qualités
artistiques et leur parfait état de conservation.
Le cycle iconographique qui est présenté
dans les miniatures de l'évangile de Jean Alexandre se
rencontre encore, avec des écarts plus ou moins grands,
dans une série d'autres évangiles du même
genre. Une comparaison détaillée entre les miniatures
de tous ces évangiles serait d'un grand intérêt
pour l'histoire du cycle iconographique présenté
par eux, surtout en ce qui concerne sa pénétration
dans les pays voisins de Byzance. Malheureusement, la plus grande
partie des miniatures en question n'ont pas encore été
publiées. Pour le moment nous ne connaissons dans leur
ensemble que les miniatures de l'évangile grec du XIe
siècle conservé à la Bibliothèque
Nationale de Paris (N° 74). Les miniatures de l'évangile
bulgare d'Elisavetgrad en Russie, de même que celles de
deux autres évangiles slaves écrits en langue moyen-bulgare
et conservés dans le monastère de Sucevitsa en
Roumanie, ne sont qu'en partie seulement connues jusqu'à
présent.
C'est pourquoi nous n'avons pu comparer en
détail les miniatures de l'évangile de Jean Alexandre
qu'avec celles de l'évangile grec N° 74, dont nous
avons étudié l'original même à Paris.
Les autres évangiles cités plus haut, qui sont,
sous beaucoup de rapports, plus proches de l'évangile
de Jean Alexandre, ne nous étaient pas accessibles, et
nous avons été obligé d'en juger en nous
basant uniquement sur celles des miniatures qui ont été
publiées jusqu'à présent.
J'ai eu moi-même l'occasion d'étudier
en détail les miniatures de l'évangile de Jean
Alexandre durant mon séjour à Londres au cours
de l'été 1925. Grâce au concours qui me fut
prêté par la Direction du British Muséum
à laquelle j'exprime, ici aussi, ma profonde
gratitude je pus non seulement étudier le
manuscrit, mais aussi me procurer d'excellentes photographies
en grandeur naturelle de toutes les miniatures et de sept copies
en couleur sur parchemin des plus importantes d'entre elles.
Les copies en couleur ont été exécutées
par Miss Joan Kingsford qui m'avait été recommandée
par la Direction du British Museum pour sa grande compétence
dans des travaux de ce genre. Les photographies, de même
que les copies en couleur, ont été faites aux frais
du Musée National de Sofia où elles se trouvent
actuellement.
Mon intention de publier les miniatures de
l'évangile de Jean Alexandre de la même manière
que celles de la Chronique de Manassès à la Bibliothèque
du Vatican n'a pas pu être réalisée jusqu'à
présent. Je pensais consacrer à ces miniatures
une étude spéciale, dans laquelle j'aurais traité
plus en détail les questions relatives à leurs
sources et à leurs types iconographiques. Cependant, pour
des raisons qui ne dépendaient pas de moi, j'ai dû
à plusieurs reprises remettre ce travail, et il est peu
probable que je puisse bientôt l'entreprendre. Pour remplir
avec succès cette tâche il serait nécessaire
de prendre également en considération les miniatures
non pas encore publiées des évangiles cités
plus haut. C'est pourquoi j'ai décidé de me borner
pour le moment à la publication des miniatures de l'évangile
de Jean Alexandre en les accompagnant seulement de brèves
explications que j'ai déjà données en partie
dans quelques-uns de mes ouvrages précédents. J'espère
que même sous cette forme le présent ouvrage sera
utile non seulement à ceux qui s'occupent plus spécialement
de l'histoire de l'ancien art bulgare, mais aussi à ceux
qui travaillent dans le domaine de l'art byzantin.
La publication de ce livre coïncide avec
la convocation du IVe Congrès international des études
byzantines à Sofia. Or, je suis très heureux de
pouvoir le présenter, de la part de l'Institut Archéologique
Bulgare, comme un hommage au Congrès.
45 euros (code de commande
: 23769).
[HAGGADAH DE PESSAH]. Die Darmstädter
Pessach-Haggadah. Codex
orientalis 8 der Landesbibliothek zu Darmstadt aus dem vierzehnten
jahrhundert herausgegeben und erläutert von Bruno Italiener
unter mitwirkung von Aron Freimann, August L. Mayer
und Adolf Schmidt mit einer gesamtbibliographie der illustrierten
Haggadah. Textband mit 20 bishr noch unveröffenlichten abbildungen
auf 16 lichtdrucktafeln. Leipzig, Hiersemann, 1927. Grand in-8°
demi-chagrin brun à coins d'éditeur, dos lisse
orné de fers dorés, XI, 313 p., frontispice
et 16 planches hors texte.
À ce volume d'introduction, on joint le fac-similé
:
In-folio plein veau à fermoirs, dos à 6 nerfs,
plats ornés d'un grand décor à froid avec
un cabochon cuivré aux centres et quatre écoinçons
aux angles, [116] p., les miniatures en couleurs sont rehaussées
à la feuille d'or.
Le manuscrit
original fut réalisé de la fin du XIVe siècle
ou au début du XVe siècle, on le doit au scribe
Israel Ben Meir qui, selon August Mayer, réalisa « la
plus distinguée des premières Haggadahs du Nord. »
La Darmstädter Landesbibliothek doit la
possession de ce précieux manuscrit à un grand
collectionneur, le baron Adolf von Hüpsch (Vielsalm, 1730
- Cologne, 1805), qui avait légué par testament
sa bibliothèque et ses collections au Landgraf Ludwig
X. À la mort de ce dernier, les collections constituèrent
la base du Musée d'État de Hesse (Darmstadt) et
du département des manuscrits de la Landes- und Hochschulbibliothek
Darmstadt.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle,
les collections du baron von Hüpsch étaient l'une
des principales attractions de la ville de Cologne. Il semble
que la Haggadah ait été en sa possession depuis
1788 ; on en trouve la mention dans une description de son
Cabinet publiée dans le numéro de novembre de l'année
1788 de la revue parisienne L'Esprit des Journaux français
et étrangers. Par une Société de Gens-de-Lettres
(p. 280) :
« Un manuscrit hébreux se
distingue sur-tout par la beauté du caractère,
les peintures antiques & autres ornemens dont il est decoré.
Il merite d'autant plus d'attention que, comme l'on sait, la
plus grande partie des manuscrits hébreux n'offrent point
de portraits des pères de l'Ancien Testament. Ce manuscrit
contient les prières des Juifs au tems de Pâques,
& il a été écrit dans le treizième
siecle. »
600 euros (code de commande
: 26604).
HATCH
(William Henry Paine) Greek and Syrian Miniatures in
Jerusalem. With an Introduction
and a Description of Each of the Seventy-one Miniatures Reproduced.
Cambridge (Massachusetts),
The Mediaeval Academy of America, 1931. In-8° sous reliure
d'éditeur, XIII, 136 p., LXXII planches hors texte,
(collection « Publication », n° 6),
tirage limité à 750 exemplaires numérotés
sur papier vergé (n° 128), en bel état.
Preface :
The
seventy-one miniatures which are described and reproduced in
the present volume all belong to the Byzantine period, and most
of them were painted in the Second Golden Age. Eight of the Greek
pictures, viz., those contained in Codex 5 and the eight Syrian
miniatures are of the thirteenth century ; but all the rest are
the works of artists who lived in the eleventh and twelfth centuries.
All are religious in character, some being scenes and others
portraits. With the exception of four of the Syrian pictures,
which have been reproduced in half-tone by a German scholar,
all are now published for the first time.
In selecting the miniatures two principles
have been followed. First, in the case of manuscripts which contain
comparatively few pictures, all have been included in the collection.
Second, in the case of codices which are profusely illustrated,
only a few miniatures are given; but they have been carefully
chosen for the purpose of conveying an adequate idea of the artist's
style.
In accordance with the first principle all
the pictures found in the Greek and Syriac manuscripts of the
New Testament now in Jerusalem are here reproduced, provided
they were painted before the year 1300. These manuscripts are
not embellished with many miniatures. On the other hand Codices
14 and 5 contain respectively 64 and 117 pictures, and in accordance
with the second principle I have endeavored to make a judicious
selection among them. In the case of Codex 14 the frontispiece
and the headpiece to each discourse, making eighteen in all,
are given ; but all the marginal miniatures are omitted. I hope
later to publish all the pictures contained in this important
manuscript. Eight miniatures have been chosen from Codex 5. They
are not only among the best preserved of the 117 pictures found
in the manuscript; but they are also representative of the miniaturist's
style, which is remarkably consistent throughout the volume.
All the Greek pictures are preserved in codices
belonging to the Greek Patriarchal Library in Jerusalem, and
the Syrian miniatures are taken from a manuscript in the Syrian
Orthodox Convent of St Mark in that city. For permission to work
and photograph in these libraries my best thanks are due to His
Beatitude the Greek Patriarch of Jerusalem and to His Lordship
the Bishop of the Syrian Orthodox Church in the Holy City. I
also desire to express my gratitude to the Deacon Simon of the
Greek Patriarchal Library and to the librarian Hanna of the Syrian
Orthodox Convent for the kindness and courtesy which they showed
me during the progress of my work.
Most of the pictures, Greek as well as Syrian,
were taken during my visit to Palestine in the spring of 1929
; but a few were made for me after my return to America. [...]
Unfortunately it is impossible on account of
the expense involved to reproduce the miniatures in color. Nevertheless,
it is believed that those who are more or less familiar with
miniature painting will have little difficulty in supplying the
proper colors. Red, purple in which red predominates, brown,
green, and yellow are dark .in the reproductions. Blue is light,
and light green is between blue and yellow. Black and white appear
as such.
The most important books for the study of Byzantine miniature
painting are mentioned in the bibliography. I have used them
all with profit ; but I have learned most from the treatises
of Kondakov, Millet, and Diehl. For the history of the Eastern
Empire I am indebted to the standard works of Edward Gibbon and
George Finlay, as well as to Charles Diehl's brief and illuminating
History of the Byzantine Empire.
25 euros (code de commande
: 17393).
 Hortulus Animae. Cod. Bibl. Pal. Vindob. 2706. The Garden of
the Soul. Photo-mechanical facsimile reproductions by the Imp.
and Roy. Court and State Printing Office Vienna published with
elucidations referring to the History of Art under the direction
of Fr. Dörnhöffer.
Utrecht - The Hague, Oosthoek - Nijhoff, 1907. In-f° plein
maroquin fauve sous boîtier (320 x 425 mm.), dos à
6 nerfs orné de fleurons et filets à froid, plats
décorés de filets et de motifs de feuillage à
froid, tranches rouges (reliure de Louis Malcorps), 1048
p., reproductions en couleurs, un des cinquante exemplaires
numérotés réservés aux souscripteurs
des États-Unis (n° 33). On joint Hortulus
Animae. Cod. Bibl. Pal. Vindob. 2706. The Garden of
the Soul. Elucidations by Friedrich Dörnhoffer.Utrecht
- The Hague, Oosthoek - Nijhoff, 1910. Grand in-8° broché,
67 p., 23 planches hors texte.
Très bel exemplaire de ce fac-similé sous une
spectaculaire reliure.
Description de
la reproduction :
It may not be out
of place to give some explanation of the present reproduction.
As the editor had decided to publish the manuscript in its entirety,
it remained for the undersigned compiler to find the most appropriate
form. To separate the sheets and insert the different data seemed
hardly practicable. It proved indeed necessary to keep as nearly
as possible to the original text With this object in view, a
special kind of paper was manufactured, which, in its texture,
shade and transparent quality, almost resembles parchment ;
moreover the surface, in consequence of a certain damping procefs,
received the peculiar crude appearance, characteristic of parchment.
On this paper the reproductions of the separate sheets were so
placed, that the decorative structure was preserved, and the
general impression was the same as that of the original. By means
of a particular mode of printing, which acts as a relievo, it
is obvious that the work is a reproduction. But if this is not
desired, it is sufficient to cut off the margin and have the
leaves bound, in order to obtain an eaxct copy of the original.
This method of arrangement was suggested by the new, truly classical
Edition of the Missal of the Emperor Maximilian I, issued
by Karl Giehlow (Munich 1907).
As regards the illuminating this was reproduced
by the phototrichromatic process not the « Raster »
high-relief, but the fine-grained collotype which
by its delicate rendering of coloured pictures, commends itself
bfore every other process of the present day. This treatment,
according to the present technical standard, takes the chief
place, but we must honestly admit that it is only succesful in
cases where the material lends itself to the adaptation. The
pictures of the Hortulus proved extraordinarly difficult to handle ;
firstly because of the clear, brillant, enamel-like colours,
and secondly because of the drawing, which, sharp to a degree,
lost much of its accuracy by the division into three colors and
the subsequent triple printing.
The green especially, with its many shades,
which plays so important a part in the pictures of the Hortulus,
and which, as we know, is not one of the primary colours, positively
defied all attempts at faithfull reproduction. Here the artist's
eye and the skilled hand had to be called into requisition, in
touching up or washing off certain parts of the plate, and in
the making of special lithographic supplementary plates. For
the same reason a pure neutral grey was neither possible to obtain
Il will also be understood that the rich gold used in the exquisite
pictures of the « Hortuus » needed a special
printing plate as well.
The manuscript was printed from one lithographic
plate ; three plates were needed for the trichomatic process,
while three others were required for bringing some of the difficult
olours into relief, so that eight plates were required in all.
A chief factor in the succes of the work was the permission accorded
to the I. and R. State Printing-Office to have the original manuscript
in their possession during the entire course of the reproduction,
so that they could immediately compare the proof-sheets, frequently
three times in succession,with the original. The compilerhas
much pleasure in herewith acknowledging, at the close of if three
years' joint labour with the I. and R. State Printing Office
in Vienna, that they have spared neither sacrifices nor pains
to bring the reproductions to the utmost state of perfection
and he has no doubt that an impartial comparison of similar publications
will lead to the conclusion thet the reproduction of the « Hortulus »
certainly ranks with the best that have yet appeared in this
respect.

Illustrations des pp. 440-441.
Les deux volumes : 950
euros (code de commande : 26000).
INGUANEZ
(Mauro) et AVERY (Myrtilla) Miniature Cassinesi del
secolo XI illustranti la vita di S. Benedetto. Montecassino - Roma, Sansaini, 1934. In-4°
broché, [16] p., XX planches hors texte (dont 3 en
couleurs), tirage limité à 300 exemplaires numérotés
(n° 280), rare.
Préface :
Uno
dei più bei codici, se non il più bello, trascritti
nel secolo XI a Montecassino, dovuto alla penna artistica di
un amanuense che giustamente è stato chiamato : « The
prince of Beneventan scribes », è, senza dubbio,
quello da cui riproduciamo le miniature illustranti la Vita di
S. Benedetto. E' un Lezionario (di fol. CCLXII, di mm. 370 x
254) contenente la vita del Santo Patriarca, di S. Mauro e di
S. Scolastica, scritto e miniato sotto il governo abbaziale del
grande Desiderio, all'epoca in cui la scrittura Longobardo-Cassinese
o Beneventana, che, come è noto, ebbe il suo centro principale
a Montecassino, raggiunse la massima perfezione, e per la sua
bellezza meritò una menzione speciale nel Chronicon Casinense :
« Codicem quoque de vita S. Benedicti et S. Mauri
et S. Scholasticae describi studiosissime fecit. »
Fino al secolo XV il codice era ancora a Montecassino perchè
in un codice cassinese del 1404 troviamo trascritti i versi che
illustrano le miniature, ed è notato nel Catalogo dei
manoscritti Cassinesi inviato a Paolo II : « Imprimis
de miraculis S. Benedicti liber et S. Mauri et S. Scolasticae
per sin-gula miracula optime figuratus ine. Domino tribuente. »
Ma dalla metà almeno del secolo XVI
si conserva nella Biblioteca Vaticana ed ha la segnatura :
Vat. Lat. n. 1202.
La sua accurata e diligente descrizione paleografica
data ultimamente dal prof. E. A. Lowe nella magistrale opera :
Scriptum Beneventana, ci dispensa da un nuovo esame.
Diciamo solamente che esso è opera del
monaco Leone al quale dobbiamo altri bellissimi codici, come
i mss. dell'Archivio di Montecassino nn. 98 e 99, il ms. VIII-C-4
della Biblioteca Nazionale di Napoli, adornati di artistici disegni
a penna, e il Vat. Lat. n. 1203.
Di questi codici daremo un saggio nel secondo
fascicolo della presente pubblicazione, che offrirà agli
studiosi di cose d'arte, le miniature illustranti la Vita di
S. Mauro, in modo che abbiano una completa visione della produzione
artistica di questo ottimo e delicato miniaturista, il migliore
esponente dello Scriptorium cassinese nel secolo XI.
Alle miniature della Vita di S. Benedetto che,
come ognuno può facilmente vedere, sono interessantissime
anche per la storia del costume dell'epoca e per la topografia
cassinese, abbiamo voluto aggiungere un saggio delle magnifiche
lettere iniziali, di gran pregio per l'accuratezza e fantasia
del disegno e per la delicatezza dei colori.
Ogni miniatura è accompagnata da un
verso leonino che con poche parole illustra efficacemente e chiaramente
il soggetto rappresentato.
Per rendere l'opera accessibile anche ai profani
di paleografia, questi versi sono stati riportati di fronte alle
singole miniature, con l'indicazione del capitolo corrispondente
nel Libro II dei Dialoghi di S. Gregorio Magno nella Edizione
dell'Istituto Storico Italiano : Fonti per la storia
d'Italia (Gregorii Magni Dialogi libri IV a cura di
U. Moricca, Roma, 1924).
La presente pubblicazione è dedicata,
con filiale affetto a S. E. D. Gregorio Diamare, Abate-Vescovo
di Montecassino, in memoria della celebrazione del suo Giubileo
Abbaziale.
35 euros (code de commande
: 24699).
LABITTE (Alphonse) Les
manuscrits et l'art de les orner.
Ouvrage historique et pratique illustré de 300 reproductions
de miniatures, bordures et lettres ornées. Paris, Charles Mendel, 1893. In-4° demi-chagrin
brun, dos à 5 nerfs, couverture conservée, XI +
398 p., illustrations dans le texte, bel exemplaire exempt de
rousseurs.
150 euros (code de commande
: 9172). |
|
LALOIRE
(Édouard) Le livre d'heures de Philippe de Clèves
et de la Marck seigneur de Ravenstein. Bruxelles,
Verbeke, 1906. In-4° broché, 19 p., deux planches
volantes, hommage de l'auteur.
Il s'agit
d'un extrait des Arts anciens de Flandre, t. I, pp. 172-187.
Extrait :
Au nombre des volumes qui composent la
riche collection des manuscrits du palais d'Arenberg à
Bruxelles, se trouvent deux livres d'Heures remarquables qui
ont appartenu à des membres de la famille de Clèves.
Le premier est le livre d'Heures de Catherine de Clèves,
femme d'Arnold d'Egmond, du milieu du XVe siècle. Le second
a paru à l'Exposition d'art ancien de Bruges, 1902 ;
on peut maintenant le rapporter à Philippe de Clèves
et de la Marck, seigneur de Ravenstein.
Ayant eu l'occasion d'examiner ce dernier manuscrit
pour identifier des armoiries qui s'y trouvent et le cataloguer,
nous y avons trouvé des renseignements très intéressants
et nous avons été amené à des conclusions
que nous croyons intéresser l'art flamand.
Disons d'abord quelques mots du livre même :
il est composé de 149 feuillets en vélin, dont
le premier est blanc et le second contient des noms de personnes,
les trois derniers sont blancs. Il mesure h. 127 millim. l. 91.
L'écriture est gothique, un peu penchée, n'ayant
pas tout à fait le caractère de l'écriture
de forme ; elle est tracée à longues lignes
de 15 à la page. Reliure de velours vert ; les fermoirs
en argent dont il reste des traces ont disparu.
Le volume
renferme le calendrier, le commencement de l'Évangile
de St Jean, les heures de Ste Barbe, de la Ste Vierge, les sept
psaumes de la pénitence, les litanies des Saints et d'autres
prières en latin ; une seule en français,
la salutation angélique. Il est orné d'un bout
à l'autre de jolies miniatures, de lettrines et d'initiales
en or et en couleur.
Les pages du calendrier, sont enrichies de
bordures sur fond d'or mat et de couleur, décorées
de fleurs, de fruits, d'insectes et d'oiseaux ; il en est
de même des peintures marginales de tout le volume. Toutes
ces petites peintures sont d'un réalisme et d'un naturel
admirables et dénotent la main d'un maître.
Au bas des pages sont représentés
les signes du zodiaque et les emblèmes des saisons, divers
sujets qui ont rapport aux travaux et aux occupations de chaque
mois, tirés de la vie privée. La plupart des personnages :
des ouvriers, un laboureur, un vigneron etc., portent le camail
ou « carapoue », les chausses ne dépassent
pas le genou et laissent la cuisse nue ; ces costumes de
paysans flamands, en usage aux XIVe et XVe siècles, les
harnachements des gros chevaux, les instruments, tout indique
bien que ces peintures représentent des scènes
de nos pays.
Les saints indiqués dans le calendrier
sont la plupart honorés en Belgique, Ste Gudule, St Hubert,
St Brixius, St Arnulphe, St Landoald, Ste Amelberge, etc. On
relève toutefois quelques noms moins connus : en
Mai l'évêque Torpetus ; en Juillet, Kylianus ;
en Septembre, Ferreosus, prêtre ; en Novembre Gumbert,
évêque, Grisogem, martyr ; en Décembre,
Ombert, évêque, Messiadis, pape.
Le nombre de miniatures paginales est de cinq,
on compte trente et une petites miniatures : elles sont
d'un dessin correct, d'une grande richesse de couleur, ornées
de rehauts d'or et entourées de bordures soit à
personnages soit parsemées de fleurs, de fruits etc.
Le texte commence au recto du 15e feuillet,
par ces mots : Initium sancii evangelii secundum Johannem,
et se termine au recto du 142e feuillet par les mots : Et
que digne postulet comequi meteatur, per Christum Dominum nostrum.
Amen.
13 euros (code de commande
: 23251).
LECOY
DE LA MARCHE (Albert) Les manuscrits et la miniature
par A. Lecoy de la Marche Archiviste aux Archives Nationales.
Nouvelle édition. Paris,
Quantin, [1884]. In-8° sous cartonnage d'éditeur,
357 p., illustrations, (collection « Bibliothèque
de l'Enseignement des Beaux-Arts »), exemplaire en
parfait état.
Table des matières
:
Chapitre I :
Les instruments de l'écriture.
L'écriture sur pierre
ou sur marbre ; sur métal ; sur brique ;
sur bois ; sur tablettes ; sur feuilles ; sur
étoffes. - Le papyrus et les volumina. - Le parchemin
et les parcheminiers ; les palimpsestes ; les codices.
- Le papier moderne. - Les instruments de l'écrivain :
le stylet ; le roseau ; la plume ; le crayon ;
le grattoir ; l'écritoire ; l'encrier ;
l'encre.
Chapitre II : L'écriture.
Origines de l'art d'écrire.
- L'écriture grecque dans l'Antiquité et le Moyen
Âge. Formation de l'alphabet latin. - Écritures
romaines : capitale, onciale, minuscule, cursive. - Écritures
mérovingienne, carlovingienne et romane. - Minuscule et
cursive gothiques. - Écritures étrangères :
visigothique, lombardique, anglo-saxonne, allemande. - Résumé
de l'histoire de l'écriture.
Chapitre III : Les écrivains.
Les scribes dans l'antiquité.
- Les moines. - Les religieuses. - Le scriptorium monastique ;
répartition du travail. - Tribulations des copistes ;
les explicit ; légendes encourageantes. -
Revision des manuscrits. - Les écrivains des princes et
de l'Université. - Salaire des calligraphes. - Manuscrits
autographes.
Chapitre IV : De la miniature en général,
et particulièrement en France - Phase hiératique.
L'enluminure et la miniature ;
sens réel et conventionnel de ces termes. - Classification
géographique et chronologique des monuments auxquels ils
s'appliquent. - Phase hiératique et phase naturaliste ;
leur distinction.- Origine latine, et non byzantine, de l'enluminure.
- L'ornementation des livres dans l'antiquité. - Caractères
et spécimens des peintures de la première phase :
période mérovingienne ; période carlovingienne ;
période romane.
Chapitre V : La miniature en France
- Phase naturaliste.
Période gothique :
Renommée de l'école française ; son
caractère. - La lettrine à dessin d'ornement et
la lettrine historiée. - Le portrait dans la miniature.
- Le personnage et le nu. - Les scènes religieuses. -
Sujets tirés de l'histoire et de la littérature.
- Sujets de genre ; le livre d'heures. - Animaux et paysage.
- Le camaïeu. - Période de la Renaissance :
Altération de l'enluminure ; ses causes. - Initiales,
figures et scènes.- La miniature enfante la peinture moderne.
Chapitre VI : La miniature dans les
pays étrangers.
École flamande. -
École germanique. - École anglo-irlandaise. - École
espagnole. - École italienne. - Art byzantin. - Ornementation
des livres slaves et orientaux.
Chapitre VII : Les enlumineurs et leurs
procédés.
Condition des enlumineurs ;
leur physionomie. - Leur manière de procéder ;
travail à la plume et au pinceau ; ombre et lumière ;
application de l'or sur le vélin. - Préparation
des couleurs ; zèle des enlumineurs pour se procurer
les meilleures recettes ; recueils spéciaux. - Traité
De Arte illuminandi. - Usage des patrons découpés.
- Lettrines imprimées au moyen d'un moule en relief. -
Salaire des enlumineurs ; prix des miniatures et des manuscrits
illustrés.
Chapitre VIII : La reliure.
Reliures antiques. - Reliures
du Moyen Âge : couvertures en ivoire sculpté ;
en orfèvrerie ; en cuir ; en étoffe.
- Curiosités de la reliure. - Fermoirs, signets, pipes,
chemises. - La profession de relieur. - Conclusion.
15 euros (code de commande
: 22942).
LEROQUAIS
(Victor) Le bréviaire-missel du prieuré
clunisien de Lewes (collection Georges Moreau). Paris, Andrieux, 1935. In-4° broché,
25 p., VIII planches hors texte, non coupé, exemplaire
en très bel état.
En date
du 24 décembre 1934, l'auteur précise : « Le
bréviaire-manuscrit de Lewes a été acheté
le 10 décembre dernier, à la salle des ventes de
l'Hôtel Drouot, à Paris, par MM. Maggs Bros., libraires
à Londres, pour la somme de dix-neuf mille cinq cents
francs. Ces quelques pages sont donc à la fois une étude
et un adieu.
Table des matières :
- Avant-propos.
I. Le texte.
II. Le prieuré de Lewes.
III. La date et l'histoire du manuscrit.
IV. La décoration.
12 euros (code de commande
: 24913).
LIEFTINCK
(G.I.) Boekverluchters uit de omgeving van Maria van
Bourgondie c. 1475 - c. 1485. With
a contribution by David Roger. Tekst with an english translation
of the introduction. Platen. Brussel, Paleis der Academiën,
1969. In-8° broché, XXXIX, 191 p., tableaux hors
texte à déplier, 288 illustrations en noir sous
chemise, (collection « Verhandelingen van de Koninklijke
Vlaamse Academie voor Wetenschappen, Letteren en Schone Kunsten
- Klasse der Letteren », Jaargang XXXI, nr. 66), couvertures
plastifiées, envoi de l'auteur au professeur Jean-Jacques
Hoebanx.
En quatrième
de couverture :
- Inleiding.
- Introduction and acknowledgements.
- Herhaaldelijk geciteerde werken.
I. Het brevier van Margareta van York.
II. Het getijdenboek Ms. 1988 te Wenen.
III. De drie breviertjes van Rooclooster.
IV. De toevoegingen aan het Weense
getijdenboek van Karel de Stoute en enige fragmenten uit dezelfde
periode.
V. De Mis van paus Gregorius te Brussel.
VI. Het getijdenboek van Engelbert
van Nassau.
VII. Het getijdenboek « Voustre
demeure » en de daaruit ontvreemde miniaturen.
VIII. Het getijdenboek van Sir William
Hastings KG.
IX. Het getijdenboek van Maria van
Bourgondië.
X. Johannes Brando, Chronodromon Antiquitatis.
XI. Het leven van sint Adriaan.
XII. Het getijdenboek Ms. Douce 223
te Oxford.
XIII. De getijdenboeken van Philips
van Kleef.
- Bijlagen :
A. Notabilia contra
pessimum malum desperationis.
B. De bekering van
sint Catharina.
C. De legende van
het groeiende koren.
D. An attempted reconstruction
of the successive ownerships of the manuscript in the Museo Lazaro-Galdiano
at Madrid, par David Rogers.
30 euros (code de commande
: 16662).
LIKHACHOVA
(V.D.) Byzantine miniature. Masterpieces of Byzantine
miniature of IXth-XVth centuries in Soviet collections. Moscow,
Iskusstvo, 1977. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur,
22 p., 62 planches en couleurs.
Édition
bilingue l'introduction est en russe avec un résumé
en anglais, les
planches sont légendées dans les deux langues.
Extrait de l'introduction
:
From the moment of it's inception, the 4th
century, the handwritten book played a very important role in
the cultural life of the Byzantine Empire. In the Byzantium books
were produced both in monasteries as well as in urban scriptoria
where scribes worked hand in hand with artists, binders and craftsmen
who prepared writing materials.
The book illuminator was much more independent
of the existing iconographic canons than the mosaic or fresco
painter. Details and whole scenes from everyday secular life
appeared in miniatures earlier than in icons, mosaics or frescoes,
which accounts for the absence of immutability in book illustrations
characteristic of the rest of the Byzantine visual arts.
In the history of the Byzantine art miniature
played a role second in importance to those played by masaic
and frescoe, yet it underwent all major changes that occured
in the course of their development. Miniatures have been preserved
better than monumental compositions. It is primarily from manuscripts
that we can learn about certain periods in the cultural life
of the Empire. The Byzantine art influenced the art of other
countries mainly through manuscripts which were exported in great
numbers. The manuscripts in the Soviet collections give a very
good idea of the development of the art of manuscript execution
in the Byzantium, of it's different trends, of the many and varied
methods of decoration used by illuminators. The number and diversity
of the finest specimens of the Byzantine miniature in the Soviet
collections place them among the best in the world. Codices written
by Byzantine scribes are kept in Moscow, Leningrad, Tbilisi,
Yerevan, Kiev, Kharkov and Pskov.
30
euros (code de commande : 23600).
MANDACH
(Conrad de) Les antiphonaires d'Estavayer-le-Lac. [Genève], Skira, 1943. In-f°, [10] p.,
IX planches en couleurs hors texte, (collection « Les
Trésors de la Peinture Suisse », n° 2),
exemplaire en parfait état.
Extrait :
L'État
de Berne prit un essor magnifique durant les XIVe et XVe siècles.
Vainqueurs de la féodalité environnante à
la bataille de Laupen (1339), ayant pris une part de lion dans
les défaites infligées à Charles le Téméraire
à Grandson et à Morat (1476), les Bernois élevèrent
durant le XVe siècle une église collégiale,
dont les dimensions s'accordaient avec leur puissance politique
et dont les ornements somptueux reflétaient leur opulence
et la hauteur de leurs visées.
Placé sous l'invocation de saint Vincent,
ce temple fut orné à profusion de vitraux, de peintures
et de sculptures. C'était une splendeur s'offrant aux
fidèles qui pénétraient dans le sanctuaire.
De nombreux autels étaient richement dotés, et
les cérémonies y revêtaient une solennité
imposante. Parmi les trésors de l'église se trouvaient
quatre volumes d'Antiphonaires, enluminés, dont le grand
format et la beauté témoignent aujourd'hui encore
du luxe dont s'entourait le clergé officiant à
Berne. Ces volumes sont aujourd'hui à Estavayer.
Comment y sont-ils parvenus ? Lorsque
la Réforme fut adoptée à Berne en 1628,
deux des citoyens les plus considérés de cette
ville, Antoni Noll et Nicolas Selzach, furent chargés
par le gouvernement d'administrer les biens des églises
qui devaient être toutes enlevées au culte catholique.
Ils reçurent l'ordre de vider ces sanctuaires. Ainsi que
nous le raconte le chroniqueur bernois Anshelm, vingt-cinq autels
et l'édicule renfermant les sacrements furent supprimés
dans la Collégiale, les « idoles »
qui les décoraient furent mises en pièces et enfouies
dans les abords du cimetière. Les quatre superbes Antiphonaires
que possédait l'église furent vendus le 22 novembre
1530 par les deux commissaires à Jean du Crée (ou
Ducrest) d'Abondance (en Savoie), qui les revendit trois jours
après aux chapelains de l'église Saint-Laurent
à Estavayer.
10 euros (code de commande
: 23483).
Manuscrits
conservés en Belgique. Série 1. Fascicules
A et B. Bibliothèque publique de Bruges. Miniatures des manuscrits n° 8 et 411.
Introduction par A. De
Pooter. Bruxelles, Moens, 1926. Deux fascicules et un feuillet
d'introduction sous chemise à liens d'éditeur,
les fascicules contiennent respectivement 8 et 10 photographies
en noir, tirage limité à 100 exemplaires, rare.
Introduction :
Les
manuscrits 8 et 411 de la Bibliothèque de Bruges portent
la marque de la bibliothèque de l'abbaye des Dunes.
Cette marque, consistant en une petite croix
de Bourgogne, à l'encre noire, fut apposée sur
le premier et le dernier feuillet de chaque volume, à
l'époque de l'abbé Campmans. Ce fut lui qui, en
1627, transféra son abbaye à Bruges et qui y transporta,
de la maison de refuge de Fumes, la bibliothèque de l'ancienne
abbaye.
La loi du 3 brumaire, an [II, (24 Octobre 1794),
prescrivit l'érection d'une École Centrale
dans tous les chefs-lieux des départements, et l'article
4 du titre II de cette môme loi ordonna qu'une bibliothèque
fût attachée à chacune de ces écoles.
La ville de Bruges, chef-lieu du département de la Lys,
fut choisie pour siège de l'École Centrale,
qui eut pour emplacement l'abbaye des Dunes, et la bibliothèque
de ce monastère devint le noyau de celle que réclamait
la loi.
Lors de la suppression des Écoles
Centrales, un décret consulaire transféra aux
villes la propriété de leurs bibliothèques.
Bruges entra ainsi en possession de ces précieux manuscrits.
Manuscrit 8
Fin du XIIIe - com[mencement] du XIVe siècle.
149 ff. de parchemin, 0m24 x 0m17.
C'est un ancien psautier, précédé
du calendrier, commençant au mois de Mars, et suivi de
cantiques liturgiques. Le Quicumque incomplet termine
le codex.
Il est orné de jolies vignettes, à
fond d'or, de lettres peintes et ornées d'arabesques.
Il manque au calendrier les mois de Janvier,
Février, Juillet et Août.
Les autres sont symbolisés par les 8
vignettes que nous reproduisons ici, et qui représentent
les travaux de chaque mois.
Dans le psautier même nous trouvons encore
d'autres vignettes fort expressives, relatives au commencement
de quelques psaumes : fol. 26 v., 46 v., 47, 60 v., 77,
92, 94 v.
Les saints mentionnés dans le calendrier
: Landoaldus, avec deux fêtes, item Macarius, et d'autres,
font penser au diocèse de Gand.
L'ancienne reliure a disparu et elle est remplacée
par une nouvelle en veau.
Manuscrit 411
XVe siècle. 336 ff. de vélin,
0m35 X 0m25. Écriture à double colonne.
Le manuscrit comprend les livres III-XIX, un
extrait du livre XX, suivi du livre I, incomplet de la fin, de
l'ouvrage de Thomas de Cantimpré, intitulé De
natura rerum.
C'est la 2e édition, en 20 livres, que
la Bibliothèque de Bruges, possède encore dans
les mss. 412 et 413.
Le manuscrit est orné d'un grand nombre
de miniatures très fines et très curieuses, d'initiales
en couleur, rehaussées d'or.
À partir du fol. 41 les espaces réservés
aux miniatures et aux lettrines sont restés en blanc.
La reliure du volume est en parchemin.
35 euros (code de commande
: 24774).
[MANUSCRITS].
Les plus beaux manuscrits français à peintures
du Moyen Âge de la Bibliothèque nationale. Paris, Arts et Métiers Graphiques, 1937.
In-4° broché, 82 p., nombreuses illustrations
en noir et quelques-unes en couleurs dont une à déplier,
bon exemplaire malgré des traces d'humidification au bas
des pages.
Il s'agit
du n° 60 - 1er novembre 1937 de la revue Arts et
Métiers Graphiques. On doit la maquette de ce numéro
à Lucien Mazenod et à Henri Jonquières ;
la couverture, composée par Lucien Mazenod a été
tirée en lithographie sur les presses de Mourlot frères.
Sommaire :
- Les manuscrits à peintures
dans l'art du Moyen Âge, par Julien Cain.
- Les manuscrits carolingiens,
par Philippe Lauer.
- Les manuscrits sous les Capétiens,
par Émile-A. Van Moé.
- Les manuscrits aux XIVe et XVe siècles,
par Louis Gillet.
- L'enluminure romane et l'imagination
plastique française, par Maurice Raynal.
- Quatre livres royaux, par Émile-A.
Van Moé.
- Table des illustrations.
13 euros (code de commande
: 26017)
MEISS
(Millard) et BEATSON (Elizabeth H.) Les Belles Heures
du Duc Jean de Berry. The
Cloisters Metropolitan Museum of Art.
Traduit de l'américain par Bella Bessard. Paris, Draeger,
1975. Grand in-8° sous reliure et jaquette (légèrement
défraîchie) d'éditeur, 268 p., nombreuses
illustrations en noir et en couleurs.
Extrait de l'introduction
:
Les
Belles Heures du duc de Berry, qui jusqu'en 1954 faisaient
partie d'une collection privée, sont bien moins connues
que les Très riches Heures. Enluminées par
les trois frères Limbourg, avant qu'ils ne commencent
les Très Riches Heures elles présentent
de rares qualités qu'on ne retrouve pas toujours dans
le célèbre manuscrit qui leur est postérieur.
Pour les Limbourg comme pour Monet, passant des Gares Saint-Lazare
aux Meules, le changement de sujet et ses variantes entraînaient
des sacrifices.
Une telle différence entre les Belles
Heures et les Très Riches Heures, peintes à
peu d'années d'intervalle, résulte de la rencontre
d'artistes exceptionnels avec un mécène exceptionnel.
La cour du duc de Berry était un merveilleux stimulant
pour les jeunes enlumineurs, qui avaient à leur disposition
une importante collection d'art et pouvaient recourir aux érudits
pour trouver des idées de thèmes originaux ou de
renouvellement de l'iconographie traditionnelle. Dans ce milieu,
les frères Limbourg, du moins Paul, le plus doué
des trois, prit conscience de la valeur de la personnalité.
Pour plaire à son mécène, il s'efforça
de créer des types particuliers de figures et de traduire
des aspects inédits du monde naturel.
Que le duc de Berry ait été satisfait
des progrès des Belles Heures, nous ne pouvons
en douter. D'ailleurs, une seule marque d'intérêt
venant du duc ou de ses conseillers aurait suffi à encourager
les Limbourg dans ces innovations innovations qu'ils
pensaient, comme nous le verrons, avoir le temps de réaliser.
Selon toute vraisemblance, les peintres furent, dès leur
arrivée, assurés de leurs moyens d'existence, si
bien que libérés de la nécessité
d'obtenir le patronage d'autres clients, ils pouvaient se consacrer
à la qualité des travaux effectués pour
le duc de Berry. Peu après l'achèvement des Belles
Heures, celui-ci leur demanda d'entreprendre un second livre
de prières, intitulé aussitôt, les Très
Riches Heures. C'étaient assurément, les plus
belles commandes que, dans toute l'Europe de cette époque,
des enlumineurs pussent recevoir.
30 euros (code de commande
: 24994).
MERCIER
(Fernand) Les Primitifs français. La Peinture clunysienne en Bourgogne à
l'époque romane. Son histoire et sa technique. Préface de Henri Focillon. Paris,
Picard, 1931. In-4°, broché, XIII, 237 p., CXIII planches
hors-texte, un des 1000 numérotés (n°518) sur
papier Vergé, très bel exemplaire non coupé.
Table des matières
:
- Préface
d'Henri Focillon.
- Introduction. Les déterminants
caractéristiques d'une peinture.
Première partie. Les peintures murales
clunysiennes.
- Le groupe des peintures
brillantes.
Chapitre I. Le milieu historique
clunysien.
Chapitre II. Les peintures
de Berzé-la-Ville.
Chapitre III. Les peintures
de Cluny.
Chapitre IV. Les peintures
de Tournus.
Deuxième partie. Les dessins et les
peintures des manuscrits.
Chapitre I. Le foyer intellectuel
de Cluny.
Chapitre II. Description
générale des manuscrits du fonds de Cluny.
Chapitre III. Analyse graphique
des motifs.
Chapitre IV. Caractéristiques
des peintures des manuscrits.
Troisième partie. Conclusion. Place
de la peinture clunysienne dans l'évolution de l'art.
80 euros (code de commande
: 22017).
[RACIM (Mohammed)] Mohammed Racim, miniaturiste algérien.
Introduction et choix de commentaires de Sid Ahmed Baghi. Alger,
Entreprise Nationale du Livre, 1984. In-4° sous reliure et
jaquette d'éditeur, 81 p. + 17 p., nombreuses illustrations
couleurs, édition bilingue.
@
Né en
1896 et issu d'une famille d'artistes, Mohammed Racim fait ses
études à l'école des Beaux-Arts d'Alger
puis vint travailler en France. C'est ainsi qu'on lui doit de
nombreuses ornementations de livres de la collection Piazza et
surtout celles de l'édition de Mardrus des Mille et
une nuits.
30 euros (code de commande
: 5844). |
|
SCHARDT
(Alois) Das Initial. Phantasie und Buchstabenmalerei
des Frühen Mittelalters. Mit
106 abbildungen und 4 farbigen tafeln.
Berlin, Rembrandt Verlag, 1938. In-4° sous reliure et jaquette
(déchirée) déditeur, 180 p., illustrations
in et hors texte en noir et en couleurs.
Vorwort :
« Beschäftigt mit der Kunstgeschichte
des Mittelalters, wurde ich von der Eigenart der vor- und frühmittelalterlichen
Buchstabenwelt so stark beeindruckt, daß ich mich entschloß,
eine Auswahl derselben herauszugeben. Da ich kein Spezialist
auf diesem Gebiet bin, liegt mir die Absicht fern, die Fachliteratur
durch neue Studien und Erkenntnisse bereichern zu wollen. Allen
Forschern auf diesem Gebiete bin ich zu Dank verpflichtet, da
sie es mir durch ihre Arbeiten ermöglichten, diese Zusammenstellung
zu treffen, die in erster Linie für die breitere Öffentlichkeit
bestimmt sein soll. Datierungen, Einreihungen in Schulzusammenhänge
usw. habe ich im allgemeinen aus der Spezialliteratur übernommen,
wenn mir auch bei dem Studium dieser Literatur in manchen Fällen
Bedenken kamen, da mir schien, daß die Schlußfolgerungen
aus aktenmäßigen Provenienz- und anderen Urkundennachweisen
nicht immer mit dem tatsächlichen Stilbefund zusammengehen
wollten. Über diese Bedenken hinaus aber ist
erfreulicherweise das gesamte Material soweit erforscht und geordnet,
daß man den unmittelbaren künstlerischen Eindruck
der einzelnen Blätter mit ihrer Einreihung in einen größeren
geschichtlichen Gesamtablauf verbinden kann.
Bei der Auswahl der Blätter ergaben sich
mancherlei Schwierigkeiten, die wiederum die Auswahl selbst mitbeeinflussen
mußten. Die bereits vorhandenen Aufnahmen stammten zum
Teil aus früherer Zeit und waren mit nicht genügend
rotempfindlichen Platten und oft bei einseitiger Beleuchtung
aufgenommen, so daß das Tonwerteverhältnis zum Teil
ungünstig war und oftmals Licht und Schattenbänder
den Gesamteindruck beeinträchtigten. Bei Neuaufnahmen stellte
sich heraus, daß bestimmte Farbklänge z.
B. goldenes Riemenwerk auf orangefarbenem Grund von
der Platte nicht genügend registriert wurden, so daß
verwaschene Bildstellen entstanden, während das Original
in Wirklichkeit klare Kontraste aufzeigte. Diese Schwierigkeiten
mußten zum Teil die Auswahl mitbestimmen, zum Teil habe
ich mir durch nachträgliche Richtigstellungen so gut es
ging zu helfen gesucht.
Die Mehrzahl der Bilder ist unter Originalgröße
wiedergegeben, da das Format des Buches aus Gründen der
Wohlfeilheit nicht vergrößert werden konnte. Einige
Buchstaben und besonders eine Reihe von Einzelheiten sind über
ihre natürliche Größe hinaus wiedergegeben worden.
Zwei Gründe haben mich zu diesen Vergrößerungen
veranlaßt. Einmal gewöhnt sich der Mensch von heute
durch die vergrößerten Bildwiedergaben auf Plakaten
und auf der Kinoleinwand immer mehr daran, nur den Gesamteindruck
in sich aufzunehmen. So wichtig, ja in mancher Hinsicht nützlich
eine solche andere Seheinstellung sein mag, so hat sie doch in
der Kunst und insbesondere der in diesem Buche aufgezeigten Kunst
den Nachteil, daß dem Betrachter wichtige, den Gesamteindruck
mitbestimmende Einzelheiten entgehen, falls man ihm nicht diese
Einzelheiten gesondert und in vergrößerter Wiedergabe
zeigt. Der zweite Grund liegt darin, daß viele Gebilde
der mittelalterlichen Buchstabenmalerei zwar klein im Format,
aber monumental in der Art ihrer Formgebung sind.
Den Direktoren und Betreuern der verschiedenen weltlichen
und kirchlichen Bibliotheken und Bücherschätze bin
ich für ihr Entgegenkommen sehr dankbar. Besonderen Dank
sage ich dem Herrn Verleger, der durch liebevolles Eingehen auf
meine Wiinsche und Anregungen das Zustandekommen dieses Buches
ermöglicht hat. »
20 euros (code de commande
: 11917). |
SUCKALE-REDLEFSEN
(Gude) et SCHEMMEL (Bernhard) Die Bamberger Apokalypse.
Kommentar zur Faksimile-Ausgabe
der Handschrift Msc.Bibl.140 der Staatsbibliothek Bamberg. Mit Beiträgen von Renate Baumgärtel-Fleischmann,
Yves Christe, Christine Kippes, Peter K. Klein, Martina Pippal,
Avinoam Shalem, Bernhard Schemmel, Bernd Schneidmüller,
Regula Schorta, Gude Suckale-Redlefsen, Peter Wind, Peter Wünsche.
Luzern, Faksimile Verlag, 2000. In-4° sous reliure toilée
d'éditeur, 219 p., illustrations en noir et en couleurs.
L'ouvrage présenté ici
contient l'étude accompagnant le fac-similé du
manuscrit. On joint la farde publicitaire contenant le prospectus
(de format in-4° agrafé de 16 p.) de présentation
de l'édition du fac-similé).
Table des matières :
- Vorwort, par Bernhard Schemmel.
- Das Herrscherbild, zwei Kaiser und
die Bamberger Kirchengründungen, par Bernd Schneidmüller.
- Die Stiftskirche St. Stephan,
par Christine Kippes.
- Zur Geschichte der Handschrift,
par Renate Baumgärtel-Fleischmann.
- Der Werkprozess, par Gude
Suckale-Redletsen.
- Kodikologische Tabelle, par Gude
Suckale-Redletsen.
- Beschreibung der Miniaturen,
par Gude Suckale-Redletsen.
- Der Buchschmuck, par Gude
Suckale-Redletsen.
- Datierung und Lokalisierung. Auswahlbibliographie
zu Msc. Bibl. 140, par Gude Suckale-Redletsen.
- Stellung und Bedeutung des Bamberger
Apokalypse-Zyklus, par Peter K. Klein.
- Die monumentalen Apokalypse-Zyklen,
par Yves Christe.
- Das Herrscherbild und die christologischen
Miniaturen im Evangelistar-Teil, par Martina Pippal.
- Das Evanglistar in seinem liturgischen
Gebrauch, par Peter Wünsche.
- Die Schrift und deren Umfeld,
par Peter Wind.
- Der Einband, par Renate Baumgärtel-Fleischmann.
- Die Achat-Platte vom ursprünglichen
Einband, par Avinoam Shalem.
- Der Seideneinband des Bamberger Evangelistars
Msc. Bibl. 95, par Regula Schorta.
- Abbildungen.
- Abkürzungen und abgekürzt
zitierte Literatur.
- Verzeichnis häufig zitierter Vergleichshandschriften.
- Verzeichnis der Handschriften und Archivalien.
- Verzeichnis der Personen und Orte.
- Verzeichnis der ikonographischen Begriffe.
- Bildnachweis.
75 euros (code de commande
: 10404).
 SWARZENSKI (Hanns)
Miniaturen des frühen Mittelalters. Bern,
Iris, 1951. In-4° sous reliure d'éditeur, 21, [2] p.,
8 illustrations en noir contrecollées dans le texte et
21 planches en couleurs hors texte, petit coup à la couverture.
Table des matières
:
I.
Einleitung.
II. Die Karolinger.
III. Das XI. Jahrhundert.
IV. Die Romanik.
Extrait :
Buchmalerei in ihrer höchsten Vollendung
ist die glückliche Synthese zweier großer Künste:
Malerei und Literatur. Ihre Anfänge liegen in der Antike,
in den illustrierten Papyrusrollen: den Totenbüchern der
Ägypter und den wissenschaftlichen Texten der Griechen.
Es handelt sich hier ausschließlich um Illustrationen rein
praktischer Natur, nicht um ästhetische Aufgaben und künstlerische
Bedürfnisse. Das Totenbuch ist ein notwendiger Geleitbrief,
eine Art Vademecum für die Reise des Verstorbenen. Die Rollen
der Griechen erklären den Text an den erforderlichen Stellen
durch « kunstlose » Zeichen und Diagramme,
wie dies auch heute noch z. B. in mathematischen Lehrbüchern
geschieht. Die Möglichkeit für eine künstlerische
Ausschmückung literarischer Texte wird durch die epochemachende
Erfindung des Pergament-Kodex geschaffen, dessen Gebrauch sich
schon bald nach Christi Geburt durchgesetzt zu haben scheint.
Hier hatte der Buchmaler zum erstenmal ganze Pergamentseiten
zur Verfügung, auf denen er regelrechte Bilder mit Hintergründen
und Rahmen malen konnte. Das Titelbild mit dem Bildnis des Verfassers
oder der Widmung an den Besteller und die Darstellung der in
den einzelnen Kapiteln beschriebenen Geschehnisse werden die
wichtigsten Themen des Buchmalers.
10 euros (code de commande
: 24053).
Tentoonstelling van Miniaturen
en boekbanden. Geillustreerde
catalogus. Brugge, 1927. In-8° broché, 159 p., XXV
planches hors texte in-fine. On joint le complément
de 79 p.
Les deux volumes : 25
euros (code de commande : 9167). |
|
VARILLE (Mathieu) Les manuscrits à peintures.
Réflexions sur un art disparu et son évolution
historique. Avec sept reproductions de manuscrits enluminés
de la Bibliothèque de l'Académie des Sciences,
Belles-Lettres et Arts de Lyon. Paris, G. Rapilly
et Fils, 1938. In-4° broché, 23 p., 4 planches hors
texte.
15 euros (code de commande
: 245/69). |
Tristan
et Iseut d'après un manuscrit du XVe siècle. Introduction de Dagmar Thoss. Récit
de Gabriel Bise. Paris Seghers, 1978. In-4° sous cartonnage
et jaquette d'éditeur, 123 p., très nombreuses
illustrations en couleurs, signature ex-libris à la page
de titre, bel exemplaire.
En quatrième
de couverture :
Les amours célèbres de Tristan
et Iseut constituent l'épisode le plus fameux du Roman
de Tristan, qui date du XIIe siècle et fit l'objet
d'environ quatre-vingts manuscrits enluminés, dont le
plus beau, de l'avis général, fut exécuté
en 1410 : c'est un ouvrage monumental et jamais
encore reproduit qui appartient à la Bibliothèque
nationale d'Autriche. Nous publions dans le présent volume
toutes les miniatures de ce chef-d'uvre qui évoquent
la belle histoire de Tristan et de sa bien-aimée.
Le premier détenteur du manuscrit fut
le célèbre duc de Berry ainsi qu'il
a été établi par l'un de nos auteurs
personnage fastueux, amateur éclairé et dont chacun
connaît un autre bien : Les Très Riches
Heures. On voit qu'il s'agit ici d'un livre aussi important
qu'attachant.
Les miniatures sont fort belles et un récit
fidèle des aventures des amants accompagne les reproductions.
Chacun sera ému, comme toujours, par l'évocation,
pleine de couleur et de fraîcheur, de ces dernières
et les sentiments ardents des héros.
20 euros (code de commande
: 22454).
WÖLFFLIN (Heinrich) Die
Bamberger Apokalypse.
Eine Reichenauer Bilderhandschrift von Jahre 1000. Zweite vermehrte
auflage mit 63 lichtdrucken und 2 farbigen tafeln. München, Kurt Wolff Verlag, 1921. In-4°
sous reliure déditeur, 38 p., bien complet de toutes
les illustrations hors texte dont deux en couleurs contrecollées.
Introduction :
« Von den mittelalterlichen Bilderhandschriften,
auch wenn es königliche Bestellungen gewesen sind, ist in
weitern Kreisen weniges bekannt. Veröffentlichungen fehlen
nicht, aber sie sind meist sehr kostspielig und nur für
Bibliotheken und für die Benutzung durch Gelehrte bestimmt,
und fast alle setzen sie voraus, daß der Betrachter den
Standpunkt schon kenne, den er den Bildern gegenüber einzunehmen
habe. Dem Herausgeber dieser Apokalypse erschien es als ein erstrebenswertes
Ziel, das bedeutende Werk einer größern Allgemeinheit
zugänglich zu machen, und er ist überzeugt, daß
gerade unsere Zeit ein besonderes Interesse dafür haben
müsse. Von der Erörterung der spezifisch kunstgeschichtlichen
Fragen, die die Handschrift stelt, ist hier abgesehen, und nur
ein einziger, allerdings der wichtigste Kodex ist zur Vergleichung
herangezogen worden. »
35 euros (code de commande
: 11911). |
Retour
au début
Collections et collectionneurs.
La bibliothèque
du surréaliste Louis Scutenaire. Un demi-siècle
de littérature flamande. L'histoire de l'estampe à
travers une collection privée.
Dossier édité à l'occasion de trois expositions
organisées du 14 février au 29 mars 1997 par Wim
De Vos. Bruxelles, Bibliothèque Royale de Belgique,
1997. In-8° broché, VII + 107 p.
@ La première partie contient
: La Bibliothèque du surréaliste Louis Scutenaire
: Baptisé de gros sel. Entretien avec Jean-Baptiste Baronian
et Un choix commenté d'un échantillon représentatif
d'ouvrages pris dans la Bibliothèque de Louis Scutenaire
et d'Irène Hamoir. La seconde est consacrée
à une Interview avec Richard Baeyens, collectionneur
de livres de littérature flamande de la première
moitié du XXe siècle et à la Liste
de pièces choisies dans la bibliothèque de Richard
Baeyens. Quant à la partie consacrée à
l'histoire de l'estampe, elle cntioent une Interview avec
Eugène Rouir, collectionneur d'estampes.
10 euros (code de commande
: 9133). |
|
Musique. Extrait de 1969-1973. Cinq années
d'acquisitions. Bruxelles, Bibliothèque Royales
Albert Ier, 1975. In-8° broché, pp. 195-252, illustrations.
@ Tiré
à part du Catalogue de l'exposition organisée à
la Bibliothèque Albert Ier, à Bruxelles, du 18
janvier au 1er mars 1975.
3 euros (code de commande
: 9175). |
|
Le livre tchèque &
slovaque contemporain. De
Prague à Bratislava. Catalogue
établie par Jean-M. Horemans avec la collaboration
de Helga Turková, Jana Jaksová, Jarmila Kucerová,
Daniela Stepánová et Jindra Necadová. Le
Samizdat et l'édition en exil. Catalogue établi
par Jan Rubes. Bruxelles, Bibliothèque Royales
Albert Ier, 1993. In-8° broché, 188 p., XVI planches
hors texte.
@ Catalogue
de l'exposition présentée à la Galerie Houyoux,
Bibliothèque Albert Ier, à Bruxelles, du 12 février
au 27 mars 1993.
8 euros (code de commande
: 9155). |
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[PHILIPPE LE BON]. DOGAER (Georges)
et DEBAE (Marguerite) La librairie de Philippe le Bon.
Bruxelles, Bibliothèque
Royale, 1967. In-8° broché, VI + 167 p., XIV planches
en couleurs et 64 planches en noir.
@ Catalogue
de l'exposition organisée à l'occasion du 500e
anniversaire de la mort du duc à la Bibliothèque
Albert Ier, du 9 septembre au 12 novembre 1967.
15 euros (code de commande
: 8763). |
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SORGELOOS
(Claude) Quatre siècles de reliure en Belgique
1500-1900. Tome III. Préface
de Michel Wittock. Bruxelles, Speeckaert, 1998. In-4°
broché, 430 p., illustrations en noir et en couleurs.
Catalogue de l'exposition
éponyme organisée à la Bibliotheca Wittockiana,
à Bruxelles, du 26 septembre 1988 au 9 janvier 1999.
Introduction :
Cette troisième collection de reliures
se situe dans le prolongement des deux précédentes
et les complète. Elle rassemble 190 exemples de reliures
et couvertures exécutées entre 1500 et 1900 environ
dans des ateliers belges et pour des familles, bibliophiles et
institutions de nos régions, et le cas échéant,
dans des ateliers étrangers. Comme pour les reliures décrites
dans les tomes I et II, les travaux reproduits ici posent plusieurs
problèmes ; nous nous sommes efforcés autant
que possible de donner quelques éléments de réponse.
La collection s'ouvre sur deux registres manuscrits
décorés de filets et petits fers poussés
sans or. Les reliures de la première moitié du
XVIe siècle sont décorées de plaques pareillement
poussées sans or : à rangées de glands
et écu aux initiales IH, à thèmes religieux
comme l'Annonciation, la Vierge et l'Enfant, ou encore le portrait
en pied de sainte Gertrude associé aux armoiries de l'abbé
Philippe de Hosdain, sur une reliure enchaînée.
On distinguera tout particulièrement une couverture de
registre d'Ypres, décorée d'une fine roulette Renaissance
à médaillons, mais dont l'intérêt
réside aussi à l'intérieur : elle est
doublée d'un feuillet d'incunable italien, un précieux
vestige témoignant des pratiques en usage dans le milieu
des libraires et dans celui des relieurs. Les reliures dorées
sont ornées d'une petite plaque à entrelacs et
fleurons ou d'une plaque ovale au portrait du Christ. Des décors
plus luxueux sont posés sur un motif de semé cerné
de roulettes, en particulier sur les oeuvres illustrées
de Jérôme Natalis. Ce type de décor se retrouve
aussi sur les livres de prix offerts dans la principauté
de Liège. Au XVIIe siècle, de petites plaques à
entrelacs, à la Crucifixion, au chiffre des jésuites
ou à bouquet sont de préférence associées
à un cadre de filets ou de roulette agrémenté
d'un fleuron posé dans les coins. Les décors de
roulettes et filets poussés sans or sont exécutés
parallèlement à des compositions plus riches, entièrement
composées de petits fers dorés.
Ces différents décors peuvent
être associés à une marque de possession
dorée sur la reliure. La provenance peut s'exprimer par
le biais d'un nom doré sur un plat, d'un chiffre posé
dans les coins mais le plus souvent au moyen d'une plaque reproduisant
les armoiries du propriétaire ou de l'institution. La
collection en offre plusieurs exemples provenant de personnages
et d'institutions ecclésiastiques: Jean-Baptiste de Haselet,
abbé de Dieleghem, Edmond Huyn van Amstenraedt, commandeur
de la commanderie teutonique des Vieux-Joncs, l'abbaye de Saint-Martin
à Tournai et l'abbé Antoine de Roore qui a joué
un rôle important dans la constitution de la bibliothèque
abbatiale, l'abbaye de Saint-Bernard à Anvers, qui utilise
trois marques de possession différentes sur la même
reliure, Nicolas de Troostemberg, abbé de Saint-Barthélémy
d'Eeckhoute à Bruges, l'abbé d'Averbode Frédéric-Henri
van Panhuysen, ainsi que des armoiries féminines et ecclésiastiques
que nous n'avons pu identifier. Dans quelques cas, les armoiries
de l'institution figurent sur un plat, celles de l'abbé
en fonction sur l'autre.
Deux reliures ont des rapports étroits
avec l'université de Louvain. L'une porte une plaque utilisée
par Jacques De Bay, mais elle est dorée sur une édition
postérieure à son décès. Cette plaque
est restée dans la famille ou a été utilisée
sur les livres du collège De Bay. L'autre reliure porte
simplement les noms de trois professeurs à la faculté
de Médecine ; cette plaque servait peut-être
à distinguer les livres acquis pour la bibliothèque
de l'université grâce au mécénat de
ces illustres médecins. Une autre reliure à inscription
provient quant à elle du Chapitre de Sainte-Gudule à
Bruxelles: elle porte le nom de l'institution doré au
composteur.
Plusieurs reliures ont été exécutées
pour des villes et institutions civiles, dont elles portes les
armes; elles habillent des publications officielles ou des livres
de prix. Une couverture à décor argenté
aux armes de la ville de Bruxelles a été confectionnée
afin de contenir un registre puis a probablement été
récupérée afin de conserver un recueil d'estampes ;
elle est intéressante par le décor mais aussi pour
les travaux en mesure d'être fournis par des ateliers ou
encore pour les modes de conservation des estampes. La ville
de Courtrai est représentée par deux pièces,
l'une vraisemblablement confectionnée dans un atelier
bruxellois, l'autre gantoise. Une des deux plaques armoriées
est inédite. On y découvre à nouveau une
reliure de réemploi, qui recouvrait à l'origine
un almanach gantois. La ville de Bruges est illustrée
par un élégant travail en maroquin rouge, sur un
livre d'économie. Son intérêt réside
dans la roulette aux animaux cernant les plats, qui permet de
former un petit groupe de reliures issu d'un atelier local. La
collection inclut également un livre de prix distribué
au collège de Houdain à Mons et décoré
des armes de la ville. Ces armoiries sont inédites. D'autres
travaux reproduits ici sont décorés des armes du
Conseil de Brabant, sur un manuscrit de Goswin de Wynants, du
roi d'Espagne Charles II, de l'impératrice Marie-Thérèse,
ou plus simplement d'une aigle bicéphale sur un petit
calendrier de la Cour, dont on connaît aujourd'hui plusieurs
formes de présentation.
Les bibliophiles du XVIIIe siècle ont
eux aussi fait usage d'armoiries: le chanoine Ullens et ses frères
à Anvers, Jean-Antoine Brenart, antécesseur de
l'université de Louvain, dont les armoiries sont inédites.
Les deux petites plaques aux armes de Charles de Lorraine étaient
utilisées par ses relieurs pour personnaliser les livres
de sa bibliothèque privée ; ces plaques se
différencient de celles utilisées habituellement
sur les calendriers de la Cour ou les exemplaires des publications
officielles offerts au gouverneur général.
Le XVllle siècle est particulièrement
riche en décors intéressants, parfois très
simples, telles ces deux reliures d'origine liégeoise
habillant des registres manuscrits, qui témoignent de
la longue durée de certains décors, poussés
encore sans or et avec des roulettes stylisées passées
de mode, accompagnés parfois de quelques filets croisés
poussés sur la réserve, comme aux siècles
précédents. Le dessin des roulettes tend néanmoins
à s'adapter au goût du moment, en développant
une succession de motifs floraux, formant ici un décor
argenté. Plusieurs reliures sont décorées
au moyen d'un matériel très limité :
un simple cadre de filets, une roulette ornée. Un décor
plus élaboré consiste à utiliser un groupe
de quelques fers, ou un fer unique, que l'on répète
tout autour des plats sur un, deux ou trois rangs, de manière
à former une bordure, avec accentuation du décor
dans les coins au moyen d'un bouquet ou d'une fleur. D'autres
décors sont composés de deux cadres aux petits
fers ou à la roulette, en particulier sur les grands formats.
On y associe volontiers un groupe de fers au milieu, en forme
de rosace, de lobes ou de tout autre motif, au gré de
l'inspiration du relieur, qui tente d'être original et
de s'adapter aux modes, ou en fonction de modèles décoratifs
locaux que l'on s'efforce de reproduire car ils plaisent aux
amateurs ou sont commandés par les clients. D'autres décors
sont formés de fers recouvrant une grande partie des plats.
Ils peuvent être regroupés au centre sur une surface
délimitée par une roulette. Certains ateliers,
cependant, développent des décors dont la structure
est très proche de celle des dentelles françaises,
en particulier à Tournai, mais les fers sont en général
d'un format plus grand et adoptent des dessins singuliers. Les
reliures ne sont qu'exceptionnellement mosaïquées,
sur les plats comme sur le dos.
De tels décors, en général
relativement luxueux, sont appliqués sur des reliures
en maroquin habillant des livres de dévotion, un Ange
conducteur ou un Palmier céleste auquel le ou
la propriétaire réserve une valeur
affective particulière, ce qui se traduit en général
par la richesse des matières et des décors :
le livre-objet n'est pas nécessairement une notion contemporaine.
Sur ces ouvrages de dévotion et missels, des coins et
fermoirs en argent contribuent à l'ornementation générale;
leurs poinçons, lorsqu'ils sont lisibles, permettent quelquefois
de localiser un atelier, mais les réemplois sont possibles,
de même que les envois de pièces en argent d'une
ville à l'autre. Ces reliures et décors ont tendance
à développer des motifs que l'on peut rattacher
au rocaille : fers très découpés, roulettes
très larges développant des rinceaux de fleurs
et de feuillage, de grappes de raisin ou d'animaux, effets de
courbes, mouvement et relative souplesse dans les compositions.
Quelques reliures traduisent l'émergence du néoclassique,
qui vise à plus de simplicité dans le décor :
cadre de filet et de fine roulette, parfois un fer au milieu
ou dans les coins, une palme, une urne ou un vase, ou encore
ce fer singulier au lion belgique que l'on aurait tendance à
associer à la ville d'Anvers ou à des ateliers
travaillant pour des éditeurs anversois.
Le XVIIIe siècle s'achève sur
des travaux divers, luxueux ou plus modestes: couvertures en
soie, brochages et cartonnages. Les ateliers liégeois,
en effet, ont volontiers utilisé des couvertures en soie
brodée ornées de miniatures, montées sur
des éditions locales ; d'autres ateliers ont fait
usage d'une plaque au portrait de Charles VI dorée
sur une couverture en peau. Sur un cartonnage recouvert de papier
marbré, on s'est contenté de reproduire un décor
de reliure en pleine peau au moyen de quelques découpures
de papier. La collection inclut aussi deux couvertures d'éditeur.
Elles sont décorées de compositions d'ornements
typographiques s'inspirant à la fois de l'intérieur
du livre, des cadres de la page de titre, des bandeaux et culs-de-lampe,
et des décors de reliures en pleine peau, en particulier
sur le dos, où l'on simule des nerfs et entre-nerfs au
moyen de quelques filets typographiques et où l'on reproduit
au moyen d'ornements imprimés des fleurons placés
dans les coins et un bouquet central. Un papier dominoté
signé Ghys à Tournai a servi à recouvrir
un pamphlet de la Révolution brabançonne ;
il s'agit là d'un brochage à l'usage d'un libraire
et non d'une couverture d'éditeur. Une autre couverture,
enfin, en papier blanc cassé, est singulière :
elle recouvre un Livre blanc de 1790 et porte ce simple titre
imprimé sur le plat supérieur.
Le XIXe siècle s'ouvre sur des travaux
exécutés à la demande d'un amateur soucieux
de conserver ses notes de travail, en l'occurrence des portefeuilles
couverts de papier décoré protégeant des
manuscrits. Un registre manuscrit, qui au siècle précédent
aurait été habillé de parchemin, est ici
recouvert de papier à motifs imprimés. Un cartonnage
est particulièrement intéressant en ce sens où
il a spécialement été exécuté
pour un lot d'exemplaires en feuilles invendus à Bruxelles
au XVIIIe siècle et remis en vente à Tournai dans
la première moitié du XIXe : ces exemplaires
ont été reliés à Tournai et personnalisés
au moyen d'une large étiquette lithographiée par
le libraire Josué Casterman.
Plusieurs livres de dévotion, d'autres
types de livre aussi, ont tendance à perpétuer
les décors néoclassiques de la fin du siècle
précédent : ils sont habillés de maroquin
décoré de roulettes cernant les plats : grecque,
ruban torsadé, ruban ondulant, feuilles de chêne
ou feuillage, voire des motifs totalement géométriques
tels de fines hachures, pointillés ou dents-de-rat, que
l'on répète volontiers de bas en haut sur un dos
lisse. Quant à la roulette de pampre, elle est très
en faveur sous le régime hollandais et s'associe heureusement
à la couleur et aux motifs jaspés, racines ou marbrés
du veau ou de la basane. Certains livres de dévotion sont
toujours rehaussés de pièces en argent. Cette tradition
se perpétue durant tout le XIXe siècle dans des
firmes telles que Hanicq et Dessain à Malines ou Brepols
à Turnhout.
Les reliures signées de la première
moitié du XIXe siècle comprennent plusieurs productions
de relieurs connus, dont les décors assument la transition
de la Restauration à l'éclectisme romantique :
Barthélemy-Léopold Deflinne à Tournai, Burio
à Gand, Schaefer et Crabbe à Bruxelles, Masquillier
et Risce à Mons et, bien sûr, Pierre-Corneille Schavye.
Ces travaux se présentent en maroquin ou en veau, à
décors de roulettes, de fers et de plaques, avec ou sans
or. Certains sont décorés de filets et listels
uniquement. D'autres travaux émanent de relieurs plus
ou moins bien connus depuis les recherches de Dubois d'Enghien
mais dont peu de reliures ont été reproduites :
Paul-Frédéric Heyne et Florent-Pierre Tillemans
à Anvers, Alexandre Maréchal à Spa, Hulpiau,
Cordonnier et Canon à Gand, Jean Terris à Bruxelles,
ainsi que Meulemans, un relieur à la signature très
discrète dans les catalogues et répertoires, mais
dont on découvre ici une reliure exécutée
pour l'éditeur bruxellois De Mat présentée
à l'exposition nationale de l'industrie de 1830. Le relieur
Hoppe à Hasselt est représenté par une reliure
singulière, décorée de plaques, comme on
en utilise en fait sur les cartonnages d'éditeur recouverts
de toile. Tous ces travaux témoignent des qualités
techniques de nos relieurs et de leurs ouvriers, de la variété
de leur inspiration, tant sur des reliures pleines que sur des
demi-reliures ou des travaux plus courants. On notera également,
dans quelques cas, l'étroite parenté entre des
plaques romantiques utilisées par des relieurs belges
et des plaques utilisées par leurs confrères français.
Les relieurs des nos régions, comme Deflinne, Schavye
ou Masquillier, sont connus pour avoir commandé du matériel
en France. Cette parenté est encore plus étroite
si l'on considère les décors : nos relieurs
regardent volontiers ce qui se pratique en France à
Paris et certains y ont d'ailleurs effectué
leur apprentissage.
Quelques signatures, enfin, ne figurent pas
dans le dictionnaire des relieurs de Dubois d'Enghien :
Amédée Hackl à Mons, Auguste Champagne à
Gembloux et Bernard-Joseph De Laere-Schelpe à Bruges.
Des éléments d'identification sont proposés.
Un relieur gantois nommé Lefebvre, en revanche, n'a pas
été identifié avec précision. D'autres
reliures ne sont pas signées mais traduisent la grande
vogue des décors rocaille dans les années 1830-1850
et la transformation progressive du matériel et des décors.
Certains travaux sont réalisés au moyen de plaques
ou de petits fers formant de fragiles constructions rocaille.
On y relève également une reliure au décor
rocaille caractéristique, non signée mais dorée
avec le matériel de Florent Pollender.
Les demi-reliures, par définition, reportent
tout le décor sur le dos. Mais d'autres éléments
interviennent dans la décoration, comme les matières,
leur grain, leur texture ou leurs couleurs : papier marbré,
ombré, coulé, ou percaline moirée, gaufrée
et ornée de riches motifs floraux. Ces éléments,
certes moins ostentatoires que de la peau dorée aux petits
fers, contribuent néanmoins à l'ornementation.
Certains relieurs choisissent de susciter un effet de contraste
entre la couleur de la peau et celle du papier ou de la percaline,
tel Risce qui n'hésite pas à marier le rouge et
le bleu. Il unit en revanche le maroquin brun et la percaline
bordeaux, ou le chagrin vert et la percaline verte. D'autres
font comme lui: Crabbe, Amédée Hackl, Hulpiau,
Tillemans ou Cordonnier, qui préfèrent visiblement
les associations de deux couleurs semblables ou identiques, du
moins dans les exemples reproduits ici. Dans certains cas, les
dos des demi-reliures sont traités en relief, ce que les
relieurs montois semblent avoir tout particulièrement
apprécié à l'époque romantique.
Deux couvertures en velours témoignent
quant à elles de la persistance de certaines techniques,
ici sur des ouvrages de dévotion. Les ateliers du XIXe
siècle ont également fourni de nombreux livres
de prix aux écoles de Belgique. On en découvre
ici quelques exemples pour les villes de Liège, Gand,
Anvers et Tournai. On notera au passage qu'un atelier tournaisien
utilise du matériel fourni par le graveur Edouard Hoppe
à Bruxelles. D'autres livres de prix proviennent de Bruxelles
et d'institutions non identifiées: les prix sont en fait
reliés aux armes du Royaume et au chiffre de Léopold II.
Les reliures de la seconde moitié du XIXe comprennent
des travaux signés Bosquet, François Demesmaecker,
Gustave Schildknecht, Laurent Claessens, Émile Schmittz,
H. Cartuyvels, De Samblanx-Weckesser à Bruxelles, Léon
Crollen à Hasselt, Mossly à Anvers, Casterman à
Tournai, Haas-Depas à Liège et Josse Schavye. De
ce dernier, on distinguera une reliure à décor
rétrospectif présentée à l'exposition
internationale de Londres en 1862.
Quelques reliures d'éditeur sont signées
par un atelier de reliure, comme celui de Meersmans à
Bruxelles, voire par une maison d'édition, comme Declée,
de Brouwer et Cie. L'épouse Octave Demanet, relieuse à
Bruxelles, est une signature inédite, de même que
celle du relieur tournaisien Havet. Schildknecht est en outre
représenté par un tarif de reliure. La collection
comprend une reliure à dédicace maçonnique
et une reliure attribuable à l'énigmatique faussaire
Louis Hagué. Ce catalogue, enfin, accueille un travail
signé par un relieur français, mais fourni à
un baron belge séduit par Paris, et un travail réalisé
par un relieur néerlandais ayant effectué une partie
de son apprentissage chez Schavye avant de faire une brillante
carrière à La Haye. Les relieurs voyageaient déjà
sous l'Ancien Régime, mais le phénomène
s'est amplifié au XIXe siècle, ne serait-ce que
grâce aux expositions industrielles internationales.
Le lecteur pourrait s'étonner de l'absence
de reliures de style plus moderne, de l'extrême fin du
XIXe siècle, mais les exemples de reliures Art nouveau
à décors non figuratifs sont en fait peu nombreux
avant 1900, à l'exception de quelques rares exemples dus
aux talents conjugués et exceptionnels de Henry van de
Velde et Paul Claessens, ou de Georges Lemmen, Orner Coppens
et du même Claessens.
Quelques provenances, enfin, méritent
d'être signalées, outre celles déjà
citées par le biais d'armoiries dorées sur les
reliures: le prince de Rubempré, la comtesse d'Yve, la
reine Louise-Marie, le comte de Flandre, Pierre-Joseph Baudewyns,
Charles Van Hulthem, Frédéric Verachter, Jean-Baptiste
Théodore de Jonghe, les vicomtes de Jonghe d'Ardoye, le
vicomte du Bus de Gisignies, Renier Chalon, Gustave Francotte,
François-Aimé Goethals, Jules Grévy, Georges
Montefiore Levi, le baron Surmont de Volsberghe, Hector De Backer,
le comte de Nédonchel, le baron de Rasse, Jules Vandenpeereboom,
l'écrivain Herman Teirlinck ou le professeur Walter Couvreur,
qui collectionnait des ouvrages souvent locaux et plus modestes
mais non sans intérêt, y compris au point de vue
de la reliure.
Ce troisième catalogue est rédigé
sur le modèle des deux précédents. Toutes
les reliures sont reproduites, décrites et commentées,
parfois avec quelques précisions biographiques lorsqu'il
s'agit d'une provenance, parfois, aussi, sur le contenu, lorsque
celui-ci a un rapport étroit avec la reliure, c'est-à-dire
une influence sur le choix des matières et du décor.
Certaines reliures ont jadis été présentées
comme des reliures originaires de nos régions ; nous
nous sommes permis d'émettre un doute ou d'ouvrir la discussion.
Quelques précisions dans les additions aux tomes I et
II et dans le présent catalogue proviennent directement
des registres d'état civil ou de population des communes
concernées.
40 euros (code de commande
: 14908**).
Treasures of Belgian Libraries.
Edinburgh, National Libray
of Scotland, 1963. In-8° broché, 135 p., XXXII planches
hors texte.
@ Catalogue
de l'exposition présentée à Édimbourg,
du 1er juillet au 14 septembre 1963, puis à la Bibliothèque
Albert Ier, à Bruxelles, du 4 au 31 octobre 1963.
10 euros (code de commande
: 9154). |
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Trésors Musicaux de la
Bibliothèque royale Albert 1er.
1220-1800. Catalogue de l'exposition rédigé
par Bernard Huys. Bruxelles, Bibliothèque Royale
Albert Ier, 1975. In-8° broché, 49 p., illustrations.
@ Ce
catalogue a été publié à l'occasion
de l'exposition présentée, du 6 au 27 septembre
1975, comme complément au cycle de concerts Trésors
musicaux de la Bibliothèque Royale Albert Ier organisé
dans le cadre du Festival de Flandre Bruxelles-Louvain, 1975.
5 euros (code de commande
: 9173). |
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Le Portique
Revue publiée trois fois par an
sous la direction d'Éric de Grolier
par les Éditions Rombaldi, à Paris.
Volumes in-4°
brochés. |
N°
2 - 1945. 175 p., nombreuses
illustrations.
Table des matières
:
Impression, par Jean Cocteau, p. 5.
Dans l'atelier de Daragnès, par G. Jean-Aubry,
p. 9.
Boussingault illustrateur, par J.-R. Thomé, p.
37.
Les éditions de Verlaine, par Y.-G. Le Dantec,
p. 45.
La Compagnie typographique, par E. de Grolier, p. 59.
Prud'hon et l'art du livre, par Émile Dacier, p.
68.
Iconographie de Don Quichotte, par Pierre Mornand, p.
83.
Les livres d'emblèmes, par Jean Adhémar,
p. 106.
Où va la bibliophile ?, par M. Fleurent, p. 117.
Chronique du beau livre, par Jacques Guignard, p. 129.
La cote des livres, p. 153.
La documentation du bibliophile, par E. de Grolier, p.
163.
30 euros (code de commande
: 11381).
N°
3 - 1946. 169 p., nombreuses
illustrations, dos usagé.
Table des matières
:
Chas Laborde, par Pierre Mac Orlan, p. 5.
Chas Laborde graveur et illustrateur, par J.-R. Thomé,
p. 13.
Les éditions de Pierre Louÿs, par Gabriel-Joseph
Gros, p. 35.
Édouard Vuillard illustrateur, par Claude Roger-Marx,
p. 47.
Anatole France et les livres, par Georges Huard, p. 56.
Baudelaire au Salon de 1845, par Y.-G. Le Dantec, p. 71.
Iconographie des Fables de La Fontaine, par Pierre Mornand,
p. 81.
Les catalogues de ventes illustrés du XVIIIe siècle,
par Émile Dacier, p. 103.
Les reliures de Legrain à la bibliothèque Jacques
Doucet, par Marie Dormoy, p. 121.
Chronique du beau livre, par Jacques Guignard, p. 132.
La documentation du bibliophile, p. 155.
La cote des livres, par Bernard Thibault et E. de Grolier,
p. 161.
45 euros (code de commande
: 11382).
N°
5 - 1947. 177 p., nombreuses
illustrations, petit accroc à la tête.
Table des matières
:
Les premières
uvres de Paul Valéry, par Henry Charpentier, p. 1.
Arlequin, poème inédit par Henry Charpentier,
p. 19.
Pierre Falké, par René Druart, p. 23.
Bonnard illustrateur de La Fontaine, par Claude Roger-Marx,
p. 42.
Max Jacob illustrateur, par J.-R. Thomé, p. 51.
Les encyclopédistes à travers les âges,
par Michel de Toro, p. 65.
Le livre romantique, par Jean Adhémar, p. 93.
L'illustration française de la première moitié
du XVIIe siècle, par Roger-Armand Weigert, p. 111.
Des autographes (II), par Jacques Arnna, p. 129.
Chronique du beau livre, par Jacques Guignard, p. 140.
La cote des livres, par Bernard Thibault, p. 165.
La documentation du bibliophile, p. 174.
20 euros (code de commande
: 11383).
N°
6 - 1947. 1947. In-4°
broché, 150 p., nombreuses illustrations.
Table des matières
:
Gus Bofa, par Pierre Mac Orlan, p. 5.
Dans l'atelier de Gus Bofa, par Georges Charensol, p.
11.
Les éditions de P.-J. Toulet, par Philippe Chabaneix,
p. 35.
Quels sont les 15 plus beaux livres illustrés parus
de 1930 à 1946 ?, par Bernard Thibault, p. 55.
Bernard Naudin illustrateur, par Claude Roger-Marx, p.
73.
Choffard décorateur de livres, par Émile
Dacier, p. 87.
Étude sur l'écriture de Paul Verlaine, par
Jacques Arnna, p. 104.
Chronique du beau livre, par Jacques Guignard, p. 126.
La cote des livres, par Bernard Thibault, p. 141.
La documentation du bibliophile, p. 148.
20 euros (code de commande
: 11384). |
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Art & Métiers
du Livre
Revue internationale
de la reliure,
de la bibliophilie et de l'estampe |
N° 163. Septembre-Octobre 1990.
Outre les rubriques habituelles,
ce numéro contient notamment :
Hommage à
Pierre Lecuire : le poème et son livre, le livre et son
poème.
Alechinsky, livres et estampes.
Exposition. Première en Europe : reliures américaines
contemporaines.
Société bibliophile de femmes : Les Cent-une.
Guide pratique : Nantes.
L'art du livre ottoman.
A la découverte d'Istanbul.
10 euros (code de commande
: AML/163).
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Scriptorium
« Revue internationale
des études relatives aux manuscrits médiévaux
fondée en 1946, Scriptorium est une publication
semestrielle multilingue qui traite essentiellement de codicologie
et de la bibliographie afférente aux manuscrits médiévaux
d'Europe. » |
 |
La liste des numéros
dont nous disposons figure ci-dessous.
Pour toute informations à propos de leur contenu, voyez
la page du site
Scriptorium |
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Scriptorium.
Revue internationale des études
relatives aux manuscrits - International Review of Manuscrit
Studies. Tome V - 1951, n°
1 et 2 (complet). Anvers - Bruxelles, Standaard-Boekhandel -
Érasme, 1951. Deux grands volumes in-8° brochés,
350 p., 32 planches hors texte, bel exemplaire non coupé.
Table des matières
:
- Un
quatrain attribué à Manuel Philé, par
Ch. Astruc.
- Manuscrits parisiens de Gémis
te Pléthon, par Ch. Astruc.
- La Théséide de Boccace
adaptée en grec vulgaire, par Ch. Astruc.
- Manuscript Studies in Ireland 1949-1950,
par L. Bieler.
- Deutsches Schrilttum zur lateinischen
Palaographie und Handschriftenforschung, Mitte 1939-Mai 1945,
par B. Bischoff.
- « Ars Sacra »,
Munchen 1950, par B. Bischoff.
- Influences insulaires dans la formation
de l'écriture gothique, par J. Boussard.
- La « Bible »
de Saint-André-au-Bois, par A. Boutemy.
- Le Liber Amicorum d'un réfugié
du Palatlnat dans les milieux protestants de l'Ouest, par
J.-B. Colbert de Beaulieu.
- L'édition Plantin de Cassien,
de la règle des Pères et des Capitulaires d'Aix
pour les moines, par P. B. Corbett et F. Masai.
- Les manuscrits grecs de Leyde écrits
par Nicolas de la Torre, par K. A. De Meyier.
- Coutumiers et ordinaires de Chanoines
réguliers, par Ch. Dereine.
- Ogam, « Egyptian »,
« African » and « Gothic »
Alphabets, par R. Derolez.
- « Forma » und
« Formata ». Zwei liturgische Regriffe
ans alten lateinischen Bischofsweihe-Biten, par A. Dold.
- Le Passionnaire du Collège
de Clermont conservé à la Bibliothèque royale
de Copenhague, par B. de Gaiffier.
- « Terra Mitium »,
« Nomina sacra » et fautes de copie,
par G. Garitte.
- Le cryptogramme du Paris, gr. 531,
par G. Garitte.
- The Theory of Tactus in Musical Palaeography.
Did the saine Key serve both the 15 th and 16th Centuries ?,
par S. W. Kenney.
- Pour un recueil de fac-similés
des principaux papyrus de l'Iliade et de l'Odyssée,
par W. Lameere.
- L'ancienne version latine des Sentences
d'Évagre pour les moines, par J. Leclercq.
- De codice Helsingburgensi Commentariorum
de bello Gallieo, par S. Lundström.
- Manuscrits et Codicologie, par
F. Masai.
- De Nicolai Lakmann commcnlario in
Sentenlias, par L. Meier.
- Note complémentaire sur les
poésies religieuses des mss français de Bruxelles
et d'Évora, par L. Mourin.
- « Livres d'Or ».
Exposition de mss enluminés à Copenhague et Stockholm
en avril-septembre 1952, par C. Nordenfalk.
- Nouveaux manuscrits annotés
par Pétrarque à la Bibliothèque nationale
de Paris, par É. Pellegrin.
- Notiz zu P. Alban Dold « Colligere
fragmenta ne perçant », par A. und
M. Pfister-Burkhalter.
- An Unknown Manuscript of the « Navigatio
Sancti Brendani » in U. S. A., par C. Selmer.
- Observations sur les recueils des
Discours et des Poèmes de Th. Métochite et sur
la bibliothèque de Chora à Constantinople,
par I. Sevcenko.
- Incipits des traités médiévaux
de sciences expérimentales dans les mss latins de Bruxelles,
par H. Silvestre.
- Le manuscrit saintronnaire du Liber
ordinarius Sancti Jacobi Leodiensis, par J. Stiennon.
- Une particularité du paysage
eyckien, par S. Sulzberger.
- La reliure des manuscrits à
Clairmarais aux XIIe-XIIIe siècles, par B. Van
Regemorter.
- Les publications françaises
relatives aux mss (1946-1950), 1re partie, par M.-Th.
Vernet-Bourcel.
- Comptes rendus :
- Analecta Sacri
Ordinis Cisterciensis. (F. Masai)
- Odi ed Epigrammi
latini, par Angelo di Costanzo. (F. Masai)
- Pierre de Limoges
commentateur de Richard de Fournival, par A. Birkenmajer.
(H. Silvestre)
- British Muséum.
Catalogue of Additions to the Manuscripts 1921-1925. (L.
M. J. Delaissé)
- Studies on the
Accentuation of Polysyllabic Latin, Greek, and Romance Loan-Words
in English, par B. Danielsson. (R. Derolez)
- Une controverse
sur l'âme universelle au IXe siècle, par Ph.
Delhaye. (F. Masai)
- The Decline of
the Médieval Cistercian Laybrotherhood, par J.
S. Donnelly. (H. Silvestre)
- Abriss der lateinischen
Palaographie, par H. Foerster. (L. Bieler)
- Las Cântigas,
par S. Guerrero Lovillo. (L. M. J. Delaissé)
- Konungs skuggsiâ.
Speculum regale. (R. Derolez)
- Oslo Bylov.
(R. Derolez)
- PAGKARPEIA. Mélanges Henri Grégoire. (Ch. Astruc)
- El manuscrito Luliano
Torcaz I, par E.-M. Pareja Fernandez. (S. Silvestre)
- Jean van Eyck et
le Polyptique, par E. Renders. (L. M. J. Delaissé)
- Répertoire
des bibliothèques et des catalogues de manuscrits grecs,
par M. Richard. (G. Garitte)
- A Selection of
Precious Manuscripts... offered for sale, par W. H. Robinson.
(L. M. J. Delaissé)
- The Xanten Purple
Leaf and the Carolingian Renaissance, par H. Swarzenski.
(A. Boutemy)
Les deux volumes : 30
euros (code de commande : 23357).
Scriptorium.
Revue internationale des études
relatives aux manuscrits - International Review of Manuscrit
Studies. Tome VI - 1952, n°
1 et 2 (complet). Anvers - Bruxelles, Standaard-Boekhandel -
Érasme, 1952. Deux grands volumes in-8° brochés,
350, [2] p., 32 planches hors texte, bel exemplaire non
coupé.
Table des matières
:
- Les manuscrits grecs de Richelieu,
par Ch. Astruc.
- Autour de l'édition princeps
de l'Histoire ecclésiastique de Nicéphore Xanthopoulos,
par Ch. Astruc.
- Western Manuscripts : Publications
in Great-Britain 1949-1950, par T.J. Brown et G.R.C.
Davis.
- A « Relatio brevis »
of the Life and Martyrdom of St. Thomas a Becket, par Curt
F. Bühler.
- Un recueil singulier d'opuscules
de Guillaume de Saint-Thierry, Charleville 114, par J.-M.
Déchanet.
- Expositions de manuscrits, par
L.M.J. Delaissé et F. Masai.
- L'édition du « Veil
Rentier » d'Audenarde (Bruxelles, Bibl. Royale, ms
1175), par L.M.J. Delaissé et F. Masai.
- Découverte de la dernière
partie du ms florentin des Novelles de Justinien, par K.A.
De Meyier.
- Une bulle d'Innocent II pour Höningen
dans le ms Bruxelles, B. R. 1840-48, par Ch. Dereine.
- Ein kostbares Sakramentarfragment
der Basler Universitätsbibliothek, par Alban Dold.
- Manuscrits grecs, I (1940-1950),
par Gérard Garitte.
- Universities and the Development
of Writing in the XIIth-XIIIth Centuries, par St. Hajnal.
- Note on Geoffrey of Monmouth's Historia
Regum Britanniae II, 2, par J. Hammer.
- A Note on the Calendar of Cashel,
par J. Hennig.
- Membra disiecta d'un ms d'Anastase
le Sinaïte contenant des fragments d'Hippolyte de Rome,
par E. Hulshoff Pol.
- Zwei unbekannte Libanioshandschriften
der Österreichischen Nationalbibliothek, par H. Hunger.
- Mediaeval and Renaissance Latin Translations
and Commentaries, par P.O. Kristeller.
- Les manuscrits de l'abbaye de Liessies,
par Jean Leclercq.
- Latin Commentaries on Arator,
par A.P. McKinlay.
- A Note on the Codex Corbeiensis of
the « Historia Francorum » and its connection
with Luxeuil, par E.A. Lowe.
- Un missel cistercien de Baudeloo,
par François Masai.
- L'édition Wilmart-Brou des
collectes psalmiques, par François Masai.
- Observations sur le psautier dit
de Charlemagne, par François Masai.
- Le manuscrit ex-Bement du « Songe
du Verger », par Louis Mourin.
- Les plus anciens drames sardes, inconnus,
et quelques autres manuscrits de Cagliari, par Louis Mourin.
- Bible mosane ou Bible aquitaine ?,
par Jean Porcher.
- Methods of Book-Production in a XIVth
Century French Miscellany (London, B. M. Royal 19. D. I),
par D.J.A. Ross.
- Le Hand-List de Laistner-King et
les Mss. bruxellois de Bède, par H. Silvestre.
- Mastre Richard, a Thirteenth Century
Translator of the « De Re Militari » of
Vegetius, par L. Thorpe.
- Gothic Palimpsests of Bobbio,
par M. Van Den Hout.
- Three Manuscripts of a Liturgical
Beform by John Cajetan Orsini (Nicholas III), par S.A.
Van Dijk.
- Un abbé de Clairvaux bibliophile
: Pierre de Virey (1471-96), par A. Vernet.
- Liste des manuscrits de Lucien,
par Martin Wittek.
- A Medieval Description of Two Uluminated
Psalters, par Francis Wormald.
- Comptes rendus :
- Der Ackermann aus
Böhmen. Herausgegeben von L. L. Hammerich und
G. Jungbluth (J. Hennig).
- Altdeutsche Handschriften.
41 texts... annoted by G. Eis (J. Hennig).
- Autolycus de Pitane...
édition par J. Mogenet (K.A. De Meyer).
- Eine Sammelhandschrift
Walahfrid Strabos, par B. Bischoff (F. Masai).
- Paläographie,
par B. Bischoff (L. Bieler).
- A Cluny... 9-11
juillet 1949 (F. Masai).
- Diplomata belgica
ante annum 1100 scripta, ed. M. Gysseling et A.
C. P. Koch (G. I. Lieftinck).
- Geschiehte eines
Karolingischen Plenarmissales, par A. Dold (B. Luykx).
- Sur quelques manuscrits
de l'ancienne littérature religieuse des Vaudois du Piémont,
par Mario Espositon (G. De Poerck).
- Catalogue des manuscrits
conservés à Tournai, par P. Faider et
P. Van Sint Jan (B. Bischoff).
- Le peintre des
Miracles de Notre-Dame, par H. Focillon (L. M. J.
Delaissé).
- Urkundenlehre in
Abbildungen, par H. Foerter (L. Bieler).
- El fuero de Teruel...
, par M. Gorosch (L. Mourin).
- Middelnederlandsche
geestelijke gedichten..., par L. Indestege (G. Jo
Steenbergen).
- Germanistische
Handschriftenpraxis, par J. Kirschner (J. Hennig).
- Liber Floridus.
Mittellateinische Studien Paul Lehman, (L. Bieler).
- Il libro e le biblioteche.
Atti del... congresso bibliologico francescano... (F. Masai).
- Codices latini
antiquiores, V, France, par E.A. Lowe (B. Marichal).
- Urna inscritta
nel Museo delle Terme..., par G. Muzzioli (R. Marichal).
- Los Fueros de la
Novenera..., par G. Tillander (L. Mourin).
- Vetus Latina...
(E. Dekkers).
Les deux volumes : 30
euros (code de commande : 23502).
Tome VII, 1953, fascicules
1 & 2.
50 euros (code de commande
: Scr./7).
Tome VIII, 1954, fascicules
1 & 2.
50 euros (code de commande
: Scr./8).
Tome IX, 1955, fascicules
1 & 2.
50 euros (code de commande
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Tome XXI, 1967, fascicules
1 & 2.
50 euros (code de commande
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Tome XXII, 1968, fascicules
1 & 2.
50 euros (code de commande
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Tome XXIV, 1970, fascicule
2 seul.
20 euros (code de commande
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Tome XXVI, 1972, fascicule
1 seul.
20 euros (code de commande
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Tome XXVII, 1973, fascicules
1 & 2.
45 euros (code de commande
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Tome XXVIII, 1974, fascicules
1 & 2.
45 euros (code de commande
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Tome XXIX, 1975, fascicules
1 & 2.
45 euros (code de commande
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Tome XXX, 1976, fascicules
1 & 2.
45 euros (code de commande
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Tome XXXI, 1977, fascicules
1 & 2.
45 euros (code de commande
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Tome XXXII, 1978, fascicules
1 & 2.
35 euros (code de commande
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Tome XXXIII, 1979, fascicules
1 & 2.
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Tome XXXIV, 1980, fascicules
1 & 2.
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Tome XXXV, 1981, fascicules
1 & 2.
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Tome XXXVI, 1982, fascicules
1 & 2.
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Tome XXXVII, 1983, fascicules
1 & 2.
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Tome XXXVIII, 1984, fascicules
1 & 2.
45 euros (code de commande
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Tome XXXIX, 1985, fascicules
1 & 2.
25 euros (code de commande
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Tome XL, 1986, fascicules
1 & 2.
50 euros (code de commande
: Scr./40).
Tome XLI, 1987, fascicules
1 & 2.
50 euros (code de commande
: Scr./41).
Tome XLII, 1988, fascicules
1 & 2.
50 euros (code de commande
: Scr./42).
Tome XLIII, 1989, fascicules
1 & 2.
50 euros (code de commande
: Scr./43).
Tome XLIV, 1990, fascicules
1 & 2.
50 euros (code de commande
: Scr./44).
Tome XLV, 1991, fascicules
1 & 2.
50 euros (code de commande
: Scr./45).
Tome XLVI, 1992, fascicules
1 & 2.
50 euros (code de commande
: Scr./46).
Tome XLVII, 1993, fascicule
1 seul.
25 euros (code de commande
: Scr./47). |